•  William Ellery Channing

     

     

    William Ellery Channing (1780-1842).

     

    Dans la préface, 'Des œuvres de W. E. Channing, de l'esclavage' de 1855, M. Edouard Laboulaye disait : "Channing n'est pas un moraliste ordinaire mais une âme vraiment chrétienne, qui aborde tous les problèmes de notre époque avec pleine confiance et en raison et en Dieu, et qui souvent les résous de la façon la plus heureuse et la plus sage…
    … Le symbole de
    Channing est celui d'une communion peu nombreuse, mais, par la façon dont il comprend et pratique la parole divine, par son respect de l'âme immortelle, par son amour de Dieu et les hommes, Channing est certainement un des noms qui fait le plus d'honneur au christianisme, et qui montrent le mieux comment l'Evangile, loin d'être épuisée, a des réponses toujours prêtes pour ces grandes questions qui troublent toutes les sociétés, et qui portent dans leur sein l'avenir du monde et de la civilisation."

    Découvrons ce personnage dont des historiens qualifient en tant que 'le prophète, le prédicateur et le héros'…

    Channing naissait le 7 avril 1780 à Newport, (Rhode Island), il était le troisième des neuf fils du Procureur Général William Channing (1751-17993) et de Lucy Ellery, fille du Juge suprême de la cour de Rodhe, William Ellery (1727-1820), un des 56 signataires de la déclaration d'indépendance.
    C'est dans un cadre aisé que
    Channing évoluait pendant sa jeunesse, porté à suivre les enseignements religieux de ses parents, bien qu'alors encore très jeune, il était froissé par ce qu'il entendait lors de prêches, par la dureté des propos de pasteurs dont certains n'hésitaient pas à faire valoir leurs couleurs politiques aux sortir de la période révolutionnaire…
    Le ministre
    Samuel Hopkins, qui était un disciple de Jonathan Edwards, bien qu'il laissait au jeune William une perception de l'esclavage, ne put obtenir faveur à ses yeux autrement, dont il qualifiait sa théologie de 'sévère et effroyable'. Alors encore très jeune, il démontrait déjà des qualités de discernement, de sensibilité, de jugement et de franchise qui feront de lui l'homme qu'il a été toujours. Un jour qu'alors son père l'emmenait écouter un prédicateur itinérant, offusqué par le prêche de celui-ci, il n'hésitait à faire valoir ses sentiments quand il disait le ressentir pour : "une malédiction qui semblait se reposer sur la terre et l'obscurité et l'horreur pour voiler le visage de la nature." Il était transporté dans une profonde tristesse par ce qu'il entendait autour de lui de la part des hommes religieux.

    A l'âge de 13 ans, il perdait son père et fut placé chez son oncle,
    Henry Channing (1760-1840), un ministre libéral à New London, dans le Connecticut. C'est de là que Channing fit ses premières méditations religieuses et son oncle le préparait à entrer à l'important collège de Harvard, qu'il intégrera deux ans par la suite, en 1794. Dans cette période, il prit connaissance des écrits de l'écossais et philosophe Francis Hutcheson (1694-1840), qui furent pour lui comme une révélation. Hutcheson affirmait la capacité humaine universelle pour exercer une bienveillance altruiste, ce qui ne manquait certainement pas de 'rééquilibrer' ses perceptions religieuses en comparaison de ce qu'il avait entendu précédemment par des prêches trop radicaux et portés vers un fondamentalisme qui ne correspondait pas à sa nature 'humaine'. Des idées tels que la dignité de la nature humaine ou encore le principe des droits de l'Homme imprimaient positivement l'esprit de Channing

    Diplômé d'une licence de Harvard, dans le but de s'assumer financièrement et de poursuivre ses études,
    Channing entrait au service de David Meade Randolph (1759-1830), officier judiciaire de la Cour Fédéral de Virginie, à Richmond, comme précepteur de ses enfants. Touché par ce qu'il apprenait de l'esclavage, Channing entre dans une autre dimension d'esprit en pratiquant l'ascétisme, et alors qu'il correspondait avec son oncle, il révélait que son cœur changeait, et lui disait : "Je me suis maintenant solennellement donné à Dieu."
    Deux ans après, en 1800, ce n'est plus cette fois, en tant qu'observateur, mais comme acteur que
    Channing revient à Newport et s'entretien à plusieurs reprises avec Hopkins. Bien que toujours pas convaincu par la théologie de Hopkins, il admettait toutefois sa ‘théorie du désintéressement’, comme un additif de ce qu'il avait retenu des enseignements de Hutcheson et reconnaissait la cohérence de sa vie en conformité avec ses principes.

    En 1801, il put étudier à la théologie à Harvard avec le professeur
    David Tappan (1752-1803), en profitant du fait qu'il avait été nommé superviseur des étudiants. Pendant cette période Channing a noté quelques pensées qui l'ont guidé dans ses études dans tous les domaines de sa vie, définissant sa libérale inclinaison : "Il est toujours mieux de penser d'abord par nous-même sur n'importe quel sujet et ensuite avoir recours à d'autres pour la correction ou l'amélioration de nos propres sentiments.... La quantité de connaissance ainsi gagnée peut être moins, mais la qualité sera supérieure. La vérité reçue sur l'autorité, ou acquis sans travail, fait seulement une faible impression."

    En 1802,
    Channing a été autorisé de prêcher pour l'association de Cambridge (une association régionale de pasteurs du culte congrégationalistes).

    En 1803, il fut nommé ministre à l'église Federal Street de Boston, où il restera tout du long de sa carrière.

    Très rapidement,
    Channing dans son ministère s'est intéressé aux enfants, à leur éducation et progrès spirituels. A cet effet, en 1813, avec l'aide de Samuel Cooper Thacher de la New South Church, il a produit un catéchisme pour les enfants des deux églises.
    De nombreuses autres initiatives de sa part suivront comme des petits groupes de discussions pour les membres de l'église qui ont émergé en tant que mouvement de l'Ecole du dimanche.

    En 1814,
    Channing épousait Ruth Gibbs, une cousine germaine (fille de sa tante Mary Channing Gibbs), une des femmes les plus riches dans le pays. Il a soutenu le droit d'une femme de posséder la propriété et n'a jamais revendiqué l'argent de sa femme, comme la loi de l'époque lui permettait de le faire. Ils ont eu quatre enfants de leur union.

    Des divergences sont survenues au sein de la Nouvelle Angleterre Congrégationaliste entre libéraux et orthodoxes, dès 1805,
    Channing ne s'impliqua pas dans celles-ci avant 1815.
    Sous l'impulsion du révérend
    Jedediah Morse l'attention fut attirée sur le libéralisme des congrégationalistes. A cet effet, il a été réimprimé un chapitre sur l'Unitarisme américain de l'anglais unitarien Thomas Belsham Life of Theophilus Lindsey. Sur l'examen de la réimpression de Morse dans un magasine orthodoxe, le Panoplist, accusait les ministres libéraux de la Nouvelle Angleterre de partager secrètement les opinions sociniennes de Lindsey, bien qu'ils les auraient cachées aux membres de l'église. Dans cette même année 1815, Channing a écrit une réponse, l'a adressée à un collègue libéral et l'a intitulée, A Letter to the Rev. Samuel C. Thacher on the Aspersions Contained in a Late Number of the Panoplist, on the Ministers of Boston and the Vicinity.
      




    Extraits d'une lettre, &c., pour le Révérend Samuel C. Thacher.
    Le 20 Juin 1815.


    "Mon ami et frère,

    Je me rappel avec beaucoup de satisfaction la conversation que nous avons tenue l'autre matin, au sujet de la dernière Revue, dans le Panoplist de juin, sur un pamphlet appelé : "American Unitarian."
    …Après vous avoir quitté, mon esprit toujours habité par le sujet, et, pénible comme est la tâche, j'ai à l'idée que mon devoir est de présenter au public le sujet dont nous avons discuté, aussi bien que d'ajouter quelques réflexions suggérées par mes propres méditations.
    "Je porte sur le sujet, un sentiment, lequel dont je ne peux pas bien exprimer dans les mots, mais dont vous pouvez facilement comprendre. C'est un sentiment comme si j'étais appauvri moi-même par la perception des fausses et injurieuses accusations contenues dans cette Revue. Je ressens comme si j'avais admis que nous ayons besoin de nous venger, que nos réputations veulent supporter, que nos personnalités et vies ne parlent pas pour elles-mêmes. Mon propre respect, aussi, est blessé, pour devenir en contact avec mes assaillants qui non seulement nous refusent le nom de Chrétien, mais également nous refusent le traitement de gentleman. Des sentiments, unis avec mon amour de la paix, me conduiraient de passer en silence sur la Revue, si elle était limitée à la sphère dans laquelle nous sommes personnellement connus. Dans cette sphère, je crois, ses amertumes, grossièretés, déclarations inexactes devront fabriquer leur propre remède, et qu'aucune autre défense est demandée, mais la teneur de nos ministères et vies. Mais le travail dans lequel cet article est publié est fortement répandu et parmi toutes les classes de la société. Les discrédits dont il contient sont aussi diffusés, et tout à fait possible, par les conversations et les journaux. Nous devons alors de nous-mêmes et ce qui est le plus important pour la cause de la vérité Chrétienne et charité, quelques remarques sur les représentations et l'esprit de la Revue…..
    "Le Revue Panoplist, bien quelle s'étend sur beaucoup de pages, peut être réduite dans un espace limité. Elle affirme,-
    "1. Que le grand corps des pasteurs libéraux de cette ville et alentours, et Chrétiens Libéraux, sont Unitariens dans le sens du mot de Belsham, c'est, qu'ils croient que Jésus Christ est seulement un homme, qui quand il était sur terre était lié à l'erreur et au péché, pour qui nous ne devons pas avoir de gratitude pour le bénéfice dont nous sommes maintenant réceptif et pour ces futures interpositions, dont nous n'avons pas de raison d'espérer.
    "2. La Revue affirme, que ces pasteurs et Chrétiens Libéraux sont coupables de dissimuler hypocritement leurs sentiments, et se comporter sur une base, lâche, et d'une manière hypocrite.
    "3. Les chrétiens sont appelés de sortir et de se séparer d'eux-mêmes de ces ministres et du corps des Chrétiens Libéraux, et de se tenir dans la communion Chrétienne.
    " Je considérai ces trois chefs dans leur ordre.

    "La première affirmation doit être considérée, que le grand corps des pasteurs Libéraux dans cette ville et alentours et des Chrétiens Libéraux* sont Unitariens, dans le sens du mot de Belsham….. Il n'est pas nécessaire de multiplier les extraits pour montrer que non seulement Boston, mais aussi ses alentours, sont compris dans ces accusations. En fait, le parti Libéral, en général, est rangé sous le standard de M. Belsham. Maintenant pour tous les deux nous savons que cet état est faux……
    "Le mot Unitarisme, qui dénote l'opposition au trinitarisme, sans aucun doute démontre le caractère d'une considérable part des ministres de cette ville et alentours, et le Commonwealth. Mais nous deux savons que leur Unitarisme et d'une sorte très différente de celui de M. Belsham. Nous étions d'accord lors de notre dernier congrès, qu'une majorité de nos frères croient que Jésus est plus qu'un homme, qu'il a existé avant le monde, qu'il est littéralement venu du ciel pour sauver notre espèce, qu'il soutient d'autres fonctions que celles d'enseignant et témoin de la vérité, et qu'il agi toujours pour notre bénéfice et qu'il est notre intercesseur avec le Père. De ceci nous sommes d'accord pour être le sentiment qui prévaut pour nos frères. Il y a d'autres classes de Chrétiens Libéraux, qui, lesquelles rejettent la distinction de trois personnes en Dieu, qui sont encore incapables de passer à un jugement définitif sur différents systèmes qui courent tels pour la nature et le rang de Jésus Christ. Ils sont rencontrés par des difficultés de chaque côté, et généralement reste sur la conclusion que Celui dont Dieu avait mis en place pour être notre Seigneur doit être précisément adapté pour son travail et que la foi acceptable consiste en ce qui le concerne et le suit comme notre Seigneur, enseignant et Sauveur, sans décider sur sa nature ou rang dans l'univers. Il y a d'autres classes, qui croient en la simple humanité de Jésus Christ, mais cette forme en petite proportion du grand corps des Unitariens dans cette partie de notre pays, et je suis vraiment douteux si l'un d'eux peut être trouvé, qui peut consciencieusement souscrire à la croyance de M. Belsham comme donnée dans la Revue. La conduite du chroniqueur, en rassemblant toutes les opinions des gentlemans, non seulement sur la Trinité, mais sur tout autre sujets théologiques, en donnant pour toute la collection le nom d'Unitarisme, en présentant cela au monde comme la foi des Chrétiens Libéraux dans la religion, est peut-être comme un criminel dans un cas d'injustice comme il peut être trouvé dans les rapports de controverse théologique. Le fait est que le grand corps des Chrétiens Libéraux voudrait se soustraire de quelques une de ces opinions avec autant d'aversion que quelques sombres doctrines de Calvin…
    " Je croie que l'affirmation dont elle avait maintenant été faite ne sera pas considérée comme composant le moindre reproche de ceux qui parmi nous, croyons dans la simple humanité de Jésus Christ. Bien que je diffère d'eux dans mon idée, je n'ai certainement pas de disposition pour leurs réfuter le nom et les privilèges de Chrétiens. Il y a des gentlemans dans cette classe, dont j'ai le bonheur de connaître, dans qui je découvre les preuves de la justesse et de la véritable piété, et il y en a d'autres, ces personnes, comme représentées par leurs biographes, m'apparaissant des exemples frappants de la meilleure influence du Christianisme…
    "Je viens maintenant à la seconde accusation de la Revue : Que les libéraux ministres de Boston et aux alentours, et les plus considérables membres du parti Libéral, 'opérant en secret, instruisant seulement l'initié avec leurs mesures, sont coupables de dissimulations hypocrites de leurs sentiments, se conduisant dans un fondement et hypocrite manière.'… Cette accusation est infiniment plus sérieuse que la première. Croire en M. Belsham n'est pas un crime. Mais artifice, complot, hypocrisie sont des crimes, et s'ils les pratiquent, ils méritent d'être propulsés, non seulement de leur ministère, non seulement de leur Eglise, mais de leur société convenable et respectable. Nos propres cœurs, je crois nous disent en premier combien sont grosses ses calomnies, et notre accord avec notre frère nous autorise de parler dans leur défense avec la même confidence comme pour nos propres.
    " Ce n'est pas pour être demandé à ceux qui nous ont accusés en tenant des hauts sentiments dont nous rejetons qu'ils devraient se développer pour nous accuser avec une dissimulation hypocrite de nos sentiments. La plus part d'entre nous avons en effet contredis les opinions de M. Belsham, et ceux qui insistent que ces opinions sont les nôtres seront forcés de maintenir que nous pratiquons la dissimulation. Ils débutent avec mensonge, et leur conclusion ne peut alors être vraie. Je n'ai donc pas, disposé de dissimuler ces accusations de l'artifice et hypocrisie si légère… Comme pour moi-même, je n'ai jamais été incliné de chérir les vues les plus exaltées de Jésus Christ qui sont en accord avec la suprématie du Père, et j'ai ressenti mon devoir de quitter M. Belsham dans peut-être tout sentiment lequel est particulier de lui sur le sujet. J'ai toujours été joyeux avec quelques sentiments du Dr. Watts sur l'intime et particulière union entre le Père et le Fils. Mais je me suis toujours abstenu plus scrupuleusement de toute expression qui pourrait être interprétée dans la connaissance de la Trinité. Mon adoration et sentiments avaient été unitariens, dans le sens propre du mot. Dans mes discutions avec les personnes qui m'avaient questionner sur le sujet, spécialement avec ceux qui se considéraient Trinitaires, j'ai parlé avec franchise et simplicité. Certains qui différaient de moi plus complètement avaient reçu de ma part l'assurance la plus explicite de ma non croyance dans la doctrine de la Trinité, et ma vue en relation avec le Sauveur. Comme pour moi, comme pour mon frère, jamais j'avais imaginer un instant, de leur prédication ou conversation, qu'ils avaient le moindre désir d'être considéré comme Trinitaires, ni je n'avais jamais entendu d'eux n'importe quelles vues de Dieu et de Jésus Christ sauf Unitariennes, dans leur propre manière de la parole. " C'est en effet vrai, que rarement ou jamais nous avons introduis la controverse Trinitaire de nos pupitres. Nous somme habitués de parler du Père comme le seul vivant et vrai Dieu, et de Jésus Christ comme son Fils, alors dépendant de lui, subordonné à lui et dérivant en tout de lui. Cette phraséologie pénètre toutes nos prières et toute notre prédication. Nous avons rarement ou jamais, donc, mentionner aucun sentiment différent, embrassé par d'autres Chrétiens, sur la nature de Dieu ou de Jésus Christ. Nous prêchons précisément comme si une telle doctrine de la Trinité n'avait jamais été connue. Nous n'essayons pas de la réfuter, ni même de réfuter les systèmes des Sabelliens, des Eutychiens, ou Nestoriens, ou des autres sectes qui ont débattues de ces questions avec une telle chaleur ou inapproprié zèle. Mais en suivant cette course, nous ne sommes pas conscient d'avoir contracté, dans le moindre degré, la culpabilité ou la non sincérité. Nous avons aimé de ne pas faire une fausse impression. Nous avons seulement suivi un système général, dont nous sommes persuadés d'être le meilleur pour nos personnes et pour la cause du Christianisme, un système excluant la controverse autant que possible de nos pupitres. En conformité avec ce système, je n'ai jamais harcelé le Trinitarisme, ni même je n'ai jamais dit une parole contre le Méthodisme, l'Episcopalisme, ou la dénomination des Baptistes, et je peux ajouter Papauté, si je fais exception un peu des occasions des remarques sur l'intolérance de ce système. Le nom de ces sectes, avec cette seule exception, n'avait jamais passé sur mes lèvres en prédication, à travers tout mon ministère, lequel a continué sur douze années. La plus part de nous pensons mieux de prêcher la vérité, ou ce que nous estimons être la vérité et de dire la plus petite erreur, à moins quelle est une erreur d'une stricte pratique naturelle. Une saisissante preuve de nos sentiments et habitudes sur le sujet peut être dérivée de la manière dans laquelle vous et moi-même avons traité le Calvinisme. Nous considérons les erreurs qui relatent la personne de Jésus Christ de la plus petite ou d'aucune importance, comparativement avec l'erreur de ceux qui enseignent que Dieu nous emporte dans une vie totalement dépravée et totalement impuissante, qu'il laisse des multitudes sans aide laquelle est nécessairement indispensable pour leur repentance et alors les plonge dans d'éternelles brûlures et inexplicables tortures par non repentance. Ceci nous le considérons comme l'une des plus injurieuse erreur qui a toujours assombri le monde Chrétien, et de même nous prétendons que nous avons aucune idée d'effrayer en exposant cette erreur par nos personnes. Au contraire, nous pouvons à peine choisir un sujet plus populaire, et encore nos orateurs seront nos supporters et témoins combien rarement nous introduisons ces sujets dans nos prédications. Le nom de Calvinisme n'avait jamais, je présume, été exprimé par nous du pupitre. Notre méthode est de statué ce que nous considérons être le plus honorable, et élevé, et encourageantes vues de la personne de Dieu et gouvernement, et de laisser celles pour avoir leur effet, sans élever les autre Chrétiens pour censurer ou mépriser. Nous pouvons, si nous étions pour faire de gros efforts rendre le nom de Calvinisme comme davantage un mot de reproche dans notre société, comme celui de Unitarien est dans quelques parties de notre pays. Mais nous estimons d'être notre devoir de désarmer, plutôt que d'exciter de mauvaises passions pour nos personnes. Nous voulons promouvoir parmi eux un esprit d'amour universel. Nous voulons leur faire condamner leurs propres mauvaises pratiques, au lieu que les erreurs spéculatives de leur voisin. Nous les aimons trop sincèrement pour les imprégner d'un esprit de controverse.
    "Dans cette controverse évitée, nous avons penser que nous desservons, aucun reproche, mais quelques degrés de louange pour notre sacrifice. Tous les prédicateurs savent combien il est plus facile d'écrire une controverse plutôt qu'un discours sur la pratique, combien il est plus facile d'intéresser une audience par une attaque sur un parti opposé, que de leur présenter le devoir et la motivation de l'évangile. Nous avons souvent ressentis que notre mode de prédication nous expose au danger d'être banal et insipide, et je présume que nous avons souvent été tentés de gratifier l'amour de la dispute laquelle rôde dans notre société. Mais si profondément sommes nous convaincu que la grande fin de la prédication est de promouvoir un esprit d'amour, un sobre, un juste, et sainte vie, et que toute doctrine est pour être exhortée simplement et exclusivement pour cette fin, que nous avons sacrifié notre facilité, et avons choisi d'être moins des strictes prédicateurs, plutôt que d'entrer dans la liste des controverses.
    "Nous avons rarement ou jamais harcelé le plan de la Trinité, non seulement pour notre dégoût de la controverse en général, mais d'une persuasion que cette discussion pourrait au dessus de toutes les autres, perplexe et inutilement perplexe une congrégation commune, consistant en personnes de tous âges, capacités, degrés de compréhensions, et de conditions dans la société. Cette doctrine nous avons tous estimé comme la plus inintelligible dont laquelle les Chrétiens avaient jamais contestés. S'il ne doit pas être pensé qu'il y a trois Dieux (une construction dont ses défenseurs indignement rappellent), nous ne savons pas ce qui est pensé et nous n'avons pas penser que nous devons édifier les auditeurs communs en attaquant une doctrine complètement inconcevable, et totalement au dessus de la compréhension de nos facultés. Nous rappelons, aussi, les espiègleries de la controverse Trinitaire par les âges passés, qu'elles avaient été un tison allumant les flammes de la persécution, et embrasant des passions infernales dans les coeurs sains des chrétiens, et nous avons ressenti aucune disposition pour intéresser les sentiments de notre congrégation dans un désaccord lequel avait tant desservi les disciples professés du docile et adorable Jésus. Beaucoup de nous avons été réticents, non seulement de harceler les systèmes dont nous ne croyons pas, mais même de forcer les vues dont nous avons données du rang et de la personne de Jésus Christ, en raison que nous avons connu combien divisait le meilleur des hommes ayant été sur ces sujets, et combien largement de nous-mêmes partageons la fiabilité de notre nature, en raison que nous avons voulu que nos auditeurs devaient dériver leurs impressions sur ces points autant que possible des Ecritures, et en raison que nous avons tous été persuadés avec précision de nos vues sur ces sujets, que ce n'est pas le degrés essentiel pour la foi ou la pratique d'un Chrétien. Nous avons considéré l'introduction de la controverse Trinitaire au pupitre le moins nécessaire, parce que nous avons généralement trouvé la communion Chrétienne admettant cette distinction entre Dieu et son Fils, et la subordination de son Fils, dont nous croyons être la vérité, et aussi cette très petite part de nos auditeurs qui sont fortement attachés à la doctrine de la Trinité, bien que nous n'avons pas voulu cacher avec eux notre différence d'opinion, nous avons été pleinement satisfait que la plus affectueuse méthode de promouvoir leur sainteté et salut que pour exhorter sur eux perpétuellement ces grandes vérités et préceptes autour dont il y a une petite pomme de discorde, et laquelle avait une immédiate porté sur le tempérament et sur la vie. Pour conclure, nous ne sommes jamais entrés dans les discussions de la doctrine de la Trinité, parce que nous n'avons pas gouverné par un tempérament de prosélytisme. Je m'aventurai d'affirmer, qu'il n'y a pas un terrain d'un corps d'hommes qui possèdent moins d'esprit de prosélytisme que les ministres de cette ville et alentours. Accoutumés comme nous sommes de voir la véritable piété dans toutes les classes de Chrétiens, dans les Trinitaires et Unitariens, Calvinistes et Arminiens, dans les Episcopaliens, Méthodistes, Baptistes, et Congrégationalistes, et enchantant dans cette personne où elle apparaît, nous sommes moins anxieux d'attirer les hommes pour notre particulière opinion. Je peux sourire de l'idée d'un complot unitarien, n'étant pas cette fiction d'essayer de répandre si indignement une limite. Il ne peut pas y avoir de doute, que, nous nous sommes sérieusement uni pour le but de répandre l'Unitarisme par tous les moyens, par des insinuations secrètes contre ceux qui diffèrent de nous, pas la non charitable dénonciation, et par les autres usuels arts des sectes, nous pourrions avoir produit dans cette partie du pays une chaleur Unitarienne et meilleure, et non inférieure de celle avec lequel le Trinitarisme est trop souvent préconisé. Mais le moindre chuchotement de n'importe quel arrangement pour ce but m'avait toujours élevé, et comme pour ces arts, notre peuple peut mieux dire combien de fois nous les avons pratiqué. Nos citoyens témoigneront combien peu nous avons recherché de les influencer sur le sujet de dispute parmi les Chrétiens, combien peu nous avons difficilement fait d'eux des partisans, combien constamment nous les avons supplié de regarder avec candeur sur d'autres dénominations et de se délecter dans toutes les marques dont d'autres exhibent la piété et la sainteté. Notre grand et constant objet avait été de promouvoir l'Esprit du Christ, et nous avons été persuadés que dans cette direction nous devions plus effectuer la promotion des intérêts de la vérité Chrétienne…
    " Je viens maintenant au troisième chef de la Revue, dont je propose de considérer. Le chroniqueur, nous ayant accusé avec la détention des opinions de M. Belsham, et les dissimilant hypocritement, gravement appellent sur les Chrétiens qui diffèrent de nous en sentiment 'pour sortir et être séparés de nous, et de se retenir de communier avec nous.'…Ce langage ne m'étonne pas, quand je me souviens les cris de l'hérésie qui avait été si fortement élevés contre cette partie du pays. Mais je crois que ceci est le premier cas dans lequel les Chrétiens avait été délibérément appelé pour nous réfuter le nom et les privilèges Chrétiens. Comme tel il est laissé rappeler, et laissez en les conséquences sur ses auteurs.
    "Pourquoi est-ce que nos frères sont ainsi les instigateurs pour nous couper, aussi loin qu'ils peuvent, du corps et de l'église du Christ ? Laissons tout chrétien considérer bien la réponse. Ce n'est pas en raison que nous refusons de connaître Jésus Christ comme notre Seigneur et Maître, ce n'est pas en raison que nous négligeons d'étudier sa parole, ce n'est en raison que nos vies sont déficientes dans l'esprit et la vertu de son évangile. C'est en raison, qu'après une sérieuse investigation, nous ne pouvons pas trouver dans les Ecritures, et ne peuvent pas adopter comme instructions de notre Maître, certaines doctrines qui avaient divisé l'Eglise dans les siècles, laquelle avait rendu perplexe les hommes sages et meilleurs, et sont très différemment conçues même par ceux qui professent de les recevoir. C'est en particulier, en raison que nous ne pouvons pas adopter le langage de nos frères en relation avec une doctrine dont ne nous pouvons pas comprendre, et qui est expressément dans les mots non seulement interdits par les Ecritures, mais, comme nous croyons, dans des mots sans signification (À moins qu'ils ne signifient qu'il y a trois dieux) pour ceux qui insistent sur elle. C'est notre crime, que nous ne pouvons pas penser et parler avec nos frères sur ces sujets les plus difficiles et perplexes sur lesquels les hommes pensent avoir toujours été engagés. Pour ceci, nous sommes persuadés avec le cri de l'hérésie, et sont pour ne pas rester sous une virtuelle excommunication pour nos frères…
    "Plus sérieusement dois-je penser que la Dissertation du Dr. Campbell sur l'Hérésie, dans sa traduction des quatre évangiles, soit généralement moins élevée et considérée. Il était prouvé, je pense, très satisfaisant, que l'hérésie, comme le mot est utilisé dans les Ecritures, ne consiste pas dans l'adoption ou profession de l'injuste opinion, mais dans un esprit de division, de partie, dans un tempérament factieux et turbulent, et que l'hérétique n'est pas un homme qui entretient des erreurs ou même des sentiments injurieux, mais un qui aime être appelé Rabbi et Maître, qui avait une disposition de se séparer des Chrétiens, pour créer ou pour étendre des sectes ou parties… Laissons les Chrétiens considérer bien et regretter du schisme les conséquences de la séparation, et l'esprit de leur religion, avant qu'ils aient adopté la mesure recommandée dans cette Revue. Pour moi-même, l'univers ne devrait pas me tenter de porter une part dans ce travail de la divine église du Christ, et de dénoncer ses adeptes. Si, ici, il est un acte qui, au dessus de tous les autres, est une transgression de la loi Chrétienne, c'est ceci… Je sais, il sera dit que les Chrétiens ne sont pas appelés sur le rejet des réels Chrétiens, mais des hérétiques et les faux prétendants pour le nom. Mais l'hérésie, nous avons vu, n'est pas une fausse opinion mais un esprit sectaire et comme pour la fausse prétention, nous désirons ceux qui nous connaissent de mettre leur main sur leur cœur, et de dire quand ils peuvent un moment croire que nous professons hypocritement et de suivre les instructions de Jésus Christ. Est-ce que la charité découvre rien dans notre langage et vies pour justifier l'espoir que nous sommes unis avec Jésus Christ pour l'amour de sa personne et par participation de son esprit ?.....
    "Je souhaite que mes motivations pour ces sérieuses remontrances contre la division puissent être comprises. Je ressens qu'un petit intérêt personnel sur le sujet, comme aucune individualité dans la communauté. Où la proposition de séparation prend place, je devrais toujours aimer les ordonnances de l'évangile, dans la société dont ceux que j'aime le mieux. L'excommunication qui est menaçante ne m'alarme pas. J'entends cette colère du tonère qui murmure à distance, avec comme une petite inquiétude telle si elle était où le tonère du Pape est, de qui il semble en effet pour être emprunté. Mais pour le moment, je crains rien pour moi-même, j'ai peur et je ressens pour que le corps, duquel Christ est à la tête, qui avait été ensanglanté pendant les siècles sous les contestations des Chrétiens, et lequel est maintenant menacé avec un nouveau vent. Je ressens pour la cause de notre commun Christianisme, lequel dont je suis installé pour défendre et lequel avait souffert inconvenablement plus des mauvaises passions et divisions de ses frères que de tous les arts et violences de ses ennemis. Je ne peux pas, mais regarder en avant avec douleurs pour les irritations, haines, amères récriminations, censures, esprit d'orgueil, et esprit de schisme qui grandira sous ce système de dénonciation et d'exclusion, et lequel ne peut pas seulement convulser beaucoup d'églises pour le moment présent, mais probablement finira dans des divisions moins heureuses parmi même les Chrétiens qui nous dénoncent, qui semblent en effet unis, maintenant en un ennemi commun et pour être la semelle sous le pieds, mais qui ont suffisamment d'arguments pour réveiller l'un contre l'autre toute la furie et intolérance, quand ceci sera devenu le tempérament et habitera leurs pensées. Je le répète, je n'ai pas d'intérêt sur ce point, mais comme un chrétien, et comme tel, je regarde avec un degré d'horreur sur ces tentatives d'enflammer et distraire nos églises. L'erreur d'opinion est un mal trop insignifiant pour être nommée en comparaison avec cette pratique de quitter l'évangile, avec cet orgueil, censure, tempérament autoritaire, lesquels parlent pour un large corps de Chrétiens, 'Vous aboutissez à une impasse, nous sommes plus saints que vous.'……
    "Ayant aussi considéré les trois principaux chefs dans la Revue, je procède maintenant, pour offrir un peu de mots de réprimande sans conséquence, alors pour le tempérament et la conduite qui sont devenus pour nos frères et nous-mêmes sous les injures dont nous recevons.
    "La première suggestion vous l'avez sans aucun doute anticipé. C'est que nous nous rappelons le grand devoir qui nous appartient comme Chrétiens, d'observer nos ennemis avec une bonne volonté, si possible avec un degré d'approbation, pour le moins avec un déplaisir tempéré avec compassion……
    Comme pour la grande masse de ces Chrétiens qui nous regardent avec autant de jalousie, nous devons rappeler qu'ils nous connaissent seulement par rapport de ce qu'ils croient comme ils sont enseignés par les hommes qui imputent une imminente satisfaction, et qu'ils sont liés pour être portés sur ceci, comme sur tout autre sujet, par une bruyante affirmation, et par l'adresses de leurs craintes. Accoutumés comme ils sont de nous entendre marqués avec des noms et des épithètes, pour lesquels ils n'ont pas d'idées définies, mais lesquels semblent pour eux d'exprimer toutes choses dépravées, pouvons nous nous étonner qu'ils nous dérobent avec une sorte de terreur ? Pour cette grande classe de nos opposants nous devons certainement rien sauf le gentillesse, et nous devrions l'estimer un inexplicable bonheur, que nous pouvons regarder avec autant de plaisir et d'espoir sur ceux par qui nous sommes épouvantés et évités, qu'ils ne sont pas obligés par notre système de regarder nos adversaires comme des ennemis de Dieu et les objets de son courroux. Sur ce point, au dessus de tout autre, je veux exhorter. Notre danger est, ce reproche nous précipitera dans un langage ou une conduite inconvenante avec l'esprit de notre Maître. Laissez-nous rappeler que nos opposants ne peuvent pas finalement nous injurier, au moins nous leur permettant de réveiller de mauvaises passions et d'affaiblir notre vertu. Laissez-nous rappeler ce qui est du de notre religion, le moins charitable pour notre époque est, au plus la gloire de l'évangile est obscurcie par ces êtres exhibant comme une source de censure et contestation, le plus que nous devons pour notre Seigneur, c'est d'ôter ces reproches de sa vérité, pour présenter l'amour de sa religion, de montrer sa puissance en changeant le cœur dans l'image de la divine tolérance et de pardon…….

    "Une autre importante suggestion est ceci : -Laissez-nous nous accrocher à notre droiture….. Que nos églises sont pour être généralement secouées par l'assaut qui est faite sur elles, je suis loin de croire. Mais quelques unes peuvent souffrir. Ce n'est pas impossible que les effets qui sont maintenant employés directement contre nous, les non charitables et les zélées erreurs sur le pays, et pour répandre la désaffection à travers les moins instruits et les classes les plus excitées de la société, peuvent produire un quelconque effet. Nous connaissons les fluctuations de la pensée humaine. Nous savons que les chrétiens sincères sont souvent extrêmement influencés par timidité, et peuvent être portés à suspecter un pasteur, quand il est décrié comme un hérétique qui est un leader des âmes pour l'enfer. Il demande plus de force des nerfs et plus d'indépendance de pensée, que toute bonne personne possible pour résister à cette incessante clameur. Une tempête, alors, peut-être rassemblée sur quelque uns de nous, et des souffrances peuvent être essayées pour virer sur eux. Mais Dieu interdit, mes frères, que n'importe lequel d'entre nous doit donner son soutient pour jeter le discrédit sur notre droiture, par, jamais de suppressions de nos convictions, ou parlant un langage interdit par nos cœurs. A travers un bon rapport et à travers un mauvais rapport laissons avec simplicité et sincérité déclarer que nous croyons pour être la volonté de Dieu et le chemin du ciel, et ainsi sécuriser pour nous-mêmes que paix et conscience qui sont infiniment meilleures que les rires du monde. Laissez-nous jamais oublier que la plus honorable condition sur terre, c'est qu'en étant souffrants par égard de notre droiture, pour adhérer à ce qui nous semble être la cause de Dieu et sainteté, et laissons bienvenir la souffrance, si elle pourra nous nommer, comme nous portant proche de notre persécuté Seigneur et ses apôtres injuriés. Mes frères, nous professons de compter le jugement des hommes comme une mince chose, pour estimer ce monde et tout ce qui est offert pour la vanité. Nous professons de regarder vers un héritage céleste, et pour l'espoir qu'un jour nous serons mêlés avec les anges et les hommes justement faits parfaits. Et avec ces sublimes espoirs, devons nous trembler devant ces frêles et faillibles amis créatures, être déprimés par des difficultés, ou abaissés par les expressions que nous considérons importantes et utiles vérités ? Dieu l'interdit !
    "J'ai le temps d'ajouter une suggestion de plus. Laissez-nous prendre garde de peur que l'opposition et reproche avancent n'importe lequel d'entre nous dans un attachement sectaire à notre opinion particulier. C'est un danger pour lesquelles personnes d'un ardent et irritable tempérament sont particulièrement exposées. Bien trop de nous sommes aptes pour s'accrocher à un système en proportion comme il est assailli, pour considérer nous-mêmes de permettre les doctrines que nous avons ouvertement épousées, pour leur apporter soutient comme si notre propre honneur et intérêt sont à l'enjeu, et pour les soutenir de plus en plus positivement, comme si nous étions incapables d'erreurs. C'est l'infirmité de notre frêle nature, et pendant que nous la condamnons dans d'autres, ne la laissons pas autorisée en nous-mêmes. Laissez-nous être ce que nous professons pour être, des demandes patientes après la vérité, ouvrant la conviction, prêt pour écouter des objections, prêt pour renoncer à l'erreur, prêt pour croire que nous, aussi bien que les autres, pouvons avoir été pervertis dans nos opinions par éducation et situation, et que d'autres peuvent avoir acquis d'importantes vérités lesquelles faibles ou préjudiciables, nous pouvons avoir passé dessus. Etions-nous un parti, anxieux pour faire des prosélytes, nous devrions faire bien d'être positif et autoritaire. Mais nous professons d'être anxieux que nos amis chrétiens devraient s'informer par eux-mêmes des difficultés de la religion, au lieu d'implicitement recevoir ce que nous avons embrassé. Nous professons de croire que la candide et impériale recherche guidera l'humanité vers un pur système du Christianisme, alors et maintenant pour être fondé dans n'importe quelle église ou pays sous le ciel. Le plus sincèrement j'espère que nous ne serons pas trahis par aucune violence d'assaut dans un cœur sectaire et obstiné, lequel discréditera notre profession, et entraverait cette glorieuse réformation de l'Eglise de Dieu."


    *"J'ai usé la phrase ou dénomination Libéraux Chrétiens, en raison que c'est employé par le chroniqueur pour distinguer ceux qu'il assaille. Je n'ai jamais été incliné de clamer cette appellation par moi-même ou mes frères, parce que, comme le mot liberté exprime les nobles qualités de l'esprit humain,- Liberté de locales préjudices et étroits sentiments, l'extension des vues et affections,- J'ai pensé que sa supposition devait avoir la saveur de cet esprit lequel avait essayé de limiter les travaux orthodoxes et évangéliques par un corps particulier de chrétiens. Comme l'appellation ne peut pas être bien évitée, je déclarai la manière dont je l'attaquerai.

    "Par un chrétien libéral, je comprend une personne qui est disposée de recevoir comme ses frères en Christ tous qui, dans le jugement de l'amour, professant sincèrement de recevoir Jésus Christ comme leur Seigneur et Maître. Lui rejette tous essais ou standard de foi Chrétienne ou personne Chrétienne, mais la parole de Jésus Christ et de ses inspirés apôtres. Il le pense un acte de déloyauté pour son Maître d'introduire dans l'Eglise des croyances d'hommes faillibles comme engagements de l'union ou termes de coopération Chrétienne. Il appel lui-même par nos noms dérivés des leaders humains niant tout attachement exclusif avec n'importe quelle secte ou parti, professant lui-même un membre de l'Eglise Universelle sur terre et dans le ciel, et joyeusement étend la main à la confrérie de tous les hommes qui découvrent l'esprit de Jésus Christ.
    "Selon cette vue des Libéraux Chrétiens, ils ne peuvent pas être appelés un parti. Ils sont distingués seulement par le refus de se séparer de n'importe quelle forme ou degré du grand corps du Christ. Ils sont isolés, trop, par toutes les classes de Chrétiens. J'ai connu les Trinitaires et Calvinistes qui justement desservent le nom de Libéral, qui intéressent avec toute affection qui apparaît pour suivre Jésus Christ en tempérament et vie, néanmoins ils peuvent différer sur des points communs de la controverse théologique. Pour cette classe de chrétiens, laquelle est isolée sur la terre, et laquelle je crois n'avait jamais été éteinte dans n'importe quel siècle, je professe et désire appartenir. Dieu leur envoie la prospérité ! – Dans cette partie du pays, les Chrétiens Libéraux, comme ils avaient été au dessus décrit, sont généralement, bien en aucun cas universellement, Unitariens, dans le propre sens de ce mot. C'est de cette part d'eux que j'aime parler dans cette lettre."


    En 1819, les positions unitariennes de Channing seront définitivement affirmées, quand les orthodoxes refusaient de partager les chaires avec les libéraux. Il prononça un sermon 'Unitarian christianity', (le christianisme unitarien) à l'occasion de l'ordination de J. Spark en 1819, au sein de la nouvelle église unitarienne de Baltimore, qui restera à tout jamais une des bases fondamentales des croyances unitariennes en Amérique. Channing à juste titre est considéré un des piliers de l'Unitarisme. Dans ce discours, il avançait ouvertement L'unité de Dieu en tant que base même pour les unitariens chrétiens par ces paroles : 

     


    "Eprouvez tout, retenez ce qui est bon" (1 thes, 5,21)

    "…Notre principe directeur en herméneutique est le suivant : la Bible est un livre pour des hommes, dans un langage humain. Sa signification est à rechercher de la même manière que celle des autres livres. Nous croyons que Dieu, quand il parle aux hommes, se conforme pour ainsi dire, aux règles établies de la parole et de l'Ecriture…"

    "Nous sentons que c'est une obligation d'exercer notre raison envers la Bible, en permanence; de comparer, d'inférer, de regarder au-delà de la lettre vers l'esprit…"

    " Nous croyons à la doctrine de l'Unité de Dieu, autrement dit qu'il y Un Dieu et Un seul… Nous y attachons une importance infinie et pensons que cette doctrine est particulièrement claire : Il y a Un être, Une personne, Un agent intelligent et Un seul, à qui appartient le perfection non dérivée et infinie et la toute-puissance…"

    "Nous objectons à la doctrine de la Trinité que, bien que la connaissant en paroles, elle subvertit en réalité l'unité de Dieu. Selon cette doctrine, il y trois personnes infinies et égales, possédant chacune la divinité suprême, et décrites par les théologiens avec chacune sa conscience, sa volonté, ses perceptions…Elles jouent des rôles différents dans la rédemption de l'homme, chacune avec sa tâche appropriée…et quand un chrétien ordinaire entend converser ces personnes, les voit accomplir des actions différentes, aimer chaque autre personne, comment pourrait-il faire autrement que de les considérer comme des entités distinctes ?"

    "…Nous défions nos opposants d'alléguer un seul passage au Nouveau Testament dans lequel le mot Dieu signifie trois personnes; ce n'est pas une doctrine fondamentale du Christianisme…"

    "Nous croyons secondement en l'unité de Jésus-Christ : nous croyons qu'il est un seul esprit, un être, exactement comme nous, et également différent du Dieu unique…"

    "Nous croyons qu'il est envoyé par le Père pour accomplir la délivrance morale et spirituelle de l'humanité, et ce par une grande variété de méthodes; enseignements sur l'unicité de Dieu, sur l'obéissance qui lui est due, et contre l'idolâtrie; promesse de pardon et d'assistance; exemple sans tâche et révélation par ses souffrances acceptées d'une immoralité possible… C'est ce plus pur esprit du Christianisme qui nous pousse à espérer son expansion à travers le monde."
     

     

    Channing étant toujours très actif, était souvent à l'origine de différentes organisations telle la Berry Street Conference, une réunion de ministres libéraux qu'il a réclamé en 1820 et qui s'est assemblée annuellement depuis.

    En 1822-23
    Channing a voyagé en Angleterre et en Europe continentale en raison de sa santé qui restait frêle. Le voyage a fait peu par améliorer sa santé, mais il a stimulé ses intérêts littéraires. Channing pendant son voyage avait été largement influencé par Samuel Taylor Coleridge et Thomas Carlyle
    . Revenu de l'Europe, il a réalisé plusieurs essais, tous fortement acclamés, sur Milton, 1825 ; Fenelon, 1829 ; et Napoléon Bonaparte, 1828-29.

    En 1824, il a pris un jeune associé,
    Ezra Stiles Gannett
    , après presque vingt années de bons services à l'église Federal Street.

    En 1825
    Channing
    a écrit Gannett que "ma santé m'obligerait de reporter sur vous cette année prochaine et probablement par la suite une grande partie du soin de notre paroisse."
    Toujours en 1825, le 26 mai fut fondée l'American Unitarian Association pour diffuser la connaissance et promouvoir les intérêts du pur Christianisme. Il semble que
    Channing n'ait pris aucune part en elle pour une certaine crainte des grands mouvements et s'en expliquait quand il disait : "qu'il n'y a aucune valeur morale en étant entraîné par une foule, même vers les meilleurs objets." En autre occasion, il insistait de ne pas produire des institutions, mais le fait d'être sérieux. Dans ses 'Remarks on Associations,' de 1829, Channing
    décrivait l'église, la famille et l'état comme des institutions naturelles. Il formulait la loi de l'Oligarchie : "La tendance de grandes institutions pour accumuler le pouvoir dans quelques mains." Il pensait que les grandes associations "ont tendance à produire une dépendance et détruire l'action auto-produite dans les vastes multitudes qui les composent."

    Channing
    progressant dans ses convictions soulevait les conclusions d'une étude raisonnée des Saintes Ecritures. Il disait que ne nulle part il y a un mot dans le Nouveau Testament pour signifier Dieu en trois personnes, qu'une doctrine si perturbante comme la Trinité distrait l'esprit de la communion avec Dieu, et qu'en réalité la doctrine de la prédestination "fait des machines des hommes." Tout le but du Christ, qu'il a prêché, était "de susciter et renforcer la piété dans le coeur humain."
    Il s'est étendu sur ce sujet dans un sermon en 1826 intitulé 'Unitarian Christianity Most Favorable to Piety,' (Le Christianisme Unitarien plus favorable pour la piété). Ici, critiquant la doctrine Trinitaire de l'expiation par procuration, il disait : "Il ne fait pas la promotion de la piété une fin principale [du Christ]. Il enseigne, que le but le plus haut de sa mission était de réconcilier Dieu avec l'homme, pas l'homme à Dieu."

    Channing croyait ardemment que Dieu avait fait la nature humaine, avec sa capacité pour le choix moral et une compréhension toujours croissante, apparentée au divin. Il avait avec assurance prêché la possibilité du progrès moral et spirituel éternel pour tous ceux qui modèleraient leurs vies en conformité avec ses demandes. Les principales vues religieuses de Channing
    se résument en plusieurs points : La Bible est un livre écrit pour les hommes dans le langage des hommes sans particuliers messages ; qu'il est fondamental d'employer la raison dans la religion ; un dogme peu clair comme la Trinité distrait l'esprit des hommes de la communion avec Dieu ; la prédestination calviniste transforme les hommes en automates ; la mission du Christ était de réconcilier Dieu avec les hommes, pas les hommes avec Dieu ; l'homme a le potentiel d'être semblable à Dieu.

    Toutefois, c'est toujours la liberté qui prévaudra comme fond de son enseignement, ce qui sera exalté dans son sermon de 1830, 'Spiritual Freedom' (La liberté spirituelle) :
     


    "…Je nomme libre cet esprit qui maîtrise les sens, qui se défend des appétits animaux, qui dédaigne plaisir et chagrin par rapport à sa propre énergie insinuée dans le corps, et qui reconnaît sa réalité propre et sa magnificence, qui parcourt la vie non pas en se demandant que boire ou manger, mais bien plutôt dans la soif et la faim et la quête de la droiture.
    Je nomme libre cet esprit qui se défait des liens avec la matière, qui, loin de s’arrêter à son environnement matériel, pour s’y emprisonner, le dépasse en direction de son Auteur, et découvre les aides nécessaires à son illumination spirituelle dans les signes radieux qui partout témoignent de l’Esprit infini.
    Je nomme libre cet esprit qui préserve jalousement ses droits et puissances spirituels, qui n’appelle maître aucun homme, qui ne se contente pas d’une foi passive ou héritée, qui s’ouvre à la lumière d’où qu’elle vienne, qui accepte une vérité neuve comme un ange venu du ciel, qui, prenant l’avis des autres, creuse plus l’oracle lui-même et use des instructions venues de l’extérieur, non pour écraser ses énergies propres mais pour les hâter et les exalter.
    Je nomme libre cet esprit qui ne limite pas son amour, qui n’est pas emprisonné en lui-même ni dans une secte, qui reconnaît en tout être humain l’image de Dieu et leurs droits étant ses enfants, qui se réjouit de la vertu et sympathise avec la souffrance, où qu’on la découvre, qui maîtrise orgueil, colère, paresse, et s’offre pour la cause de l’humanité en victime volontaire.
    Je nomme libre cet esprit qui n’est pas passivement dirigé par les circonstances externes, qui n’est pas balayé par le torrent des évènements, qui n’est pas le jouet des pulsions accidentelles, mais qui plie les évènements vers le mieux et qui agit mû par un élan profond partant des principes immuables qu’il a délibérément adoptés.
    Je nomme libre cet esprit qui grâce à la confiance en Dieu et au pouvoir de la vertu, s’est défait de toute crainte hors celle de faire le mal, qu’aucune menace ou danger ne peut aliéner, qui reste calme dans le tumulte et reste sous contrôle alors que tout le reste est en perdition.
    Je nomme libre cet esprit qui résiste aux chaînes de l’habitude, qui ne se répète pas mécaniquement, recopiant les choses passées, qui ne vit pas sur les vieilles vertus, qui n’est pas l’esclave du règlement en oubliant ce qu’il recouvre, qui est à l’écoute des avertissements de la conscience, et se réjouit de contribuer à de nouveaux et enrichissants efforts.
    Je nomme libre cet esprit qui est jaloux de sa propre liberté, qui prend garde de se laisser immerger chez les autres, qui maintient son empire sur soi-même comme supérieur en noblesse à un empire sur le monde…"
     

    Channing a ouvert la voie du transcendantalisme par son enseignement, dont Ralph Waldo Emerson (1803-1882) en 1838 ouvrait la Divinity School et le mouvement Transcendentaliste. Dans l'été de cette année, Emerson a été invité à prêcher un sermon devant la classe des diplômés de l'Ecole de Théologie. Seulement une petite partie était présente, mais le discours qu'ils ont entendu a commencé une nouvelle époque dans l'Unitarisme Américain. Il a amené à ses jeunes auditeurs le message du Transcendantalisme comme s'appliquant à la religion.
    Mais
    Channing
    a peu adhéré au mouvement, qui pour lui risquait de détourner les jeunes ministres de certaines bases chrétiennes. Cette nouvelle génération de ministres, affichait plutôt un transcendantalisme d'ouverture vers divers centres d'intérêts et se rebellait contre l'autorité externe et les vieilles traditions de pensée et de faire.

    Le ministre
    Samuel Hopkins, quand il était jeune l'avait touché quand il évoquait l'esclavagisme, et ceci eut certainement une importance et dès 1825 Channing évoquait ce fléau à plusieurs occasions. Lors d'un voyage aux Indes, en 1830, en raison de sa santé, il fut stupéfait par la condition d'injustice et de cruauté qui sévissait alors, et sera pour lui l'objet d'un combat tout du long des jours qui lui restaient à vivre et à y consacrer. Pour Channing, La plaie de l'esclavagisme, en tout cas moralement répréhensible, rappelait la nécessité d'un profond examen du fondement, de la nature et de l'étendue des droits de l'homme et que l'émancipation de l'esclavage ne devait pas se produire par l'intervention gouvernementale, mais plutôt au moyen d'une prise de conscience publique sur le problème et avec des moyens pacifiques. En 1835, Channing à publier un ouvrage 'L'esclavage', dans lequel il revendiquait ses postions, en autre que les droits de l'homme tiennent dans sa nature morale créée par Dieu et non pas de la société. Le 1 août, 1842, Channing
    a célébré l'anniversaire de l'émancipation des esclaves en Indes occidentales britanniques et a réclamé la fin de l'esclavage aux Etats-Unis.

    Deux mois plus tard, le 2 octobre 1842,
    Channing mourait à Bennington, dans le Vermont.
     


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  • Cettis Jean-Baptiste

      

    Cettis Jean-Baptiste ou Cetis, fut parfois appelé par ses contemporains Jean-Baptiste seulement, sans l'ajout de son nom, était un italien, et de la famille de Philippe Buccella, l'ami et hôte de Faust Socin. Il fut l'un des premiers Modérateur du collège érigé à Rakow, dans les environs de 1600. Smalcius l'appela des noms de protecteur et patron de tous les étrangers, et Jérôme Moscorovius parlait de lui, dans une lettre à Martin Ruarus, datée de 1615 à Rakow, en tant qu'homme pieux et illustre. Dans sa maison hospitalière, Jean Crellius y trouva la bienvenue, quand il émigra de Pologne. Joachim Pastorius, dans sa vie de Crellius, nous informe, que Cettis correspondait avec J. G. Leuchsner, un célèbre juriste de Nuremberg. Il s'opposa au parti arien au synode de Skrzyma. Il était aussi présent, comme Ancien ou Frère, à la conférence tenue à Rakow entre le 7 et le 19 octobre 1602. Il décéda à un âge avancé à Igolomia, à 5 kilomètres de la ville de Krakow.  

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 175,176. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 97.1079; T. II. p. 696. Bibl. Fratr. Polon. T. I . p. 368. Ruari Epist. Cent. ii. N. 34. Zettneri Hist. Crypto-Socin. Altorf. p. 34. Smalcii Diarium, apud Zeltn. p. 1199, A. D. 1613. T. Crenii Animadv. Philol. Hist. P. iv. p. 237.)

     


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  • Celse Minus

      

    Celse Minus, de Sienne, était un de ces italiens, qui, vers le milieu du XVIe siècle, s'embarqua avec ardeur pour la cause de la Réforme; mais s'il a rejoint le parti antitrinitaire, cela n'a pas été positivement constaté. La tendance générale de son esprit était décidément libérale ; et Bock semble à moitié disposé à contester son orthodoxie. "Je m'abstiens volontairement à de nombreuses conjectures", dit cet écrivain, "que je ne peux pas donner l'occasion à d'autres de m'accuser d'avoir fait une blessure aux hommes orthodoxes et innocents. Mais Minus Celse, de Sienne, m'a parfois paru pour moi être soit un membre de la société de Vicence, ou bien disposé envers ceux qui en étaient membres." On ne sait que peu de son histoire personnelle; et pendant longtemps on a pensé que Minus Celse était un nom d'emprunt de Castalio, ou de Lelio ou Faust Socin. Schelhorn, cependant, a montré, dans un traité distinct sur le sujet, que Minus Celse était le vrai nom de l'auteur de l'ouvrage intitulé "In Hsereticis coercendis quatenus progredi liceat; Mini Celsi Senensis Disputatio: ubi nominatim eos ultimo Supplicio affici non debere apert£ demonstratur. Christling. Anno M.D.LXXVII." En 8vo. Ce savant auteur pense que la foi de Minus Celse dans les doctrines romaines a été secouée par Ochino et Aönius Paleärius. Du premier de ceux-ci un compte a été donné dans le corps de ce travail (art. 12); celui-ci était Professeur de rhétorique et de belles-lettres, d'abord à Sienne, puis à Lucques ; et a été brûlé sur une accusation d'hérésie à Rome, en 1566.


    Minus Celse, alors un peu avancé en âge, a jugé nécessaire, comme il tenait à sa propre sécurité, de quitter l'Italie, et chercher asile dans une terre étrangère. C'était en l'an 1569, quand le pape Pie V., un homme d'un caractère féroce, par son traitement cruel de Pierre Carnesecchi et d'autres, avait frappé la terreur dans l'esprit de beaucoup, qui étaient favorables aux principes de la Réforme. En cette année Minus Celse chercha un refuge pour ses vieux jours dans les Alpes rhétiques, où la renommée de son érudition l'avait précédé, et où il a été en mesure d'adorer Dieu sans être inquiété, selon les impératifs de sa propre conscience. C'est ce que nous apprenons de la dédicace à Sir Francis Walsingbam d'une édition du Nouveau Testament, en latin et en français, par Minus Celse, publiée à Bâle en 1572. Son séjour parmi les Grisons a été court, certes n'excédant pas trois ans, car 1572, on le retrouve à Bâle, gagnant sa vie comme Correcteur de presse, dans l'entreprise de Pierre Perna. Vers la fin de la dédicace de son édition du Nouveau Testament, il exprime un espoir, qu'il peut accomplir une œuvre plus grande, sous le toit de Sir Francis Walsingham, alors en mission à la cour de France ; et ainsi émuler la renommée d'autres hommes excellents, qui ont été si heureux de partager le patronage de cette personne distinguée. Que cet espoir a été réalisé, et que Minus Celse soit devenu un proche dans la famille de Sir F. Walsingham, Schelhorn professe son incapacité à le déterminer. Il pense qu'il n'est pas improbable que la mort le surprit tout à coup, et l'empêcha d'accomplir un voyage à Paris, et de réaliser les plans qu'il avait formés.


    Le traité sur la répression des hérétiques dit qu'il a été publié à Chritttingen; mais Schelhorn pense, du caractère des types, qu'il a vraiment été émis par la presse de Pierre Perna à Bâle, où Minus Celse a été employé comme Correcteur de presse. Dans ce travail la question est traitée avec une grande solidité et connaissance. L'auteur a été conduit à une discussion sur le sujet, nous le retrouvons à contester parmi les protestants, quand il passait par le territoire des Grisons en 1569. "Dans le travail," explique le Dr M'Crie", il souligne la distinction entre le royaume de Christ et les royaumes séculaires, examine la doctrine des écritures sur le sujet, produit des témoignages de pères et réformateurs en faveur de l'opinion qu'il soutient, et fait voir que ce n'est pas incompatible avec l'exercice de l'autorité civile en réformant et en soutenant la religion. Son raisonnement ne se limite pas à la peine capitale." Le travail a été écrit en italien, comme l'auteur lui-même le dit, et était destiné à être publié dans cette langue. Mais les soucis et les difficultés qui se sont multipliés autour de lui, dans son état d'exilé, lui firent non seulement reporter sa publication, mais presque à la mettre de côté, et quand, à son arrivée à Bâle, d'autres ouvrages sur le même sujet ont rencontré son œil, et l'amena à le reprendre. Là, dans la maison de Pierre Perna, il fit une traduction latine de celui-ci, et là aussi, bien qu'employé pour cette traduction, ou un peu plus tard, et avant qu'il puisse s'acquitter de son engagement avec Sir F. Walsingham, Schelhorn suppose qu'il est mort, et stoppa son travail, avant d'avoir reçu le dernier en polonais, dans les mains de Perna."


    Une deuxième édition de ce célèbre traité est apparu ensuite sous le titre suivant. "Mini Celsi, Senensis, De Hscreticis capitali Supplicio non afficiendis. Adjuncts e sunt ejusdem Argument! Theodori Bezse et Andres e Duditii Kpistoloe duoe contrariss: cum Indice satis copioso et accurate. MDLXXXEHL" 8vo. Le volume commence par une épître dédicatoire de "Valens Titus Ligius" à "Christophorus Cnipius Saxo," du "ex meo pistrino Lemnico. Cal. iiix.br. MDXVIC", et occupe 14 pages. Puis suit un "Prooemium", s'étendant sur 15 pages de plus. L'ouvrage est divisé en quatre sections, et occupe 460 pages; mais celles-ci sont numérotées comme 230, le nombre étant donné que dans chaque page alternative. A la fin du volume, il y a deux lettres de Bèze et Duditius, s'étendant à partir de la p.231 à p.260 ; une liste des noms des auteurs cités ; un index de passages des écritures expliquées ; un index général ; et une liste de Errata.


    Des deux éditions, une copie de chacune, lesquelles, le présent auteur a maintenant couchées devant lui, ont été rassemblées par un correspondant pour le Monthly Repository, (R. S.—Mon. Rep. 1819, p. 741), qui dit: "le corps du travail, pour autant que la signature h, ou p.224, est identiquement la même dans les deux, ayant le même errata typographique. la seule partie de l'œuvre originale qui semble avoir été réimprimée est celle comprise dans les pp 224 -230."

     

     
     DidierLe Roux
     
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  •   Cellarius Martin (Borrhaus)

     Cellarius Martin (Borrhaus)
    Cellarius Martin (Borrhaus)

     

          Cellarius Martin connu sous ce premier nom naquit en 1499 à Stuttgart dans le pays de Wittemberg. Il fut adopté et élevé par le compositeur Simon Cellarius.

         Il s’inscrit à l’université de Tübingen et fut diplômé Maître ès arts. Dans cette même période, il devint ami avec Melanchthon Philippe, un réformateur religieux allemand et disciple de Martin Luther, une relation durable persista malgré des différents par la suite.

            En 1520, à l’université d’Ingolstadt, sous la coupe du professeur et humaniste Johannes Reuchlin, il se consacra à l’étude du grecque et de l’hébreux, mais très rapidement s’orienta vers la spiritualité et fut bachelier en théologie.

            En 1521, suite à quelques difficultés occasionnées par de ses prises de positions, Martin Cellarius rejoignit Witemberg où il enseigna dans une école privée après recommandation de son ami Melanchthon Philipp.

            C’est avec véhémence et investissement que Martin Cellarius s’identifie à l’Anabaptiste naissant, considéré sectaire au XVI siècle et dont les sympathisants furent souvent appelés cénévangelistes pour leur impiété. Cette mouvance promettait « qu’on verrait bientôt le nouveau règne du Messie » et faisait très rapidement de nombreux disciples. Des hommes comme Nicolas Storch , Thomas Munzer et Marc Stubner étaient considérés leaders charismatiques auto proclamés prophètes de la ville de Zwichau.

            Dans un premier temps, Martin Luther bien qu’informé de cette levée se tint à l’écart, mais constatant l’accroissement des sympathisants se décida en 1522 de venir à Winttemberg. Il se lança dans plusieurs sermons et réussit dans un premier temps d’infléchir certains mais dès le retour de Marc Stubner alors absent en perdait l’avantage. Marc Stubner souhaitant débattre avec Martin Luther, obtint un rendez-vous et accompagné de Martin Cellarius se rendit sur place. Avec bien plus d’emportement que Marc Stubner, Martin Cellarius s’opposa à Martin Luther et se retrouva expulsé de Winttemberg accusé d’hétérodoxie.

           Dans nouvelle condition, Martin Cellarius se mit à voyager accompagné de Felix Manz et se rendit à Stuttgart, en Suisse, en Autriche, en Pologne puis en Prusse. Le prince prussien Könegsberger, averti de sa présence et de ses opinions le fit jeter en prison pour temps.

          Sous l’influence du duc Albrech von Brandenburg, Martin Cellarius exposa ses idées par écrits et se présenta de nouveau auprès de Martin Luther. Ce nouvel entretien fut plus satisfaisant que le premier et lui voit proposé de rester à Winttemberg, mais il préféra partir pour Strasbourg.

          C’est de là qu’il épousa odilia d’Utenheim. Bénéficiant de la fortune de son épouse, Martin Cellarius s’investit dans des études et sous l’influence de son ami Wolfang Capito, il publia sa première œuvre « De peribus Deï » en 1527.

         Martin Cellarius enseignait « que la divinité de Jésus était celle que tout homme peut revêtir lorsqu’il est habité par le Saint Esprit » ; il est à mettre à son actif d’être le premier à avoir ouvertement proclamer l’anti-trinitarisme et par la suite ses écrits feront références en la matière.

          L’Anabaptisme subissant jour après jours des revers, n’était plus à même de répondre au renouvellement de toute choses annoncées, de ce constat Martin Cellarius s’écarta de cette idéologie.

          En 1536 son épouse décéda et par conséquence il perdit un bon nombre d’avantages. Pour échapper aux accusations d’hérétique, il décida alors de se réfugier à Bâle et changea son nom de Cellarius en Borrhaus. Il se remaria et exerça le métier de souffleur de verre. Cellarius Martin (Borrhaus)
         

     

    Quelques années plus tard soit en 1541 il obtint un poste de professeur en rhétorique à l’université de Bâle grâce à son ami Simon Grymaüs. En 1544, il devint professeur de l’ancien testament, puis en 1549 obtint un doctorat en théologie. De plus il exerça sous la responsabilité de recteur en 1546, 1553 et 1564. Pendant toutes ces années, Martin Borrhaus continua d’écrire des œuvres théologiques. Au nombre de ses amis, on pouvait compter Sébastien Castellion, Celio Secondo Curione et Michel Servet qui partageaient sa tolérance et son ouverture d’esprit. Par ses positions, il était suspecté par les autorités de Genève, mais la mort survint en 1556 suite avoir contracté la peste et les devança.

     


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  • Cazanovius Jean

    Cazanovius Jean

     

    Cazanovius Jean, (en polonais, Caszanowski,) fut un chevalier polonais, qui à la mémorable conférence tenue à Petricow, en 1562, se joignit au parti antitrinitaire. Sandius dit, que ses idées étaient assez identiques à celles de Pierre Gonesius, et qu’il prêcha même ses idées, mais que par la suite il devint Juge assistant à Lucow. Ce qui suit sont ses travaux. 

     

    1. Une réponse aux lettres de Calvin pour les Frères polonais, écrite dans les environs de l’année 1563 

    2. Un livre contre les Trinitaires. En référence de celui-ci, André Fricius Modrevius dit, "Celui-ci et beaucoup d'autres témoignages, les avocats de l'unité de l'essence dans le Père et le Fils, collectés à partir des Saintes Ecritures: Mais Bernard Ochino, l'italien, et notre concitoyen Jean Cazanovius  ont, séparément et à mon avis exactement, refusé ces témoignages dans leurs livres". 

    3. Remarques pour élucider la conférence tenue à Petricow en 1565. A cette conférence, furent présents, pour le parti des Unitariens, Grégory Pauli de Brzeziny, Ministre de Cracovie ; Georges Schomann, Ministre de Xionx, Stanilaüs Paclesius, Ministre de Lublin, Jean Niemojevius, Juge de Inovladislavia, Jean Lutomirscius, Castellan de Sieradz, Stanislas Lutomirscius, Superviseur de Petite Pologne, Nicolas Sienicius, Marshal de l'Ordre des  Etriers et Jérôme Philipovius, Receveur Général du District de Cracovie. Les scribes, ou secrétaires, furent Albert Romaeus, et Jean Cazanovius. 

       

    (Vidend. Sandii B.A. pp.84-86. Bock, Hist. Ant. T. I . pp. 718, 713.) 

     

     

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  • Cazanovius Jean

     

    Cazanovius Jean, (en polonais, Caszanowski,) fut un chevalier polonais, qui à la mémorable conférence tenue à Petricow, en 1562, se joignit au parti antitrinitaire. Sandius dit, que ses idées étaient assez identiques à celles de Pierre Gonesius, et qu’il prêcha même ses idées, mais que par la suite il devint Juge assistant à Lucow. Ce qui suit sont ses travaux. 

     

    1. Une réponse aux lettres de Calvin pour les Frères polonais, écrite dans les environs de l’année 1563 

    2. Un livre contre les Trinitaires. En référence de celui-ci, André Fricius Modrevius dit, "Celui-ci et beaucoup d'autres témoignages, les avocats de l'unité de l'essence dans le Père et le Fils, collectés à partir des Saintes Ecritures: Mais Bernard Ochino, l'italien, et notre concitoyen Jean Cazanovius  ont, séparément et à mon avis exactement, refusé ces témoignages dans leurs livres". 

    3. Remarques pour élucider la conférence tenue à Petricow en 1565. A cette conférence, furent présents, pour le parti des Unitariens, Grégory Pauli de Brzeziny, Ministre de Cracovie ; Georges Schomann, Ministre de Xionx, Stanilaüs Paclesius, Ministre de Lublin, Jean Niemojevius, Juge de Inovladislavia, Jean Lutomirscius, Castellan de Sieradz, Stanislas Lutomirscius, Superviseur de Petite Pologne, Nicolas Sienicius, Marshal de l'Ordre des  Etriers et Jérôme Philipovius, Receveur Général du District de Cracovie. Les scribes, ou secrétaires, furent Albert Romaeus, et Jean Cazanovius. 

       

    (Vidend. Sandii B.A. pp.84-86. Bock, Hist. Ant. T. I . pp. 718, 713.) 

     

     

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  • Catz Charles

      

    Catz Charles,  était un gentleman hollandais, dont les sentiments doctrinaux, s'ils n'étaient pas strictement identiques à ceux de Socin, étaient soupçonnés de s'approcher très près d'eux. Il est l'auteur d'une traduction du Nouveau Testament en langue néerlandaise. George Hornius, dans son "histoire ecclésiastique", mentionne une personne de ce nom, qui, avec ses disciples, se sont rendus sur le comté d'Essex, baptisant beaucoup par immersion.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 95. BZornii H. E. p. 632.)

     

     
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    Carey Lucius

      

    Carey Lucius Eustache, deuxième Seigneur Falkland, l'aîné et le fils d'Henry, le premier vicomte Falkland, est censé être né à Burford, Oxfordshire, vers l'an 1610. Quand il était encore un jeune homme, il vivait à Coventry, où il s’asseyait très tard dans la nuit pour étudier. Il avait l'habitude de recourir à la bibliothèque de grammaire de l'école dans cette ville, dont Philémon Holland, traducteur de plusieurs classiques en grecs et latins, et de Britannia de Camden, et en était le maître. Plus tard, il vécut davantage à Great Tew, un pays agréable, à environ douze miles d'Oxford, qui, avec le Prieuré de Burford, il hérita de sa mère, qui était la fille de Tanfield, Lord Chief Baron de l'Échiquier. Il a fini ses études au collège Trinité, à Dublin, et au collège Saint-Jean, à Cambridge.

    Au début, il s'est rendu coupable de quelques erreurs de jeunesse, mais, étant envoyé pour voyager sous la garde d'un tuteur prudent, il stoppa vite toute tendance à la dissipation, et est devenu remarquable pour ses habitudes studieuses et pour le bien-fondé de son attitude générale. Les activités littéraires les plus en vogue à cette époque en Angleterre étaient la poésie et la controverse avec l’Église de Rome, et à ces deux, il se consacra avec ardeur. Sir John Suckling lui rendit le compliment suivant dans sa "session des Poètes."

     

    Hales set by himself, most gravely did smile
    To see them about nothing keep such a coile;
    Apollo had spy'd him, but knowing his mind,
    Puss'd by, and call'd Falkland, that sate just behind:
    But he was of late so gone with divinity,
    That he had almost forgot his poetry;
    Though, to say the truth, (and Apollo did know it,)
    He might have been both his priest and his poet.

     

    Le seigneur Falkland était peu connu en tant que poète auprès des lecteurs de la génération présente, jusqu'à ce que certaines de ses pièces soient recueillies, et insérées dans le Gentleman's magazine de 1835 et 1838. Parmi celles-ci il y avait les Bucoliques sur la mort de Ben Jonson, et la Marquise de Hamilton ; un Message rattaché à la version de Sandys sur "la Passion du Christ" par Grotius et d'autres messages au même poète pour ses paraphrases des Psaumes, Job, l'Ecclésiaste et Lamentations. Le choix même de ces sujets témoigne de la tournure sérieuse, ou de l'esprit que sa Seigneurie avait maintenant pris.

    Sandys a été l'un de ses compagnons littéraires. Aubrey mentionne également, parmi le nombre de ses amis, M. John Earle, du collège Merton, ensuite Évêque Comte, qui a écrit un livre de caractère, intitulé "Microcosmographie;" Ben Jonson, dramaturge, Edmund Waller, le poète et le célèbre Thomas Hobbes, de Malmsbury. Mais Chillingworth était son favori en chef, et le compagnon inséparable. Ceux-ci, ainsi que d'autres éminents personnages littéraires de l'époque, étaient ses visiteurs réguliers à Great Tew, dont on dit qu'ils ont eu recours, comme dans un collège situé dans un air plus pur. "Vraiment toute sa conversation", dit le seigneur Clarendon, "était un perpétuel Convivium Philosophicum ou Convivium Theologicum, animé et actualisé avec toutes les facéties de l'esprit, et la bonne humeur, et l'amabilité du discours, ce qui fit la gravité de l'argument lui-même, (quel qu'il soit,) très délectable. Sa maison où il résidait habituellement (Tew, ou Burford, Oxfordshire) étant dans les dix ou douze miles de l'université, ressemblant à l'université elle-même, par la société qui se trouvait toujours là-bas. Il y avait le Dr Sheldon, le Dr Morley, le Dr Hammond, le Dr Earles, M. Chillingworth, et même tous les hommes de parties éminentes et des facultés d'Oxford, en plus de ceux qui étaient de Londres, qui ont tous trouvé leur logement là-bas, aussi prêt que comme dans les collèges: pas plus que le maître de la maison connaissait leurs venues et allers, ni qui étaient dans sa maison, jusqu'à ce qu'il vienne à dîner, ou souper, où tous se rencontraient, sinon il n'y avait pas de cérémonie gênante, ou de contrainte d'interdire les hommes à venir à la maison, ou de les fatiguer de rester là, de sorte que beaucoup sont venus y étudier dans un air meilleur, pour trouver tous les ouvrages qu'ils pouvaient désirer dans sa bibliothèque, et toutes les personnes ensemble, pour l'entreprise qu'elles souhaitaient, et qu'ils ne retrouvaient pas dans toute autre société. Ici M. Chillingworth a écrit, formé et modelé son excellent livre contre le jésuite cultivé M. Nott, après des débats fréquents sur les éléments les plus importants ; dans un grand nombre desquels, il a souffert lui-même d'être surmonté par le jugement de ses amis, mais dans d'autres il a toujours adhéré à sa fantaisie, lequel était assez sceptique, même pour les points les plus élevés."

    L'Evêque Barlow dit: "Quand M. Chillingworth a entrepris la défense du livre du Dr Potter contre le jésuite, il était presque constamment à Tew avec mon Seigneur, pour examiner les raisons des deux parties, pour et contre, et de leur invalidité ou conséquence ; d'où M. Chillingworth eut l'avantage de la compagnie de mon Seigneur, et de sa bonne bibliothèque. L'avantage qu'il avait de par la compagnie de mon Seigneur, et le discours rationnel, étaient très grands, comme M. Chillingworth le confesserait modestement et véritablement. Et alors il y avait aussi ce qu'il reçut de sa bibliothèque, qui était bien garnie de livres de choix, comme M. Chillingworth n'avait pas eu, ni même jamais entendu parler de beaucoup d'entre eux, jusqu'à ce que mon Seigneur lui montra les livres, et les passages en eux, qui étaient significatifs et pertinents pour le but. Ainsi, c'est certain, la plupart de ces anciennes autorités dont M. Chillingworth fit usage, il le doit, tout d'abord à l'enseignement de mon Seigneur Falkland, qu'il donnerait ainsi de bonnes directions, et ensuite pour sa civilité et bonté, qui le dirigerait."

    Sa Seigneurie, comme il peut être dit à partir de ces récits sur lui, était un homme d'une lecture approfondie, et avec ses livres autour de lui, il n'a jamais été embarrassé pour un emploi. Une de ses phrases préférées était: "Je plains les messieurs les ignorants un jour de pluie." Entre autres choses, il se rendit maître de la langue grecque en un temps incroyablement court, et avant qu'il ait vingt-trois ans, il avait lu tous les historiens grecs. Il ne s'est pas contenté de prendre sur la confiance de ce que les autres ont dit des écrits patristiques, et donc a lu lui-même les pères grecs et latins, et la conclusion à laquelle il est arrivé, était celle du célèbre ministre français, Daille, dont les travaux sur l'utilité des Pères, dont il était un grand admirateur, et qu'il appelle "notre Perron protestant." Il a une fois envisagé, et à moitié terminé, une traduction de ce traité, mais ses papiers ont malheureusement été perdus ou détruits. Dans les rares qui ont échappé, il est fait mention d'un honneur pour Daille, dont la connaissance, il avait coutume de dire, valait la peine d'un voyage à Paris.

    Sur la carrière politique du Seigneur Falkland, il est inutile de m'attarder longuement dans le contexte présent. Il peut être suffisant de remarquer que, dans les guerres civiles, il a adhéré à Charles Ier, lequel, après la bataille d'Edge-Hill, le fit Secrétaire Principal d'État. Tant à ce titre, et en tant que membre du conseil privé, il a servi le roi avec beaucoup d'habileté et d'intégrité, mais il est regrettable d'avoir conseillé à Sa Majesté de faire un siège devant Gloucester, qui a été courageusement défendu par le colonel Massey. Par ce faux pas, l'armée royale a été affaiblie et dispersée, et a finalement conduit à la ruine de la cause royale.

    Depuis le début des guerres civiles, la vivacité naturelle du Seigneur Falkland l'abandonna, et son malaise avec le temps alla à une telle extrémité, comme de le presser à sa destruction. Le matin avant la première bataille de Newbury, il a demandé une chemise propre, et sur leur demande de la raison de celle-ci, il a répondu que s'il devait être tué dans la bataille, ils ne devraient pas trouvé son corps dans un linge sale. Ses amis le pressaient de ne pas s'exposer aux dangers de la guerre, comme il n'y avait aucune occasion pour cela, et qu'il n'avait pas été formé à l'utilisation des armes. Mais leurs remontrances ont été rejetées. Il répondit qu'il était las de l'époque, qu'il prévoyait beaucoup de misère dans son pays, et qu'il croyait qu'il devrait être à l'extérieur avant la nuit. Se mettant, par conséquent, au premier rang du régiment de lord Byron, il reçut un coup de fusil, et tomba mort de son cheval. Ce fut le 20 Septembre 1643, avant d'avoir achevé sa trente-quatrième année. Mais comme il était jeune, il s'était suffisamment distingué, pour mériter l'éloge prononcée par le Pape sur lui par la suite.

    Voyez, Falkland meurt! le vertueux et le juste!

    La pureté singulière de la vie de ce grand homme, son honnêteté comme un homme d’État, son enseignement et son patronage de la littérature, se perpétuent, par un monument éternel, dans "Histoire de la rébellion" de Clarendon. La personnalité remarquable donnée sur lui par ce noble auteur est tel que les censures désinvoltes de Walpole ne peuvent ni ternir, ni détruire. Ce biographe excentrique accuse Falkland de superstition, de faiblesse mentale, et d'engouement, mais nous apprenons d'une joie beaucoup plus élevée et d'une meilleure autorité, "qu'il était une personne de tels acquis prodigieux d'enseignement et de connaissance, de cette douceur inimitable, et de délices dans la conversation, en sorte coulant et obligeant l'humanité et la bonté de l'humanité, et de cette simplicité primitive et intégrité de vie, que s'il n'y avait aucune autre marque sur cette guerre civile odieuse et maudite, que cette simple perte, elle doit être la plus infâme et exécrable pour toute la postérité."

    Que le Seigneur Falkland était un chrétien cela n'a jamais été remis en question: qu'il se conformait extérieurement à l'Église d'Angleterre est également certain: mais qu'au fond il était trinitaire est plus que douteux. Cette question, qui est longtemps restée indécise, a été mise au repos après longtemps, par la publication des "Lettres écrites par des personnes éminentes, et la vie des hommes éminents, par John Aubrey, Londres, 1813", 8 vo. A partir de ce travail, nous apprenons que la mère de sa seigneurie était une fervente catholique et voulait qu'il soit porté dans la même foi. "Son fils, à cette occasion", dit Aubrey, (Vol. II. P. 348,) "travaillant dur pour trouver la vérité, était jusqu'ici enfin de se ranger avec l'Église romaine, qu'il s'est décidé et reposé en polonais (je veux dire socinianisme). Il a été le premier socinien en Angleterre."

    Le Dr Hugh Paulin Cressey, du collège Merton, Oxford, vers l'an 1638, se dirigea vers l'Irlande avec le Seigneur Falkland, en qualité de chapelain, et a vécu avec lui sur les termes les plus intimes et confidentiels. En l'an 1669, a t-il dit Aubrey, à Samuel de Cowper, qu'il était lui-même la première personne qui a apporté des livres de Socin en Angleterre, dont, peu de temps après, il se retrouva en possession d'eux, Seigneur Falkland est venu, et en posant les yeux sur eux, exprima le souhait de les emprunter, de les lire, et que sa seigneurie a été si fortement prise et satisfaite avec eux, qu'à partir de ce moment-là ils étaient devenus sa conversion." En 1642, le Dr Cressey a été nominé pour un canonicat dans l'église collégiale de Windsor, et le doyenné de Leighlin, en Irlande, mais en raison de l'état troublé de l'époque, il n'est jamais entré en possession effective de ces promotions. Il a perdu son patronage en 1643, et peu après, renonça à la religion protestante, et se tourna moine bénédictin. Il n'est pas du tout improbable, que l'esprit propre du docteur Cressey avait été déséquilibré par la lecture des écrits de Socin, et que, ne trouvant pas une voie sûre et intermédiaire entre la direction sans entraves de la raison humaine, et la reconnaissance d'un chef infaillible, il recula, comme certains de nos membres modernes du tractarianisme de l'école d'Oxford, des conséquences de l'ancienne, et finalement se réfugia dans le giron de l’Église Catholique.

    Un curieux passage, portant sur notre sujet actuel, se produit dans les "Documents Sidney", dans une lettre écrite "de devant Gloucester", par Henri, comte de Sunderland, le 25 août 1643. Il est cité par Whitaker, dans son "Origine de l'arianisme divulgué", (pp. 484, 485,) dans le but de prouver que Chillingworth était un socinien, et le lecteur est laissé pour dire que Falkland, à cette occasion, est apparu sous le caractère d'un opposant au socinianisme. Le passage, tel que donné par Whitaker, est la suivant. "Ce pays est rempli de petits chalets privés, dans l'un desquels je suis en place, où mon Seigneur Falkland m'a fait l'honneur, hier soir, de souper: M. Chillingworth est maintenant ici avec moi - notre petit ingénieur ne vient pas là, tant de bonté pour moi, comme pour sa commodité, mon quartier d'avant étant à trois ou quatre miles plus près de la ligue, que mon Seigneur du Devonshire, avec qui il est resté, jusqu'à ce qu'il a été ordonné de faire préparer ses engins avec toute la célérité possible. Il ne doit pas être imaginé, avec quelle diligence et satisfaction (je veux dire pour lui-même), qu'il exécuta cette commande, pour ma part, je ne crois pas qu'il était prudent qu'il changea sa profession, et je pense que vous auriez été de mon esprit, si vous l'aviez entendu contesté la nuit dernière avec le seigneur Falkland, en faveur du socinianisme, où il était par sa Seigneurie si souvent confondus, que vraiment il apparaît qu'il a beaucoup plus de raisons pour son impulsion, que pour son avis." De ce passage, souligné dans son état actuel, le lecteur est inévitablement conduit à la conclusion que c'était Chillingworth, et non le seigneur Falkland, qui a plaidé "en faveur de socinianisme;" mais cela est en contradiction avec la déclaration d'Aubrey, que le seigneur Falkland était lui-même un socinien, et est d'ailleurs plutôt le témoignage de plusieurs écrivains du jugement et de véracité incontestables, qui affirment que Chillingworth n'était pas socinien.

    "Je ne sais comment il arrivé", dit l'archevêque Tillotson, (Travaux, Fol., Londres, 1722, vol. II. Serm. 170, p. 464)", mais c'est ainsi, que tout le monde qui offre de donner une explication raisonnable de sa foi, et d'établir la religion sur des principes rationnels, est actuellement marqué par un socinien ; duquel nous avons un triste cas en cette incomparable personne de M. Chillingworth, la gloire de son âge et de la nation, qui pour aucune autre cause que je sache, mais ses tentatives dignes et réussies à faire la religion chrétienne raisonnable, et pour découvrir ces fondations fermes et solides sur lesquelles notre foi est construite, a été récompensé avec ce personnage noir et odieux. "

    "Les catholiques romains", affirme l'auteur d'un "Bref mémoire de M. Chillingworth," dans le référentiel mensuel de 1814, (vol. IX. P. 214,) "l'ont accusé de socinianisme de sentiment, étant une hypothèse très désagréable ; de tels fanatiques comme Cheynell prirent le reproche, dans leur colère face à son exploitation, la nécessité de la raison dans la religion, bien que Richard Baxter a déclaré son approbation pour ce principe et la réitération de l'accusation, les hommes impartiaux qui ne sont pas très curieux l'ont pris pour acquis, et il a été généralement admis, au grand scandale du protestantisme, et à l'honneur de ce qui est maintenant appelé à tort le socinianisme." Par conséquent, l'écrivain vient de mentionner les remarques, que "le différend entre les deux amis peut-être rien de plus que l'une de ces épreuves de compétence auxquelles ils ont été si souvent habituées." Mais le sens généralement attribué au passage ne peut-il pas être le résultat d'une ponctuation défectueuse? La signification est juste inversée, en changeant la position de la virgule, et la lecture, "si vous aviez entendu contester la nuit dernière, avec le seigneur Falkland en faveur du socinianisme" et que cette construction peut, à première vue, sembler sévère, elle ne l'est pas plus que l'expression "contesté en faveur du socinianisme." Le sens, que 'l'écrivain a voulu transmettre, sans doute était que, si sa femme, (à qui la lettre a été adressée,) avait entendu parler de Chillingworth en la personne d'un contestataire religieux, avec le seigneur Falkland, que son antagoniste, plaidant en faveur du socinianisme, elle aurait pensé, avec lui-même, que le poids de l'argument pré-pondérait en faveur de ce dernier.

     

    Nous terminerons ce compte avec la liste des productions du seigneur Falkland en vers et en prose.

     

    1. Une églogue sur la mort de Ben Jonson, entre Meliboeus et Hylas, imprimé en "Jonson us Virbi us, ou les Mémoires de Ben Jonson relancés par les Amis méditants. 1638", 4to.

    2. Une adresse poétique précédée de "Traduction de Sandys sur la Passion du Christ, par Grotius. 1640", 12mo.

    3. A mon noble ami M. Sandys Georges, pour son excellente paraphrase des Psaumes.

    4. Pour mon noble ami M. Sandys, pour ses Job, Ecclésiaste, et les Lamentations, paraphrasés clairement, savamment, et avec éloquence.

    5. Un Eglogue sur la mort de madame Hamilton Marquesse, entre Amarillis et Cloris. Harleian MS. N ° 6947, art. 31.

    6. Une épitaphe sur l'excellente comtesse de Huntingdon : rattachée à "un sermon prêché à Ashby de la Zouch, aux funérailles d'Elisabeth, fille et cohéritière de Ferdinand, comte de Derby, et épouse d'Henri, comte de Huntingdon, le cinquième comte de cette famille, le 9 février 1633."

    7. Un discours de mauvais conseillers sur le roi: en 1640.

    8. Un discours concernant les gardes des sceaux et les juges ; dit pour être le même que le discours sur l'argent du navire.

    9. Un discours contre les évêques, le 9 février 1640.

    10. Une version d'un discours au sujet de l'épiscopat, par le seigneur Falkland: trouvé depuis sa mort parmi ses papiers, écrits de sa propre main. Oxford, une feuille. Imprimé pour Léonard Lichfield, imprimeur de l'université. 1644, en 4 vo.

    11. Un discours concernant l'épiscopat. London, 1660, en 4 vo.

    12. Un discours de l'infaillibilité sur l’Église de Rome. Oxford, 1645, en 4 vo.

    13. Un point de vue de certaines exceptions faites contre le "discours de l'infaillibilité de l’Église de Rome." Oxford, 1646, en 4 vo. Les exceptions ont été faites par Georges Holland, un chercheur de Cambridge, et par la suite un prêtre romain. Les n°12 et 13 ont été imprimés par la suite, avec une préface signée JP, censé être John Pearson. Ils ont de nouveau été réimprimés en 1651, avec le titre suivant. "Sir Lucius Cary, feu Lord vicomte de Falkland, son discours sur l'infaillibilité, avec une réponse, et la réponse de Sa Seigneurie, jamais publiée, jointe à la lettre de M. Walter Montague concernant l'évolution de sa religion, qui reçut une réponse de par mon seigneur Falkland . " Cette lettre de M. W. Montague est datée de Paris, le 21 novembre 1635.

    14. Une lettre à M. FM, 1636, imprimée à la fin de la "Réponse à cinq questions captieuses prononcées par un facteur pour la papauté, & c. London, 1673, " 4vo.

     

    (Vidend. Aubrey's Lives of Eminent Men, Vol. II. pp. 346—351. Biographia Britannica, 2nd Ed. Vol. III. Art. Ca»y, Chillingwobth andCressey. Gen. Mag. Vol. IV. N. S. (July to Dec. 1835) pp. 42 —48. 268—272. 389—392; Vol. IX. (Jan. to June, 1838) pp. 153— 160. Testimonies prefixed to A Treatise concerning the Right Use of the Fathers, written in French by John DaiUi. London, 1651, 4to. Bishop Barloufs Genuine Remains, &c. London, 1693, 8vo. p. 329. Memorials, Letters and State Papers of the Sidney Family, Vol. II. p. 665, etc.)

     

     
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    Capito Wolfgang Fabricius (1478-1541)

     

    Dapito Wolfgang Fabricius est mentionné par les Pasteurs et les Anciens de Transylvanie, comme l'ami et collègue de travail de Cellarius, dans un livre "Sur la Divinité d'un Médiateur, l'Homme Christ Jésus."-"Fabricius Capito," ils disaient, "un homme autant distingué pour la piété que l'érudition, après avoir annoncé les talents mentaux supérieurs de son collègue de travail, Cellarius, et le caractère utile de ses traités [Sur les Oeuvres de Dieu], mentionne certains sujets religieux sur lesquels il avait eu quelques discussions privées avec Cellarius, tel comme la connaissance d'un Dieu Unique, et du Christ, le Saint esprit, &c."

     

    Pour le Travail au dessus de Cellarius, publié en 8 vo. A Strasbourg, en 1527, un message préliminaire au lecteur, écrit par Capito, est préfixé, dans le quel il, par conséquent, s'exprimait lui-même comme une nature imparfaite, et une présence limitée pour la Réformation, dans laquelle ils étaient lui est son collègue de travail alors engagés. "Ce Livre de Cellarius, excellent comme il est, et le 'Mattieu' de Bucer, lequel précautionneusement enseigne beaucoup de choses au dessus de la capacité du vulgaire, aussi bien pour nos propres "Osée, Malachie, et Jonas,' dans lesquels, selon pour notre pauvre capacité, nous avons traité sur des matières relatives à Dieu et la vérité, dans une manière qui ne soit pas totalement différente du style de Cellarius; nos travaux, je dis, pourrirons et périront, dans le cours naturel des choses, avec nous leurs auteurs, et avec notre propre consentement. Ceci nous le connaissons, et écrivons par conséquent, mais seulement pour le but présent, jusqu'à ce que Dieu nous révèlera de grandes choses."

     

    Capito est né à Haguenau, en Alsace, dans les environs de 1478, et recevait son éducation académique à Bâle. Il était porté pour les études de la physique, dans lesquelles il fut diplômé : mais après la mort de son père, dans les environ de 1504, il commençait à tourner son attention pour la Loi et la Théologie. La dernière de celle-ci, finalement il la choisissait comme sa profession.

     

    Il a d'abord prêché à Spire, duquel lieu il était invité pour Bâle. L'Archevêque de Mentz, ayant entendu de ses grands mérites, l'appointait conne son Chancelier en 1520. Cette fonction il l'acceptait, avec la vue d'enrôler le clergé dans le service de la Réformation, et de mettre en avant le changement envisagé sans perturbation; et aussi longtemps qu'il entretenait n'importe quel espoir de réussi dans ses motifs louables, il faisait prévaloir sur Luther, non pour exaspérer les chefs du clergé par sa véhémence, dans l'espoir qu'il puisse être gagné au dessus de manières modérées. Mais quand il voyait les intérêts et l'ambition qui dominait avec l'Archevêque, il rejetait sa fonction, et quittait la cour, et se retirait à Strasbourg où il exerçait, durant le reste de sa vie, dans la fonction humble de Pasteur. Il tombait comme victime de la peste en 1541, ou 1542, à l'âge de soixante trois ans.

     

    Capito supervisait la publication d'une édition en 8 volumes du Nouveau Testament Grec, qui était imprimé à Strasbourg, en 1524, par son cousin, Wolfgang Koephel; et lequel était remarquable pour son élégance et son exactitude. Ses principaux travaux été, 

    1.     Institutions Hébraïques, en deux livres;

    2.     Commentaires sur Osée, Jonas, Habacuc et Malachie;

    3.     Une Vie de John Oecolampadius;

    4.     Un Traité sur la première formation d'un théologien; et

    5.     Sur les Six Jours de la Création.

    Ses écrits publiés sont très rares, et non pour être présentés, exceptés pour les anciens, et mieux fournis en librairies. Il laissait derrière lui plusieurs manuscrits en allemand, et écrivait des Commentaires davantage sur les livres de l'Ecriture. Mais ceux-ci n'ont pas été publiés, et ont probablement depuis péris.

     

           Il est représenté, par des écrivains contemporains, comme un Théologien enseigné et éloquent, et il est dit particulièrement pour avoir excellé comme un érudit en Hébreux. Melchior Adam le décrit comme un ami de littérature, et des institutions littéraires; un homme de talents admirables et jugement, et d'une grande tenue de principe religieux. Il demandait à Erasme de s'exprimer, et le blâmait de ne pas tenir une résistance courageuse contre les erreurs et les corruptions de ces jours. Sandius, non sans totalement de raison, lui assignait la première place dans son "Bibliotheca Antitrinitariorum."


    didierLe Roux

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  • Caper Jean, le fils

    Caper Jean , le fils, était le fils de Jean Caper, Ministre à Smigel, qui se faisait appeler Koselski, qui est le polonais pour caper. Caper Jean, le fils, et Daniel Caper sont mentionnés dans les Actes Synodaux de 1619 et 1620, parmi les étudiants en théologie sur l'infrastructure à Rakow. Crellius, dans une lettre à Ruarus, datée à Rakow, le 19 Juillet 1624, écrit ainsi sur Caper Jean. "Pour autant en ce qui concerne notre école, M. Caper, de Smigel, qui a pris le nom de Kozelski, et sur qui j'ai entendu quelque choseavant, est venu à nous douze jours après votre départ. Jusqu'ici il était parmi les catholiques, contrairement, comme il l'admet, à ses propres convictions. Il a été deux ans à l'université de Francfort, et un troisième dans celle de Strasbourg, aux frais de l'évêque de Plock, qui l'a nommé Précepteur de ses neveux. Il est venu à nous avec l'intention d'étudier la théologie parmi nous, avec ce point de vue qui peut être facilement imaginé. Nous n'avons pas jugé convenable de le repousser, d'autant plus que ses accomplissements littéraires ne sont nullement négligeables, et il parle couramment et correctement le latin: nous n'avons pas l'intention de le maintenir comme un étudiant en théologie, et tenons pour lui un certain espoir qu'il soit ordonné à la fonction ministérielle, ni ​​encore de le soutenir dans l'oisiveté. Jusqu'à ce que la question du rectorat soit réglée, par conséquent, nous l'avons engagé provisoirement à prendre la première classe dans notre école, pour la lecture sur la logique, la rhétorique et les discours de Cicéron,  et à donner et corriger les exercices de composition, la surveillance de l'éthique de classe dévolue, en même temps, à notre cher frère Sclichtingius. Le nombre d'heures est augmenté pour les élèves, cinq étant substitués aux trois passés à l'école, en dehors des dimanches et mercredis. Christophe Lubieniecius engagea ses frères pour lui, car il devait avoir cinquante florins par an. Nous lui avons promis une centaine pour ses travaux à l'école, et lui avons laissé l'espoir, que, s'il réussi ses fonctions, le synode pourrait l'aider. Quand il fut introduit à l'école, six de dollars impériaux lui furent donnés par voie de don. Jusqu'à présent, il semble avoir accompli ses tâches correctement: mais il a la charge de la première classe, à la même condition que les autres Tuteurs ont les leurs, et ne s'appelle ni agit comme Vice-Recteur. Sa disposition est agréable. Je suis incapable de dire quoi que ce soit quant à son
    caractère".

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T.I. p. 93-95. Thomos Cremii Anim. Philol. Et Hist. P. v. C. Iii. § ix. pp. 258, 259.)
     
     DidierLe Roux
     
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