• Crellius Jean


    Crellius Johannes

    Crellius Jean

      

    Crellius Jean , (allemand: Krell,) est né le 26 Juillet 1590, dans une ferme, appelée Helmetzheim, entre Nuremberg et Francfort, et non loin de la ville de Kitzingen. Son père, Jean Crellius, était un Pasteur luthérien, qui exerça le ministère pastoral pendant une période de vingt ans, d'abord à Heimetzheim, où le sujet de cet article est né, puis à Winterhausen, sur le Maine. Sa mère, dont le premier nom était Anne Grinewald, était d'une bonne famille et une femme de réalisations singulières, et une excellence personnalité. Leur fils fut béni par des talents supérieurs et d'une bonne mémoire, ce qui les encouragea à accorder une attention particulière à son éducation, et le 15 Juin 1600, à l'âge de dix ans, il fut envoyé à une école publique de Nuremberg. Là, il passa trois années très rentables, et réussit à obtenir l'approbation de ses tuteurs, et sa connaissance, Jean Klingius, avec qui il vivait et qui occupait le poste de Secrétaire public. Ensuite, il étudia deux ans à Stolberg am Harz, une ville de Saxe prussienne, et après avoir passé un peu de temps à Marienberg, dans le cercle de Meissen, il repartit, le 27 août 1606, ramenant avec lui, à partir de ces deux endroits, des témoignages satisfaisants de ses aptitudes et de sa bonne conduite. 

    Crellius avait maintenant atteint l'âge de seize ans, et son parent et son patron, Jean Klingius, le croyant suffisamment avancé pour entrer dans ses études collégiales, l'envoya à l'université d'Altorf, qui à cette époque accordait particulièrement des avantages littéraires, par le nombre et l'éminence de ses professeurs. Ici, son esprit, d'une grande capacité, fut emmené sur les vastes domaines de la littérature et la science. Sa première attention fut d'acquérir une connaissance adéquate du grec et de l'hébreu, et de se perfectionner dans la langue latine. Il poursuivit ensuite en étudiant les branches supérieures de la philosophie, et quand il avait obtenu plus de compétences communes dans les différentes branches de l'étude académique, il tourna son attention vers les Saintes Écritures.

    Il devint progressivement de plus en plus mécontents du système théologique dans lequel il avait été instruit, et ne pourrait plus jamais se réconcilier avec certaines de ses doctrines, mais maintenant, assisté des conseils qu'il reçut de Ernest Sohner et Michael Gittichius, deux des ses condisciples il poursuivit ses recherches sur des sujets religieux avec une plus grande liberté.

    Vers l'an 1610, le Sénat académique le nomma à la fonction d'Inspecteur de la jeunesse, mais cette fonction, il l'a refusa, à partir d'une conviction délibérée, qu'elle opérerait comme un frein à la liberté de ses recherches. Certains de ses condisciples, qui étaient candidats à la même fonction, jetèrent des soupçons, qu'il était entaché de calvinisme, et s'efforcèrent, par ce moyen, de le faire baisser dans l'estime des Sénateurs et des Curateurs de l'université. Ils n'étaient pas conscients, qu'il y avait des motifs pour fixer sur lui un nom encore plus impopulaire que celui de calviniste, et qui aurait été exploité bien plus à son désavantage. Il arriva, à ce moment, qu'il était débattu parmi les étudiants en théologie de l'université, si le Christ, en tant qu'homme, était un objet d'adoration. Crellius prit le côté affirmatif de cette question, mais certains des arguments, qu'il employa à cette occasion, étaient tels, que les luthériens n'avaient pas l'habitude d'utiliser, et étaient destinés à servir ce qu'il estima pour être une meilleure cause que la leur. Son point de vue réel, toutefois, étant connus que de ceux qui tenaient les mêmes opinions que lui, il fut acquitté de l'accusation de calvinisme, et les Curateurs de l'université reprirent l'idée de le faire Président de la jeunesse, ce qu'il, à nouveau, déclina respectueusement.

    Une obstruction à la volonté de Crellius avait maintenant disparue, mais pas la peur des autres, car il avait atteint à ce point, pour lequel d'autres titres honorifiques, en usage dans les universités d'Allemagne, l'attendaient, et son apprentissage lui ouvrit la voie pour diverses fonctions publiques, dont il pensait, néanmoins, qu'il était en son devoir d'éviter, comme il savait qu'il ne pourrait pas les accepter, sans jurer sur des formulations humaines, ou confessions de foi. D'autres obstacles pour jouir de la liberté se levèrent des supplications et remontrances de ses relations familiales, en particulier de sa mère, et de cette relation, dont le patronage qu'il avait apprécié dans son enfance, et dont l'anxiété et les soins en respectant son jeune protégé semblaient être devenus infructueux, si, après tout, il devait abandonner l'Église Luthérienne, pour laquelle il avait été expressément instruit. Cela peina grandement l'esprit de cet excellent jeune, de trouver qu'il ne pouvait pas plaire à la fois à Dieu et à des amis, auxquels, à côté de Dieu, son attachement et obéissance sont dus. Il pensait être faux, cependant, de donner à l'homme la liberté de son esprit, qui devrait être consacré à Dieu seulement, et vint donc à la conclusion, que la faveur ou le ressentiment de ses amis les plus chers devaient, dans un tel cas, être négligés, et que toute objection devait être soit délibérément mise de côté, ou résolument combattue. 

    Quand il vit qu'il ne pouvait pas rester où il était, et continuer à jouir de la liberté de conscience, il commença à examiner quel autre endroit il pourrait aller où être permis à penser comme il lui plaisait et de donner l'énoncée de ses pensées. La Pologne apparut, à la fois pour lui-même et ceux de ses condisciples qui jouissait de sa confiance,  pour offrir la retraite la plus éligible, bien qu'il n'avait jamais vu ce pays, et qu'il savait qu'il n'avait aucun amis là-bas, sauf qu'il pensait que ceux qui étaient déjà des amis de la vérités pourraient aussi en temps devenir ses amis. En conséquence, il quitta Nuremberg vers le 1er Novembre 1612, et voyagea à pied, par le temps le plus défavorable, et sans surveillance d'un seul compagnon, pour tromper la monotonie de son voyage, jusqu'à ce qu'il arrive à Cracovie. Là, il fut entretenu avec hospitalité par un illustre italien exilé, Jean-Baptiste Cettis, à qui il apporta des lettres de recommandation de Jean-Georges Leuchsner, un ami résidant à Nuremberg. Le 13 décembre, dans la même année, il atteint Rakow, où il fixa sa résidence, et y passa le reste de sa vie. 

    Environ quinze jours après son établissement à Rakow, Crellius fut officiellement reçu dans la communion de l'Église Unitarienne, et reçut l'amitié de quelques-uns de ses Pasteurs les plus éminents. De même, il ne se passa pas longtemps, avant qu'il ait été introduit à la cour de Jacques Sieninius, Palatin de Podolie. Mais il n'abusa pas de la générosité de ce seigneur, en se livrant au luxe et l'oisiveté, et ne s'occupa de toutes les questions à propos de la courtoisie, mais quel que soit le temps qu'il disposait (et il en a toujours eu autant qu'il lui plaisait) il le consacra aux études théologiques, à  participer aux conférences de Valentin Smalcius, et à fréquenter Jérôme Moscorovius, qui n'était pas moins distingué par son érudition variée, que par l'attractivité de sa conversation.

    Au mois de mai 1613, Crellius fut nommé, par une résolution du synode des Rakow, correcteur d'imprimerie pour des publications en allemand et en latin, et Professeur de grec au collège de cette ville. Il prêcha en privé, pendant deux ans, en langues allemande, latine et polonaise. En l'an 1615, Smalcius l'introduisit dans un milieu public, et au mois de Juillet de cette année, il prêcha son premier sermon dans l'église, dans une langue vernaculaire accessible à la majorité de son auditoire, mais qu'il n'avait pas acquise sans un dur labeur. En 1616, il fut choisi Recteur du Collège. Paul Krokier, son prédécesseur à ce poste, s'étant retiré dans le but de voyager, on s'attendait à ce qu'il reprenne ses fonctions professionnelles, à son retour, mais à défaut de le faire, aucune personne n'était mieux équipée pour le poste vacant que Crellius, il consentit de l'entreprendre, et il le conserva pendant cinq ans, pour sa propre amélioration et à l'avantage du public. 

    Dans la même année, qu'il entreprit la fonction de Recteur, Crellius épousa Rosine, fille de Simon Pistorius, Ministre de l'église à Czarcow, avec qui il eut trois fils et trois filles, qui lui survécurent. Les noms de ses fils ont été Théophile, Christophe et Jean ; dont Christopher, le second, et Jean, le cadet, ne sont pas tout à fait inconnus pour la célébrité. 

    En 1621, Crellius démissionna du rectorat du collège, et reprit le ministère, mais une maladie infectieuse éclata à cette époque, qui emporta un grand nombre des habitants de Rakow, il se retira de la ville avec beaucoup d'autres, et, pendant cette absence temporaire, il prépara son célèbre ouvrage sur l'éthique chrétienne, et commença ses explications des passages les plus difficiles des Saintes Écritures

    A la mort de Smalcius, qui eut lieu vers la fin de la même année, il fut choisi collègue dans la direction de l'église à Rakow, avec son successeur, Christophe Lubieniecius. Il est inutile de le suivre à travers les occurrences des dix prochaines années, pendant lesquelles il remplit fidèlement les fonctions de la charge pastorale. Il fut si assidu dans l'accomplissement de ces devoirs, qu'il ne se laissa guère d'autres loisirs, et ses amis jugèrent nécessaire qu'il ait une certaine retenue pour ses travaux. Pas un jour ne passait, pour lequel il ne prêcha pas, ou n'était pas engagé à donner des conseils, ou à administrer du soulagement, ou à encourager certains à la vertu, ou à reprendre d'autres, ou éclaircir certains passages difficiles des Saintes Écritures. Ces travaux auraient pu lui être facilement enlevés, par une personne sans autres engagements. Mais pour Crellius ces droits étaient seulement une occupation habituelle et un travail quotidien. Il exposa les Saintes  Écritures aux étudiants en théologie, et  des personnes assistèrent souvent à ses conférences, bien qualifiées dans les matières théologiques, lesquelles, si le conférencier souhaitait qu'elles renouvellent leur présence, ne devaient pas être rejetées par des remarques banales et des lieux communs .Mais ces auditeurs étaient si bien heureux de ce qu'ils apprenaient auprès de Crellius, qu'ils jugeaient que c'était digne d'être vu du public. Ainsi, quoi qu'il présenta expressément, ou même aborda brièvement, ils le digéraient, et s'engageaient à l'écrire à leur retour chez eux. De cette manière nous avons l'origine de ses commentaires sur les épîtres aux Galates et aux Hébreux, les premiers publiés pendant sa vie, et ceux après sa mort, des notes de Schlichtingius, son collègue. Le commentaire sur les deux épîtres aux Thessaloniciens fut préparé, de la même manière, à partir de notes prises par Pierre Morscovius. Il exposa tous les autres livres du Nouveau Testament de la même manière, et des expositions furent ensuite publiées à partir des notes de ceux qui assistèrent à sa classe. En effet, très peu de ses œuvres furent publiées à partir de manuscrits, qu'il avait dressés de sa propre main, mais la plupart d'entre elles furent dictées par la mémoire, ou la suggestion du moment, sans l'aide de notes, ou de protocoles d'aucune sorte. 

    La mort enleva ce grand homme, dans la pleine vigueur de son âge, et au milieu de ses programmes variés d'utilité. Le 2 mai 1633, pour la fête de la Pentecôte, les principaux membres de l'Église Unitarienne, des régions les plus reculées, se sont rassemblés, après avoir prêché à la demande sur le 2 Cor. iii. 17, 18, il commença à se plaindre d'être souffrant. Il est vite apparu qu'il était saisi d'une fièvre infectieuse, qui régnait alors à Rakow, avec laquelle un de ses fils était à l'époque confiné à son lit. Au début de sa maladie, comme s'il avait un pressentiment de sa mort prochaine, en présence de l'un de ses amis, il pria Dieu avec ferveur, le suppliant, avec beaucoup de larmes, de lui pardonner ses péchés, et de le préserver du délire qui surgit pour ce genre de fièvre. Dans l'état d'avancement de son trouble, sa respiration fut gênée et ses articulations souvent rendues, imperceptibles, par une accumulation de mucosités, avec lesquelles il trouvait difficile de se séparer, mais ses amis étaient en mesure de collecter, de ses phrases indistinctes et saccadées, qu'il était parfaitement résigné à la volonté de Dieu et plein d'aspirations pieuses et saintes. Le 11 Juin, quand il ne restait plus d'espoir de continuer dans ce monde, ses amis se rassemblèrent autour de son lit de mort, pour prendre leur dernier adieu. A leur entrée, il était décidé, d'exprimer, aussi bien qu'il le pouvait, sa gratitude pour cette preuve de leur affection, et de leur accorder sa dernière bénédiction. La société entière, y compris le Ministre, alors tombèrent à genoux, et, tandis qu'ils étaient engagés à prier Dieu, il eut calmement son dernier soupir, dans la quarante-troisième année de son âge.

    Peu de temps avant sa mort, ses yeux commençaient à défaillir, et il fut résolu, par un vote du synode, que les Frères devaient l'aider à écrire ses œuvres, et, à des heures fixes chaque jour, prendre note de ce qu'il dicterait. Pour cette idée, Krzyskievicius fut nommé, par le synode, pour agir comme secrétaire auprès de lui. Cette fonction, il l'entreprit, mais comme une expédition était nécessaire, il fut remplacé par Ruarus, dont les Anciens Rakoviens pensaient qu'il était mieux adapté à cet emploi que tout autre.

    Sous le portrait de Crellius, en tête de ses œuvres, on trouve ces vers en latin.

    Crellius hos oculos, haec ora modesta gerebat:

    Sic animo mitis cum pietate fuit.
    Hunc cito mors rapuit nimis; at per viva manebit Scripta, quibus vivos post sua fata docet.
    Heec lege, qui mores, qui Sacra volumina nosse, Qui cupis accenso ccelitus igne frui.

    Les allusions dans le dernier distique sont pour son Ethique, ses Commentaires, et son Traité sur le Saint-Esprit. Ses œuvres, qui remplissent quatre volumes du "Bibliotheca Fratrum Polonorum", sont habituellement liées en trois. Les 1er, 2ème et 3ème comprennent son exégèse, et les écrits du 4ème  ses écrits didactiques et polémiques. Le contenu de ces volumes sont comme suit

    Vol. I.-1. Commentaire sur Matthieu i-v. 4, dictée par Crellius. (Fol.1-64.)

    2. Commentaire sur l’Épitre aux Romains, prit par Jonas Schlichtingius des Conférences de Crellius ; mais pas révisé par son auteur au-delà du Chap. iv. 4. (Fol. 65 - 202.) Ce commentaire et le précédent ont d'abord été imprimés par  S. Sternacki, puis publiés en 1636, en 8 vo, avec une préface de Jean Stoinski.

    3. Paraphrase sur l'Epître aux romains. (Fol. 203-246). 

    4. Commentaire sur les dix premiers chapitres de la première Epître aux Corinthiens, écrite par Crellius, et sur ​​le quinzième chapitre, dicté par lui. (Fol. 247-371). Le commentaire sur I Cor. XV  fut son dernier travail, et imprimé par Paul Sternacki, en 1635, en 8vo. Crellius entra sur celui-ci, après des sollicitations répétées et sérieuses de ses amis, pour leur donner satisfaction sur la doctrine de la résurrection du corps. Il commença à le réviser un peu de temps avant sa mort.

    5. Commentaire sur l’Épitre aux Galates, écrit par Jonas Schlichtingius des conférences de Crellius. (Fol. 372-450) Ce commentaire fut imprimé dans un premier temps sur la presse de S. Sternacki, Rakow, 1628, en 8 vo.

    6. Paraphrase sur l'épître aux galates. (Fol. 451 -471).

    7. 8. Commentaire sur l’Épitre aux Éphésiens, et paraphrase sur le même. (Fol. 472-500).

    9, 10. Commentaire sur l’Épitre aux Philippiens, et paraphrase sur le même. (Fol. 501-524).

    11, 12. Commentaire sur l’Épitre aux Colossiens, et paraphrase sur le même. (Fol. 525-543). Ces trois commentaires et paraphrases ont été écrits de la dictée de Crellius.

    13. Commentaire sur la première et la deuxième Épîtres aux Thessaloniciens, (fol. 544-604), préparé à partir des notes de Pierre Morscovius, et d'abord imprimé par Paul Sternacki à Rakow, en 1636, en 8 vo.

    14. Déclaration de l'avis de Jean Crellius sur les causes de la mort du Christ. (Fol. 605-615). Ce traité contient un résumé de la réponse de Crellius à Grotius, et fut publié au Rakow en 1618, en 8 vo. Après la mort de l'auteur, il fut révisé par Stoinius et Schlichtingius, et publié une seconde et une troisième fois, dans les années 1635 et 1637. Elle fut traduite en néerlandais et une mention est aussi faite de la traduction française.

    Vol. II.-1. Commentaire sur la première Epître de Paul à Timothée. (. Fol. 1-40) Ce commentaire est imparfait, mais les parties qui sont souhaitées ici sont insérées dans le vol. III.

    2. Commentaire sur l'Épître à Tite. (Fol.41-54).

    3. Commentaire sur l'Épître à Philémon. (Fol. 55 - 59.) Ces trois commentaires ont été pris des conférences de Crellius par Pierre Morscovius.

    4. Commentaire sur l’Épître aux Hébreux. (. Fol. 60 -230) Celui-ci était le travail de Schlichtingius, mais il dit, dans la préface au lecteur, "en enquêtant sur le sens de cette épître, Crellius fut associé à moi, et que trop de telle façon, que je suis lié à lui attribuer le principal mérite". 

    5. Paraphrase sur l’Épître aux Hébreux, dictée par Crellius. (Fol.231-267).

    6.  Commentaire sur le premier et le deuxième chapitres de la première Épître de Pierre, écrit par Crellius. (Fol. 268 - 284).

    7. Explications des passages difficiles du Nouveau Testament, également écrites par lui. (Fol. 285-321).

    8. Réponses à certaines questions. (Fol. 321-327). Vol. III .-

    1. Explication de divers passages des évangiles de Matthieu, Marc et Luc, et une grande partie de celui de Jean. (Fol. 1-122).

    2. Commentaire sur une grande partie des Actes des Apôtres, et de nombreux passages des épîtres de Paul, avec Fragments sur la première Épître à Timothée, qui ont été omis dans le Vol. II. (Fol.123-264).

    3. Commentaire sur la seconde Épître à Timothée, et aussi sur des passages dans les épîtres catholiques, et le livre de l'Apocalypse, et un synopsis des sermons sur divers textes. (Fol.265-416).

    Vol. IV.-1. Réponse aux "Travaux sur la satisfaction du Christ",  de Grotius, (fol. 1-231), d'abord imprimée sur la presse de Sternacki, Rakow, en 1623, 4to. Ci-joint à cette réponse, dans la Bibl. Fratr. Polon., il y a le propre travail de Grotius, avec deux lettres adressées par lui à Crellius (fol. 232-234, 1 - 34).

    2. Deux livres sur le Dieu Unique, le Père. (Fol. 1-110). Ce traité fut imprimé à Rakow, par Seb. Sternacki, en 1631, en 8 vo. Il fut réimprimé, avec une réfutation, par Jean Henry Bisterfeld, à Leyde, en 1639, 4 to. Wolzogenius l'a traduit en allemand, en 1645, 4 to. Une version néerlandaise fut imprimée à Rakow, en 1649, 4 to ; et une version anglaise apparue en 1665, 4 to. Cette dernière prétend avoir été "imprimée en Kosmoburg, à l'enseigne du Soleil-rayons". Le Dr. Toulmin suppose Kosmoburg pour signifier Amsterdam (Mémoires de F. Socin, p. 422), mais il n'y avait probablement pas d'autre raison pour cette supposition, que le fait que Cosmopoli apparaît fréquemment sur ​​les pages des titres  des œuvres, imprimées dans cette ville, au cours du XVII siècle. Un correspondant, dans le Référentiel Mensuel, (1808, p. 142,) dit qu'il a "une copie, avec la page du titre imprimée en lettres rouges", mais dans d'autres copies la page du titre est en noire. Une traduction de ce travail de Crellius en grec fut maintes fois établie à la suite de différents synodes, et des sommes d'argent ont été votées pour couvrir les frais de son impression, mais la conception ne semble pas avoir été mise à exécution.

    3. Un livre sur Dieu et ses attributs. (Fol. 1-16.) Ce précieux travail fut publié à l'origine, comme une sorte d'introduction au traité de Volkelius sur la vraie religion". Rakow, Seb. Sternacki, 1630, 4 to. 

    4. Les éléments de l'éthique, pour l'usage des étudiants, (fol. 117-148), d'abord imprimés à Rakow, en 1635, en 8 vo. Cette édition est extrêmement rare.

    5. Éthique chrétienne, précédée par l'éthique d'Aristote, modifiée d'après la norme des Saintes Écritures. (.Fol. 149-454.) Ce travail fut commencé à la demande d'un ami noble et ingénieux, mais divers engagements de Crellius l'empêchèrent de réviser et de compléter ces notes, qui ont été prises de sa bouche alors qu'il les dictait, sans aucune composition précédente. Dans sa dernière maladie, il exprima le souhait qu'elles puissent être transcrites. Un ami érudit, à la demande de beaucoup, se procura et collecta différentes copies de l'œuvre, pour former une seule qui devrait être aussi bonne qu'elle était, dans toutes les circonstances, susceptible d'être faite. Ruarus, Stoinius et Stegmann, par la direction du synode, en 1635, eurent la charge de la publier. La première édition, qui était en 4 to, était sans date, et dit qu'elle a été imprimée  Selenoburg, aux frais d'Asterii." Par Selenoburg il est probablement supposé Amsterdam, et l'Asterii semble être les frères Blaeu. Les imprimeurs étaient Jean et Henry Sterns, de Lunenburg, et on dit que Curcellaeus corrigea la presse. Une autre édition fit son apparition en 1681, 4 to. A cela on ajouta une vie de l'auteur par Joachim Pistorius, et dans le même volume il y a une nouvelle édition du Catéchisme de l’Église polonaise imprimée, révisée, modifiée, et illustrée par des notes, par Jean Crellius, Jonas Schlichtingius, Martin Ruarus, et André Wissowatius. Il prétend avoir été imprimé à Cosmopolis, par Philalèthe Eugène, mais était en réalité imprimé à Amsterdam, par Christophe Pezold.

    6. Un Traité sur le Saint-Esprit, (fol. 455-520), d'abord publié à Francfort en 1640, puis aux Pays Bas, 1650, en 8 vo. Mais le lieu de publication n'est pas mentionné dans l'une de ces éditions. Une traduction néerlandaise de celui-ci apparue en 1664, en 8 vo.

    7. Une justification de la liberté religieuse, (fol. 521-532), d'abord publiée sous le nom d'emprunt de Junius Brutus Polonus, Eleutherop.1650, 4 to., et encore, 1681, 4 to. Une version néerlandaise de celle-ci est apparue en 1649, et une en français par Le Cène, en 1687, en 12 mo.

    8. Problèmes avec des solutions. (Fol.533, 534).

    9. Extraits de lettres. (Fol. 534-542).

    10. Un Traité sur la piété, (fol. 542-551), pour lequel une traduction en néerlandais a été imprimée en 1673, en 12 mo., qui est venue à une deuxième édition en 1678, en 12 mo.

    11. Un discours sur le bonheur. (Fol. 551, 552). Ce qui précède sont tous les écrits de Crellius, qui ont été insérés dans la "Bibl.Fratr. Polon". Les titres de quelques autres, d'importance mineure, pourraient peut-être être glanés de Sandius et Bock. Ceux-ci consistent principalement en lettres à ses amis. Il est également dit pour avoir aidé à traduire les livres du Nouveau Testament en allemand, et d'avoir écrit des versets latins chaleureux à ses amis, Jean-Georges Fabricius, Frauenburger, Hänlein et autres, qui montraient qu'il n'était pas un poète latin méprisable.

     

    (Vidend. Vita Joh. Crellii Franci a Joachim Pistorius, M. D. descripta. Sandii B. A. pp. 115—121. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 116— 138. Toulmin's Mem. of F. Socinus, App. ii. pp. 408—423. Zeltneri Hist. Crypto-Socin. Altorf. pp. 77, 78. 188—198. Smalcii Diarium, A.D. 1612, apud Zeltn. p. 1197. Buari Epist. Cent i. N. 2. 8. 33; Cent. ii. N. 13. T. Crenii Anim. Philol. et Hist. P. v. C. iii. § ix. Moreri, Diet. Hist. Art. Ceellixjs.)
     

     


     DidierLe Roux
     
    Retour page d'accueil
    ___________________________________________________________________________________________________________________
    Le Roux Didier- Unitariens - © Depuis 2006 - Tous droits réservés
    "Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l'autorisation expresse de l'auteur ".

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :