• Przipcovius Samuel

     

     
     


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    Przipcovius Samuel

      

    Przipcovius Samuel, (Polon. Przypkowski,) de Przykowice, était un Chevalier polonais de noble famille. Smalcius, dans son Journal, mentionne un homme, du nom de Przybcovius Nicolas, qui avait la fonction d'Ancien dans l'église de Luclavice, et qui mourut le 1er  septembre 1612, et Bock pense que celui-ci peut avoir été le père de Samuel Przipcovius. Samuel est né dans les environs de l'année 1592, et ayant posé le fondement de sa connaissance en littérature dans son propre pays, après longtemps, il partit avec Daniel Taszycki, de Luclavice à l'université d'Altorf, le 22 mars 1614, dans laquelle période le mouvement socinien de ce lieu d'enseignement était expérimenté avec grande force. Sur ces découvertes, Przipcovius se rallia en 1614 au parti socinien, se disant, qu'il était mieux pour lui et de son propre accord, de quitter l'université d'Altorf, ou d'attendre le résultat. Aussitôt après, il alla aux Pays Bas et finit ses études académiques à Leyde. Ici, à un peu plus de dix huit ans, comme l'auteur, de la préface de ses travaux, nous informe, il publia un papier anonyme, "Sur la Paix et l'Harmonie de l’Église", lequel fut attribué immédiatement à la plume du célèbre Episcopius. Le même écrivain nous dit, que d'autres productions juvéniles de Przipcovius étaient une réponse à une sévère satire de Daniel Heinsius, intitulée, "Cras credo, hodie Nihil", dans laquelle Heinsius déversa toute la virulence de son esprit et des railleries sur Uitenbogaerdt, Episcopuis et les autres leaders du parti libéral des Pays Bas. Celles-ci garantissaient à leur auteur, l'admiration et les applaudissements de tous les juges compétents. 

    Przipcovius retourna dans son pays natal, chargé des honneurs académiques. De par ses écrits rhétoriques et politiques, de son apologie particulière  pour le Prince Janussius Radzivil, et de son panégyrique sur Vladislav IV, Roi de Pologne, il obtint une grande célébrité et préparait la voie pour son propre avancement à des postes honorifiques et d'autorités distinguées. Ruarus, écrivant à Grotius, en 1631, lui parle de Przipcovius comme secrétaire du Prince Radzivil. Après ceci, il atteint la dignité du poste de Secrétaire Royal ; et quand les unitariens, à une période ultérieure, furent bannis du royaume de Pologne, il fut nommé Secrétaire de Frédéric William, Électeur de Brandebourg.    

    Durant la guerre des cosaques en 1648, dans laquelle les unitariens souffrirent beaucoup, et sur leur subséquent bannissement de Pologne, qui s'avéra fatal pour leur existence en tant que corps religieux dans ce pays, Przipcovius fut réduit à une extrême nécessité, et toujours dans l'année 1663, lui-même et le reste des Frères Polonais subirent une série de difficultés, dont il fait part dans une lettre adressée à Jean Naeranus, écrite dans la même année. Par la suite, il passa la partie principale de sa vie dans la cour et le camp. Il n'avait pas seulement à composer avec les mauvaises fortunes dont il était sujet avec le reste des Frères exilés, mais comme il refusait de devenir l'implicite suiveur de n'importe quel maître, et préférait plutôt le titre d'un éclectique religieux, il trouva que l'esprit de ses Frères était éloigné de lui. Il entretint des sentiments différents de la généralité des sociniens, sur la fonction de Magistrat Civil, la puissance et la durée du Royaume du Christ et la personne du Sauveur, qu'il croyait pour être correctement, et sans aucune illustration, le Fils de Dieu, engendré par une essence divine, bien d'aucune éternité. Bien qu'ici ils ne fussent pas en parfait accord entre eux, néanmoins, ils l'honoraient comme un habile théologien, et plaçaient leur confiance en lui comme un homme de talent et d'expérience. L'assemblée tenue à Kreutzberg lui transmit la tâche de conduire une correspondance épistolaire avec leurs Frères des autres nations, dans le but de promouvoir les intérêts et augmenter le nombre de leur corps religieux. Pendant quelques années il résida à Königsberg, mais il fut obligé de quitter ce lieu sur la demande de la Diète Provinciale, bien que le Prince avait étendu sur lui le bouclier de sa protection. De ces circonstances, il en fit allusion avec émotion, dans une lettre adressée à Jean Naeranus, quelques mois avant sa mort. Il espérait, que le décret puisse être retardé quelque temps, par l'influence du plus illustre Duc Boguslav Radzivil, Gouverneur de Prusse, et le dernier protestant de ce nom, mais cet espoir fut défait par la mort subite du Duc, en date du 31 décembre 1669. Sa propre mort suivit rapidement, le 19 juin 1770, après une vie d'une extraordinaire vicissitude, il respira son dernier souffle, sur les bords de la Prusse, à l'âge de soixante dix huit ans. 

    L'auteur de la Préface, mit en avant, pour ses Travaux, et dit, qu'il supportait lui-même les profits des courriers conférés sur lui par l’Électeur de Brandebourg, et le Prince Radzivil. "En dehors de ceux-ci", ajoute le même écrivain, "aussi loin qu'il était possible, il maintint certaines familles de sa propre maison, subsistant par lui-même, en ordre qu'il puisse remédier au mieux pas sa gentillesse, et ne fit aucune provision pour soutenir la veuve de son seul fils et deux petits-enfants, pour lesquels, à l'âge de soixante dix ans, et déjà aux bords de la tombe, si Dieu ne les prenait pas en charge, il n'avait rien laissé, pour une famine actuelle". 

    C'est vraiment étonnant, qu'une personne, dont l'attention était aussi distraite par les affaires de la cour et militaires, pouvait être capable de faire de tels accomplissements en théologie critique et exégétique, comme rarement on peut le rencontrer.   Ruarus dit qu'il était un homme d'une très élégante tournure d'esprit, et l'extrait suivant d'une lettre qu'il écrivit à l'âge de soixante dix ans contient une description des souffrances endurées par les Frères Polonais exilés, de l'année 1648 à 1663, justifiant pleinement la louange. "Postulas ut calamitatis et egestatis nostrae tibi descriptionem exhibeam. Infandum tu nempe jubes renovare dolorem, ire per vestigia luctuum iterum, et cruda adhuc et hiantia, necdum cicatricibus obducta retractare vulnera: horret animus ad exceptos tot fulminum ictus, attonitus et pavens. Qui nos casus hucusque agitaverint, quaeque ipse miserrima vidi, et quorum pars quantulacunque fui exponere, non mens tantum, sed manus quoque ac calamus trepidat et refugit. Fuimus, fuimus Troes, et vel ipsa non multo ante benignitate Dei, tot per annos indulta Ecclesiis nostris felicitas, acriorem sensum praesentium malorum reddit: ut etiam recordari pigeat, quando, et quomodo, et quibus gradibus, quod fuimus esse desinimus. Et nisi mentes nostras, causae ob quam patimur bonitas, et commendatae quondam a Domino hujus generis patientiae solatia erigerent, tanta calamitatis procella prostratis atque obrutis pene optimum factu videbatur, quo levius ferantur praesentia, praeteritorum memonam amittere. Quia tamen aliquam status nostri imaginem poscis, dabimus earn non suis h. e. vivis coloribus depictam, sed simplicissimis lineamentis adumbratam, ea cursim attingentes in quibus immorari molestum est," etc. (Hist. Ref. Pol. L. iii. C. xvii. pp. 278, 279). 

    Beaucoup des travaux de Przipcovius furent rassemblés après sa mort, et publiés dans l'année 1692, en folios, pour former un dixième volume de la "Bibliotheca Fratrum Polonorum". Cette collection était, en effet, à son origine en plus de huit volumes, comprenant les principaux travaux de Socin Faust, Crellius Jean, Jean Ludovic Wolzogenius, et Schlichtingius Jonas, mais l'ensemble n'est presque jamais considéré comme complet, sans ce volume supplémentaire, et un autre, contenant les Travaux de Daniel Brenius. Il est intitulé, "Réflexions sacrées sur le début de l'évangile de Matthieu, ainsi que sur toutes les épîtres apostoliques, avec des traités sur plusieurs sujets, et particulièrement sur les droits du Magistrat chrétien". 

    1. Réflexions sur le début de l’Évangile de Matthieu, ainsi que sur toutes les épîtres apostoliques, à l'exception de la première aux Hébreux. (Fol. 1-368.) Les "Réflexions sur Mathieu" avaient été publiées auparavant sous le nom de Julius Celsus, et celles des Épîtres apostoliques contribuèrent largement à expliquer le texte, pour le sens et l'intention sacrée de l'écrivain sont toujours signalées, bien qu'avec une grande brièveté, et ici le commentateur diffère de ceux de sa propre école, bien que parfois il le fit, il n'est jamais à court d'arguments avec lesquels il justifie sa propre interprétation. Sus joint à "Réflexions sur l’Épitre aux Colossiens", il y a "Une réponse pour certaines notes amicales", d'André Wissowatius. Wissowatius n'était pas satisfait, parmi d'autres choses, de la distinction qu'avait faite Przipcovius entre la puissance ordinaire et extraordinaire du Christ, dans son interprétation de Col : 1 : 15, et ceci l'emmena à écrire les Notes, auxquelles notre auteur répondit. Une copie manuscrite des travaux de Przipcovius tomba dans les mains de Bock, qui dit, qu'en faisant la comparaison entre les "Réflexions sur les épîtres de Paul aux Colossiens", comme elles apparaissent dans les copies éditées, et avec le texte de ce manuscrit, il trouva que l'éditeur avait fait que de petites modifications et avait ajouté souvent ses propres réflexions, comme pour presque donner l'apparence d'un travail différent, et il étend la même remarque à la "Réponse aux notes amicales" de Wissowatius.

    2. Une discussion sur la paix et l'harmonie de l’Église, formellement publiée sous le nom de Ireanaeus Philialethes. Eleutherop. Typ. Godf. Philadelphia, 1628, 12 mo. Une seconde édition, amandée et agrandie par l'auteur fut éditée en 1630, 12 mo. Cette discussion fut par erreur attribuée au 'toujours vénérable Jean Hales," par Antony Wood, et par d'autres au célèbre Episcopius. Il n'y a aucun doute que Przipcovius en était l'auteur, mais qu'il fut publié par lui, comme il l'affirma, à l'âge de quatre vingt ans, est chronologiquement impossible. 

    3. Une apologie contre la satire du célèbre Daniel Heinsius, intitulée, "Cras credo, hodie Nihil", fut d'abord publiée en 1664, 4 to. 

    4. Une apologie pour le plus illustre et tout puissant Janassius Duc Radzivil, Prince du saint empire romain, etc., formellement Palatin de Vilnius, et Général en Chef des Armées du Grand Duché de Lituanie. Celle-ci fut publiée sans date, en 4 to, mais n'est pas apparue avant la mort du Prince, cause qu'il plaida.

    5. Un panégyrique dédié en l'honneur et à la Gloire du plus serein et puissant Prince et Seigneur, le Seigneur Vladislav Sigismond, Roi de Pologne, etc., par un Chevalier polonais. 1633. 

    6. La Vie de Faust Socin, de Sienne, d'abord publiée en 1636, et encore en 1651, en 12 mo.; et après reliée aux Travaux de F. Socin dans la "Bibliotheca Fratum Polonorum", T.I. Une version allemande de ce travail, par Joachim Pastorius, apparut en 1637, 4 to., et une hollandaise en 1663, 4 to., dont une seconde édition apparue en 1664, 8vo.; et John Biddle publia une traduction anglaise d'elle en 1653, 12 mo., Londres. 

    7. Une discussion doit être reliée aux Travaux de F. Socin. Cette discussion fut d'abord publiée en 1636, 4 to., sous le titre, "De Christianorum Summo Bono", et encore en 1651, 12 mo., et fut ensuite liée aux Travaux collectés de Faust Socin, dans la "Bibliotheca Fratum Polonorum" T.I. Dans l'édition de 1636 et 1651, aussi bien que pour celle de 1692, les lignes suivantes ont été ajoutées, mais elles sont manquantes dans la réimpression de 1656, au début du premier volume des Travaux de Faust Socin.

     

    Autor dissimulat nomen: tu nosse laboras:

    Edidimus nomen: nee tamen edidimus.
    [Noinen autoris SAPIS CUM ZELO PURIU8.] 

    Num sine flagranti pura est sapientia Zelo ?
    Cum Zelo sapiens purius ergo sapis. 

     

    Biddle traduisit cette discussion en anglais et la publia avec la "Vie de Faust Socin," sous le titre "Une excellente discussion, dont le même Chevalier Polonais devrait avoir introduit pour les Travaux de Socin". Il a aussi traduit le suivant "Eloge pour les Travaux de Socin en dehors de Bodecherus", qui, comme Bock nous informe, (Hist. Ant. T. I. p. 674,) fut annexé au latin originel, sur une feuille séparée. "La vérité doit être reconnue partout. Pour ce faire, elle ne reçoit sa valeur d'aucun individu, mais la lui donnera. Nous ne pouvons pas nous abstenir de donner ce témoignage pour Socin, où il est d'accord avec l'orthodoxie : laissez le monde chrétien l'entendre, s'il le veut. Il discutait avec bon sens : garantissant à l'adversaire ce qu'il pouvait être en dehors du préjudice pour la vérité, et sa cause, où l'adversaire doit être pressé, à ce moment, il marquait une position, et soutenait la conscience, luttant plutôt avec les Saintes Ecritures qu'avec des suppositions et avec des raisons, non pas avec préjudice, comme l'Ecole de Calvin en avait la plus part du temps habitude de le faire, il n'admit pas lui-même certaines belles légendes, il ne démarra pas une brèche, mais frappa à la gorge même de la cause. Pour lui les athéistes, les juifs, les gentils, les papistes, trouvent matière d'emploie, aussi bien que les écrits des calvinistes". 

    8. Le jugement d'une personne qui retient le son et l'ancienne coutume de ses ancêtres, et d'un catholique qui aime sa religion pas moins que son pays, au sujet d'une Calomnie présentée par le Frère Nicolas Cicovius à la Diète polonaise. La Calomnie, dont il est fait allusion, est intitulée, "Une exhortation aux Chevaliers de Pologne, d'adhérer ici fermement à la constitution du royaume, promulguée contre les ariens et les sociniens". La réponse de Przipcovius à cette Calomnie fut écrite après son exile, sous le déguisement d'un catholique romain.

    9. L'Apologie de l'innocence affligée, adressée au plus serein Electeur de Brandebourg, et Prince suprême du Duché de Prusse, écrite aux noms des polonais exilés, qui furent éconduits de leur pays, sur le compte de leur religion. Il semble pour avoir été à son origine dressée en français. La copie manuscrite de la version en latin, insérée dans les travaux de Przipcovius, tomba dans les mains de Bock, de qui nous apprenons, que cette apologie fut présentée à l'Electeur le 20 mars 1666.  

    10. Boucliers, ou une défense de l'apologie présentée au plus serein et puissant Prince et Seigneur, Frederick William, Electeur de Brandebourg, etc., et délivrée à la plus illustre Diète du Duché de Prusse, dans l'année 1666, par les églises qui souffraient ces derniers temps de la persécution en Pologne, et maintenant dans un état d'exile et péril en Prusse. Dans ce travail Przipcovius réprouve les opinions de ce parti parmi les unitariens, dont il était dit pour judaïser. Il essaya de prouver, contre ceux-ci et d'autres, que le Seigneur Jésus Christ doit être considéré comme le Fils de Dieu, non par métaphore, mais dans un sens littéral, lequel en parlait correctement comme le seul Fils engendré de Dieu, qu'il y a deux natures en Christ, humaine et divine, que le Fils de Dieu, qui maintenant règne dans les cieux, ne possède pas la nature humaine, mais la nature divine et céleste, et cependant peut comme il sied doit être correctement appelée la substance divine et Dieu par nature, et finalement, que le règne du Christ est éternel et perpétuel, en subordonné à Dieu le Père et dépendant de lui. Mais bien qu'il reconnaisse, avec ce qui est dit pour être orthodoxe, qu'il y a en Christ une nature divine aussi bien qu'humaine, il suppose et s'efforce de persuader les autres, que la nature divine l'emporte sur l'humaine, laquelle elle la chasse. 

    11. Critiques apologétiques sur la sévère satire de Jean Amos Comenius contre les églises persécutées récemment en Pologne, qu'il publia dans sa réponse pour le "Irenicum Irenicorum" d'un anonyme écrivain. On fait allusion que l'anonyme écrivain pouvait être Daniel Zwicker, de qui on  parlera plus loin. Przipcovius nia que l'auteur du "Irenicum" soit un socinien, et Bock, maintint qu'il en était un socinien, néanmoins admit, qu'il différait des sociniens sur de nombreux points dans ce même livre et ailleurs, et avait un fort enseignement avec la secte des mennonites. 

    12. Réponse à un papier de l'illustre et magnifique seigneur, Georges Niemiricius, Vice-Chamberlain de Kiow, dans lequel, ayant lui-même été à l’Église Grecque, exhorte tous les dissidents de la religion romaine dans le royaume de Pologne et du Grand Duché de Lituanie, de prendre refuge dans le sein de l’Église de l'Est : traduit du polonais en latin. Dans cette réponse, qui fut originellement publiée sous le nom de Julius Celsus, l'auteur exprime l'opinion, qu'en retardant la cause de la Réforme, que quand les italiens, les français et les espagnols, après avoir été en esclavage sous l'Anti-christ, aspirèrent à la liberté de conscience, mais retrouvaient les mêmes restreintes imposées sur le libre questionnement par l’Église Réformée comme Catholique, ils se sont arrêtés au lieu d'avancer, et alors repartirent en arrière.  

    13. Une preuve que le Père de notre Seigneur Jésus Christ ne peut jamais, ni ne doit être appelé le Père métaphorique, et que son seul Fils engendré ne peut jamais, ni ne doit être appelé le Fils métaphorique. (Fol. 597— 599). Dans ce tract, l'auteur entre dans une défense sur les premiers Chapitres de son "Boucliers", (N°10), contre le "Commentaire sur l'évangile de Jean" de Schlichtingius. Il apparaît de l'un de ses mémorandums, en encre rouge, écrit sur la marge de ce manuscrit, qu'il fut composé pendant l'exile, à Elgota, en 1664. 

    14. La Religion disculpée des calomnies de l'Athéisme, en réponse à la lettre de F.M. Cette disculpation de la Religion fut d'abord éditée en 1672, 12 mo., et comme la page du titre nous indique, à Eleutheropolis, (c'est à dire Amsterdam) par un Chrétien anonyme. Elle fut diffusée dans le monde par Christophe Sandius fils, et l'éditeur des travaux collectés pensait qu'elle fut la dernière production de sa plume. 

    15. Critiques sur une publication, "Concernant la nature du royaume du Christ", dans laquelle une question est posée comme telle : est-ce que les dominations terrestres appartiennent au chrétien, ou sujet de ce royaume ? Ces critiques furent d'abord publiées en 1650 et dirigées contre un travail de Daniel Brenius, écrites en langue hollandaise. Przipcovius décide, que les dominations terrestres doivent appartenir au chrétien, et que parmi les sujets du Christ la fonction de Magistrat comme il sied doit avoir sa place. 

    16. Sur le droit du Magistrat chrétien et des personnes dans le privé, en matière de Paix et Guerre. Dans ce travail Przipcovius entreprend de réfuter les arguments de ceux parmi les Frères polonais, qui affirment, qu'il est illicite à un chrétien de porter la fonction d'un Magistrat Civil, de sanctionner l'affliction de la peine capitale, de guerroyer et de servir en tant que militaire, mais il est principalement dirigé contre Joachim Stegmann, le fils, et Daniel Zwicker.

    17. Une longue apologie sur le traité, "Sur le droit du magistrat chrétien", contre Joachim Stegmann, le fils. 

    18. Une justification du traité sur le Magistrat, contre les objections de Daniel Zwicker. (Fol. 853-880.) Cette justification termine le volume des travaux collectés de Przipcovius, mais qui laisse au dessus de lui beaucoup d'autres travaux détachés, certains publiés et d'autres non publiés, pour lesquels le lecteur trouvera de brèves notices dans le reste du présent article. 

    19. Un message de congratulation pour le Prince Janussius Radzivil, de son retour de son expédition cosaque. 1649. Polon. MS.

    20. Une histoire pour les églises des unitariens dans le royaume de Pologne. Cette histoire fut écrite, en complaisance avec une demande du synode, plusieurs fois faite pour son auteur, entre les années 1627 et 1663. Sandius nous informe, qu'elle était détruite par le feu, durant l'exile dans laquelle Przipcovius fut éconduit, sur le compte de sa religion, et que beaucoup de ses autres travaux furent perdus dans ces temps de persécutions. Scelhorm, dans une "Discussion historico–littéraire sur les livres qui ont péri par le Feu", insérée dans septième volume de son "Amoenitates Literarioe" (p.127), mentionnant le même fait, sur l'autorité de Sandius.  

    21. Un traité sur la liberté de consciences, en deux livres, dont un seulement apparaît pour être fini. MS. L'objet de ce travail était, de montrer, que les hommes ne sont pas conduits à embrasser la Religion Chrétienne. Il vint, avec d'autres manuscrits de Przipcovius, dans les mains de Bock, qui donne un aperçu de son contenu, avec un extrait du commencement de la Préface. (Hist. Ant. T.I.P. ii. pp. 682-684). 

    22. Une périphrase de la prière du Seigneur. 

    23. Une prière de Dieu, en versets élégiaques.  

    24. Une prière pour le Christ, le Fils de Dieu, de la même sorte de verset. N°. 22-24 étaient joints à un petit travail de André Wissowatius, le fils, édité à Amsterdam, A.D. 1682, 1mo., et intitulé, "Stimuli Virtutum, Frena Peccatorum." N°. 23 et 24 étaient traduits en versets polonais, qui sont présumés pour être sa signature Z.M. 

    25. Arguments contre les athéistes, démontrant qu'il y a un Dieu, et qu'il doit être adoré, mais seulement dans la Voie avec laquelle il est adoré par les chrétiens. MS. Celui-ci aussi fut traduit en verset polonais par Z.M.

    26. Une déclaration fraternelle pour une non admonestation, laquelle l'auteur l'avait adressée aux dissidents, sous le nom d'un Chevalier polonais. 1646. 4to. Polon. Ce travail fut dressé en 1645, et édité par Kmita dans l'année suivante, après avoir été révisé par Christophe Lubieniecius. 

    27. Une courte discussion sur la foi. 

    28. Remarques sur l'adoration de l'homme Jésus Christ, adressées à Claude, un français. MS. 1626. 

    29. La maltraitance donne l'oppression et trahie la liberté, un reproche pour la Diète de l'année 1647, ou un compte rendu de l'accusation indépendante contre Jonas Schlichtingius. Bock, dit, qu'autant qu'il sache, ce valable document historique n'a jamais vu la lumière, et parle de son intention de lui donner une place dans son histoire du socinianisme en Pologne. 

    30. Une demande faite au Roi, pour la cause des dissidents, à la Diète de l'année 1652. MS. Polon. Sandius, dans sa liste des écrivains anonymes, mentionne une similaire pétition des églises polonaises au Roi Vladislav, pour laquelle il assigne la date de 1645, et Bock suppose qu'elle fut dressée soit par Przipcovius, ou Stanislas Lubieniecius, le fils. 

    31. Epitaphe pour le vice-Chancelier du Royaume de Georges Ossolinius de la Cavalerie Nymphe, composée par un Chevalier polonais de l'ancienne valeur de la foi. MS. C'est une composition satirique, dans un style lapidaire, occasionnée dans le but d'instituer un nouvel ordre équestre pour la conception immaculée de la Vierge Marie, ce qui fut approuvé par le Roi et reçut la sanction du Pape Urban VIII 

    32. Une ode sur le traité prussien avec Gustavus Adolphus, Roi de Suède. MS. Le traité auquel cette ode fait référence était une qui a été faite en 1630.

    32. Les institutions des moines et anachorètes ne sont pas la meilleure méthode pour arriver à la perfection de sainteté, mais sont injurieuses et dangereuses pour l’Église. MS. 

    34. Une hymne sur la foi des apôtres. Polon. Cette hymne fut insérée dans le livre des psaumes et des hymnes utilisés par les Frères Polonais, et fut composée à la demande du synode de Siedliski, 1643. 

    35. Une comparaison de la Foi des apôtres avec la Foi des jours présents. MS. Sandius fait référence à ce manuscrit dans son "Bibli. Ant." (p.126), et Bock l'avait édité de la copie manuscrite des Travaux de Przipcovius qui tomba dans ses mains, et laquelle est intitulée, "Antithesis Symboli Unitaroirum et Trinitariorum". Comme la totalité occupait une petite place, le lecteur sera peut-être gratifié de voir la traduction suivante de celui-ci, laquelle est adoptée, avec de légères variations, que celle de la dernière du Dr Toulmin. (Mémoires de la Vie, Caractère, Sentiments et Ecrits de Faust Socin. Londres, Johnson, 1777, 8vo. pp. 447-452).

    1.

    Je crois en un Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur du Ciel et de la Terre. 

     

    1.

    Je crois en trois personnes consubstantielles, égales les unes aux autres, chacune étant le Dieu Suprême, et qui créaient le ciel et la terre par l'exercice d'une égale puissance et efficacité.

    2.

    Je crois en Jésus Christ, le seul Fils engendré  de ce Créateur. 

     

    2.

    Je crois en Jésus Christ, partageur de la même essence numérique, et un Dieu avec le Père non engendré, et lui-même le Créateur du ciel et de la terre.  

    3.

    Je crois que ce seul Fils engendré de Dieu fut conçu par l'Esprit Saint. 

     

    3.

    Je crois que ce seul Fils engendré, le Saint Esprit de toute éternité l'a fait agir, et fait agir. 

    4.

    Je crois que ce Fils de Dieu est né de la Vierge Marie. 

     

    4.

    Je crois que ce Fils de Dieu, co-existant et co-éternel avec le Père non engendré et le Saint Esprit, est né depuis des temps infinis avant Marie, et sera à jamais vivant. 

    5.

    Je crois que ce seul Fils engendré, lequel, sa personne, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, mort et enterré, et qui descendit dans l'enfer. 

     

    5.

    Je crois que la personne du même seul Fils engendré de Dieu, et la divinité de sa nature restent parfaites et intouchables, la nature humaine seulement, et non la personne, de même souffrit sous Ponce Pilate, fut crucifiée, morte et enterrée, et descendit dans l'enfer. 

    6.

    Je crois que ce Fils de Dieu, étant élevé par Dieu le Père, (Actes 2: 24 et 32 ; 3:15 et 26 ; 9:10 ; 10:40 ; 13:30 et 37 ; 17:31 ; Rom 4:24 ; 8:11 ; I Cor 6:14 ; 15:15 ; 2Cor 4:14 ; Gal 1:1 ; Eph 1:20 ; Col 2:12 ; I Th 1:10 ; Heb 13:20,) se relevant de la mort le troisième jour. 

    6.

    Je crois que ce Fils de Dieu releva sa nature humaine de la mort par sa propre puissance et force. 

     

    7.

    Je crois que ce Fils de Dieu, après sa résurrection, fut exalté, et installé, à la droite du Père Tout Puissant. 

     

    7.

    Je crois que ce Fils de Dieu, co-égal en puissance avec le Père et le Saint Esprit, s'installa sur son trône céleste, et règne avec domination et gloire de toute éternité en éternité. 

    8.

    Je crois que ce Fils viendra du ciel, pour juger les vivants et les morts. 

     

    8.

    Je crois que ce Fils de Dieu, comme le Dieu Plus Haut, le Dieu dont l'essence est partout, et rempli de toutes choses, n'a jamais eu besoin de faire une descendance pour juger les vivants et les morts.  

    9.

    Je crois dans le Saint Esprit, qui est, un don communiqué et déversé par le Père, à travers le Fils, sur le fidèle.  

    9.

    Je crois dans la personne du Saint Esprit, co-éternelle et égale avec le Père et le Fils, et pourtant procédant des deux.  

    10.

    Je crois dans le Saint Esprit Catholique, ou Eglise Universelle, qui professe tous les articles de la Foi des Apôtres qui sont embrassés par tous les chrétiens, comme étant  seulement nécessaires, et admis et embrassés par toutes les personnes pieuses, bien qu'ils différent sur d'autres points de moindre importance, à condition qu'ils mènent des vies saintes. 

     

    10.

    Je crois dans cette particulière Sainte Eglise, qui est destinée parmi toutes les autres, et dans laquelle je suis né et baptisé (pour le moment y sont, le romain, le grec, l'augustin, ou le réformé, etc.) ; qui professent la foi, ou également les doctrines cadrées beaucoup de temps après les Apôtres, et exclue de la communion, et traitait comme hérétique, quiconque ose remettre en question le moindre article tenu par elle.  

    11.

    Je crois dans la communion des saints, pour ceux qui vivent une sainte vie, bien qu'ils puissent différer de nous sur certains points. 

     

    11.

    Je crois que la communion pour ceux-ci doit être abhorrée, dont dans la moindre partie des dissentiments pour les dogmes de mon église, bien qu'ils puissent être plus saints dans leurs vies et manières. De telles églises condamnées, parmi les papistes, sont la grecque et autres orientales, l'augustine, la réformée et toutes les autres, exceptée celle de Rome : parmi les grecques, il y a la Papale, l'augustine, le réformée, et toutes les autres exceptée la grecque : parmi ceux de confession augustine, il y a las papistes, les grecques, les réformées, et toutes les autres sauf les luthériennes : et parmi certaines de la Réformée, les papistes, les grecques, et toutes les autres sauf les réformées, sont comptées comme telles et exclues de la communion. 

    12.

    Je crois dans le pardon qui peut être considéré seulement comme une gratitude. 

    12.

    Je crois dans une satisfaction faite pour les péchés, et un prix exact pour eux. 

    13.

    Je crois dans une résurrection de la chair pour la vie éternelle d'une telle sorte, que selon le témoignage de Paul en I Cor xv., nous n'aurons pas de corps naturels, animales, terrestres, sensuels et frêles, tels comme nous venons d'Adam, mais des corps spirituels, célestes, glorieux et incorruptibles, tels que nous recevrons du Seigneur du ciel ; parce que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu. 

    13.

    Je crois dans la résurrection de la chair pour vivre éternellement, d'une telle sorte, que nous croyons ces mêmes corps qui nous viennent d'Adam, parce que ces mêmes corps, qui sont de chair, de sang, d'os, de nerfs, de veines et d'artères, hériteront du Royaume de Dieu. 

     

     

    36. Une lettre de Valentine Radecius, de Kolosvar, datée le 31 mars 1624 à Caschau, MS.

    37. Lettres de Jean Naeranus, Pasteur de l'Eglise des remonstrants, Oudewaters, hollandais, et divers autres personnes. MSS. D'une lettre de Jean Naeranus, datée du 31 janvier 1670, qui était la dernière écrite par Przipcovius, l'auteur de la préface pour ses travaux collectés donna l'extrait suivant. "L'âge n'est pas si pesant pour moi, et (bien que longtemps j'ai reçu de lourds soins dans la soixante dixième année)  n'ayant pas pour autant brisé les puissances de ma mémoire, et je me rappelle bien que nous avons reçu de vous quelques années auparavant une importante faveur, et une pour laquelle il sied de retenir un grand souvenir." Dans ces paroles il fait allusion à une collecte, faite aux Pays Bas au nom des sociniens exilés, pour laquelle Jean Naeranus avait pris un chaud et vif intérêt. 

    38. Sur la foi des nouveaux catholiques, qui est, de celle qui ait passé des unitariens aux papistes. Polon. Sandius avait inclus ce travail dans une liste des anonymes écrivains, (B. A. p. 178), mais suppose qu'il a été écrit par Przipcovius. Certains sociniens,  comme il apparaîtrait, dans le but d'éviter les conditions du Décret de 1658, en apparence se conformèrent à l’Église Catholique, et l'affaire devait être arrangée par un congrès amical, qui fut sanctionné par Trzebicki, Évêque de Cracovie, et qui eut lieu le 10 mars 1660, à Roznow. Le résultat, cependant, n'a pas été satisfaisant, et ceux qui joignirent l’Église Catholique, faisaient ainsi de leurs propres responsabilités individuelles, et non avec l'approbation des responsables de leur parti. 

    39. Une Lettre de Jean Naeranus. Cette lettre fut écrite dans l'automne de 1663, à Königsberg et insérée dans "Histoire de la Réformation Polonaise" de Lubieniecius (L. III. V XVII. Pp. 278-285). Elle contient un compte rendu des souffrances des polonais unitariens de 1648 à 1658. 

    40. Une lettre au Frères Polonais, écrite à Königsberg, 1658. Polon. MS. Bock promit de donner à cette lettre une place dans la troisième partie de son "Historia Antitrinitariorum" (C.iv.); qui n'avait jamais encore vu le jour. 

    41. Un compte rendu authentique de l'accusation portée contre Jacques Sieninius et du verdict passé dans cette affaire. MS. C'est aussi Bock qui promettait de donner une pleine longueur dans son "Histoire des sociniens en Pologne". 

    42. Éponges pour effacer les Taches de l'Innocence. MS. Celui-ci était un fragment, écrit en réponse à un Victor Bonnus, qui semble avoir calomnié des personnalités, et représentait mal les doctrines des sociniens. 

    43. La réclamation des unitariens pour la liberté religieuse en Pologne, écrite par un Chevalier polonais. C'est le dernier des tracts, annexé dans la "Bibliotheca Antitrinitariorum" de Sandius (pp. 267-296), et est attribué par Bock à Przipcovius, bien que Sandius, et en général les écrivains, l'attribuent à Stanislas Lubieniecius, le fils.  

    44. Une Explication sur l'origine, le commencement et les progrès des confédérations en Pologne. Il fut demandé à Przipcovius d'écrire un travail tel que celui-ci, au synode de Rakow, en 1627 et au synode de Kissielin, en 1638, qui avait été le premier rassemblement de la sorte tenu après l'expulsion des sociniens de Rakow, il fut enjoint de le finir.

     

    (Vidend. SandiiB. A. pp. 123—126. Bock, Hist. Ant. T.I. pp. 667— 700. Zeltneri Hist. Crypto-Socin. Altorf. p. 374. Smalcii Diar. A. D. 1612, apud Zeltn. p. 1197. Toulmin's Mem. of F. Socinus, App. ii. pp. 439—452. Lubieniecii Hist. Ref. Polon. L. iii. C. xvii. Vindicise pro Unitariorum in Polonia Religionis Libertate, ab Equite Polono conscriptffi. Schelhomii Amccn. Lit. T. VII. p. 127, etc.)

     

     Didier Le Roux
     
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