Stegmann Pierre, lequel était aussi un autre frère de Joachim Segmann, étudia la médecine sous le célèbre Daniel Senner, à Wittenberg. Il suivit aussi des lectures théologiques, et fut ordonné comme Chaplain pour l’armée suédoise à Riga ; après quoi, en 1630, il tint la fonction ministérielle à Malbork, en Prusse Est. Il prêcha son sermon d’adieu à sa congrégation dans cette ville, sur I Cor. 3 : 11-15, le 20 janvier 1633, et il fut imprimé au cours de cette même année. Après cette période, il alla en Pologne, et fut nommé Ancien parmi les unitariens ; mais il s’installa finalement comme praticien médical, à Zehdenick, prêt de Ruppin, dans Brandebourg, et était encore vivant en 1665.

EL. Sigims. Reinhart, qui était son voisin et contemporain, dit, qu’il croyait en l’Esprit de l’univers, et était profondément doué en chimie et alchimie. Il est établi aussi, dans les Actes Synodaux manuscrits, qu’il fut admis comme Ministre au synode de Kissielin en 1640, sous le nom de Pierre Tribander, et son fils était compté parmi le nombre des anciens, à l’assemblée de Siedliski, en 1644, et se distingua au dessus de tous ses amis étudiants par sa bonne et diligente conduite.

Stegmann Pierre publia

1. Un sermon d’adieu, de I Cor. 3 : 11-15, 1633, 4 to., et

2. A Poem, dedicated to a certain Heroine, which was printed by Rungius at Berlin, in 1660.

3. Certains lui attribuèrent un travail portant le titre suivant. Kurze und einfaltige Untersuchung, obund warumb die Reformirte Evangelische Kirche, die also genannte Socinianer mit gutem Gewissen dulden, oder auch in ihre Gemeinschaft aufnehmen konne und solle. Ceux qui clament celui-ci pour être la production de Pierre Stegmann, donne l’année 1660, comme la date de sa composition : mais Book (H. A. T. I. P. i. p. 194) suppose que Samuel Crellius pour en être l’auteur, et lui donne en conséquence une place parmi les travaux de cet écrivain.

(Vidend. Bock, Hist . Ant. T. I. pp. 194. 965, 966. Ruari, Epp. Cent. ii. N. 45.)