• Marks Cornelius

     

     
     

    Marks Cornelius

      

    Marks Cornelius (Lat. Marci), de Nuremberg, fut l'un des principaux à encourager le socinianisme parmi les étudiants de l'université d'Altorf. Il fut un jeune homme d'excellente disposition, et de grands talents ; et étant entré à l'université dans l'année 1610, alors âgé de dix-sept ans, il se convertit à la foi unitarienne par Martin Ruarus et Joachim Peuschel. Le principal instrument de sa conversion fut le catéchisme de rakov, que ses deux amis étudiants placèrent dans ses mains, et après une soigneuse lecture de celui-ci, des doutes commencèrent à se lever en son esprit au sujet de la Trinité. D'autres travaux unitariens lui parvinrent de la même manière par la suite, parmi lesquels il y eut "Dissertation sur le Saint Esprit", de Smalcius, écrit en réponse au "Graver", et de certains tracts sur la divinité du Christ, et de l'étude de celui-ci il devint de plus en plus convaincu, que la doctrine de la Trinité était fondée sur l'erreur. 

    Il fut connu parmi les cryto-sociniens d'Altorf, par les noms de Lonicorus et Carmi, Cornelius et Marci. Ceux-ci furent parfois utilisés ensemble, et parfois séparément, avec l'addition du mot Solimontanus, pour indiquer de quel pays il était. En écrivant à ses amis, il était fréquent, qu'il utilisa seulement les initiales T. A., (qui est, Tuus Amicus), pour aucun autre but, comme Zeltner le supposait, de cacher son vrai nom aux mains de ceux que sa correspondance aurait pu tomber accidentellement. (Hist. Crypto-Soc. p. 266). 

    Nous apprenons d'une lettre qui  lui fut adressée par Jean Crellius dans les environs de 1614 ou 1615, et préservée par Zeltner, (pp. 378-381), qu'il fut formellement reçu parmi le nombre des Frères à Rakow, mais, son hérésie alléguée étant découverte, il fut jeté en prison à Nuremberg, au printemps de l'année 1616, et forcé de faire une formelle rétractation. Après ceci, il fut admis au Repas du Seigneur, en ordre, comme le dit Zeltner, "d'implorer le pardon pour ses péchés, pour obtenir un gage de la faveur divine, et de renforcer sa foi en l'homme-Dieu, le Christ". Ceci étant fait, il retourna à Altorf, mais ayant déterminé  de compléter son éducation religieuse à une certaine autre université, il obtint le témoignage requis de Jean Fabricius, Pasteur de l'église de St. Sebald, le 2 octobre 1616. Après ceci, il alla tout d'abord à Wittenberg, et puis à Iéna, et de ces deux lieux d'enseignement, il revint chez lui, chargé d'honneurs, le 30 avril 1619. Peu de temps après, il stoppa sa correspondance avec Jean Crellius, et bien qu'aucune partie de sa correspondance fut préservée, il y a une lettre qui lui fut adressée de Rakow par Jean Crellius, et datée du 21 janvier 1625, qui peut être vue dans "Histoire de cryto-socianisme" de Zeltner, (pp. 777-779), et de laquelle il apparaît, que leur première amitié pour l'un et l'autre conserva toute sa force, et ils étaient toujours d'accord pour leurs différences. Il existe aussi, dans le troisième volume de "Travail exégèse" de Crellius, (pp. 331-338), un long extrait d'une lettre de cet homme célèbre Marks Cornelius, en réponse aux arguments, ce dernier s'efforça de prouver la divinité du Christ, et la personnalité du Saint Esprit.  
     
    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T.I. p. 111. Zeltneri Hist. Crypto-Socinismi Altorf. pp. 201-207. 378-381. 484. 530. 541-544. 772-779. Crelii Pera, L. c.).

     

     
     DidierLe Roux
     
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