• Dudithius André

     

     
     


    Dudithius André

      

    Dudithius André ou Dudius, (aussi appelé Dudicz, ou Duditz,) de Horehowitza, fut surnommé Sbardellatus, de la famille de sa mère, et naquit à ou prêt de Buda, en Hongrie, le 16 février 1533. Son père était un noble hongrois, et sa mère était d'une famille illustre de Vienne. Bien qu'encore enfant, il perdit son père pendant la guerre de Turquie, mais sa mère y survit et était vivante jusqu'en l'année 1572.

    Pendant sa jeunesse il reçut une excellente éducation, et eut une grande compétence en latin et en science de la Rhétorique. Mais il prit une attention particulière à l'étude de l'histoire et des politiques, et dont par la suite il en expérimenta l'avantage lors diverses missions diplomatiques dans lesquelles il se retrouva engagé. Thomas Crenius le décrit comme "trium Imperatorum Consiliarius et Orator, Tullianae eloquentiae Sectator admirabilis, vir litteris insigniter excultus, et rerum Politiearum usu probatus".

    Melchior Adam dit, sur l'autorité de Charles Oslewski, qu'il était engagé avec Stephen Bathory, Prince de Transylvanie, lequel par la suite deviendra Roi de Pologne. La vérité de cette déclaration fut questionnée par Cel. Schwartz : mais il est certain qu'il fut un co-étudiant de ce Prince, dans l'Université de Padoue. De ce temps, cependant, il conçut une impénétrable aversion pour le Prince, qu'il appel dans ses lettres, "un exécrable esclave turque," et autres noms d'opprobre, et l'accusa de perfidie et d'impureté, et dont pour l'élection comme Roi de Pologne il faisait tout dans son possible pour l'empêcher. 

    Étant né de parents catholiques, on dit de Dudithius, alors un enfant, qu'il haïssait les protestants et s'imprégnait avec zèle pour les rites et cérémonies de l'Eglise Romaine. Alors qu'il grandit, son cousin, Augustin Sbardellatus, Évêque de Vacs, ou Waitzen, et après Archevêque de Strigonium, ou Gran, entreprit la charge de son éducation, et, comme la Hongrie était mêlée à la guerre, il l'envoya à Breslau, où il se dévoua à la littérature et acquérait une connaissance de la langue allemande. Quirinus Reuter nous informe, qu'il alla alors à Vienne, et passa un certain temps dans la Cour de l'Empereur Ferdinand, mais Book pense qu'il est plus probable, qu'il alla de Breslau en Italie, et simplement passa par Vienne, sur son chemin ici. Durant son positionnement en Italie, son temps se divisa entre Padoue et Venise, et dans ces lieux il étudia sous Paul Manutius, Francis Robortellus, Charles Sigonius, Onuphrius Panvinius, P. Victorius, et autres éminents enseignants, avec lesquels il vécut en termes amicaux. Paul Manutius eut une si haute opinion de lui, que dans ses lettres adressées à divers hommes cultivés, il le classa parmi les grands génies de son temps. Son affection pour Cicero fut telle, qu'à trois moments différents, il traduisit la totalité de ses travaux de sa propre main. D'Italie il alla en France, et à Paris il se voua à l'étude de la philosophie et le langage de l'Ecriture, auxquels il ajouta plusieurs dialectes orientaux. Son instructeur en Grec était Angelo Canini, en Hébreux, Jean le Mercier, en Philosophie, Francis Vicomercatus 

    Quand il eut fini ses études à Paris, il retourna dans son pays natal, et son cousin, l'Archevêque, après un court temps, l'envoya encore à Padoue, pour étudier la Jurisprudence, avec à l'idée de le qualifier pour quelques fonctions civiles. Ici, il fit connaissance du célèbre Cardinal Pole, qui, étant un patron de mérite, le remarqua et l'admit à sa table, bien qu'encore un adolescent, et quand le Cardinal alla en Angleterre, pour congratuler la Reine Marie sur son accession au trône, Dudithius l'accompagna. Ayant passé douze mois en Angleterre, il retourna en Hongrie, selon Reuther, mais pour Paris, selon pour De Thou, dans le but de reprendre ses études, qui avaient été suspendues pendant son voyage. Bock pense qu'il est plus probable, qu'il soit retourné d'Angleterre directement dans son pays natif, et d'où, dans un second temps, il alla en Italie, et un troisième temps en France. Sur son passage d'Italie en France, il visitait la Cour de Florence, et offrit ses respects à Catherine de Médicis, qui exprima sa surprise d'entendre un hongrois parler l'italien avec perspicacité et élégance. Il resta un certain temps à Vienne, et sur son retour en France, dans les environs de l'année 1560, il reçut deux nominations du Roi de Hongrie. Une de celles-ci fut la charge des Hauts Bains de Baden, et l'autre de Canon dans l'église métropolitaine de Strigonium. Il fut sous les faveurs de l'Empereur Ferdinand, mais Reuther se trompe en supposant, qu'à cette période il fut admis à la fonction d'un Conseillé Privé de l'Empereur. Schwartz a prouvé, qu'il n'est pas arrivé à cet honneur avant de nombreuses années. Mais en 1561, il obtint de Ferdinand, l’Évêché de Tina, en Dalmatie, pour lequel il fut confirmé par le Pape Paul IV., le 28 janvier 1562, mais il ne put entrer sous ses devoirs de sa fonction épiscopale, en raison que la Dalmatie était alors en possession des Turques. 

    De la même manière, le clergé hongrois le choisit pour être leur représentant avec Jean Sylvester, de Kolosvar, Évêque de Chonad, au concile de Trente, où il parla très longtemps et à cinq occasions. Il arriva à Trente au mois de février et prit place dans ce concile, avec son collègue, le 6 avril, mais fut appelé à revenir chez lui par l'Empereur dans les environs de la fin de cette année, avant que le concile finisse ses déclarations. Il fut suspecté, que Dudithius n'était pas un catholique quand il entreprit sa mission, et certains affirmèrent, qu'il fut rappelé, sur la demande et la sollicitation du Pape, qui avait entendu, par ces Légats, que beaucoup d’Évêques rassemblés se retrouvaient en danger d'être amenés sur ce parti, par son éloquence et ses arguments. Mais ce qu'il fit et dit à Trente fut dit et fait par un homme, qui était entièrement voué aux idées de Rome. Sur son retour, l'Empereur Ferdinand approuva sa conduite à Trente, et, comme marque de son approbation et faveur, le présenta, dans le mois de mai 1563, à l'Evêché de Chonad, et qu'à Fünfkirche, sur les cinq églises, il fit de lui un Conseiller privé.

    Dans l'année 1565, Dudithius fut envoyé par Maximilien, Empereur d'Autriche, à la Cour de Sigismond Auguste, Roi de Pologne, au sujet d'une réconciliation entre ce dernier et sa Reine, qui était la sœur de l'Empereur, et avait été formellement mariée avec le Duc de Mantua, ou d'obtenir pour elle une permission de quitter la Pologne, dont l'Empereur avait fait la demande en vain. Dudithius avec tous les arts de la persuasion, pour lesquels il était un maître, pour arriver à une réconciliation, mais tout ce qu'il accomplit, après nombre de négociations, fut, d'obtenir que la Reine puisse être envoyée vers son frère. Elle accompagna Dudithius de Lituanie à Cracovie, où, ayant quittée une grande part de son train de vie, avec ses intendantes féminines, alla avec Dudithius vers l'Empereur, qui était alors à Vienne. Il fut, alors, du bon plaisir de l'Empereur, que Dudithius retourne, avec le titre de Perpetual Internuncio. Celui-ci, cependant, retourna à Cracovie. 

    Dans le même temps Dudithius s'inclina favorablement envers les protestants, avec ces Enseignants et Pasteurs il eut des grandes facilités à acquérir des connaissances et tenir fréquemment des relations, lors de ses voyages. Nous apprenons, de la préface du "Sylvae," de Modrevius, que dès l'année 1565, il se retrouva agité par divers doutes sur la religion catholique, et qu'il se détermina à se marier. Deux années après, il mit à exécution sa résolution à effet, en formant une alliance matrimoniale avec Regina Strass, qui était une domestique d'honneur de Catherine, Reine de Pologne. Mais il souhaita que le mariage reste secret, jusqu'à ce qu'il accomplisse son devoir à l'ambassade, et qu'il arrangea ses affaires domestiques en Hongrie. Nous devons dater sa cessation avec l’Église Romaine, donc, de son mariage en 1567, dont on peut affirmer sa décision pour le célibat lié au clergé romain, et pour sa consciencieuse défense de la communion des deux espèces.

    Pour devenir protestant, il mit fin à sa charge à l’Évêché, et l'Empereur poursuivit son amitié et sa protection. Le Pape l'excommunia et fut brûlé en effigie à Rome : mais tout ceci, il le traita avec satisfaction. Il se détermina à passer le reste de sa vie aux confins de la Pologne, et il lui fut accordé la naturalisation dans ce pays, et ayant obtenu le rang de Noble polonais, il fut en mesure d'acheter à Stanislas Cichovius la ville de Smigel, en Grande Pologne, sur les bords de la Silésie. Ici, il construisit un lieu de culte protestant, et établit une école à ses propres frais, et ainsi devint le fondateur et le patron de l'église de Smigel, pour laquelle le premier Ministre fut Jean Krotovius. 

    Après son mariage, Dudithius laissa sa femme avec sa mère en Pologne, et alla en Hongrie, pour obtenir la sanction de l'Empereur pour son retrait de sa fonction diplomatique qu'il tint, et pour prendre son niveau formel d'homme public. Maximilien accorda à sa requête, mais non sans une certaine réticence, car il ne souhaitait pas se passer des services de Dudithius, et insista pour le retenir, le souhaitant encore pour la fonction de Perpétuel Internunio. Sur son retour en Pologne, il fixa sa demeure à Cracovie, et entra en correspondance avec Bèze, et autres Théologiens de confession helvétique. Il fut dit, en conséquence de sa renonciation au catholicisme, combiné à son caractère personnel et à sa grande éminence comme érudit, la raison de l'extension du parti évangélique en Hongrie. 

    A la mort de Sigismond Auguste, Roi de Pologne, le dernier de la lignée des Jagellons, en 1572, le trône de ce pays devint vacant, et Dudithius, qui était sous les grandes obligations pour la Maison d'Autriche, s'efforça, par ses discours et écrits, de décider les polonais d'élire Roi l'Empereur Maximilien, ou son fils Ernest. Mais le parti Français utilisa la force, et la majorité des Nobles étant pour l'intérêt d'Henry le Valois, alors l'élection fut décidée en sa faveur. Henry, cependant, renonça à la couronne de Pologne après un règne d'environ deux ans, retourna en France pour prendre possession de son royaume héréditaire. Dudithius fit cause commune avec ceux qui souhaitaient l'élection de l'Empereur Maximilien, ou d'un certain Prince autrichien. Mais le parti, pour lequel il agit, était encore en minorité, et le chois se porta sur Stephen Bathory. Dudithius, donc, pensa qu'il ne devrait jamais reconnaître Bathory comme Roi, et il fut averti de quitter la Pologne avec sa famille, dans le mois de février, ou mars 1576, sur le compte de l'hostilité, dont son opposition aux clameurs qu'il avait élevées contre le nouveau monarque.

    Environs trois années après ceci, la mort le privait de sa femme, qui laissait un veuf, avec trois jeunes enfants, deux garçons et une fille. Il quitta son domicile actuel, mais pour l'éducation de ses enfants, il entra en une seconde liaison matrimoniale avec Elizabeth Zborovia, veuve de John Tarnovius, dont Smalcius loua, comme l'un des plus pieux et modestes patrons. Etant emmené, avec toute sa famille, en dehors du territoire Polonais, dans l'année 1576, il se dirigea vers Bylitz, une ville de Haute Silésie, à plus de cent quarante kilomètres de Kolosvar, et à cette période assujettie à Charles Promnitz 

    Dans cette année, l'Empereur Maximilien mourut, et il conserva son affection pour Dudithius jusqu'à la fin, et un de ses derniers actes de son règne fut de donner des ordres aux Magistrats de Breslau de recevoir Dudithius et de le traiter gentiment et de lui accorder la liberté d'aller là où il souhaitait. Mais il s'installa avec sa famille en Moravie et resta ici, dans la Principauté de Paskow, par la gentille permission de l'Empereur Rudolph, avec qui il continua comme Conseillé, avec la pension habituelle, durant la vie de ce monarque, et qui lui conféra les privilèges d'un Baron libre de Moravie. Dans cette retraite, il passa son temps pour moitié à la poursuite littéraire et était visité par les hommes les plus cultivés de son temps, et composa son traité sur les comètes. Mais au bout de deux années, tiré de l'obscurité de ce lieu, et lors d'une discussion dans laquelle il s'impliqua avec des personnes rustres du voisinage, il le quitta et alla, comme était son l'intention à l'origine, à Breslau, où il avait passé la plus grande partie de sa jeunesse, et ici, il resta durant le reste de sa vie, se vouant totalement à des occupations littéraires et à la société des hommes cultivés. 

    Il est dit, que Dudithius solda ses affaires en Hongrie et Pologne et lui procurèrent de l'argent par leur vente à l'Empereur Rudolph sur un intérêt modéré. Mais il se plaignit dans ses lettres, que les intérêts n'étaient pas ponctuellement payés, et que son salaire et pension étaient en retard. De son mode de vie, à cette période, il écrivait comme il suit, à son ami, Jean Crato, de Crafftheim, dans une lettre, datée du 12 juin 1580. "Ici je suis, vivant dans une ville noble et populeuse, d'une telle façon, que les principales rues me restent encore inconnues, et dont je connais très peu d'habitants. Je sorts rarement à quelque part avant le dimanche, sauf quand je suis invité pour un repas, et ceci est un très rare bonheur. Je vie avec ma famille, dans le milieu d'un grand désert, je n'ai qu'un ou deux amis, mais je les vois que très rarement." Maintenant il se dégagea totalement des affaires publiques, et quand, en 1587, Maximilien, Duc d'Autriche, qui était un candidat rival à la couronne de Pologne avec Sigismond, héréditairement Prince de Suède, il ne prit aucun intérêt pour quiconque dans l'élection. 

    Dans les environs de la fin de l'année 1579, il commença une correspondance avec Faust Socin, puisque suite à l'arrivée de cet éminent réformateur en Pologne et la lettre qui lui était adressée par Dudithius apparaissaient pour être très complémentaires. La correspondance se poursuivit de 1580 à 1583, et au cours de celle-ci Dudithius proposa diverses questions à Socin sur des sujets religieux, exprimant certains doutes quant aux écrits de Socin, et l'agressait surtout dans toutes ces choses. Il passa presque dix années à Breslau, bien qu'il avait très peu de relations sociales à cette période, encore, mais comme le temps passait, le cercle de ses connaissances s'étendit, et il eut un grand flux de visiteurs de Pologne. D'où des soupçons s'élevèrent et le clergé manifesta une disposition pour le troubler, sur le compte de ses positons religieuses : mais il fit appel à l'Empereur, et fut autorisé à passer le reste de sa vie en paix.

    Deux jours avant sa mort, il adressa une lettre à son ami Praetorius, un éminent mathématicien, à la fin de laquelle, après diverses questions mathématiques proposées, il écrivit ces mots de sa propre main. "Le 15 de ce mois, il y a une éclipse lunaire en Verseau, lequel est mon horoscope. Si l'Astrologie est vraie, elle m'apporte la mort pour moi, ou une certaine grave maladie. Qu'en pensez-vous?" Après longtemps, le 23 février 1589, juste après qu'il ait complété les cinquante-six années de sa vie, il n'était guère pour faire une maladie, il déjeunait tranquillement pour la dernière fois à Breslau, en présence de sa femme et ses enfants, expulsant, à de courts intervalles, les mots, "O, Seigneur Jésus, sauve-moi!" Les docteurs qui l'accompagnèrent n'étaient pas unanimes quant à la cause de sa mort, certains supposant qu'il avait un ulcère au poumon, d'autres que c'était le résultat d'une apoplexie. "Que sa mort suivit cette éclipse," dit Preaorius, "Je le considère comme une matière d'aucune  importance. Que faire si c'est la consternation qui le tua?" 

    Son corps fut inhumé en l'église de St. Elizabeth, la principale de la ville, sans aucunes funérailles pompeuse, et sa veuve érigea un monument de marbre blanc en sa mémoire, portant l'inscription suivante: "D. O. M. S. Andrew Dudithio ab Horechouicza Dno. in Smigla; antiquiss. prosapia, virtute singulari, eruditione multiiuga, diuersissimarum linguarum excellenti cognitione, plurimarumque et maximarum rerum usu vere illustri et incomparabili viro III. Impp. Ferdinandi I. Maximiliani II. Rudolphi II. Consiliario ; summis honorum, tum sacris, tum profanis, legationibusque ampliss. apud exteros Reges et Dynastas, maxima cum laude perfuncto ; carissimo omnibus; adverso nemini, cunctis admirationi, marito exoptatissimo atque desideratissimo, suo et liberorum nomine multis cum lacrymis posuit, Elisabetha, ex illustri et amplissima Sboroviorum familia oriunda, quae, ut in hac vita, cum dulcissimo conjuge per annos decern conjunctissime vixit, ita ne mortuum quidem deserere, sed cum eodem, in eodem sepulchre- quiescere voluit. Vixit maritus ann. 56, d. 7, obiit Breslae 23 Febr. MDLXXXIX. Illa vixit Obiit —". Les blancs à la fin de cette inscription n'ont jamais été bouchés. La veuve de Dudithius retourna en Pologne après la mort de son mari, et devint membre de l'Eglise Socinienne, mourut dans le mois d'octobre 1601 et fut enterrée le 10 décembre à Cracovie (!!?). Dudithius eut plusieurs enfants de sa femme, don un qui se nommait Regina qui avait épousé Jérôme Moscorovius, le 2 octobre 1593. Son fils aîné, de son premier mariage, s'appelait André, et reçut son éducation sous Quirinus Reuther, et Salomon Gesner. Les trois fils survivant à son mariage, Alexandre, Daniel et Jérôme, furent placés sous les soins de Smalcius, qui avait la charge de l'école de Simgel, construite par son père. Ils restèrent ici jusqu'en l'année 1598, mais quand Smalcius partit pour Lublin, en 1599, Moscorovius emmena les deux plus jeunes à Luclavice, où ils continuèrent un certain temps avec leur tuteur, dans la maison de Pierre Statorius. Jérôme, le plus jeune, mourut le 7 juillet 1612, à Cracovie, et laissa une veuve dans de très petites circonstances. 

    La bibliothèque de Dudithius contenait plusieurs travaux valables, deux furent édités sous forme de manuscrits, mais ce qu'il advint de l'un deux après sa mort reste inconnu. Les comptes biographiques de Dudithius sont nombreux, mais celui de Quirinus Reuther est le meilleur. Ces auteurs qui décrivent sa personnalité, parlaient pour avoir une douce et gentille disposition, d'une rapide perception, d'un excellent jugement, d'une grande prudence, d'un rigide tempérament, et qu'il s'abstenait de boire du vin et de toutes liqueurs intoxicantes. Il avait un grand intérêt dans le bien-être de Faust Socin, et le mit en garde des ruses des Jésuites, et autres. Il semble qu'il eut une grande appréhension de la mort, et s'émerveilla que son ami ne partage pas le même sentiment. Socin, au cours de leur correspondance, exprima son empressement à céder sa vie pour la cause de la vérité, et semblait même désireux du martyrisme. Dudithius le réprouva pour énoncer de tels souhaits, et la réponse de Socin, du passage qui suit qu'il prit, illustre remarquablement la différence entre les deux hommes. "Je ne pense pas," dit Socin, "que je dise avoir un désir de mort, mais seulement ceci, que je devrais l'estimer pour être une grande faveur, si Dieu voit, de subir la mort pour sa vérité, et être conformé dans ce respect, non seulement pour les autres qu'il a aimés, mais aussi pour son seul et plus aimé Fils, mon Seigneur. Jamais je ne peux ne pas m'y rassembler, qu'il m'est apparu souvent surprenant que vous intimez avoir des différentes pensées, et les déclareriez comme votre souhait, que vous ne puissiez pas être obligé de disposer votre vie comme martyre pour Christ. Pourquoi ainsi? Pour la plus grande valeur, je prie pour vous, si votre mort vous laisse à votre propre choix, est-ce pour ces quelques décennies que vous voulez continuer plus longtemps dans cette vie? En effet, que même vous seriez  âgé, et des milliers d'années la fin ne doit elle pas arriver ? Rappelez-vous ces paroles qui servent pour être écrites en lettres de bien, dont un homme, destitué de la vraie connaissance de Dieu, et de tout solide espoir d'une autre vie après cette présente exprimée : 'Rien n'apparaît pour moi de durable qui n'a pas une fin, car quand cela arrive, ce qui est passé s'est enfui : que seulement reste, ce que vous avez obtenu par la vertu, et une droite conduite.' -Peut-être vous pouvez plaider, que votre signification est, que vous ne devez pas endurer et ressentir l'agonie et la détresse en attendant le martyr. Mais dans cette lumière sont ceux pour être vus, quand Dieu donne la force de les supporter patiemment et joyeusement par amour pour lui, mais comme un gage et un don pénétré pour un Chrétien pour une future immoralité et bénédiction. Cependant, sur aucun compte, à moins que je sois faux, nous devrions, nous qui professons le Christianisme, déclarer que nous ne souhaitons pas être comptés parmi les martyrs pour Christ tout spécialement devant ceux qui donne peu de considération à la religion, et qui saisiraient les avantages qui leur seraient offerts par de telles sortes de paroles, pour cacher leurs esprits dans leur tiédeur, et croire que nos cœurs ne rayonnent pas avec zèle pour lui. Je requière seulement ceci, que vous excusiez ma liberté, dont je pense être dans mon devoir de m'adresser ainsi à vous." (F. Socin Opera, T.I. p. 509.)

    Alors en considération des opinions religieuses de Dudithius, les assertions, faites par ses différents biographes, sont variées et contradictoires. Certains le changèrent pour l'athéisme, d'autres le stigmatisèrent comme un hérétique. Certains affirmèrent qu'il fut un temps dans l'arianisme, mais d'autres le nièrent. La vérité est, comme il peut être recueilli de ses propres écrits et des Actes Synodaux des églises unitariennes, qu'il était en accord sur tous les points fondamentaux avec eux, et dit, s'il n'avait pas d'union avec toutes les religions, encore il avait une tolérance pour elles. Mais il ne fit jamais de confession publique, et ne fut pas admis formellement à la communion avec les sociniens. Des raisons politiques le persuadèrent d'échapper à ceci, bien, comme nous l'avons déjà vu, il était le fondateur et le patron de l'église à Smigel. Dans une lettre à Bèze, il confessa qu'il prit ses idées sur Dieu et son Fils Jésus Christ, principalement des écrits publiés de Biandrata et David, mais solennellement affirma qu'il n'avait jamais vu l'un ou l'autre d'eux, et par conséquent, qu'il ne put être biaisé par une quelconque possession en leur faveur. Ruarus, en réponse à une lettre de Vincentius Frisius, dit, "Dudithius embrassa les idées de Socin au sujet de Dieu et du Christ, et jamais ne s'en départit, autant que nous le sachions. Sur d'autres opinions, il n'y eut pas qu'un peu de ses sentiments qui coïncidèrent avec ceux de Socin. Mais quand il trouva, que d'une de ses lettres à Jean de Lasco, et une autre à Jean Crato, que sa réputation était en danger, il commença à cacher ses idées." (Epp. Cent. i. N. 99.) Sandius dit, qu' "il se joignit aux disciples de Calvin, mais quand il vit qu'ils tenaient pour nécessaire de réformer de nombreuses choses, et spécialement quand il vit leur amertume envers l'adoration du Dieu Unique, il les quitta, et se joignit aux unitariens, embrassant leurs idées, lesquelles il professa et propagea jusqu'à sa mort". 

    Ce qui suit est un extrait d'une lettre, datée en 1570 à Cracovie, assurant Bèze, qu'il parlait de lui, avec la plus grande franchise, comme d'un ami. "Les disciples des apôtres n'ont jamais brûlé n'importe qui pour ne pas être d'accord avec eux pour une croyance, ni les uns les autres ont été envoyés en exil ni ne blessaient les autres contre leur suprématie, ou encore ils n'ont jamais établi un statut, donnant autorité à l'établissement d'une religion par la force. Dite-moi, je vous prie, selon la réformation de l’Évangile, laquelle croyez-vous être préservée dans sa pureté, et parmi vous-mêmes, combien sont-ils, que toutes sortes de crimes sont commis avec impunité? N'y a-t-il pas à chaque endroit une tache de sang d'un nombre de personnes vues par vous? N'y a-t-il pas de fautes qui ont été posées par vous pour les Princes et Magistrats? N'y a-t-il pas de récompenses proposées pour des voleurs et assassins pour les exciter au meurtre, en les inspirant avec l'espoir du salut éternel? La religion Chrétienne n'a-t-elle pas besoin de tels défenseurs? Le Christ a-t-il mis des armes entre vos mains pour défendre sa cause?" (F. Socin Opera, T.I. p. 517.) Dans une autre lettre à John Wolfius, Ministre de l'église de Zurich, Dudithius lui présente l'inconsistance des calvinistes, en accusant les catholiques de cruauté, alors que les réformés sont pires qu'eux ! Il illustre ceci par les exemples de Servet, Gentile, et encore beaucoup d'autres, qui ont été mis à mort pour leurs croyances. Il accuse les calvinistes de Zurich d'avoir banni Ochino, alors âgé, avec sa femme et sa famille, dans les profondeurs de l'hiver, sans même l'avoir entendu. Il décrit le traitement inhospitalier pour Lasco, et de l'expérience de l'église des étrangers dans les mains des calvinistes, qui leur refusaient le refuge à chaque endroit où ils allaient, dans la saison la moins clémente de l'année. Dudithius, après ceci, ne pouvait pas supposer qu'ils puissent avoir l'affront de reprocher aux catholiques la cruauté et la tyrannie de l’Église de Rome! (Ibid. p. 516.) 

    Bock ressort, d'une lettre adressée par Dudithius à son ami Praetorius, que les personnes tenant les sentiments religieux de Socin, où dans l'habitude des assemblées à sa maison à Breslau, non longtemps avant sa mort, il remarque justement, que la suspicion qu'il soit un socinien n'était pas qu'un peu en progression des circonstances, aussi bien que par le fait, que toute sa famille qui lui survécut, femme, fils et filles, se joignirent ouvertement aux sociniens après sa mort. "Dans la même période," il observe, "nous pensons qu'un total jugement concernant ses opinions privées, vers la fin de sa vie, doit être légué à la recherche omnisciente des cœurs. A cette période, le fait qu'il contestait la doctrine de la Trinité est placé au-delà de tous les doutes possibles, par de nombreuses preuves, que réellement il se repentit de son erreur, il n'y a pas le moindre argument pour le prouver." (His. Ant. T.I. pp. 293, 294.) Durant sa résidence à Breslau, il suivit un culte public à l'église luthérienne calviniste, où il partagea aussi, à des moments établis, le Repas du Seigneur, mais ceci il le fit, de la même manière que pour d'autres, qui étaient de durs défenseurs des idées de Socin, simplement pour monter au monde, qu'il avait cessé d'être un catholique.

    Dudithius fut un auteur volumineux. Un plein rapport de ses écrits est donné par Bock, et ce qu'il suit n'est qu'un simple abrégé.

    1. Un court commentaire sur la Signification des Comètes, d'abords édité à Bâle, en 1579, 4to., et dédicacé à Nicholas Mieleczki, Palatin de Cracovie. Ce traité fut réédité par Pierre Perna, dans une collection des tracts sur le même sujet, en 1586, 4to. Une troisième édition fut mise en avant par Elias Major, à Breslau, en 1619, 8vo.; une quatrième à Gène, en 1665, 4to.; et une cinquième à Utrecht, dans la même année, 4to. Dans ce petit travail, Dudithius nia que les comètes soient produites à partir de causes physiques, ou le pronostique d'un mal moral.  

    2. Trente-huit Lettres sur des sujets médicaux dans les Épîtres Philosophiques, Médicaux et Chimiques de Laurence Scholtz. Frankf. 1598, Fo.; Hanovre, 1610, Fo.

    3. Des Poèmes, insérés dans le 2ème Vol. de "Deliciau Poëtarum Germaniae," étant attribués à Dudithius par Sandius et autres : mais Schwartz, qui vouait plus d'attention à la vie et aux écrits de Dudithius, était capable de trouver aucune production de ceux-ci, exceptés deux épigrammes, un qui étaient adressés à son précepteur, Angelo Canini, et l'autre à sa femme, un peu de temps avant sa propre mort, cependant, devait contenir "Poèmes de Nathan. Chytraeus sur Dudithius."  

    4. Deux discussions délivrées au concile de Trente, aux noms des Évêques de Hongrie. Vienne, 1562, 4to.; Brescia, 1562, Paris, Francfort sur le Main, Hanovre et Padoue, 1563. Ces discussions, étaient au nombre de trois: une sur l'utilisation de la coupe lors du Repas du Seigneur, qui avait été séparément éditées à Padoue en 1563, à laquelle il fut insérée une collection des divers travaux de Quirinus Reuter. Offenbach, 1610, 4to.  

    5. Une vie du cardinal Pole. Venise, 1563, 4to. Ce travail n'était pas à son origine de Dudithius, mais une traduction de l'italien de Ludovico Beccatelli, faite durant la résidence de Dudithius à Padoue. L'édition Aldine est très limitée, mais celle de Londres, 1690, 8vo., peut souvent être rencontrée. 

    6. Une Apologie, adressée à Maximilien II., dans laquelle l'auteur assigne la raison du mariage, et la renonciation de l’Évêché des cinq églises, et autres promotions ecclésiastiques. Cette Apologie fut insérée dans la Collection de Reuter et la Bibliothca Fratum Polonarum.

    7. Le Jugement de Denys d’Halicarnasse concernant l'histoire des Thucydides. Venise, 1560, 4to. Celui-ci fut après inséré dans le "Méthode Historique" de John Bodin, Bâle, 1576, 8vo.; et réimprimé dans les Travaux des Thucydides.   

    8. Deux présentations des Notes de Faust Socin, "Discussion au sujet du baptême d'Eau." Ces Notes furent éditées avec la Discussion, lesquelles furent reliées à Rakow en 1613, 8vo.; et sont insérées, avec la réponse de Socin, dans la Bibliotheca. Frat. Pol. T.I. pp.738-748. Schwarts dit, que ces Notes ne furent pas écrites par Dudithius, mais par Reuter, pour preuve il appelle Melchior Adam, et pour une inspection, et encore F. Socin, qui sans aucun doute était bien informé sur le sujet, expressément les attribua à Dudithius. Bock pensa que Reuter pouvait avoir été l'auteur de la deuxième présentation des Notes.  

    9. Huit lettres dans la Bibl. Frat. Pol. T.I. pp. 510-534. La première de ces lettres est adressée à John lasicius, et parle de la Trinité. Dans la seconde, laquelle est adressée à John Wolfius, Ministre de l'église de Zurich, Dudithius examine la question, "Où est la Vérité et l'Eglise Catholique de Jésus Christ pour être trouvées ?" La troisième est adressée à Théodore Bèze, premier Ministre de l'église de Genève, et évoque la question, "Où le nom Eglise appartient à l'Eglise Réformée seulement ?" C'est la même avec celle, que Sandius mentionne, (B.A. p. 64,) sous le titre, 'Epistola de Haeraticis non persequendis, et capitali Supplicio afficiendis, Christlinguae, 1584," 8vo.; laquelle fut éditée avec le traité de Minus Celsus sur le sujet. Les quatrième et cinquième sont adressées à Pierre Milius, Pateur de l'église de Debreczin, en Haute Hongrie, à qui Dudithius administra une sévère punition, pour son sale abus sur les sociniens. La sixième est adressée à Bèze, et contient la Confession de Foi des écrivains au sujet de Dieu le Père, le Fils, le Saint Esprit, et les critiques sur le Credo d'Athanase. La septième est adressée à Josiah Simler et John Wolfius, Théologien de Zurich, et contient une modeste réponse à une lettre, que Dudithius avait reçu de ce dernier, avec des censures sur ceux qui persécutent les autres qui ne sont pas d'accord avec eux dans les idées de religion. La huitième est une réponse à une lettre de Peter Carolius, Ministre de Varad, qui s'efforça, mais en vain, d'apaiser la juste indignation de Dudithius contre Pierre Melius, sur ces traitements bigots et superstitieux sur les antitrinitariens. 

    10. De nombreuses lettres en italiens, adressées à Faust Socin, en 1580, et années successives. 

    11. Une lettre de Justus Lipius, publiée dans la "Sélection des Lettres de Justus Lipius, Frankf. 1590," N°91, p. 149; et une autre au même destinataire, insérée dans le "Sylloge Epistolarum a Viris illustribus scriptarum" de Peter Burmamm, T.I. N°214, p. 251. 

    12. Environ trois cent lettres autographes, préservées, selon Lauterbach, dans la Bibliothèque Elizabetienne à Breslau. 

    13. Un autre large collection de lettres manuscrites, formellement en possession de Praetorius. 

    14. Une lettre à M. Anton. Muretus, écrite à Padoue, en 1559, et insérée dans les "Lettres de Moretus," éditée par Jacques Thomasius, L. i. N. 69, p 422.  

    15. Une ettre de Joachim Camararius, le père, écrite en 1568, et insérée, par Thomas Crenius, dans son "Animad. Phil. Et Hist," P. ii. p. 140.  

    16. Une lettre de Christopher Threcius, Recteur de l'école de Cracovie, écrite dans les environ en 1571, et insérée dans "Epistolea Praestantium ac Eruditorum Virorum," autrement appelée, "Remonstrantium Epistolae," Amst. 1684 et 1704, Fol. N°16, p. 32. 

    17. Une lettre de Reiner Reineccius, écrite en 1581, et insérée dans un livre de lettres historiques, adressée à R.R. durant soixante années, Helmst., 1583, Fol. p. 35, b.; et une autre adressé à Jean Martellus en 158o, et insérée dans le "Offenbach Collection of Quinirus Reuter". 

    18. Une lettre majeure sur le livre de Reuter, consacrée à la mémoire d'amis, écrite en 1582, et insérée, par Melchior Adam, dans son "Vies des Théologiens Allemands," p. 391. 

    19. Une lettre pour Solomon Gesner, écrite en 1588, et préfixée au "Commentaire sur Cicero 'De Fato'.'" 

    20. Une lettre à Simon Simonius, écrite en 1585, un fragment de laquelle fut inséré dans le "Simonius Supplex et incomparabilem Virum," de Simonius, etc. Fol. M.3.

    21. Trois lettres de Jean Praetorius, écrite dan les années 1572, 1585 et 1589, et insérées, par Sigismond Apinus, dans son "Vitae Professorum Philos. En Acad. Altorf," p. 25.  

    22. MS. Notes sur les "Dialogues de Bernardo Ochino." Ces notes étaient écrites dans une copie des "Dialogues" de Ochino, qui avant avait été la propriété de Valentin Gentilis, et Georges Biandrata, sous lesquelles écrite de la main de Dudithius il souscrit aux mots-"Manus V. Gentils, Bernae decollati,"-"Biandratae Manus". 

    23. Un petit travail, sur les langues grecque et latine, écrit avant l'année 1560, pour lequel Dudithius, dans la dédicace de son "Jugement de Denys d’Halicarnasse concernant l'histoire de Thucydides," dit, "Si le Grec peut être comparé au Latin, que, je prie, peut être retrouvé plus que le premier, qui est plus immature que le dernier? Lequel nous l'avons montré assez copieusement, et, comme je pense, assez clairement, dans un de nos petits livres".

    24. Une preuve que le mariage est permis par la Loi Divine pour chaque ordre des hommes sans exception. Celle-ci fut écrite à la Diète de Petricow, en 1567, et est insérée dans la Collection de Reuter, pp. 52-79. 

    25. Illustrations du Livre de "Demetrius sur interprétation." Ces Illustrations n'ont jamais été complétées. 

    26. Dudithius aussi traduisit Longirnus "Sur le Sublime" du grec en latin, mais cette version ne vit jamais la lumière, et il y pensa, mais ne la compléta, " Une Réfutation de l'Athéisme".

    27. Paul Manutius mentionne une telle prière, comme ayant été écrite par Dudithius, bien qu'encore à Padoue, "Comentaroilus Argumenti Theologici;" qui débute avec les mots, "Ita mihi potata contingant;" mais si elle fut publiée, ou resta en manuscrit, cela reste incertain. Sandius parle aussi de certaines lettres de Dudithius comme étant véritablement dans la correspondance de Manutius, et réfère, de mémoire, pour la "Bblbiotheca Gesneriana," comme autorité pour son établissement. (Bibl. Ant. P. 63.) La référence est vérifiée par Bock, qui nous dit ce que Sandius disait sur ce sujet qui est pris de "Epi. Bibli. Gesnerianae, "de Casp. Frisius, p. 43; mais remarque, à la même période, que l'allégation en soi n'apparaît pas être portée sur le fait. Il ajoute, donc, qu'elle n'a pas été vue dans les anciennes éditions des Epîtres de Manutius, et qu'aucune lettre de Dudithius pour Manntius ne soit donnée dans ses dernières. Il établit de plus, que dans les lettres adressées par Manutius à Dudithius, le nom de la dernière est supprimé, mais que dans l'édition de Krause, publiée à Leipzic en 1720, 8vo., le nom de Dudithius avait été restauré des plus anciennes éditions. Sur ce sujet, le lecteur trouvera davantage d'informations valables dans l'appendice du présent travail, communiqué par l'auteur pour un qu'il est fier d'appeler son ami,-Richard Taylor, Esq., F.L.S., F.G.S.

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 61—64. MoreriD'ict. Hist. Art. Dudith. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 252—322. Smalcii Diarium, apud Zeltn. Hist. Crypto-Soc. pp. 1166. 1174. 1196. Socini Opera, T. I. pp. 495— 534. Toulmin's Mem. of F. Socinus, Chap. ii. Sect. 2, pp. 47—50. Ruari Epist. Cent. i. N. 99. Wissowatii Narratio Compend. p. 214. Moshem. Inst. H. E. Saec. xvi. Sect. iii. P. ii. C. iv. § ix. Schelhornii Amoen. Literar. T. V. pp. 254, 255. Lampe, Hist. Eccles. Ref. in Hungaria et Transylvania, A. D. 1565, pp. 124, 125. Mon. Rep. Vol. V. (1810) pp. 651, 652. Thomce Crenii Anim. Philol. et Hist. P. ii. C. iv. § x. pp. 138—154, et Ref.)

     


     DidierLe Roux
     
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