• Gittichius Michaël

     

     
     


    Gittichius Michaël

      

    Gittichius Michaël communément appelé Ventanius, était le fils d'un émigrant italien, qui s'était installé en Pologne, sous le règne de Sigismond Auguste, et marié à une femme polonaise ou lituanienne. Faust Socin, dans une lettre à Valentin Radecius, 1603, l'appelait Gutichius, et A. Dinner, écrivant à Zeltner en 1609, dit, que Michaël Gittichius était le fils d'un allemand, du nom de Güttich. Cet établissement, cependant, est correct, comme le sont aussi ceux de Lauterbach, et Lamy, qui font de Michaël Gittichius un vénitien. Dans sa correspondance avec ses amis, il est vrai, que Gittichius omit son propre nom, et signa Venetianus, Venise ayant été la ville native de son père, mais ceci était évidement en raison qu'il était fier de sa descendance italienne, et soucieux de ne se réclamer d'aucune relation avec la famille allemande de Güttich. 

    Il établit, dans une lettre adressée à Martin Ruarus, et une autre adressée à Nicolas Harder, qu'il ne reçut pas ses impressions orthodoxes de son père, qui semble ne jamais avoir abandonné la foi orthodoxe, sur le sujet de la Trinité. Le changement de ses propres vues était tout-a-fait le résultat d'une recherche personnelle, et l'emmena d'abord à entretenir des doutes sur les idées reçues en général, étaient, comme lui-même l'établit, vides de sens, frivoles, des choses contradictoires et absurdes, qu'il trouvait dans les écrits des Pères, et dans ceux des auteurs catholiques et protestants. 

    Il reçut les rudiments de son éducation à Kokliow, et, dans sa dix neuvième année, il s'aventura à s'engager dans une discussion au sujet du purgatoire, avec un Prête catholique qui n'était pas d'un accomplissement normal, lequel réussit, après une longue et étroite discussion à le convaincre de ses erreurs. Après ceci, il vécut quelque temps, avec Valentin Radecius, à Kolosvar, et ayant étendu la plage de ses recherches et renforcé les fondements de sa foi, sous cet éminent enseignant, il retourna en Pologne à la fin de l'année 1603, quand il fut nommé l'un des Tuteurs dans le collège à Rakow.

    Le 10 décembre 1607, selon Zeltner, il alla à l'université de Altorf, accompagnait d'un jeune noble, dont son éducation avait été à sa charge, et qui était le fils de Jean de Woinarowa Woinarowski. Il fit probablement le choix de cette université, en raison des bon rapports qu'il avait entendus de ses amis Ostorod et Voidovius qui lui parlaient d'elle, et pour la haute réputation qu'elle avait obtenue, comme lieu d'éducation, et il n'y a aucun doute qu'une recommandation supplémentaire pour lui fut par Ernest Sohner, qui à cette période, tenait la fonction de Recteur. Durant sa résidence à Altorf, il convertit beaucoup de personnes à l'unitarisme ; et jusqu'à après longtemps, dans les environs du début de l'année 1610, il devint connu des Curateurs, comme un homme étant dévoué à l'hérésie et se pliant à tout ce qui était possible pour la propager, alors il reçut un commandement péremptoire de quitter la ville.

    D'Altorf, Gittichius alla à Ingolstadt, où, pendant quelque temps, il poursuivit la même activité avec zèle. Mais dans le mois de septembre 1611, il fut ordonné à une fonction ministérielle, par un synode tenu à Rakow. De ce temps, comme il l'écrivit à son ami Sohner, il avait la charge d'une petite congrégation d'unitariens, près de Novogrodek, en Lituanie, sur un état de Raphaël Kosi, un Noble polonais. 

    En 1614, on décida, qu'il devait être rappelé de Lituanie, d'où on pensa qu'il n'y avait pas assez de champ pour ses talents, et fut nommé pour prendre en charge une certaine congrégation en Pologne, dans laquelle un vaste terrain s'ouvrait devant lui. Mais les églises lituaniennes, et spécialement celle de Novogrodek, demandèrent qu'il soit autorisé à rester plus longtemps avec elles, et leur requête fut accordée. A cette période, il avait pour habitude d'aller de sa résidence dans le pays de Novogrodek, et publiquement y enseignait l'unitarisme, conjointement avec son collègue, Jean Licinius. Mais en 1618, ils furent tous deux interdits, par l'autorité royale, d'exercer leurs fonctions ministérielles plus longtemps à cet endroit. Gittichius, cependant, continua de professer ses opinions sur la propriété de son patron, et dans la ville voisine, et resta ici un grand nombre d'années. En nous référant aux deux lettres écrites qu'il écrivit à Ruarus, en 1642, il apparaît, qu'il était toujours en activité comme Chaplin pour Raphaël Kosi, et employé pour conduire les services religieux, d'une petite congrégation d'unitariens, qu'il appelait "Ma Petite Église". 

    Il épousa une veuve qui avait six enfants, et avec elle  il eut un fils, dont le Synode de Czarcow, en 1642, décida de le prendre sous son propre soin, et qui, en 1642, fut admis, par le synode de Siedliski, parmi le nombre d'étudiants au ministère.  

    Gittichius fut accusait malicieusement et faussement, par les jésuites, sur une occasion, qui publiquement priait pour le succès de Gustavus Adophus, Roi de Suède. Lubieniecius, en relatant les particularités de cette vile calomnie, parlait de lui en hauts termes, comme le fidèle Pasteur des églises lituaniennes, un homme très cultivé et excellent, et un admirable prédicateur. 

    Il mourut, comme nous le précise Sandius, dans l'année 1645, après avoir tout donné en son pouvoir, par sa prédication et ses écrits, à promouvoir l'extension de la doctrine unitarienne. Albert Graver l'appel "le plus fin photinien", et il est admis, de toutes parts, pour avoir été un défenseur capable de la foi unitarienne, bien que parfois il maintenait ses opinions d'une manière trop dogmatique et confidentielle. Zeltner remarque, qu'il esquissa le contour d'un indexe de noms et termes, sous lequel les sociniens dissimulaient les personnes et les choses liées avec leur corps, ou, au moins, qu'il suggéra l'idée d'un tel index. Le même écrivain avait inséré, dans son "Histoire du Crypto-Socinianisme" (C.II. Sect. Ii.pp. 153-157,) une copie de son index, du "Homonymoscopia" de Jean Möller, amplifié par une telle matière supplémentaire. Il n'eut jamais une utilité très étendue parmi le corps socinien, mais était familièrement connu parmi ceux des étudiants dans l'université d'Altorf, qui avaient embrassés les opinions de Socin, et parmi lesquels la prudence et le secret étaient nécessaires. Ce qui suit est une traduction de ce curieux document. 

    A. Altorf : Pancomium.-Anabaptiste: Badenses.-Arminius (Jacques): Taloeus.-Arminians: Protestants.

    B. Bavati (ou Allemand): Hesperii.-Bentheim (Conte): Frutestini Comes, vel Dominus. [N.B. Frustestini, comme Zeltner dit, est l'anagramme de Steinfurti.]-Belgique : Glebium.-Bertius (Pierre): Pogonatus, ou Philosophe-théologue. 

    C. Calvinistes: Phalantii.-Cobus (Jean): Onesimus, hilpershusanus, ou Bocius.-Communistes: Pythagorici.-Cornelius: Lonicerus.-Cracovie: Fragoria. Crellius (Jean): Solinus, Leniancer, ou Hellezheimensis. 

    D. Dantzic: Orchestra.-David (Francis): Liberius Erasmus.-Dümler: Tyrboeus, ou Mulderus. 

    E. Enyedi (Georges): Monavius.-Engelbert: Angelus Berticus.-Epicopius (Simon): Horatius. 

    F. Fabricius (Jean George): Schmidlinus, ou Philiatrus. Franeker: Eleutheria.-Franzius (Wolfgang): Gallus.-Frauenburg (Jean Gerhard): Magdeburgus, ou Foeminarius noster.-Frater coetus Unitarii recens natus (ou un récent converti à l'unitarisme): Rivalis noster.-Führer: Pompeius.

    G. Gaul (ou France): Liberia. Germanie: Andria.-Gittichius (Michael), Venetianus: Clementinus.- Goslavius (Adam): Diocles.-Graver (Albert): Canus, et Theologus disputax. 

    H. Hague (Le): Locus in quo Syleanus auditur.-Hainlin (Jean Jacques): Dominicus, ou Galliculus. 

    I. Isanadius: Odontius. 

    J. Jena : Oenome.-Jesuites: Nigri.-Johannis (Erasme): Desiderius Ulrieus. 

    K. König (Goerge): Regius. 

    L. Leuxner (ou Leuchsner): Luceius, ou Xenuleius.-Leimer: Collectus, ou Meilerus.-Lituanie: Classivonia. Lucius: Lupus.-Lugdunum Batavorum (ou Leyden): Guldunum, ou Pathmus.-Luthériens: Puritani. 

    M. Marks (Cornelius) : Carmus (Qu. Carmi?).-Martini (Jacques): Philosophus disputax.-Maurice (Prince, de Nassau): Dominus bellicus peritissimus.-Maurice (Landgrave de Hesse): Princeps cujus patrocinio Antiboccius commissus; [N.B. Zeltner découvrait, après qu'il ait imprimé cette liste, que Möller, par erreur, avait écrite Antiboccius à la place de Anti-Puccius, p. 273]-Mennonites: Doceta.-Moscorovius (Jérôme): Eusebius, et Medicus Nobilis. 

    N. Nuremberg: Salamantica. 

    O. Ostorod (Christopher): Paschasius, ou Paschalodus. 

    P. Pape: Saturnus.-Papistes: Patricii.-Peuschel (Joachim): Strabo, ou Scheulepius. [N.B. Möller avait édité Schrilepius par erreur. Zeltner corrige les erreurs, p. 287.]-Photiniana Religio (le Photinien, qui est, la religion Unitarienne): Felcitas.-Photoninae religioni addicti (Photoniniens, ou Unitariens): Felecitatis amatores, et Lunenses [une parole dérivant de Lux, comme Photinus est de (---), Lumière]. Piccard (Michael): Niger Philosophus.-Planer: Delius, ou Lapnerus.-Pisecius (Thomas): Martinus Piso.-Pologne: Canpania, ou Nolopia.-Polonus (un polonais): Nolopus. 

    R. Rakow: Vérone, ou Cavoria. [N.B. Möller avait Covaria, et évidement une erreur pour Cavaria, l'anagramme de Racovia. Radecius (Valentin): Pancratius Eubulus.-Ravensperger (Hermann): Sylvani Successor [qui est, le successseur de Conrad Vorstius].-Rhaw (Matthias): Carcharias.-Reudenius (Ambrose): Facultatis Theologicae Senior.- Richter (George): Critius, ou Praetorius.- Rostoch: Rhodus, ou Storochium.-Ruarus (Martin): Aretius Crispicus, ou Martinus noster.- Ruarus (Joachim): Dominicus Anastasius Crispicus. 

    S. Sartorius [un erreur probable pour Statorius], (Jean): Hormius Histoeus.- Schopper (Jacques): Senex vester.- Seidelius: Heiminaeus, ou Pomeranux noster.- Sigismond III, Roi de Pologne: Victorius.- Smalcius (Valentin): Butyrius, ou André Reuchlinus.- Smiglecius (Martin): Gelasius.- Socin (Faust): Turpilie, ou Beatus Turpilio.- Sommer (Jean): Therinus.- Sohner (Ernest): Phileius.- Stinfurt: Petra, ou Frustenium.

    T. Timpler (Clément): Hiero ou Sylvani Collega.- Transylvanie: Hyloei.

    V. Vogel (John): Johannes Avitus.- Volkelius (Jean): Popilus, ou Populoeus.- Vorstius (conrad): Sylvanus, ou Trasybulus Sylvius. 

    W. Wittenberg: Arges.

    Zeltner est entré dans une longue et  pointue discussion sur l'origine de ces noms, et a réussi généralement à les retracer de leur source. Certaines de ses étymologies seront trouvées dans différentes parties du présent travail, qui remplace la nécessité de demeurer sur le sujet à cet endroit. Le lecteur, donc, qui est curieux de voir à partir de cette façon que ces noms de dissimulation furent appliqués aux crypto-sociniens, dans leur correspondance des uns avec les autres, trouvera intéressant l'extrait suivant d'une lettre adressée en 1616 par Martin Ruarus à Joachim Peuschel. "Incidi nuper in bonos quosdam viros, quos Badensium" [viz. Anabaptistarum] "nomine saepius in cassum quaesiveram, qui de Deo, persona officioque Christi, de ccena. Domini, de baptismate, aliisque religionis partibus, quarum mentionem feceram, idem cum Campanis" [Polonicis] "amicis sentiunt, licet eorum propemodum ignari, homines alias simplices, et pietatis valde studiosi: interrogati, unde opiniones huic ccelo tarn inusitatas ipsi imbibissent, responderunt, se post accuratam quorundam scripturae locorum examinationem, ardentesque preces, Bernhardi cujusdam, fabri quondam aerarii, quem ab Helvetiis fratribus inquisitorum metus hue egerat, opera, plurimum profecisse, habuisse etiam nescio quid libri Veronae," [Racoviae,] "formis descripti, Smiglia fortassis allati, et propterea Martianos" [?] "a nonnemine vocatos esse, quod convitium ipsi tamen nequaquam agnoscerent, tutiore Badensium" [Anabaptistarum] "nomine contenti. Dedi ipsis legendas Paschasii" [Ostorodi] "institutiones et catechesin Veronensem," [Racoviensem,] "ut tanto melius, si quid nostrum improbaverint, cum illis agere possim." (Ruari Epp. Cent. ii. N. ix.) La lettre, de laquelle le passage est extrait, prétend pour avoir été écrite à "Platoeae", par qui, comme Zeltner dit, (p. 173,) la ville de Strasbourg est signifiée. Mais peut être que nous nous sommes attardés trop longtemps sur ce sujet. L'article présent, donc, sera emmené vers une conclusion, par la liste suivante des écrits de Gittichius.  

    1. Lieux communs de tous les écrits des unitariens, rangés en ordre alphabétique. Celui-ci était en manuscrit en folio, et est mentionné dans les Actes des Assemblées de Raszcow et Czarcow, sous le titre, "Venatiani Prontuaruim Theologicum". 

    2. Lettres mentionnées par Albert Graver dans la préface de son "Examen des principaux sophismes employés par les Photiniens modernes dans l'explication de Heb. i." Ces lettres furent publiées par Ludwig Lucius à Bâle en 1613, comme aussi bien il sera vu dans le prochain article. 

    3. Sur cette très importante question, si oui ou non le Christ rend une satisfaction pour nos péchés de la Justice Divine ? Une controverse scholastique et épistolaire entre Michaël Gittichius et Ludwig Lucius. Ce travail fut fait en trois éditions, pour lesquelles la première et la deuxième furent publiées à Bâle, en 1613 et 1621, 12 mo ; et la troisième en 1628, 8vo. Gittichius écrivit un travail distinct contre Lucius et Graver, qui ne semble pas avoir été publié, car il ne consentit pas à certaines rectifications, ou retraits, recommandés par que Smalcius, qui avait été commissionné par les Synodes de Lublin et Rakow, en 1611 et 1612, pour le réviser, en vue de le publier.  

    4. Explications de divers passages des écritures et aperçus des sermons, sur l'utilité des étudiants en théologie, débutées le 3 février 1640 et finies le 25 mars 1641. MS. 

    5. Une lettre au sujet du Christ, s'il a maintenant le même corps que quand il était sur terre, datée du 16 novembre 1613, à Novogrodek, et adressée à Jean Crellius, et insérée dans les travaux de Crellius. (Bible. Frat. Pol. Vol. IV. P. 538,) Gittichius ingénieusement arguait contre la doctrine socinienne reçue sur le sujet. 

    6. Un sermon du psaume cxlvi, délivré le 16 janvier 1615. Typ. Pier. Blastus, 4to. Wilno, ou Novogrodek. 

    7. Un index des noms secrets communément employés par les unitariens pour les distinguer de leurs propres noms personnels et lieux, élargi par Joachim Peuschel. 

    8. Une lettre de Martin Ruarus concernant le commentaire de Grotius sur les passages dans le Nouveau Testament, relatant de l'anti-christ, écrite le 10 novembre 1642, et insérée dans les "Epîtres de Ruarus," Cent. i. N°61. 

    9. Un autre lettre de Ruarus sur l'Explication de Grotius sur trois passages utilisés du Nouveau Testament, &c., écrite le 17 novembre 162, Cent. i. N°63. 

    10. Une autre sur le Jeûne, écrite le 15 juillet 1642. Cent. i. N°89.

    11. Une autre, sur le même sujet, écrite le 10 novembre 1642. Cent. i. N°91.

    12. Une autre, écrite le 21 janvier 1643. Cent. i. N°93. 

    13. Une autre, écrite le 6avril 1643. Cent. i. N°95. Dans ses discussions amicales, Gittichius représente le jeûne comme une pratique superstitieuse, et Ruarus, dans sa réponse, défend l'idée contraire. 

    14. Partie d'une lettre sur le Jeûne de Ninevite, écrite le 14 juillet 1643. Cent. i. N°97. 

    15. Autres lettres, écrites le 14 juillet 1643, ou plus probablement, jugeant de la date, une partie de la précédente, dans lesquelles Gittichius accuse Grotius de dissimulation, et de l'utilité intentionnelle de la phraséologie ambiguë, dans la controverse au sujet de la satisfaction. Ad. Cale. Cent. i.

    16. Explication de la Premier Epître de Pierre, MS. faisant partie d'une lettre sans date adressée à Simon Pistorius.

    17. Anti-Lessuis : ou une réponse pour Leonhard Less, le jésuite, sur le choix de la religion ; probablement la traduction d'un travail en polonais de Thomas Pisecius.

    18. Une lettre de Nicolas Harder, Recteur de l'école luthérienne de Vilnius. L'objetif de cette lettre était de porter sa correspondance au dessus de son propre avis au sujet de la personne du Christ. Une grande ligne de son contenu est donnée par Bock, dans son "Hist. Antitrin." T.I.P.i. pp. 383-385.  

    19. Deux exemples d'une singulière bienveillance divine : en premier, en recevant favorablement ceux, qui, bien qu'allant en considération, retombent de la religion Chrétienne, l'autre, en gardant le non enseigné d'être emmené par des imposteurs, et d'être précipité dans diverses erreurs. Ceci était un autographe manuscrit, formellement en possession de Bock, dont l'intention était, pour un moment ou un autre, de le publier totalement. 

    20. Un Quarto de Volumes de lettres en latin et polonais, dont certaines étaient publiées, alors que d'autres pas. Ces lettres sont pour la plus part adressées aux personnes, entretenant les mêmes avis religieux comme l'écrivain, particulièrement Conrad Vorstius et les crypto-sociniens d'Altorf,-Sohner, Paul Groe, Jean Murer, Jean Crellius et autres. La collection semble avoir échappée aux recherches de Zeltner, mais Bock, qui avait eu accès à celle-ci, et en avait extrait trois lettres de Nicolas Harder, trois de Jérôme Moscorovius, deux du même correspondant, dont le nom n'apparaît pas, et une de Valentine Smalcius. Celles-ci il les publia à la fin de son récit de Gittichius, qu'il laissa derrière lui. 

    21. Beaucoup d'autres écrits, qui ont probablement péris depuis longtemps, mais pour lesquels des allusions sont occasionnellement faites dans les Actes Synodaux. Parmi ceux-ci sont mentionnés, un petit travail contre la doctrine de la Trinité ; une discussion concernant Dieu ; sur certaines paroles du Christ (supposées par Bock pour être Matthieu XXVIII : 19) et un sur les énormes calomnies et faussetés par la mauvaise disposition des personnes envers l'Eglise Unitarienne.  

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 108, 109. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 372— 400; T. II. pp. 81—84. Lamy, Hist, du Socinianisme, P. ii. Chap. xxv. Lubieniecii Hist. Ref. Polon. L. iii. C. xiii. p. 258. Zettneri Hist. Crypto-Socinismi Altorf. pp. 78—93. 154. 157. 173. 190. 226—229. 432. 468. Ruari Epist. Cent. i. N. 61—64. 89—97, et pp. 465—473, etc.)

     


     DidierLe Roux
     
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