• Stegmann Joachim

     

     
     
     


    Bradenburg

    Stegmann Joachim

      

    Stegmann Joachim, l'Ancien, était natif de Brandebourg, et Ministre de Fahrland, en Marche centre. De cette situation il fut déplacé, sur le compte de son attachement aux principes unitariens. Les Actes Synodaux de Rakow, 1626, contiennent un compte rendu d'une conférence tenue à Spandau, dans le cours de cette année, entre Joachim Stegmann, pour le premier parti et Jean Berg, Jérôme Brunnemann et Pierre Vehr, pour l'autre. Il est aussi établi, dans ces Actes, que Ruarus fut instruit de faire une enquête dans le cas de Stegmann, et d'informer les Frères à Rakow, s'il était exclu ou pas. Ruarus lui dit, que la totalité du synode était anxieux s'il devait obtenir son exclusion, et l'avisa, quand il l'obtint, d'aller sans perdre de temps à Rakow. Il alla avec Jonas Schlichtingius en Pologne et fut nommé Ministre de l'église réformée de St. Pierre, à Dantzic, mais ici, il fut une seconde fois privé de sa fonction pastorale, sur le compte de son zèle pour la diffusion du socinianisme. Alors, il alla, comme il avait été avisé, à Rakow, où il fut nommé Recteur du collège. Ce n'est pas vrai, comme certains l'établissent, qu'il fut enlevé de sa situation à Dantzic en 1631 ; rien n'est clair, selon Bock, alors que ceci est arrivé avant qu'il soit nommé pour le rectorat du collège de Rakow. Baumgarten fait aussi une erreur, quand il représente Stegmann comme allant d'abord à Kolosvar, et entreprit la fonction pastorale ici, et qu'après il retourna à Rakow, et était fait recteur du collège de cette ville. Le même revers de ceci est fait. Il alla d'abord à Rakow, et les Actes Synodaux le met au dessus de tous les doutes, qu'il fut Recteur du collège d'ici jusqu'en 1630. Dans l'année suivante, Valentin Radecius mourut, et le sénat de Kolosvar écrivit au synode de Rakow, pour annoncer cet évènement, et demanda que le synode recommande une certaine personne, pour lui succéder au poste de Ministre à l'église unitarienne saxonne dans cette ville. Le synode, en accord avec cette demande, recommanda Joachim Stegmann, qui alla en Transylvanie dans les environs de l'automne de l'année 1631, et entreprit la charge pastorale de l'église saxonne, qui avait été temporairement suppléée par Samuel Jarai. Il mourut en  1623, et Adam Franck lui succéda. Il laissa deux enfants, Joachim et Christophe, et avait trois frères, Christophe, Laurence et Pierre, pour qui un compte sera donné plus tard. Ses écrits étaient comme suit.   

    1. La controverse pour le temps présent concernant l'Eglise. 1626. 4 to. Ceci est mentionné par Sandius, mais Bock doute s'il a été édité.   

    2. Sur l'utilisation de la raison en matières de religion. Germ. MS. Ceci apparaît pour avoir été écrit dans l'année 1629.  

     3. Un examen des thèses de Jean Berg. MS. 1629. Celles-ci étaient probablement les thèses, qui formaient le sujet de la conférence tenue à Pandau en 1626, et lesquelles sont mentionnées au dessus.    

    4. Une Réfutation pour la réfutation pour le catéchisme. MS. Une fréquente mention est faite de ce manuscrit dans les Actes Synodaux. L'ordre de le préparer fut donné à Stegmann pendant le synode de 1629. En 1630, il fut encore exhorté de le finir et de l'éditer, et il fut déterminé, qu'il devrait être commis pour la presse, même bien si une dette devait être contractée pour sa publication. En 1633, après la mort de l'auteur, il fut résolu qu'Adam Franck, son successeur dans la fonction pastorale de l'église saxonne de Kolosvar, devait le finaliser, et l'envoyer pour être révisé à Rakow, et Franck fut rappelé pour ceci par le synode de 1635. Après longtemps, en 1655, pour un lapse de temps de plus de vint ans, les Frères furent chargés par l'assemblée de Rakow, de faire une demande après lui en Transylvanie. Mais rien de plus apparaît pour avoir été entendu de lui. Bock pense qu'il fut écrit pour réponse à "Réfutation pour le Catéchisme de Rakow".  

     5. La version allemande du N.T., publiée à Rakow en 1630, était la production jointe de Jean Crellius et Joachim Stegmann.    

    6. Deux livres d'institutions mathématiques, dans lesquels les rudiments de l'arithmétique et de la géométrie sont rendus clair pour les débutants, et illustré par exemples : écrits pour l'utilisation de l'école de Rakow par commande pour les Gouverneurs. 1630, 8 vo.  

     7. Une lettre, dans laquelle l'auteur explique ses sentiments concernant la satisfaction du Christ. Le 7 novembre 1630. MS.    8. Von der Reformation oder Ernewerung der Gemeine Christi. Gedruckt im Jahr, 1632, 8vo. Le lieu où celui-ci fut édité n'est pas mentionné dans la page du titre, mais il fut probablement publié par une certaine presse en Allemagne, sous la surveillance de Ruarus, qui, écrivant à Grotius, 1633, dit, "Je prend cette opportunité pour vous envoyer un petit travail sur la réformation de l'Eglise, lequel je vous promettais quand je vous ai vu la dernière fois, et l'auteur pour lequel, qui est natif de Brandebourg, est dernièrement mort en Transylvanie". Il est divisé en dix neuf chapitres, et relatent de la réformation et de la restauration des Eglises Chrétiennes, selon pour la discipline et le système des sociniens. Sandius fait référence à une traduction latine de celui-ci, comme existante en manuscrit.    

    9. Une brève demande, si, et en cette manière, ceux qui sont appelés communément évangélistes peuvent pleinement et clairement réfuter les Papistes, et particulièrement "Le jugement de Valerianus Magnus concernant la règle de foi pour ceux qui ne sont pas catholiques, Elutherop. Godf. Philalethius, 1633," 12 mo. Valerianus Magnus était un capucin, et de fréquentes mentions sont faites de la réponse de Stegmann pour son travail, dans le Manuscrit des Actes Synodaux, dans lequel il est intitulé, "Refutatio Capucini." Il fut déterminé, cependant, au synode de 1633, qu'aucune allusion ne devait être faite pour les capucins dans la page du titre, et que  certains des chapitres devaient être corrigés ou bien omis. Le célèbre Jean Biddle traduisit ce travail de Stegmann dans l'anglais, et le publia sous le titre de "Brevis Disquisitio : ou une brève enquête touchant une amère voie qui est communément faite, pour réfuter les Papistes, et abaisser les protestants, pour la certitude et l'unité en religion. Londres, 1653," 8 vo. L'objet de ce discours formel était de montrer, que les protestants, en adhérant aussi strictement aux systèmes des réformateurs individuels, avaient, dans beaucoup d'instances, posés eux-mêmes des restrictions qui n'étaient pas nécessaires, et quittaient le principe sur lequel ces éminents leaders de la Réforme avaient agi, en rejetant le joug Papal. Bayle dit de ce travail, qu'il ne heurte pas plus que fait le bien, non en raison qu'il n'était pas bien écrit, mais parce qu'il tendait à déprécier la réputation des premiers réformateurs, cassés dans plusieurs systèmes, et ce qui était plus mauvais que le reste, était manifestement le travail d'une personne teintée des hérésies de Socin et Arminius. La traduction de Biddle d'un court message "Pour le Lecteur Chrétien" y était rattachée, dans laquelle il travaillait à défendre l'utilisation de la raison en matière de religion, ce qui fut le motif principal de l'écrivain à inculquer. Le travail commence avec une affirmation pour le principe, (Chap. 1,) que "Celui qui réfutera une erreur, ne devra pas être mêlé dans la même, ou rejeter les vraies fondements de la réfutation". Les contenus restants des chapitres sont comme suivant. Ch. 2. Des Pères et Docteurs. Ch. 3. Sur le Saint Esprit ; Ch. 4. Sur la vraie opinion au sujet du Juge ; Ch. 5. Des traditions ; Ch. 6. Des principes philosophiques ; Ch. 7. Sur la vraie opinion touchant au droit ; Ch. 8. Si la mort doit être correctement vécue ; Ch.9. Si le Christ dans le ciel avait encore la chaire et le sang ; Ch. 10. S'il est possible d'obéir aux préceptes du Christ ; Ch. 11. S'il est possible d'obéir aux préceptes du Christ ; Ch. 12. Conclusion. Une traduction pour le "Brevis Disquisitio" est préservée dans le Phoenix. La censure engagée, alors contenant divers tenants sociniens et pélagiens, et qui fut attribué à M. Jean Hales, de Eton. Le Dr Toulmin donné un joli compte rendu complet de ce petit travail dans son "Revue pour la vie, le caractère et les écrits du Révérend John Biddle", M.A., Londres, 1791, mais avait commis une étrange erreur, en supposant que Kolosvar, le lieu de la mort de Stegmann, est "en pays Saxon," au lieu de Transylvanie.   

    10. Joachim Stegmanni Probe der einfaltigen Warnung fur der new Photinianischen oder Arianisehem Lehr, von Johanne Botsacco, Th. D. des Gymnasii du Danzig Reetore. Rackow, Seb. Sternacki, 1633, 8vo. Le travail de Botsaccus pour lequel il y a une réponse, apparaît pour avoir été une composition mal digéré, fait d'extraits d'écrits d'autres personnes, et si la description de Stegmann de celui-ci est tout à fait à relier avec, il reste indigne pour une sérieuse réfutation. Botsaccu se défendit lui-même dans un travail intitulé, "Anti-Stegmannus, d. i. wahrhaftige Gegenprobe, der falschen Prob Joachil Stegmannus," u. s. f. 1635, 8 vo.   

    11. Kennzeichen der falschen Lehrer, u. s. f. 1637, 8vo.Ce travail apparaît pour avoir tété réimprimé en 1680, et fut attribué à Christophe Ostorod et Ernest Sohner, mais par erreur en ce qui concerne les deux. 

    12. Deux Livres concernant le Juge et Droit des Controverses de la Foi. Eleutherop. Godf. Philaleth. 1664, 12 mo. Il fut résolu que l'un de ces livres devait traiter pour le Juge des controverses, l'autre pour le Droit. Mais la mort de l'auteur l'empêcha de finir le second. Sandius mentionne une version hollandaise, qui apparut en 1668, 8 vo ; et ajoute, que le même écrit existe, dans une forme complète, en manuscrit.    

    13. Un Aperçu de la théologie chrétienne, en deux livres. MS. Samuel Crellius doutait que ceux-ci avaient été écrits par Joachim Stegmann ou un autre unitarien. 

    14. Sur la discipline ecclésiastique. MS.  

     15. Sur les principales controverses dans la religion chrétienne. MS.   

    16. Analecta Mathematica. MS.  

     17. Logica. MS.  

    18. Metaphysica Reformata. C'est probablement le même travail comme le premier pour avoir été écrit par Christophe Stegmann, et intitulé, 'Mathematica Repurgata".

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 132, 133. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 948 —958. Ruari Epp. l. c. Toulmin's Review of the Life, &c of the Rev. John Biddle, M.A. Lond. 1791, Sect. xi. pp. 103—109, etc.)

     Didier Le Roux
     
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