• Buccella Philippe


    Buccella Philippe

      

    Buccella Philippe , Docteur, est mentionné dans un article précédent comme le patron de Jean-Baptiste Bovius, il avait un lien familial avec Jean-Baptiste Cettis et était aussi un ami proche de Faust Socin, qui, dans sa dernière lettre à Matthieu Radecius, le reconnaissait son débiteur dans de nombreuses manières. Socin l'a connu dès sa jeunesse, et l'aimait et l'honorait pour ses grands talents, et pour ses divers accomplissements.  

    Buccella maintint contre son ami Socin, en conversation et en lettre, la position toute paradoxale, qu'il n' y a pas de péché réel digne de blâme dans les actions des hommes. Sa lettre à ce sujet fut adressée à Socin le 1 septembre 1583 ; et la réponse de Socin, qui fut rédigée de Paulikovice, fut aussi imprimée avec le reste de sa correspondance. Dans sa réponse, il dit, "Il y a maintenant environ onze années que j'ai sérieusement tourné mon attention sur le sujet, et chaque jour j'ai eu une raison supplémentaire d'être satisfait de mes idées à son sujet, que je puisse pour longtemps discourir dans la lumière de la vérité ; ni il n'y a pas un seul point rattaché à cette entière discussion, sur lequel un doute me soit apparu. Que cela pour un certain temps puisse être le cas pour vous!" 'Fratr. Polon. T.I. p. 372). 

    Socin regretta, bien que le Docteur Buccella avait d'admirables qualités, il ne semblait avoir si peu de sens pour la vraie religion. Le Docteur était un grand admirateur de Francis Pucci, non pas tellement sur le compte de sa piété et de sa culture, comme pour une ressemblance entre Pucci et lui-même dans leurs notions sur le sujet de la religion. Aucun d'eux n'eut un lien quelconque avec un parti religieux ; et la seule différence entre eux à ce respect fut, que Pucci avoua ouvertement d'être un séparatisme d'avec l’Église de Rome, alors que Buccella semble ne pas l'avoir fait, aussi tard, au moins, que le mois de janvier 1586. Mais de son patronage sur Bovius et de sa grande gentillesse envers Faust Socin, il peut être pensé, bien qu'indifférent aux formes extérieures de la religion, il n'en était pas pour autant étranger à son vrai esprit. Quand Socin perdit sa femme, il se retrouva sans demeure lui appartenant, Buccella le reçut et l'entretint à Cracovie et, il resta un proche de la maison de Buccella, sans la moindre contribution en reconnaissance, de l'année 1592 à 1597. Il alla alors au logement qu'il occupait pendant sa première résidence à Cracovie, mais douta, comme il l'exprima lui-même dans une lettre à Jean Volkelius, écrite le 8 mars 1597, s'il devait rester ici, ou de devenir à nouveau l'invité de Buccella, qui l'exhorta vivement de revenir chez lui. De certaines expressions dans une lettre adressée du 9 août 1595 de Socin à André Voidovius, il peut être déduit, parmi d'autres actions splendides de libéralité, que Buccella offrit de participer à une édition des écrits de Socin ; et qu'alors Socin le reconnut parmi "les membres pieux de l’Église Unitarienne".  

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T.I. pp. 79-80; T. II. P. 686. Bibl. Fratr. Polon. T.I. pp. 368-372, 378, 473.)
     

     DidierLe Roux
     
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