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Stegmann Laurence
Stegmann Laurence
Stegmann Laurence, frère de Joachim et Christophe Stegmann, fut le dernier Recteur du collège à Rakow, et fut également Ministre de l'Eglise allemande dans cette ville, au moment de l'expulsion des sociniens, en 1638. Après cet événement, il resta caché en Pologne, sous le nom de Tribander, (à partir de , le grec pour Steg, un chemin, et , un homme), mais n'a pas totalement abandonné ses fonctions ministérielles. Il est probable, cependant, qu'il est allé, pour une courte période, en Transylvanie, car Ruarus, dans une lettre adressée au sénat de Kolosvar, et datée de 4 juin 1638, dit que le frère utérin de Stegmann était alors entré en Transylvanie. (.. Cent. II n ° 45) En l'an 1640, Laurence Stegmann fut nommé Ministre de la congrégation à Meseritz, et les Actes du Synode établissent, qu’en 1641 il alla à l'étranger. À son retour, il prit de nouveau en charge la congrégation à Meseritz, mais n'était pas du tout acceptable pour eux en tant que Ministre, et en 1655 ils portèrent une accusation formelle contre lui. Il semble être l'individu, nommé Stegmann, qui visita la Marche de Brandebourg, en 1632 ou 1633. Cette visite fut entreprise sous les conseils et recommandations d'un noble polonais, du nom de Sack, à qui le synode a écrit une lettre de remerciement en 1633, pour avoir fourni Stegmann de trois cents florins, pour défrayer les dépenses de son voyage. Il n'a rien publié lui-même ; mais une lettre de lui, adressée à Martin Ruarus, le 7 avril 1637, relative à une confession de foi dont il avait l'intention de publier, est insérée dans le deuxième siècle des Epîtres de Ruarus (N°. 44). Il est certain que cette confession de foi n'a jamais vu la lumière, et il n’est pas improbable que le manuscrit fut détruit, comme Sandius ne fait aucune mention de celui-ci. Cet écrivain, cependant, notifia :
1. Une Lettre à Dobeslaiis Cieklinski, écrite le 19 avril Vol. po P
1642, avec une Elégie à ce même pour la mort de sa femme. MS.
2. Une autre lettre à Jean Woienski, MD, écrite le 18 Mars 1642.MS.
3. Un poème adressé à la jeunesse noble, Lubieniecius Stanislas. MS;. Et
4. D'autres écrits.
(Vidend. Sandii B. A. p. 134. Bock, Hist. Ant . T. I. pp. 963, 964. Anon. Epist. de Vit. And. Wissowatii, p. 230.)
Didier Le Roux
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