• Pauli Grégory

     

     
     

     

    Pauli Grégory (1525-1591)

     

     

    Pauli Grégory, de Brzeziny,  bien que d'une famille italienne, naquit en Pologne. Il est souvent appelé, par Stancaro et autres, le Massovite. En 1552, Justus Decius, Secrétaire du Roi, établit une église réformée sur son état, appelée Vola, dans le voisinage proche de Cracovie, et pour cette église Pauli fut nommé Ministre. Dans les Actes Synodaux de 1556, il est écrit pour avoir été le Pasteur de Pelsnick, qui était aussi dans le voisinage de Cracovie. 

    "Ce fut par des étapes lentes et variées," dit le Révérend Robert Robinson, "que l'Eglise Réformée s'approcha de Cracovie, des villes de tout le Royaume, et de la résidence du fier Evêque Zebridowski. Ils fournirent d'abord deux églises paroissiales dans les villages prêts de la ville, et placèrent le pieux et cultivé Gregory Pauli pour prêcher ici, et les citoyens allaient en foules l'entendre. Peu Après, Lasocki, Stradnizki, et d'autres nobles, emmenèrent des Ministres réformés pour prêcher dans leurs maisons, et le Castellan Bonar, Gouverneur du château de Cracovie, non seulement agit pour que des sermons soient prononcés dans sa propre maison, mais dans un espace spacieux de son jardin prêt des murs de la ville. Ici Pauli prêcha souvent, et des multitudes vinrent ici l'entendre. Les ecclésiastiques se vengèrent, refusant de s'asseoir avec eux tant qu'ils seraient en vie, ou même de les enterrer après leur mort. Ceci ne les affecta pas plus, car le Seigneur de Chelmski leur donna une pièce de terrain, à trois milles de la ville, pour les enterrements, et qu'ils ne soient pas obligés de subir les sévices papaux pour cette occasion. Les catholiques les appelèrent de "Chiens de l'Enfer," car ils étaient emmenés sans les cérémonies de l'Eglise pour être enterrés comme des chiens, mais les protestants persévérèrent dans leur pratique."

    Grégory Pauli ne fut pas moins célèbre pour ses grands talents que pour ses connaissances variées et étendues ; et devint un audacieux défenseur de l'Unité et la Suprématie du Père. Il semble qu'il nourrit des sentiments différents de la foi orthodoxe, quelque temps avant qu'il les affirme et les maintienne ouvertement ; mais, lors de la conversion de Francis Lismaninus, il jeta le déguisement qu'il assuma auparavant, et s'unit à lui en attaquant les opinions communes, selon la nature de Dieu, et la personne et les fonctions du Christ. Il avoua la première fois ses sentiments antitrinitaires au synode de Secemin, tenu le 24 janvier 1556. Sur ce compte il fut accusé d'hérésie au Synode de Pinczow : mais ceci ne l'intimida pas, ou le rendit silencieux. Il ne fit aucun secret de son unitarisme, et l'avoua ouvertement du pupitre. 

    Il rejeta la doctrine du Credo de Nicée, et celle des cinq premiers conciles œcuméniques. Il condamna le baptême des enfants, défendit une communauté de biens, et affirma qu'un Chrétien ne doit jamais tenir de fonction civile ni d'armes, et crut en un millénium, lequel il espérait voir arriver rapidement. Il est dit qu'il fut d'abord instruit dans les principes de l'Arianisme par Pierre Gonesius : mais s'il en avait été ainsi, il aurait abandonné immédiatement la doctrine de la préexistence du Christ et publiquement maintenu que son existence commença avec sa naissance dans le monde. 

    Ces opinions furent fortement combattues par le parti orthodoxe, et spécialement par Stanislaüs Sarnicki, un Ministre calviniste violent, et l'un des hommes des plus dangereux de Pologne. Mais elles rencontrèrent, en d'autres partis, des avocats puissants et zélés, et Pauli lui-même trouva un patron magnanime en Stanislaüs Cichovius, Chamberlain de Cracovie, ensuite Castellan de Biecz, et Général d'armée. 

    Une disponibilité se présenta à l'église de la Trinité à Cracovie, Cichovius, le patron de cette église, plaça Pauli ici, et les citoyens se rassemblèrent  pour en grand nombre pour entendre ses sermons. Sarnicki espérait qu'une préférence aille pour lui-même, et lorsqu'il trouva qu'elle fut donné à un autre, et particulièrement à un antitrinitaire, son ressentiment ne connut aucune limite, et il devint un adversaire des plus violents pour le parti libéral.  

    Sandius établit, que, bien que Pauli prêchait contre la doctrine de la Trinité, à la moitié de la journée de la Trinité de 1562, la boule au sommet de l'église de la Trinité fut frappée par la foudre et tomba au sol.

    Ceci fut interprété, par les antitrinitaires les plus zélés, comme un présage favorable, alors que beaucoup d'autres regardaient ceci comme une marque du déplaisir divin. Certains dirent, que le coup avait signifié de forcer la terreur dans le cœur du prédicateur, mais d'autres dirent, qu'elle lui avait donné un nouveau courage. La partie sage et réfléchie de la communauté resta silencieuse.

    Durant la controverse au sujet de la Trinité, qui fit rage avec une violence inhabituelle en Pologne, peu après la déclaration ouverte de ses opinions par Grégory Pauli, il essaya, avec l'approbation de plusieurs personnes de rang et de dignité, de restaurer la paix de l'église, à l'aide d'une conférence amicale entre les leaders des partis concurrents. La discussion fut menée avec une telle violence par le côté orthodoxe, que l'assemblée fut brutalement dissoute, et une résolution fut passée par les trinitaires, qu'aucune autre assemblée future ne serait tenue par leurs opposants unitariens sur ces sujets. Cet évènement amena une séparation, et l'Eglise Réformée se retrouva, à partir de ce moment, divisée en deux parties, appelés la Haute et la Basse Eglise, la première adhérant aux sentiments qui dominaient pour la Trinité, et la dernière en concurrence pour la suprématie seule et indivisible du Père. 

    En juillet 1562, un synode fut tenu à Regew, dans le but de réconcilier les deux partis, et dans le mois d'août un autre fut tenu à Pinczow, ayant le même objectif en vue. Au premier, c'était manifestement un enseignement sur la doctrine de Pauli, et au dernier ses adhérents se retrouvèrent en une réelle majorité, mais l'inflexible Sarnicki refusa de s'incliner à ses décisions. Un autre fut par la suite réclamé pour le 4 novembre, auquel il proposa, que la Confession Helvétique soit signée, mais que chacun reste libre de l'interpréter de sa propre façon. La proposition, cependant, fut rejetée, et à la conférence de Petricow, tenue la même année, le parti antitrinitaire la rejeta solennellement, comme non scripturale, la doctrine de la Trinité, sous la direction de leurs Ministres, Grégory Pauli, Stanislas Lutomirscius, Martin Crovicius, Stanislas Paclesius, et Georges Schoman, et d'autres nobles, parmi lesquels, il y avait Jean Niemojevius, Jérôme Philipovius et Jean Cazanovius. 

    Le 14 mai 1563, sur la suggestion de Sarnicki, un synode fut convenu, étant exclusivement pour le parti calviniste, et supporté par Bonar, Castellan de Biecz ; Myscovius, ou Myskowsky, Palatin de Cracovie ; Firley, Palatin de Lublin ; et autres patrons. Ce synode condamna les doctrines des antitrinitaires dans des termes des plus inqualifiables, et obligea Pauli à se retirer de sa fonction de Ministre à Cracovie. Quelques jours après, le parti défait des antitrinitaires convoqua son propre synode à Cracovie, sur lequel Lutomirscius présida. Il y avait vingt Ministres, et trois Patrons laïcs, qui passèrent des résolutions, déclarant les procédures du premier synode comme nulles et non avenues. Les antitrinitaires étaient maintenant généralement connus par le nom de Pinczoviens, et leurs doctrines se répandirent rapidement parmi les personnes de toutes classes, particulièrement celles de hauts rangs, incluant des Magistrats, des Nobles, des Ministres, et des Recteurs des écoles en Grèce et Petite Pologne, Lituanie, Russie, Podolie, Voline, Prusse, Silésie et Transylvanie.

    Le Roi de Pologne, désireux de voir ses sujets vivrent en harmonie les uns avec les autres, accéda à une proposition, qui lui fut faite par Philipovius, de convoquer un synode à Petricow, où les deux côtés pourraient être entendus par des Juges, choisis indifféremment des deux partis, et que leur conflit soit finalement ajusté. Par conséquent, à l'ouverture de la Diète de 1565, il publia une ordonnance, qu'une telle conférence soit faite, et elle fut tenue à Petricow dans l'année suivante. De cette conférence mémorable le Révérend Robert Robinson, dans ses recherches ecclésiastiques, en donne une description en annexe.

    "Le jour nommé les délégués des deux partis se rencontrèrent. Du côté des Pinckzoviens il y avait Nicholas Sienicki, Président de la Basse Maison de la Diète, usuellement appelée les Démosthènes de Pologne, le Castellan Jean Lutomirski, un membre de la Maison Supérieure, Philipowski, le Receveur Général du district de Cracovie, et Jean Niemojevius, membre de l'Inovladislaus. Ce dernier gentleman avait été une longue robe, et Juge de ce district, lequel était maintenant représenté dans la Diète. Quand il devint un Dissident, il embrassa la doctrine arienne, et fut baptisé par Czechovius, et comme il pensa qu'il n'est pas juste qu'un Chrétien fasse un serment, il se retira de sa fonction. Il publia de nombreux livres en faveur de ses sentiments, dont un portait un titre singulier. 'Une démonstration que l'église papale n'est jamais Apostolique, ni Sainte, ni Unique, ni Catholique.' Les Pasteurs du même côté furent Pauli, Schomann, Lutomirski, et Paclesius. Du côté calviniste les pasteurs furent Sarnicki, Sylvius, Rokyta, un des pasteurs bohémiens, et Trecius, Recteur de l'école de Cracovie. La noblesse du même parti fut représentée par le Marshal Palatin Firley, un calviniste zélé, le Castellan Tornicius, et le Comte Ostrorog, un noble qui peu d'années auparavant, étant alors Castellan de Posnanie, alla à une assemblée de frères bohémiens, essayant de conduire sa femme avec un fouet, mais heureusement arriva à être convertie sur place, et rejoignit l'église dans l'heure même. A ceux-ci, furent ajoutés Myskowski, Castellan de Sendomir, une personne d'une famille qui avait espéré s'accaparer la grande fortune d'une veuve d'un frère, et avait été désappointé par Philipowski, qui avait épousé la femme. Le synode s'installa pour quatorze jours. Firley, étant Président le premier jour, ouvrit la session par un court discours, dans lequel il avisa les partis d'être en paix, et conclut en disant, 'entamons ce débat dans le nom de Dieu la Sainte Trinité., Pauli dit 'nous ne dirons pas par conséquent, Amen.' 'Commençons alors,' dit le Président. Pauli fit un discours sur le sujet : mais Sarnicki proposa, avant qu'il n'aille plus loin, de donner une règle générale pour accorder les deux côtés, laquelle était, que les deux devaient admettrent l'autorité des conciles et  les premiers Pères, et par eux résoudre les différents. Les Pinckzoviens répondirent, que Luther, Zwingli, et Calvin avaient rejetaient les traditions en général, les conciles et les Pères, et avaient établis des églises en particulier ; qu'ils avaient pris les écritures sans explications ou commentaires, pour le fond de la Réformation, et que leurs opposants étaient protestants, et avaient en fait renoncé à toutes règles de foi et pratique, excepté les Saintes Ecritures, et par conséquence, à moins qu'ils fassent leur cette règle dans le cas présent, les catholiques obtiendraient des grands avantages sur eux. Les calvinistes ne purent pas répondre à ceci, et ensuite ils utilisèrent de nombreuses invectives dans le synode, firent une intrigue de ceci, et dirent aux Juges calvinistes, qu'il était honteux qu'un tel blasphème soit prononcé, que les Evêques les blâmeraient pour souffrir, qu'Hosius et toute l'Eglise de Rome avaient autorisé la Trinité et le Baptême infantile qui ne sont pas fondés par les Saintes Ecritures, qu'ils ne pourraient pas faire d'impossibilités, et que les Pinckzoviens voudraient certainement publier la discussion, et donner au personnes ordinaires une grande occasion de triompher. Il était nécessaire, cependant, de se défaire de l'affaire autant qu'ils le pouvaient, et cela fut fait assez astucieusement. Ils désirèrent une copie de ce que Pauli avait délivré, comme il semblait avec une intention d'y répondre dans un jour proche : mais, l'impartial Fleury dit des calvinistes, qu'ils avaient une abondance de preuves prises des conciles, des Pères et des Traditions, n'hésitant pas à les utiliser, et comme ils ne pourraient rien réclamer des Saintes Ecritures, à quoi le parti opposé ne put pas répondre, ils mirent en place un chant en plein synode, et de toute leur force, 'Gloire à la Patrie; Gloire à Dieu le Père, gloire soit à Dieu le Fils, gloire soit à Dieu le saint Esprit,' et ainsi de suite. Cette procédure, ajouta le même écrivain, qui devait être prise pour preuve de leur ignorance et la perte pour leur cause, alors les Pinckzoviens le considéra comme une insulte pour la majesté du Dieu Tout Puissant, et se retirèrent extrêmement offensés. Après leur départ, ceux qui restèrent obtinrent une promesse du Marshal, qui était Président ce jour-là, qu'ils voudraient faire un rapport favorable au Roi, et qu'ils s'accordaient de ne plus tenir de congrès avec les Pinckzoviens, qu'ils dirent être des ariens, et obliger toutes leurs propres églises d'adhérer à la doctrine du Dieu en trois personnes co-égales et coessentielles. Les ariens protestèrent de l'injustice de tout ceci. Firley fit son rapport au Roi, et Sienicki, pour le parti des Pinckzoviens, fit le sien pour la chambre du Nonce. Le seul résultat pratique de la conférence fut, que les deux partis, agissant en toute occasion indépendamment l'un de l'autre, et que l'église antitrinitarienne, laquelle avait reçu auparavant sa propre constitution distincte, de là, déclama toute liaison avec le parti orthodoxe, ayant ses propres synodes, Ministres et écoles et son propre système de gouvernement de l'église. 

    Pauli, après se retrait de l'église trinitaire, resta un certain temps à Cracovie, à la tête d'une congrégation séparée, qui avait embrassée ses idées. Il se retira alors à Pinczow, et puis pour Rakow, où il mourut, très vieux, dans l'année 1591, un mois après son ami et contemporain, Georges Schoman. Faust Socin, parlant de lui, dix années auparavant ceci, le décrivit comme un homme cultivé, qui avait travaillé beaucoup et des plus diligemment dans l'église de Dieu, mais fut mis de côté par les infirmités de son âge, et dans l'incapacité d'une œuvre littéraire, par une maladie de la vue. (F. Socin Opera, Tom. II p.1.). 

    Le nombre des écrits, édités en manuscrits, qui furent attribués à Grégory Pauli, sont au nombre de vingt sept, et peu davantage que les titres, et ceux-ci imparfaitement, peuvent être donnés ici. Ils sont les suivants. 

     

    1. Une Image de la Trinité. Celui-ci était anonyme, et sans date, sans nom de l'éditeur, où lieu de publication, mais différentes circonstances montrent, que Grégory Pauli en était l'auteur. Lautrebach dit, qu'il voyait et lisait cette Image en Pologne avec horreur, et Calvin, dans l'année 1563, un peu avant sa mort, le mentionne dans son "Brève remontrance pour les Frères polonais," et dit que ce n'était pas sans une peine amère quand il le consultait. 

    2. Anti-hymne : une sorte d'appendice au précédent travail en verset polonais, écrite en réponse à une "hymne" dans la même langue, dans laquelle les antitrinitaires étaient comparés à Judas Iscariote. On suppose que Matthias Strikowski est l'auteur de "hymne."

    3. La Tour de Babel. 8vo. Francf. Sur le Main. Stanislaüs Sarncoki, dans les environ de l'année 1563, publia une réponse à la "Tour de Babel" et "Image de la Trinité," intitulé, "Une Comparaison, dans laquelle la blasphème de Grégory de Brzeziny, formellement Ministre de Cracovie, est ouvertement démontrée." 4to. p. 66. Une comparaison instituée dans son travail et celle des ariens modernes et anciens. 

    4. Un Antidote pour l'article d'une Nouvelle Foi, exécuté par Sarnicki à Warsawn, dans le caractère d'un Nouveau Pape, ou, un Antidote pour les Cannons décrétés de Sarnicki. Niswiez, 8vo. [1563]. 

    5. Une lettre aux Ministres de Zurich. 8 vo. [1563]. Celle-ci fait référence en partie à son "Brève remontrance aux Frères polonais," de Calvin, mentionné au dessus. 

    6. Un poème adressait à Jean Calvin, et à ses Frères pieux. 8vo. [1563]. Ce poème, est consisté en deux cent huit versets, et donné entièrement dans l'appendice de Trechsel "Die Protestantischen Antitritarier vor Fautus Socin," iites Buch. Sandius avait précédemment inséré les quatre premiers versets dans son B.A. (p. 44), et ceux-ci, excepté une erreur légère d'impression, mot pour mot avec la copie manuscrite qui est toujours préservée dans la librairie à Berne, de laquelle Treschel imprima. Le poème commence comme suivant. 

     

    "Maximus errorum, quot sunt, quotque ante fuerunt,
    Quot vel erunt, Calvine, tuus deprenditur error:
    Qui tam praecipiti calamo, describis, in uno
    Tres residere Deo[s], Patrem, Verbum et Paracletum," &c.

     

    7. Une brève Démonstration concernant le Dieu de l'Anti-christ, &c. 8vo.

    8. Un Explication de certains passages de l'Ancien et du Nouveau Testaments, dont l'Anti-christ était obscurci en feintant un Dieu Trine, et un Christ qui existait avant Jésus, &c. 4to. Ce travail, qui est en langue polonaise et sans date ou nom de l'auteur : mais il fut imprimé à Pinczow sous le règne de Sigismond Auguste, qui mourut en 1572.

    9. Une lettre à Bullinger. 1562. Dans cette lettre l'auteur met en avant ses propres opinions selon la suprématie du Père, en opposition à Stancaro

    10. Une version polonaise de l'explication du poème de l'évangile de Jean de Faust Socin. 4to. Celui-ci est sans le nom du traducteur ou de l'auteur, ni date ou lieu de publication. 

    11. Un Discours sur l'origine de la Doctrine de la Trinité, délivré au congrès de Petricow, 1565. Ce discours fut donné par Lubieniecius dans son "Hist. Ref. Pol." L. III. C. v. pp. 202-205.

    12. Le premier catéchiste de Rakow. Sur ce sujet plus sera dit dans le récit sur Georges Schoman.

    13. Une Lettre de Stanislas Budzinius sur la question de la Magistrature, et l'utilisation des armes. 1574.

    14. Une Réponse à ceux qui défendent la préexistante du Fils de Dieu. [1578].

    15. Sur l'Invocation du Christ, écrit dans les environs de l'année 1579.

    16. Une Réponse, au nom de l'église de Rakow, pour un Traité de Jacques Palaellogus, dans lequel il enseigne, que le Christ n'a pas aboli la politique de la Magistrature. 1573, 1581. 

    17. Un Traité sur le Millénium. [1590]. 

    18. Une Interprétation des Paroles de Paul, I Cor 8 verset 6. Celle-ci était écrite en langue polonaise, dont une allusion est faite par Modrevius dans son premier "Sylva," C.i. Tracte. 1.

    19. Vingt Thèses (concernant la Trinité, &c.) proposées à Rakow, 1598 bien que non par l'auteur lui-même, étant mort sept années auparavant.

    20. Expressions scripturales et équivalences concernant Jésus et le Messie, concernant le Fils de Dieu né de Marie, &c. Celle-ci est une traduction polonaise du petit travail de Blandrata sur ce même sujet. Bock dit qu'il fut imprimé à Pinczow. 

    21. La différence entre l'Ancien et le Nouveau Testament, ou encore Judaïsme et Christianisme, desquels il peut être vu presque toute la différence en matière de Foi. 1568. Celui-ci semble avoir été emprunté du "Restitution du Christianisme" de Servet, et est en langue polonaise. 

    22. Une Description de l'anti-Christ et de son royaume, de son propre caractère, comme mis dans la Parole de Dieu, duquel soixante sont trouvés dans ce travail. 4to. Celle-ci est aussi une traduction polonaise du "Restitution du Christianisme" de Servet. 

    23. Quelques brefs Arguments contre le baptême des enfants, en langue polonaise. 

    24. Sur la vraie mort, résurrection et vie éternelle de Jésus Christ notre Seigneur, et par conséquence de toute la fidélité, &c. : dans la même langue.

    25. Ceux-ci sont mentionnés par John Meisner. Cracovie, 1568. Bock pense que celui peut être le même que le numéro 19.

    26. Certains écrivains dirent, que Gregory Pauli publia des représentations picturales d'un temple, duquel Luther arracha le toit, Calvin jeta les murs, et lui-même fouilla les fondations.

    27. Stanislaüs Sarnicki attribua à Grégory Pauli, un travail intitulé, "Revelationes Niewiezenses," et un autre qu'il appelle "Propositiones ob Spem Concordiae exhibitae," desquels il fait une anotation. Ceux-ci devaient être en langue polonaise, en raison que les notations sont dans cette langue. 

                 

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 31.43—45. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 597 —628. Lubieniecii Hist. Ref. Polon. L. ii. C. \ii. viii. ; L. iii. C. i. v. Stoinii Epitome, passim. And. Wissoivatii'Naxxa.tio Compend. pp. 211, 212. Muari Epist. N. 46. Robinson's Ecclesiastical Researches, Chap. xv. pp. 569. 586, 587. Fausti Socini Opera, 1. c. Krasinskfs Hist. Sketch of the Ref. in Poland, Vol. I . Pt. ii. Chap. vii. p. 335; Chap. viii. pp. 357—365. Trechsel, Lel. Sozini und die Antitrinitarier seiner Zeit. Beilage xx. S. 492—494. Moreri, Diet. Hist. Art. (Gregoire) Pauli.)

     


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