• Pisecius Thomas

     

     
     


    Pisecius Thomas

      

    Pisecius Thomas , (Polonais, Pisecki,) de Martowitz, était appelé par certains Piasecius, mais ne doit pas être confondu avec la famille polonaise de Piasecius, de qui Paul fut célèbre pour ses "Chronicles" publiées à Cracovie, en 1643. Dans le "Bibliothéca Theologiea," Thomas Pisecius est reconnu parmi le nombre des sociniens allemands. Il n'était pas un polonais, mais un silésien. Pendant de nombreuses années, cependant, il vécut en Pologne ; et dans l'un de ses travaux publiés il s'appelait lui-même "Pisecki."                                                  

    Il était l'un de ceux, qui fréquentaient les conférences tenues dans la maison de Smalcius à Rakow, entre les années 1606 et 1609. Zeltner l'appela le grand patron des cryto-sociniens d'Altorf, et nous dit, qu'il était connu parmi eux sous le nom de Martius Piso. Il était un homme de connaissances diverses, remarquablement habile dans la conversation et le débat, et zélé dans la défense de ses propres idées religieuses, qui étaient strictement sociniennes. 

     

    Ce fut après sa rencontre avec Crellius, que Pisecius vint en relation avec le parti socinien. Sandius et Bock n'ont pas été en mesure d'apprendre les particularités quant à sa naissance et sa mort, mais le premier affirmait, que ceux qui connaissaient Pisecius, disaient qu'il était toujours en vie à environ la moitié du dix septième siècle, et était âgé environ de soixante dix ans. Ce récit est confirmé par les Actes Synodaux, qui attestent, qu'en 1630, il était réclamé par le synode de Rakow, pour éditer quelque chose. 

    Cinq années plus tard après cette première demande, une autre pour  un écrit lui fut faite par le synode, qu'il puisse préparer un certain travail pour la presse. En 1640, il est appelé un vieil homme. A cette période une somme lui fut garantie par le synode de Kissielin, et les Actes établissent, que ses dettes étaient payées sur les fonds de l'Eglise. Ils ont mentionné son nom, pour lequel une présentation était garantie, par un vote du synode, dans le but de le mettre en condition pour étudier la Loi.

    Nous apprenons de l'épître dédicatoire de l'un de ses travaux, que Thomas Pisecius avait un frère, nommé Martin, qui était un Docteur en philosophie et médecine. Il avait aussi une sœur, nommée Rosina, qui a déjà été mentionnée en tant qu'épouse de Simon Pistorius.

     

    Ce qui suit est une liste de ses écrits: 

     

    1. Une réponse aux "dix raisons" d'Elmund Campianus, le jésuite, pour prouver que l'Eglise Catholique doit être préférée à toutes les autres. Typ. Sterm. Rakow, 1610, 12 mo. Pisecius dédicaça sa réponse à Jacques Sieninus, Palatin de Podolie. Le travail de Campianus, pour lequel il y eut une réponse, fut publié en anglais, et dédicacé aux universités d'Oxford et Cambridge. 

     

    2. Sur l'origine de la Trinité. Le manuscrit de ce traité périt par le feu, entre les années 1590 et 1604. 

     

    3. Est-ce que la Doctrine de la Trinité est un mystère, cachée avant tous les mondes, qui devrait être connue des hommes, par la révélation de la Parole Divine ? 1605, 8, vo. 1608 et 1654, 12mo. Celui-ci est une partie du traité précédent, qui avait été copié avant que le feu ait consumé l'original, et qui échappa à la destruction. Il est dédicacé par l'auteur à son frère Martin. La dernière réimpression de celui-ci était un volume très rare, intitulé, "Fausti et Lealii Socini, item in Lucem editi. Eleutheropoli, 1654," 16mo. Dans son volume il occupait la sixième et dernière place.

    4. Sur l'Anti-christ. Deux livres, 8 vo. Celui-ci fut publié sous le nom de dissimulation de Marcus Camillus, sans aucune notification, soit de la date ou du lieu, et fut incorrectement attribué à Schlichtingius, mais par d'autres à Ellias Arcissevius fils. Que Pixcius était lui-même l'auteur de celui-ci, Sandius l'affirme, non seulement sur le fond d'un rapport commun, et par ce qu'il était en mesure de vérifier ce rapport en consultant les amis et relations de Pisecius. 

    5. Contre Leonhard Less, le jésuite. Bock, qui ne fut pas en mesure de donner le titre exact de ce travail, le suppose pour avoir été une réponse au traité de Less, "Sur l'incarnation de la Parole." 

     6. Un Guide pour la paix de l'Eglise. Eleutheropolis, édité par Godfr. Philadelphus. 1650, 8vo. Ce travail fut réellement édité à Amsterdam, par les frères, Jean et Cornelius Blaeu. Il fut publié sous le nom assumé de Josephus Castim, les lettres duquel, par transposition, comme Bock dit, de la phrase "Pacis es ostium". Mais cet écrivain aussi avoir été conscient qu'il était l'anagramme de Thomas Pisecius, le nom réel de l'auteur.   

    7. Un Traité sur Simon et Simoniaes, est mentionné dans les Actes Synodaux, comme étant sous révision dans l'année 1637, rassemblé avec d'autres travaux de Pisecius, qui n'ont jamais vu le jour. 

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 107, 108. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 633 —642. Zeltneri Hist. Crypto-Soc. Altorf. p. 295. Walchii Bibl. Theol. T. I. p. 920.)

      


     Didier Le Roux
     
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