• Buccella Philippe

      

    Buccella Philippe , Docteur, est mentionné dans un article précédent comme le patron de Jean-Baptiste Bovius, il avait un lien familial avec Jean-Baptiste Cettis et était aussi un ami proche de Faust Socin, qui, dans sa dernière lettre à Matthieu Radecius, le reconnaissait son débiteur dans de nombreuses manières. Socin l'a connu dès sa jeunesse, et l'aimait et l'honorait pour ses grands talents, et pour ses divers accomplissements.  

    Buccella maintint contre son ami Socin, en conversation et en lettre, la position toute paradoxale, qu'il n' y a pas de péché réel digne de blâme dans les actions des hommes. Sa lettre à ce sujet fut adressée à Socin le 1 septembre 1583 ; et la réponse de Socin, qui fut rédigée de Paulikovice, fut aussi imprimée avec le reste de sa correspondance. Dans sa réponse, il dit, "Il y a maintenant environ onze années que j'ai sérieusement tourné mon attention sur le sujet, et chaque jour j'ai eu une raison supplémentaire d'être satisfait de mes idées à son sujet, que je puisse pour longtemps discourir dans la lumière de la vérité ; ni il n'y a pas un seul point rattaché à cette entière discussion, sur lequel un doute me soit apparu. Que cela pour un certain temps puisse être le cas pour vous!" 'Fratr. Polon. T.I. p. 372). 

    Socin regretta, bien que le Docteur Buccella avait d'admirables qualités, il ne semblait avoir si peu de sens pour la vraie religion. Le Docteur était un grand admirateur de Francis Pucci, non pas tellement sur le compte de sa piété et de sa culture, comme pour une ressemblance entre Pucci et lui-même dans leurs notions sur le sujet de la religion. Aucun d'eux n'eut un lien quelconque avec un parti religieux ; et la seule différence entre eux à ce respect fut, que Pucci avoua ouvertement d'être un séparatisme d'avec l’Église de Rome, alors que Buccella semble ne pas l'avoir fait, aussi tard, au moins, que le mois de janvier 1586. Mais de son patronage sur Bovius et de sa grande gentillesse envers Faust Socin, il peut être pensé, bien qu'indifférent aux formes extérieures de la religion, il n'en était pas pour autant étranger à son vrai esprit. Quand Socin perdit sa femme, il se retrouva sans demeure lui appartenant, Buccella le reçut et l'entretint à Cracovie et, il resta un proche de la maison de Buccella, sans la moindre contribution en reconnaissance, de l'année 1592 à 1597. Il alla alors au logement qu'il occupait pendant sa première résidence à Cracovie, mais douta, comme il l'exprima lui-même dans une lettre à Jean Volkelius, écrite le 8 mars 1597, s'il devait rester ici, ou de devenir à nouveau l'invité de Buccella, qui l'exhorta vivement de revenir chez lui. De certaines expressions dans une lettre adressée du 9 août 1595 de Socin à André Voidovius, il peut être déduit, parmi d'autres actions splendides de libéralité, que Buccella offrit de participer à une édition des écrits de Socin ; et qu'alors Socin le reconnut parmi "les membres pieux de l’Église Unitarienne".  

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T.I. pp. 79-80; T. II. P. 686. Bibl. Fratr. Polon. T.I. pp. 368-372, 378, 473.)
     

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  • Bucali Léonardo

      

    Bucali Léonardo , ou Busalis, un Abbé calabrais de descendance espagnole, fut reconnu parmi les disciples de Servet, et est mentionné par Lubieniecius, en tant que membre de la célèbre société de Vicence.

    Quand cette société se retrouva dispersée, il rechercha auprès des turques sa sécurité, laquelle lui fut refusée en terre soi-disant chrétienne ; et ayant trouvé sa voie pour Damas, il pourvut à ses besoins an faisant le métier de tailleur, et finit sa vie ici. 

    Il y eut un autre Leonardo, Prédicateur à la cour de Cracovie, qui fut enlevé de sa fonction sur le compte de sa religion : mais s'il était la même personne que Leonardo Bucali, qui forme le sujet du présent article, des doutes subsistes.

    Bock mentionna aussi un autre Leonardo, qui devint connu de lui, lors des ses recherches sur le société à Vicence, et qui portait le nom de Pomarus. Il apparaît qu'il était un espagnol ; et peut être qu'il doit être reconnu parmi les amis, ou patrons de Servet.

     

    (Vidend. Lubieniecii Hist. Ref. Polon. L. ii. C. i. p. 39. Hist. Ant. T.I. p. 416. 424, 425. Illgen, symbolae ad Vit. et Doctrin. L. Socinii Illustr.)
       

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  • Brzozovius Christian

      

    Brzozovius Christian, (Polon. Brzozowski), n'est pas mentionné dans la liste des anti-trinitaires de Sandius, en raison qu'il n'a pas été reconnu comme écrivain public. Sa mère était la sœur de Gratien Kuroscius. A l'assemblée de Czarcow, en 1642, il obtint la permission d'aller aux Pays Bas, et il reçut une pension de deux cent cinquante florins pour les dépenses de son voyage. L'année qui suivit il la passa aux Pays Bas, pour lequel but, une garantie supplémentaire lui a été faite. En 1644, l'assemblée de Siedliski le rappela, et l'appointa pour officier sur l'église de Uszomir, où nous sommes avertis dans les actes de l'assemblée de Zulienien de 1645 qu'il le fit : mais son ordination, à laquelle les Ministres de Kiev et de Volhynie assistèrent, n'a pas eut lieu avant 1646. En 1648, par une résolution de l'assemblée de Daszow, la place de Wissowatius à Iwanitz lui fut attribuée ; mais en 1649, cet arrangement a été suspendu, et la charge de la congrégation, à Daszow lui fut commise, laquelle il échangea, en 1653, pour celle de Dobrzyn.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 78, 79.)

     

     
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  • Brockayus Christophe

      

    Brockayus Christophe était un westphalien, et le premier Recteur du collège de Rakow. Il fut nommé à cette fonction dans l’année 1603, et y resta jusqu’en 1605. Avant sa nomination, il tint une discussion sur la notion d’Aristote de la justice. Il décéda le 15 mai 1605 et fut enterré à Rakow, à la même période que Statorius Pierre junior, dont Smalcius fut en charge des cérémonies funéraires pour les deux.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 78. Smalcii Diarium, A. D. 1605. Anonymi Epist. de Vita Andr. Wissowatii, p. 229.)

     

     
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  • Porte d'Haarlem

    Brenius Daniel

      

    Brenius Daniel, (ou De Breen,) est né à Haarlem, en 1594, et fut envoyé, comme représentant de sa ville native, pour étudier la Théologie à l'université de Leyden. Immédiatement après le synode de Dort, et avant l'expulsion des étudiants qui étaient connus pour entretenir des sentiments arminiens, il quitta l'université volontairement, ne choisissant pas de rester sur place pour son éducation, où sa conscience pouvait être enchaînée, ou encore de s'autoriser une bourse d'étude garantie par ses bienfaiteurs, sur de tels termes comme ils étaient imposés sur les élèves dans cette institution.  

    De Leyden, Brenius semble être retourné à Haarlem, où secrètement il attendait le Ministre Hermann Montanus. A la fin de la congrégation remontante, le 19 novembre 1621, vint cinq auditeurs de Montanus étaient détenus, et une liste de leurs noms était dressée. Le jour suivant, Brenius fut arrêté, entre deux policiers, à la maison où il logeait, et emmené à la maison de correction, le 24 du même mois. L'hébergeur, De Glargis, alla l'examiner, sur ordre des Magistrats, et lui dit, que le Maire était d'une excessive mauvaise humeur, et des plus mécontents, de trouver qu'il avait été présent lors d'une assemblée interdite le jeudi précédent, et qu'il espérait mieux avoir à penser de lui, sur le compte des faveurs qu'il avait reçues d'eux, et dont il aurait eu la possibilité de continuer de jouir, s'il l'avait voulu. L'hébergeur ajoute, que Brenius avait écrit au Maire de Strasbourg, l'assurant qu'il se tiendrait comme un honnête administré et un bon chrétien, mais qu'il n'avait pas gardé sa parole, ayant été trouvé à une convention, laquelle était ouverte pour aucun autre but, que de perturber la paix du pays. Mais le point sur lequel il insista le plus était, que les remonstrants étaient autorisés à jouir de leurs propres opinions en privé, et au sein de leurs propres familles. Il demanda, alors, à Brenius de donner un compte de ceux qui étaient présents à l'assemblée, et de mentionner le nom du Ministre. Brenius, manifestant qu'il devrait être autorisé à s'exprimer librement, répondit, que l'assemblée à laquelle il était présent n'avait pas pour but d'exciter le tumulte, mais plutôt de l'empêcher et de le réprimer, et que les exhortations du Ministre pour la paix et la tranquillité étaient plus influentes sur ses auditeurs, que la violence et la furie des soldats, et que pour les injonctions des États, il opposait celles-ci à un bien plus puissant Seigneur, qui ne nous dit pas d'abandonner l'assemblée de nous réunis tous ensemble. Brenius ajoutait que les proclamations des États étaient proprement levées contre des personnes séditieuses et tapageuses, mais qu'il n'était pas une personne de cette description ; qu'ainsi la liberté autorisée aux remonstrants, pour laquelle une telle fanfaronnade était faite, qu'en réalité n'était pas une liberté du tout, mais un piège, et une incitation à commettre le péché, et que, s'il était persuadé d'avoir la vérité de son côté, il était de son devoir de la professer devant la congrégation, et de faire l'une de ses deux idées : soit de suivre ou ne pas suivre son propre avis dans ce respect, et, dans la suite de sa première en cours, de transgresser les injonctions des États, ou par l'interdiction de faire ainsi, violer sa propre conscience, et que sous ces circonstances, simplement pour être présent à l'assemblée à laquelle il s'était essayé, d'être emmené par la force, placé entre deux voleurs, en spectacle devant de nombreuses personnes, et mis à la maison de correction, alors qu'un public maléfique exprimait des ordres, que pas un de ses amis devait avoir la liberté de le voir. 

    Quand Brenius avait fini de statué sur son cas, une conversation suivit, dans laquelle l'Officier lui demanda de donner les noms de ceux qui étaient présents à l'assemblée, et celui du Ministre, dont pour ces deux demandes il refusa vigoureusement de le faire. Sur ce, l'hébergeur le laissa, et deux jours après, il était emmené devant le Maire au hall de ville, où le Heer Vocht lui proposa des questions, d'une façon similaire pour celles qui lui avaient été données par l'hébergeur. Mais Brenius persista à donner les mêmes réponses que précédemment, et prouva avec beaucoup de preuves, qu'il n'était pas coupable soit de sédition contre le gouvernement, ou d'ingratitude et d'infidélité envers celui-ci, dont il reconnut qu'il était sous de nombreuses obligations.  

    Plusieurs tentatives suivirent pour essayer d'ébranler son but, et de lui extraire une confession qu'il avait eu tort, mais ils ne réussirent pas. Après longtemps les Magistrats discutèrent ensemble, et le Maire dit de lui, au nom de ses frères Magistrats, "Si les gentlemans étaient disposés à être aussi sévères avec vous, comme les proclamations le justifient, alors ils devraient vous contraindre de payer l'amende, puisque vous n'informez sur rien, mais ils sont disposés d'agir avec clémence à votre égard". Sur ceci, il fut relâché de son emprisonnement, avec une promesse, qu'il devra apparaître à chaque fois qu'il sera appelé, et reçut réprimandé pour ne plus fréquenter de telles assemblées, et il répondit, qu'il agirait à ce sujet, afin d'être en mesure d'y répondre pour Dieu. 

    Ce qui suivit de la vie personnelle de Daniel Brenius peu est connu. Il n'apparaît pas qu'il tint une fonction publique, mais Zeltner, dans ses notes sur les lettres de Ruarus, donne son avis et dit, qu'il était employé comme correcteur de presse. Il vécut de nombreuses années à Amsterdam, et correspondit avec Ruarus. Sandius établit qu'il mourut dans l'année 1664. Il était un élève d'Episcopius, et bien qu'il ne se soit jamais ouvertement dit socinien, il n'y a pas de doute qu'il était un anti-trinitaire confirmé. Les travaux suivants sont attribués à sa plume. 

    1. Un examen du traité de Simon Episcopius sur la Question, pourquoi est-il droit pour un chrétien de tenir la fonction de Magistrat ? Lat. Ce lui-ci fut écrit dans les environs de l'année 1620, et édité dans le deuxième volume des travaux d'Episcopius. Une plus complète et parfaite réfutation en hollandais apparut en 1640. 

    2. Sur la qualité du Royaume du Christ. Amst. 1641, 8 vo., 1657, 8 vo. Belg. A la seconde édition fut ajoutée, Une Vue sur la Controverse, si et de quelle manière il est juste à un chrétien de tenir la fonction de Magistrat politique ? Proposée en Deux lettres de Daniel Brenius ; Une Brève Explication des cinquième, sixième et septime chapitres de Matthieu, et Une Explication du sixième chapitre de Luc, du septième verset jusqu'à la fin. 

    3. Le Miroir des Vertus Chrétiennes ou une Description des Causes, Attributs et Parties essentielles de la Religion Chrétienne, illustré et confirmé par un plein témoignage de l’Écriture. 

    4. Les Travaux Théologiques de Daniel Brenius. Amst. 1664, Fol. Ceux-ci forment le neuvième volume de la "Bibliotheca Fratrum Polonorum". Une copie de ce travail est profondément incomplète sans ce volume, et un autre contenant les travaux de Przipcovius. Francis Kuyper, le neveu de Brenius, l'éditait, et préfixait un conseil pour le lecteur du Traité de Daniel Brenius, inséré dans la seconde Partie des Travaux d'Episcopius. A ceci il fut ajouté Deux Lettres sur la Question concernant le Magistrat, pour laquelle la première était adressée à Francis Oudaan. Ces Lettres, ensemble avec la déjà mentionnée "réprimande pour le Lecteur," ont été d'abord imprimées en 1666, deux ans après le reste du volume, le contenu duquel était comme suit. a. La Préface de l’Éditeur, contenant une Réprimande nécessaire au Lecteur Chrétien. b. Brève Introduction pour la Compréhension des Écritures. c. Notes sur l'Ancien Testament, avec l'Exception du cantique de Salomon. Ce livre fut excepté, non en raison que Brenius avait un quelconque doute de son autorité divine, mais en raison qu'aucune citation de celui-ci est trouvée dans le Nouveau Testament, lequel pourrait sévir comme d'une clef pour son interprétation. L'annotation ne fait aucune profession pour expliquer la totalité du texte de l’Écriture, mais ces passages seulement, qui lui apparaissent pour tenir la nécessité d'une illustration et d'un commentaire. Il emprunte largement de Wolfgang Musculus. Le Père Simon l'accuse d'avoir d'autres motifs, dans la composition des ses brèves notes sur l'Ancien Testament, pour favoriser les vues des sociniens, et dit qu'en expliquant l’Écriture, il n'avait pas consulté la lumière de la nature, libre de toute passion, comme les sociniens allèguent qu'il est nécessaire de faire, mais l'ayant pris pour garantir la vérité de son nouveau système de religion, il n'avait fait que le standard, par lequel il juge chaque chose. (Hist. Crit. Du Vieux Tes. L.iii. Chap. xvi. P. 507.) d. Notes sur la première partie du Nouveau Testament, contenant les quatre évangiles et les Actes des Apôtres. (Fol. 1-127.) e. Notes sur la dernière partie du Nouveau Testament, nommément, les Épîtres Apostoliques, et la Révélation de Jean (Fol. 1-169.) f. Un traité sur le Règne Glorieux de l’Église pour être établi sur Terre par le Christ. (Fol. 1-48.) Ce Traité fut publié anonymement avant, avec quelques autres choses, sous le titre suivant. "Tractatus de Regno Ecclesiae glorioso, per Christum in Terris erigendo : e Belgico ab Auetore, nonnullis mutatis, in Latinum Sermonem conversus, ect. Amstel. Sumptibus Henrici Dendrini, 1657, " 8vo. g . Un Traité sur la Qualité du Royaume de Christ (Fol. 49-62.) Celui-ci fut écrit en réponse à un travail de Simon Episcopius, intitulé, "S'il est normal pour le Caractère d'un Home chrétien de tenir la Fonction de Magistrat ? " Le Traité lui-même, fut à l'origine publié en hollandais, consistant seulement de huit chapitres, mais il y a trois supplémentaires, contenant une réponse aux objections, qui lui avaient été faites par un certain écrivain, dont le nom n'apparaît pas. h. Une Discussion amicale contre les écrits juifs, traduits du portugais en latin, et une réponse à certaines questions proposées aux chrétiens. (Fol. 63-96.) Cette Discussion fut à l'origine publiée en 1644, 4 to., avec une Exposition de quelques passages difficiles dans la dernière partie du livre de la Révélation. Przipcovius, comme nous l'apprenons de Bock, (Hist. Ant. T.I.P.i. p. 75,) était écrit au-dessus la page du titre de sa copie, "Auctore Dan. Brenio;" mais Reinhart et d'autres l'attribuent à Martin Ruarus. Un aperçu de ce travail est donné par Bock (ubi supra). i. Un Dialogue sur la Vérité de la Religion Chrétienne. (Fol. 100-105.) Bien que celui-ci fut imprimé avec les Travaux Théologiques de Brenius, Sandius nous informe, qu'il était écrit par Joachim Stegmann fils. (B.A. p. 136); et l'éditeur lui-même professe de l'avoir inséré, comme la production d'un auteur inconnu, simplement sur le compte d'une affinité sur ce sujet avec celui du précédent Traité. j. Addenda sur les Livres de Job, des Psaumes, des Proverbes, de Ecclésiaste, etc. (Fol. 106-116.) 

    5. Une Explication du Livre de Job, et la Révélation de Jean, traduite par Francis Kuyper du latin (en hollandais], et révisée par l'Auteur et le Traducteur, par ailleurs étant élargie pour plus d'un tiers. Aussi, le Livre du même auteur concernant la spiritualité, le Règne triomphant du Christ, 2ème Édition. Amst. 1666, 4to. 

    6. Un Compendium de la Théologie d'Erasme, 1677, 24 mo. Lat. Une traduction hollandaise de celui-ci, pat Francis de Haas, fut éditée à Rotterdam par Isaac Naeranus en 1679, 12 mo, avec une Préface de Joachim Oudaan. 

    7. Une lettre de Martin Ruarus, datée à Amsterdam, le 27 août 1627. Cette lettre fut imprimée dans le Second Siècle des Epîtres de Raurus, N° 35.

    8. Lettres Manuscrites de Wolzogenius, et de nombreux autres écrits non édités.

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 135—137. Moreri, Diet. Hist . Art. BreNius. Bock, Hist. Ant . T. I. pp. 72—78. Zettneri Not. in Ruari Epp. p. 575. Brandt's Hist, of the Ref. in and about the Low Countries, Vol. III. Bk. xlvi. p. 467, A.D. 1619; Vol. IV. Bk. lv. pp. 309 —313, A. D. 1621. Simon, Hist. Crit . du V. T. l. c.)

     


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  • Bovius Jean-Baptiste

      

    Bovius Jean-Baptiste  était un natif de Bologne, et l’un des tous premiers amis et proche de Faust Socin. Il était fils unique et hérita d’une grande propriété de son père, qui était riche et de famille noble,  mais trouva nécessaire de quitter l’Italie, dans les environs de 1565. Il devint un exilé et un voyageur. Son père, bien que souhaitant l’assister, était si strictement surveillé, qu’il ne put lui faire aucun versement, sans être considéré comme quelqu’un qui encourage l’hérésie ; et quand ses ressources furent épuisées, il se retrouva à mendier son pain et réduit à un état de complète désuétude. Il résida quelques temps à Dantzig, et fut mal traité par les mennonites de ce lieu. Nous apprenons, d’une lettre, adressée de Faust Socin à Jean Balcerovicius, datée du 28 septembre 1584, que Bovius, qui vivait alors à Dantzig, dont Faust l’appelait, "son vieil ami", était un anti-trinitaire, mais qui n'était pas d'accord sur tout avec les unitariens polonais. En quoi la différence consistait, cela reste inconnu. Bock, qui désirait avoir plus d'informations à ce sujet, questionna Paul Crellius, courant de l'année 1746, mais ne put rien apprendre davantage, tant sur l'histoire ou la profession religieuse de Bovius, excepté qu'une amitié persista longtemps entre lui et Faust Socin. Bovius, cependant, fut obligé de prendre sa résidence à Lublin, courant de l'hiver 1584, jusqu'à ce qu'il soit affirmé par Faust, qu'il est probable qu'il ait rencontré les frères unitariens de ce lieu, et cela de façon plus favorable qu'il avait trouvée parmi les mennonites de Dantzig. Faust l'assura qu'il n'avait pas besoin d'être sous une quelconque appréhension à ce sujet, et écrivit, par conséquence à son ami Balcerovicius, dans le but de lui assuré les usages de l'hospitalité. 

    "Je lui ai dit", dit Faust Socin, "d'avoir bon courage ; car ces personnes de nos convictions sont en aucune manière disposées à tourner leurs dos à quiconque. Nenni, je lui promis, qu'à Lublin il ne ferait aucun expérience sauf celle de l'humanité et de la gentillesse". Ce ne fut aucunement le seul acte d'amitié que fit Socin envers lui, car sur sa sujétion, le Docteur Philippe Buccella, un riche unitarien, lui attribua une annuité de cinquante florins, qui contribua, à un certain degré, d'éclairer le fardeau de son extrême pauvreté. La période de sa mort est inconnue, ni même il a été clairement affirmé s'il avait publié quelque chose. Mais il n'est pas improbable, qu'il fut l'auteur d'un petit travail, qui fut édité à Venise dans l'année où il quittait l'Italie, qui portait le titre suivant, "Jo. Bapt. Bovii, Juris Consulti Regiens. de statutaria Urbis Praescriptione, Tractatus, nunc primum in Lucem editus, cum Privilegio. Venetiis, apud Marcum Amadorum Bibliopolam Romanum, 1565",  8 vo. 

      

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 71; T. II. p. 754. Hist. Socinianismi Prussici, § vii. p. 16. Bibl. Fratr. Polon. T. I. p. 426.)  
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  • Boreel Adam

      

    Boreel Adam, originaire de Zélande, est né vers l'an 1603, d'une famille distinguée, et mourut en l'an 1666. Ses œuvres sont :

    1. À la Loi et au Témoignage. En 8 vo.

    2. Sur la vérité de l'histoire évangélique. La substance de ce travail est élucidé par Henry More, dans le Septième Livre de son "Explication du Grand Mystère de la Piété” (C. XI,-xiii.,) Publié à Londres, AD 1674, Fol.

    3. La chaîne chrétienne d'or, ou la Connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ. Lot. 1677, en 4 to; Belg. 1677, en 4 to.

    4. Un Traité sur la religion fraternel, qui a débuté en présence d'amis à Amsterdam, le 8 septembre 1664. Belg. MS.

    5. Une version néerlandaise de l'Evangile de saint Matthieu, et l'épître de Paul aux Romains. Bock se réfère à ce qu'il a dit sur eux, et d'autres œuvres d'Adam Boreel, dans son "Histoire de Socinianisme hollandais”, et dirige ses lecteurs à consulter de Tentzel "Colloquia Menstrua, 1693," p. 261, ss.

    6. De nombreux manuscrits. Certains d'entre eux tombèrent entre les mains de Galien Abrahamz, le prédicateur mennonite célèbre d'Amsterdam.

     

    (Vidend. Sandii B. A. p. 144. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 66, 67. Walchii Bibl. Theol. T. I. p. 918.)

     

     
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  • Blastus

    Blastus  fut le Ministre de Kieydany en Samogitie, et un contemporain de Smalcius qui le reconnut comme un "Frère." Mais les Actes Synodaux ne font aucune mention de lui.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 66. Smalcii Diarium, A. D. 1598, apud Zeltner, p. 1170.)

      


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  • Blandrata Georges


     

    Blandrata Georges, (ital. Biandrata), était originaire de Saluces, dans le Piémont. Il suivit la profession de médecin, et, par le biais de ses grands talents, et d'une adresse habile, devint un favori avec beaucoup de personnes éminentes, tant dans son pays que dans les pays étrangers.

    En l'an 1553, nous le trouvons avec Alciati offrir une visite à leurs amis unitariens dans le pays des Grisons, sur le chemin de l'Italie vers la Suisse. Mais, si nous sommes au crédit du compte de Bock, ce ne fut que vers l'an 1556 que les Blandrata s'installa à Genève. Il semble qu'il fut en Pologne durant l'année précédente, et qu'il y avait déjà pratiqué en tant que médecin. 

    En revisitant l'Italie, il fut jeté dans la prison de l'Inquisition, à Pavie, mais réussit à s'évader, et s'enfuit à Genève. Là, il rejoint la société religieuse, qui avait été formée par les réfugiés italiens, et qui contenait, entre le nombre de ses membres, plusieurs, qui avaient renoncé à la doctrine de la Trinité. Pendant son séjour à Genève, il conversa souvent avec Calvin, dont il peut être vu dans ses travaux les réponses que Calvin retourna à ses questions. Il professa les plus grandes obligations envers Calvin, mais quand ses tendances hérétiques commencèrent à se développer, Calvin lui causa d'être appréhendé, et l'aurait probablement voué au sort de Servet, s'il n'avait pas souscrit à la confession de l'Église de Genève.

    Trouvant sa situation à Genève en présence de quelque danger, il quitta cette ville en 1558, et alla encore une fois en Pologne, où il prit une part active dans les discussions religieuses, par lesquelles ce royaume fut agité. Une tentative fut faite à un synode, qui se tint cette année à Pinczow, de réduire au silence le parti unitaire, dont Blandrata fut l'un des leaders, et la doctrine de la Trinité rencontra des défenseurs capables en les personnes de Jean de Lasco, et Stanislas Sarnicki, Aumônier de Bonar, Châtelain de Biecz. Mais les efforts de ces champions zélés échouèrent, et ce Synode, au lieu de faire taire les unitariens, contribua principalement à l'élaboration de leurs idées. Blandrata prit un soin particulier à présenter ses sentiments avec un langage scripturaire, ne choquant pas les préjugés de ses adversaires, mais plutôt apparut pour s'entendre avec eux dans tout ce qui était essentiel, et progressivement amena beaucoup d'entre eux à s'approcher de ses propres vues. Calvin, qui soigneusement surveilla ses mouvements à distance, fut mortifié de trouver dans ce Blandrata une haute estime de par les réformateurs polonais, et de toute urgence leur recommanda de ne pas lui faire confiance. Blandrata maintenant était découvert, comme Bayle le remarque, ces Théologiens de l'éminence de Calvin avaient le bras long. Mais malgré l'opposition du parti calviniste, les opinions de Blandrata continuèrent à gagner de nouveaux adhérents.

                 Jérôme Ossolinski, en entendant cette lettre, éclata en ces mots. "Est-ce que les écrits sur la Trinité ne sont-ils pas diffusés!" signifiant que de tels écrits tentent d'expliquer la doctrine par des termes de simple invention humaine. Il est que Lismaninus se serait joint à Blandrata pour dire à ce Synode, "Que tous les Docteurs me laisse un seul Dieu, et non de le diviser, et alors ils peuvent avoir ce médiateur qu'il leur plaît." Avant la fin du synode, Blandrata fut ordonné de mettre en écriture une confession de sa foi, ce qu'il fit, et il la présenta au Synode qui suivit, tenu à Xionx, en Mars 1562, alors qu'il la lisait en privé, il rencontra l'approbation de certains, et la désapprobation d'autres. Mais si puissant que son parti était désormais, au Synode suivant, tenu à Pinczow, le 21 avril dans la même année, et composé de vingt-huit Ministres et douze patrons laïques, une résolution fut adoptée, ce qui équivalait à un quasi-abandon du concours des orthodoxes. "Toutes les recherches sur la Trinité, la médiation, l'incarnation", dit Krasinski, "doivent être abandonnés: toutes les expressions inconnues à l'Église primitive interdites, les Ministres doivent prêcher les paroles pures de l'Évangile, non altérées par des explications humaines. Les décisions des conciles prisent après les temps apostoliques furent déclarées non contraignantes. Sarnicki, qui perçut que cette résolution fut adoptée dans le but de dissimuler la véritable opinion de ses rédacteurs, proposa que tous les Ministres qui maintiennent la suprématie du Père sur le Fils devaient démissionner de leurs fonctions, mais sa proposition fut rejetée, par laquelle le préjugé anti-trinitaire du synode devint évident". (Aperçu historique de la Réforme en Pologne, par le comte Krasinski, t. I, p. 356, 357) A ce synode la confession de Blandrata fut lut publiquement, mais étant exprimée dans les paroles de la sainte écriture, elle excita peu de discussions.

    Il assista au dix septième synode à Xionx, au mois de Septembre 1560, et fut nommé à cette époque l'un des surintendants de l’Église helvétique, en Petite Pologne. Il fut également présent au dix neuvième Synode, à Pinczow, en Janvier 1561, en tant que délégué du prince Nicolas Radzivil, lorsqu'il fut rapporté que Pierre Statorius dit que tous les amis de Blandrata, par un moyen ou un autre, tombèrent sous une suspicion d'hérésie. Au vingtième synode, qui se tint à Cracovie, le 16 Septembre, dans la même année, Martin Czechovicius produit une lettre de Calvin, dans laquelle il exhorta les Cracoviens et Pinczoviens à se méfier de Blandrata.

    Ayant maintenant semé les graines de l'unitarisme en Pologne, il détermina, en l'an 1563, d'accepter une invitation qui lui fut envoyée par Jean Sigismond, prince de Transylvanie, pour qui il agit désormais en qualité de médecin, et qui bientôt se convertit à ses opinions religieuses. Sa fonction, en tant que médecin de la cour, lui offrit des facilités particulières pour étendre son influence, et propager ses doctrines, parmi les principales familles de Transylvanie, et il ne tarda pas à se prévaloir de ces facilités. Le résultat fut, que non seulement le prince lui-même, mais les principaux nobles du pays, adoptèrent son point de vue, et coopérèrent avec lui dans leur diffusion.

    Après la mort de Jean Sigismond, Blandrata retourna en Pologne, et occupa le poste de médecin de Stephen Bathory, lorsque que le prince obtint la couronne de Pologne. Il prit avec lui Francis David en Transylvanie, et ne se retrouva pas qu'un peu endetté avec cet homme cultivé et excellent, par le succès de ses efforts pour obtenir des prosélytes à ses opinions. Mais il était beaucoup plus troublé par les objections faites par David sur l'adoration de Jésus-Christ, et inquiet que ce culte soit maintenu dans les églises de Transylvanie, mais incapable, par l'argumentation ou des prières, d'amener davantage David à ses propres vues. Il appela à son secours le célèbre Faust Socin, qui était alors à Bâle, en Suisse. Avec cet objet, il persuada David d'accueillir F. Socin comme son invité, afin qu'ils puissent en débattre entre eux, Blandrata s'engagea de rembourser tous les frais d'hébergement et de pension de David. Ce fut en l'an 1578.

    En 1579, Blandrata à nouveau rejoignit Alciati pour une tournée à travers les Alpes rhétiques, mais après nous entendons peu sur lui.

    Il fut un homme de perspicacité et d'adresse rares, et connaissait bien tous les arts et les intrigues des tribunaux. En fin de compte, cependant, il devint un triste exemple des effets pernicieux de l'ambition et des préoccupations mondaines, car, à la fin de sa vie, il déserta la cause, dont il fut un si zélé défenseur, et prit part avec les Jésuites, qui furent reçus en grâce sous le règne d’Étienne Bathory.

    Son métier lui permit d'obtenir une fortune suffisante, et alors que son âge avançait, son amour de l'argent augmenta. Mais il n'eut pas d'enfants pour hériter de ses biens, car il vécut et mourut célibataire. Il se résolut donc d'adopter un neveu comme son héritier, qui, désireux d'entrer en possession, causa à son oncle d'être étranglé dans son lit.

    Quelle fut l'année de la mort de Blandrata on ne peut, avec un quelconque degré de certitude, en être certain. Il vit, selon Sandius, vers l'an 1585, mais ne survécut pas à l'année 1592. Certains disent, que sa mort eut lieu en 1586, d'autres qu'il décéda le 14 mai 1588.

    Selon Bock, les écrits pour lesquels Blandrata fut plus ou moins concernées, sont au  nombre de vingt-sept en tout: mais certains d'entre eux sont mentionnés en rapport avec son nom, seulement parce qu'ils furent publiés en Transylvanie de son temps, ou sous ses auspices. Ce qui suit est un récit abrégé d'entre eux.

    1. Questions, auxquelles Calvin répondit dans les actes de Valentin Gentilis. Fol. 50—56. 

    2. Une confession de foi sur la Sainte Trinité, que Blandrata présenta au synode de Pinczow, en 1562.

    3. Une lettre de Grégory Pauli, datée du 30 novembre 1565, à Wissembourg.

    4. Une lettre aux églises de Petite Pologne, écrite le 27 janvier 1568, et insérée par Lubieniecius dans son "Histoire de la réforme polonaise." (L. iii. C. xi. p. 229.)

    5. Un catéchisme, qui fut lit en public au synode général tenu à Radnothin, en 1558.

    6. Neuf thèses sur Dieu et son Fils Christ.

    7. Trente autres thèses opposées aux trois de David Francis, éditées en 1578, 8vo.

    8. Certains passages remarquables des Saintes Écritures sur l'Invocation du Christ.

    9. Objections pour la réfutation de Faust Socin sur les thèses de F. David, écrites en 1579, et éditées en 1595.

    10. Trois lettres à Jacques Palaeologus, datées du 3 août 1578, à WIssembourg ; et janvier 1580.

    11. Une lettre à Grégory Pauli, Georges Schomann, Martin Czechovocius, Alexandre Vitrelinus et autres Ministres des églises de Pologne de Jésus Christ crucifié, par Georges Blandrata et Faust Socin, dans le nom de l'église de Transylvanie pour la même confession. 1579.

    12. La première discussion tenue à Wissembourg, le 24 février 1566. Celle-ci fut éditée dans la même année à Kolosvar.

    13. Une démonstration de la fausseté de la doctrine de Pierre Melius et autres. 1567.

    14. Deux livres sur la vraie et la fausse connaissance du Dieu Unique le Père, du Fils, et du Saint Esprit, par les Ministres des églises de Pologne et Transylvanie. Wissembourg, 1567, 4to. A ces livres des références sont faites par Sandius, dans son récit sur Jean Valdés, Martin Cellarius, et autres auteurs anti-trinitaires. Le même auteur donne les titres des principaux sujets discutés dans ce volume. (Bibl. Ant. pp. 30—32.)

    15. Un bref discours sur la seconde discussion sur le Dieu Trine et la double nature du Christ tenue le 8 mars 1568. Celui-ci fut édité à Wissembourg, en 4to, durant la même année.

    16. Anti-thèse sur l'interprétation de Jean I de Pierre Melius, à laquelle, selon Sandius, (B.A.p.33), furent ajoutés, soixante dix thèses et trente six arguments contre le baptême des enfants.

    17. Anti-thèses du pseudo Christ avec le vrai Christ né de Marie. Wissembourg. 1568, 4to.

    18. Phrases scripturales synonymes sur le Christ, le Fils de Dieu, né de Marie. Wissembourg, 1568, 4to.

    19. Sur la divinité et l'égalité du médiateur, l'homme Christ Jésus. Wissembourg. 1568, 4to.

    20. Réfutation d'un écrit de Pierre Melius, dans lequel il enseigne, dans le nom du synode de Debrecen,  un Jéhoviste, et un Dieu Trinitaire, inconnu des patriarches, des prophètes et des apôtres. Celui-ci et le numéro treize furent préparés avant la seconde discussion à Wissembourg. La date de sa publication dans les environs de l'année 1568.

    21. Une réfutation d'un écrit de Georges Major, dans  laquelle il s'efforça de prouver, que Dieu est trois en personne, et un en essence. Celle-ci fut publiée conjointement par David Francis et Georges Blandrata ; et est supposé pour avoir été éditée à Wissembourg en 1569.

    22. Une réfutation d'une confession de Pierre Melius. Celle-ci doit avoir été écrite par David Francis.

    23. Anti-thèses opposées aux soixante thèses de Francis Davis, lesquelles furent présentées au synode général de Thorda, le 26 avril 1579.

    24. Anti-thèses sur le premier chapitre de Jean selon la doctrine des sophistes. Celles-ci apparaît pour être les mêmes que la N°. 16.

    25. Une lettre des églises de Transylvanie à celles de Pologne sur le sujet du baptême, écrite en 1566, et tentant de prouver, que ce rite n'est plus obligatoire sur les Chrétiens. Badzinius inséra une copie de cette lettre dans le 45ème chapitre de son MS. Histoire ; mais c'est douteux si elle fut écrite par Blandrata, David, ou Jacques Palaeologus.

    26. Sept thèses avec anti-thèses sur le Trinité, présentées au synode de Thorad, dans l'année 1566.

    27. Les grandes lignes d'un travail, en deux parties, sous le règne du Christ et de l'anti-Christ. Wissembourg, 1569, en 4to. Bock, qui donne le contenu de ce livre, dit, qu'une comparaison de celui-ci avec le 'Christianismi Restitutio" de Servet, montre clairement, qui n'est qu'un peu plus qu'un abrégé de ce travail.

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 28—34. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 55— 66; T. II. pp. 470—481, et passim. Bayle, Diet. Hist, et Crit. Art. Blandbata. Lubieniecii Hist. Ref. Polon. L. ii. C. vi. et passim. Joh. Stoinii Epitome Hist. Orig. Unitarior. in Polonia : passim. Lindsey's Hist. View, Ch. iii. Sect. i. pp. 155—161. KrasinskFs Hist. Sketch of the Ref. in Poland, Vol. I. Pt. ii. Ch. viii. p. 351, etc.)

     


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  •   Betti Francis

     

    Betti Francis (1520-1590)

     

    B etti Francis fut un noble romain du seizième siècle, et un exilé de son pays sur le compte de sa religion, prenant sa résidence à Bâle. Il fut l'ami et le correspondant d'Acontius, qui, dans une lettre dédicacée pour l'un de ses travaux, cité par Bayle, qui lui fut adressée dit. "Les investissements laborieux et anxieux dans lesquels nous avons été longtemps engagés ensemble, la similitude de nos études et inclinaisons, et, ce qui est au dessus de tout, notre union dans le sentiment religieux, et la résolution que nous avons prise, nous ont soudé dans le plus cher et le plus indissoluble lien d'amitié."

    A la période dans laquelle Francis Betti et Acontius vécurent, l'Italie était fructueuse en hommes cultivés et de piété, qui faisaient les sacrifices les plus coûteux, pour apprécier la religion Chrétienne, dans sa pureté native et simplicité ; et il reste beaucoup à déplorer, que l'Histoire Ecclésiastique ait perçu si peu ses individualités désintéressées et de hauts esprits, dont beaucoup d'entre eux possédaient des vues bien plus claires sur la liberté religieuse et la vérité Chrétienne, que celles de leurs contemporains, qui étaient généralement enseignés pour être considérés comme les lumières les plus distinguées de la Réforme.   

    De l'histoire personnelle de Francis Betti, peu de traces restent maintenant, mais le peu qui soit connu de lui est d'un haut honneur pour sa personne. Pierre Ramus, qui perdit sa vie dans le massacre de la Saint Barthélemy, le mentionne, dans les termes suivants, parmi les amis dont l'Université de Bâle comptait parmi ses invités. "L'Italie a guère reconnue dans le nombre de ses fils deux des hommes des plus candides et pieux, alors Francis Betti et Sylvstro Teglio. Betti, dans son langage natif, éduquait son pays dans les vérités du Christianisme. Teglio avait fait parler le 'prince' Machiavel en latin dans ses jours, et avait élevé des monuments majestueux pour sa propre gloire."  

    Nicolas Camulius, un riche marchand, et un patron libéral des anti-trinitaires, dans une lettre écrite dans les environs de 1563, associa le nom de Francis Betti à celui de Darius (Socin), comme étant alors attendu à Zurich, mais si c'était comme un invité ou résident permanent, cela n'apparaît pas. Betti fut aussi en termes étroits avec Faust Socin, et fut avec lui un ami de souffrance dans le profit de la Vérité Chrétienne. Bock le compte parmi le nombre des Crypto-Sociniens, qui prirent leur résidence à Bâle. (Hist. Ant. T. II. P. 665.) Quand Faust Socin vint à la ville, Francis Betti était alors résident ici, et Faust l'appela "son très particulier et très ancien ami, un homme pieu, et l'un des plus modérément versés dans la controverse religieuse."   

    Durant la résidence de Betti à Bâle, Francis Pucci écrivit à propos de ses opinions, et dans le cours de leur correspondance, Betti lui dit, que Socin était à Bâle, et que s'ils avaient la chance de se rencontrer, il gagnerait une connaissance claire de la vérité de par sa relation avec Socin. En conséquence de ceci, Pucci quitta l'Angleterre et se rendit en Suisse, en 1578, et tint sa célèbre discussion avec Socin, "Sur la Condition du Premier Homme avant la Chute." 

    Betti fut l'auteur d'une lettre pour la veuve du marquis de Pescara, Vittoria Colonna, dans laquelle il mentionne les raisons de son départ d'Italie. De cette lettre, Jérôme Mutius publia une réponse, intitulée, "Riposta di Girolamo Muzio auna lettera di Francesco Betti, scritta alla Marchesa di Pescara. Pisauri. 1558," en 8 vo. 

    Dans les Indexes Expurgatoires, le nom de Betti est placé parmi ceux des hérétiques de première classe.

     

    (Vidend. Zindsey's Hist. View, Chap. ii. p. 80, Note (c). Bock, Hist. Ant. T. H. pp. 665. 817. De Porta, Hist. Ref. Eccles. Raet. T. I. L. ii. C. xx. p. 544. Schelhornii Diss. Epist. de Mino Celso, p. 62, Not. (e).) 

     

     
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