• Copecius Nicolas

      

    Copecius Nicolas était originaire de Transylvanie. Bock l'inclut dans sa “Bibliotheca Antitrinitariorum”, mais dit qu'il ne se souvient de rien n'avoir vu de plus à son sujet, qu'une déclaration du fait, qu'il était un étudiant du collège de Rakow, avec une indemnité annuelle de 50 florins.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 110.)

     

     
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  • Cooper John

    Cooper John

      

    Cooper John  est mentionné par le Révérend S. Palmer, comme titulaire de Cheltenham, à l'adoption de la Loi de l'Uniformité. Il est né vers l'an 1620, et a étudié au collège à Oxford. Lorsque John Biddle a été privé de diriger The Crypt School de grammaire, à Gloucester, en raison de ses sentiments unitariens, M. Cooper a été nommé, par les magistrats de cette ville, en leur qualité de fiduciaires, pour lui succéder. Après cela, M. C. devint Ministre de l'église paroissiale à Cheltenham, à partir de laquelle il a été évincé en 1662 ; et c'est une circonstance remarquable, comme tendant à montrer comment sont inefficaces de simples efforts humains pour ralentir les progrès de la vérité divine, qu'il devint un partisan actif de ces mêmes principes, en défense desquels M. Biddle avait été une si grande victime, et de supporter qu'il avait été privé de diriger l'école ci-dessus. Après l'éviction de M. Cooper, il a été choisi comme Ministre d'une congrégation unitarienne à Cheltenham, et semble avoir occupé ce poste pendant une vingtaine d'années, jusqu'au moment de son décès, qui, selon le mémorandum suivant, tiré par M. John Goding d'un vieux registre paroissial, qui eu lieu en 1682.


    "Dans l'année de notre Seigneur Dieu, 1682,

    Le Rév. John Cooper, Ministre de lieu de culte unitarien de cet endroit, le 18 Mars, agt. 62."


    Il laissa une fille, nommée Marie, qui mourut vers l'an 1696 ou 1697 ; et dont les principes étaient unitariens, comme ceux de son père. Le Ministre, qui prêcha à son sermon funèbre, la recommanda a ses auditeurs comme un modèle de vertu chrétienne, mais cependant erronée qu'elle aurait été dans son jugement.


    Ralph Taylor, Henry Sturmy, Thomas Macock, et Allan Kear succédèrent à M. Cooper dans la fonction ministérielle de la congrégation unitarienne à Cheltenham, : mais qu'ils exercèrent cette fonction conjointement ou séparément, il est difficile de le dire. Ils sont tous décrits comme très sérieux et diligents, dévoués et pieux, strictement honnêtes et charitables en fonction de leur capacité ; mais pas aussi accomplis dans l'apprentissage humain comme leur prédécesseur. Les noms des Ministres suivants ne sont pas connus ; mais M. Goding nous apprend que le dernier était le Révérend John Wells, mort en 1789, et dont le nom est encore dans les mémoires. "L'édifice dans lequel ces personnes ont proclamé la grande vérité, que Jéhovah est Un et son nom Un », dit M. Goding," a depuis longtemps été retiré. Il occupait une partie du site de l'Institution Mécanique actuelle ', et, que tous les édifices primitifs des non-conformistes, étaient en général cachés de la vue, étant uniquement accessibles par un étroit passage voûté de la rue principale. d'après le témoignage uni de la plupart des habitants les plus âgés, et aussi des Ministres orthodoxes, encore survivants, qui ont prêché dans lui, ce bâtiment était un aspect très archaïque, contenant une galerie, ornée de curieuses sculptures anciennes de chêne, et capable de contenir 150 à 200 personnes. A la période que M. Cooper entreprit le ministère de cet humble édifice, Cheltenham venait de récupérer les effets néfastes des guerres civiles, et contenait 1500 habitants. Après cet événement mémorable, l'endroit a progressivement diminué jusqu'à la taille d'un petit village, tant et si bien, qu'il n'y avait encore ceux qui survivaient et qui se vantaient avec fierté qu'ils pouvaient dans les jours de leur jeunesse nommer tous les habitants de la ville. C'est à cette dernière période nommée que les descendants des adorateurs d'origine, de trouver leur nombre diminué, et selon toute probabilité, étaient incapables de soutenir leur Pasteur, et eurent recours à hypothéquer leur maison de prière. Ce fut, cependant, leur dernier effort en tant que société, et à la mort du Ministre l'endroit a été consigné au créancier hypothécaire, qui résidait à "Warwick, et n'a jamais été fermée comme une chapelle unitarienne." 

     

    (Vidend. Palmer's Nonconformists' Memorial, Vol. I. p. 532. The Grounds and Occasions of the Controversy concerning the Unity of God, &c, the Methods by which it has been managed, and the Means to compose it: by a Divine of the Church of England. London, 1698, 4to. p. 16. Christian Keformer for 1844, Vol. XL pp. 386—391.)

     
     
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  • Complatius Georges

    Complatius Georges est mentionné en liaison avec Servet, Gentilis, Campanus, Gribaldi, Blandrata, Alciati, Ochino, et Francis David, par Albert Graver, dans son "Discussion sur une nouvelle et horrible erreur au sujet de l'Expiation du Christ." (p.6) ; et Sandius, dans l'appendice de son "Nucleus Hist. Ecclea.," (p.90,) le reconnaissant parmi le nombre de ceux, qui s'enfuirent d'Italie, lors de la dissolution de la société à Vicence, en 1546. Aucune autre mention n'apparaît pour avoir été faite de lui par un historien, ou un bibliographe.

     

     
    (Vidend. Sandii Nucl. H.E. App. p.90. Bock, Hist. Ant. T.I. pp. 1070-1071.) 
     

     

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  • Cochanovius Nicolas

    Cochanovius Nicolas, (en polonais, Kochanowski,) était un chevalier polonais, et Vice Préfet de Radom, une ville dans le Palatinat de Sandomir. Il est mentionné par Sandius comme l'auteur des "versets de réprimandes" à ses Enfants, en polonais, publiés fin de l'année 1584, et de nouveau en 1639, à Cracovie, 4 to., avec les œuvres de son neveu, Jean Cochanovius, le Prince des Poètes polonais. 

    Le Conte Krasinski les mentionne "comme une preuve de la dégradation intellectuelle, et la corruption de l'état introduit par les Jésuites, que les productions les plus classiques du seizième siècle, l'ère augustinienne de la littérature polonaise, et ne furent pas réimprimés pendant plus d'un siècle. Bien qu'après le renouveau de  l'enseignement en Pologne, il y eut de nombreuses éditions, et continuèrent toujours d'être réédités. Ainsi, dit le Conte, les poèmes de Jean Kochanowski (qui décéda en 1584), furent édités plusieurs fois avant 1639 ; et de cette année, aucune édition ne fut faite jusqu'en 1767, mais de cette dernière, beaucoup d'autres suivirent."

     

    (Vidend. Sandii B.A. p. 83 Bock,  Hist. Ant. T.I. pp. 106. Krasinski's Hist. Sketch of the Ref. In Pologne, Vol. II. Recapitulation, p. 552.) 

     


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  • Clerke Gilbert

      

    Clerke Gilbert était le fils de John Clerke, Maître d'école, de Uppingham, dans le comté de Rutland. Il a été admis au collège Sydney de Cambridge, en l'année 1641, étant alors à peine âgé de quinze ans. Sept ans après, il était membre de la Chambre, après avoir pris le diplôme en maîtrise des lettres. Après trois ans, étant alors âgé de vingt cinq ans, il reçut l'ordination presbytérienne ; et son indemnité dans le collège a été augmentée, conformément aux statuts, qui exigeait une augmentation à ceux qui avaient été ordonnés Prêtres. L'année suivante, il a été nommé Surveillant de l'université. Il laissa ce corps après le commencement, en 1655, refusant de prendre son diplôme de baccalauréat en théologie, pour lequel les statuts l'obligeaient. Son retrait du collège et son refus de prendre cette mesure, ont été occasionnés par des scrupules de conscience, qui l'empêchèrent d'accomplir un acte, qui impliquait le moindre sacrifice de principe. Après avoir quitté l'université, il se retira dans le Northamptonshire, selon Nelson: mais nous apprenons de l'auteur de " Les Fonds et les Occasions de la controverse concernant l'unité de Dieu," qu'il a vécu pendant longtemps à Stamford, qu'il était bien connu et très estimé du Dr Cumberland, Évêque de Peterborough, qui avait l'habitude de l'appeler "Honnête Gilbert." A la mort de son frère aîné, il prit la suite d'un petit domaine patrimonial, d'une valeur d'environ quarante livres par an, ce qui le maintenait au-dessus du besoin, et a été considéré par ses amis comme une bénédiction providentielle. Il était un excellent mathématicien, dont son livre sur "Clavis Mathematica" de M. Oughtred offre une preuve suffisante. Whiston, dans ses Mémoires de sa propre vie et ses écrits, se référant à une visite qu'il offrit à un ami à Stamford, dit qu'il connaît "ce grand mathématicien, M. Gilberth Clerke" (une erreur évidente de l'imprimeur pour Gilbert Clerke); et gagna un peu de lumière sur lui dans les premiers Éléments de l'astronomie, à la fin de l'année 1687 et le début de 1688.


    C'est surtout à Robert Nelson, le biographe de l'évêque Bull, que nous sommes redevables des quelques détails qui nous sont parvenus jusqu'à nous sur Gilbert Clerke. Le compte de M. Nelson sur lui est, dans l'ensemble, aussi favorable que l'on peut s'y attendre: mais quand l'auteur a l'occasion de faire allusion à la controverse sur la croyance des Pères avant Nicée, l'admiration, qu'il ne manqua jamais d'afficher pour son grand oracle, le conduisit à parler légèrement du "Ante-Nicenismus" et du "Brevis Responsio" de M. Clerke. Dans le dernier d'entre eux, publié en 1695, M. Clerke attaque les arguments avancés par l'évêque Bull, dans son "Defensio Synodi Nicaenae;" mais il n'a pas vécu longtemps après ce moment, parce que, dans les trois ans, nous le trouvons mentionné, avec plusieurs autres défenseurs de la doctrine unitarienne, dans "Les Fonds et les Occasions de la controverse concernant l'unité de Dieu," comme ne vivant plus alors. Une réponse à Gilbert Clerke a été trouvée parmi les papiers de M. Grabe, en partie de la main de l’Évêque Bull, et a été publiée dans le troisième volume des sermons et discours de Sa Seigneurie, en 1714, et en 8 vo., intitulé "Brèves critiques," & c. ; ou, comme le titre de la traduction, qui précède l'ouvrage en latin qui fait courir, "La consubstantialité et la coéternité du Fils de Dieu, avec le Père, affirmait, ou quelques critiques sur un Traité de M. Gilbert Clerke, intitulé 'Ante-Nicenismus,' pour autant que ledit auteur prétend répondre à "La défense de la foi de Nicée" du Dr George Bull, dit M. Nelson, que les travaux de M. Clerke ont été publiés à son nom," comme n'ayant pas honte ou d'être effrayé de ce qu'il avait écrit, parce qu'il le prit pour être la cause même de Dieu, et de son unité contre toutes sortes de polythéistes."


    Aucun compte sur Gilbert Clerke n'est donné dans les dictionnaires biographiques, sauf que son nom est mentionné sommairement en relation avec celui de l'évêque Bull. Mais, ce qui est encore plus remarquable est que M. Lindsey l'a complètement négligé, dans son "Vue historique de l'état du culte et la doctrine unitarienne, de la Réforme à nos jours." Cette omission a été soulignée à M. L. par son ami, le révérend W. Hopkins, Vicaire de Cuckfield, dans le Sussex, qui dit: "Comme j'ai le pamphlet de M. Clerke, sur lequel l'évêque Bull fait des condamnations, je les ai comparai tous deux, il y a de nombreuses années, et je trouve cette observation dans un espace vacant avant la page de titre, 'Le célèbre Bull a écrit des critiques sur ce traité, mais il a laissé de nombreux arguments sans la moindre apparence d'une réponse, ce qui appui fortement la cause unitarienne; cette cause, en effet, est fondée sur des preuves puissantes, qui ne peuvent pas être renversées par l'esprit de l'homme'. Je suis enclin à juger, que Bull a vu quelque chose qu'il ne pouvait pas répondre, et ce qui souleva son indignation. Je suis entièrement d'accord avec M. Clerke, que Bull, dans la dernière partie de sa défense, par rapport à la subordination, avait rapporté une grande partie de la question jusqu'aux unitariens, ou plutôt, l'avait donné tout à fait. La subordination, dans tous les sens, démolit absolument le système d'Athanase. " (Voir ci-dessous, n ° 6.)


    Nous apprenons de M. Nelson, que, parmi ses contemporains, Gilbert Clerke "était estimé pour un bon en matière du grec et des écritures saintes ;" mais que "principalement il consultait les critiques modernes, quand il lisait la Bible, sans oublier les polonais, ou bien autrement faisait confiance à sa propre invention et sagacité dans cette partie de la divinité, sans jamais prendre conseille auprès des anciens, dont il avait une très faible estime. "Il considérait la controverse entre l'Église d'Angleterre et l’Église de Rome, comme indigne de son attention. Les erreurs de cette dernière lui parurent si grossières et palpables, qu'elle ne méritait pas la moindre considération. Cela l'amena à étudier les écrits des sociniens, dont il jugeait les opinions plus rationnelles et scripturaires: mais il n'adopta pas toutes leurs opinions avec une foi implicite, ou ne s'identifiait pas avec eux dans leurs notions concernant les attributs divins. Par conséquent, il avait l'habitude de dire, qu'il n'était pas socinien. Mais quand les autres parlaient mal des sociniens, il n'était pas lent ou tiède dans la défense de leur cause. Baxter, dans son "traitement des divisions de l'Église," ayant classé les sociniens et mahométans ensemble, "Honnête Gilbert" demanda un entretien privé avec lui, et fit de cette classification un sujet de remontrance. Environ cinq ans plus tard à cet événement, nous trouvons le renouvellement de sa remontrance par lettre. "Je vois," dit-il, dans une communication épistolaire à cet éminent théologien presbytérien, "que vous et M. Stillingfleet, sans aucun scrupule avait compter les sociniens (comme ils sont communément appelés, qui n'ont pas Socin pour maître, mais un co-serviteur) avec les Turcs, les athées et les papistes, vous devriez bien de considérer ce point un peu mieux que je doute que vous l'ayez fait, avant que vous censuriez autan: sur une recherche impartiale vous pouvez les trouver (comme je crois qu'ils sont) le meilleur type de chrétiens, et les mieux réformés, bien que Socin avait ses propres erreurs, en particulier sur la prescience de Dieu sur de futurs contingents; mais n'a pas commis la lâche erreur de Luther sur le point de la Consubstantiation ? Mais, Monsieur, vous vous souvenez peut-être, ces derniers temps du nom d'arminien qu'on nommait hideux, et maintenant ils sont les principaux fils de l'Église d'Angleterre, et que maintenant très peu sont offensés de la différence dans les opinions: pourquoi pas qu'un peu plus de temps amènera les sociniens (qui croient en Dieu par le Christ comme une offrande sacrificielle pour la souffrance obéissante pour les péchés du monde, et comme un Sauveur exalté) dans une certaine faveur tolérable, si, tels comme vous ne les stigmatisez pas ? Certains sont si peu charitables, ou si ignorants, qu'ils disent que les sociniens sont des chrétiens rares, mais ils croient que Jésus est le Christ, et donc dans le jugement de Saint-Jean ils sont nés de Dieu: ils placent la divinité du Christ dans son onction, pas avec beaucoup d'ajouts opposés humains, mais comme ils masquent cela, ou semblent être en contradiction avec ; et donc de l'avis de Justin Martyr ils peuvent être comptés parmi les chrétiens orthodoxes. Je suis passé sous ce nom, je l'avoue, mais sur une connaissance plus complète, je n'ai pas trouvé beaucoup d'aversion de la meilleure sorte, pas plus que n'importe lequel de nos Ministres scrupules pour me le faire prêcher à eux, et donc sûr d'avoir pour un peu une meilleure opinion de moi qu'un mahométan ou un athée. Quant à leur opinion sur la Trinité, qui a donné le plus d'offense, dont je me souviens même que dans votre ancienne réponse à M. Stillingfleet vous n'aimiez pas la partie sur la damnation du Credo d'Athanase, ainsi fit M. Alsop dans sa réponse, ainsi fit le Dr. Taylor dans sa 'liberté de prophétiser' et des théologiens de l'Église d'Angleterre refusent vraiment de le lire. Peut-on être plus certain et évident que cela, à savoir que le Père est devant le Fils, et le Fils devant le Saint-Esprit, et qui ne parle pas de lui-même, mais de ce qu'il entend ? Quel que soit les bizarreries ou les subtilités scolastiques qui puissent être inventées, telle était l'opinion des anciens, comme un homme si bien versé dans l'antiquité comme vous ne puissiez pas le savoir, mais je veux dire avant le concile de Nicée." On ne sait pas quand cette lettre qui contenait cette remontrance a été rédigée, mais elle eut probablement un effet d'adoucir les préjugés de Baxter contre les sociniens.

     

    Nelson nous informe que certains de vos amis personnels de Gilbert Clerke citent la doctrine de la Satisfaction, comme l'un des points sur lesquels il diffère des sociniens; et qu'il semblait tenir quelques notions particulières sur ce sujet. Qu'elles étaient ces notions, nous serons mieux à même d'en juger, à partir de la déclaration qui suit de par lui-même, dans la lettre avant mentionnée. "Je ne nierai pas, mais bien que les sociniens reconnaissent la mort du Christ, comme le mort sacrificielle pour être offerte dans le ciel, et par conséquent, les mérites du péché pour être déduits, qu'ils ne parlent trop dégingandés et de façon immature sur les fins immédiates de la mort du Christ: mais ils ne disent pas tant de mal que ceux qui ont (en effet, jusqu'à présent plus que maintenant) toujours rabâchés sur une satisfaction morale rigoureuse à la justice vindicative à la plus éloignée extrémité, et certains ont dit dans l'enfer lui-même; de sorte que bon nombre de leurs auditeurs, d'eux-mêmes ont pris pour une question sérieuse, comment cette doctrine pourrait consister à la libre grâce de Dieu, ou à la nécessité de la sainteté de l'homme; et certains ont justifié Socin pour sa responsabilité, en se heurtant carrément dans l'antinomie et le libertinage." Le même document intéressant nous a familiarisé avec les points de vue de Gilbert Clerke sur certains autres points controversés. "Une Église Catholique régnante" il prononce "un papiste chimère," niant qu'il y a "une telle chose comme une Église nationale régnante" "le péché originel comme étant la corruption de la nature, ou les inclinations vicieuses," dit-il, "doivent être revendiqués plutôt comme une malédiction qu'un péché; dans le cadre de la malédiction de Dieu pour la transgression d'Adam, et la méchanceté du monde, plutôt que de manière propre un péché que comme sont nos péchés volontaires" Le baptême des enfants, admet-il, peut, par la possibilité, être simplement légitime; mais il nie, qu'il est plus biblique que le baptême des adultes, ou, comme l'article XXVII. de l'Église d'Angleterre dit, qu' "il doit être en aucune manière conservé dans l'Église, en tant que plus agréable avec l'institution du Christ." Si la souscription avait été que négative, "peut-être", dit-il, "J'aurais pu me contenter de tenir ma langue." Il pense que les chrétiens primitifs, pour un temps, circoncisaient leurs enfants, quelle pu être la pratique ancienne en ce qui concerne le baptême des enfants.


    Dans l'ensemble, peut-être, M. Nelson ne se trompe pas beaucoup sur la vérité, dans l'estimation suivante du personnage de Gilbert Clerke. "C'était un homme d'un caractère ouvert et franc, mais avec cela trop hardi, et facilement à s'échauffer, sinon, la conduite de sa vie était sobre et régulière, pas terni avec une immoralité remarquable, mais regorgeant de bonnes œuvres, qu'il a sincèrement appuyées. Il était très occupé et zélé, dans la défense de ces nouveaux principes, qu'il avait pris, et dont les absurdités du système de l'antinomisme, alors très en vogue, contribuèrent beaucoup à ce qu'il s'y jette". Les ouvrages suivants sont connus pour être sortis de sa plume.

    1. De Plenitudine Mundi. Lond. 1660, en 8 vo.


    2. De Restitutione corporum. Lond. 1662, en 8 vo.


    3. L'espace Dial. Lond. 1687, en 4to. Les titres des trois œuvres précédentes sont pris à partir de la Bibliotheca Watt.

     

    4. Finalis Concordia. L'auteur lui-même fait allusion à ce "petit écrit" dans sa correspondance avec Baxter; et dit que, parmi d'autres conclusions sur la mort du Christ, il l'expliqua "comme un sacrifice expiatoire de la souffrance obéissante."


    5. Ante-Nicenismus, sive Testimonia Patrum, Qui scripserunt ante Concilium Nicenum, unde colligi potest sensus Ecclesiae Catholicse, quoad Articulum de Trinitate. Cosmopoli, Anno 1694, en 8vo. Cette précieuse collection de témoignages des Pères avant Nicée contient des éléments internes pour avoir été composée sans aucune référence particulière aux écrits de l'évêque Bull. Elle semble plutôt avoir été le résultat d'une lecture indépendante des premiers auteurs chrétiens, en vue de satisfaire l'esprit de l'auteur quant à la nature du témoignage qu'ils donnent, sur les grandes questions controversées de son temps, que ce soit de Bull, d'une part, ou de Zwicker et Sandius de l'autre. Quand il a été écrit, l'auteur n'avait pas de copie des œuvres de Clément d'Alexandrie en main; et ce qu'il dit (p. 16) concernant le témoignage de ce Père, qui est dit pour être de mémoire, et contenu dans une courte étendue de dix lignes.


    6. Brevis Responsio ad Domini D. Georgii Bulli 'Defensionein Synodi Nicenae:' in qua praecipua Capita Defensionis refutantur. 1695, en 8vo. Au début de cette brève réponse à l’Évêque Bull sur le "Défense du Concile de Nicée", l'auteur donne la substance du témoignage de Clément d'Alexandrie d'une considérable longuement, à titre de supplément au "Ante-Nicenismus." Il informe ensuite ses lecteurs, que quand il avait fait cet ajout à son ancien traité, il se procura une copie du "Defensio Fidei Nicaenae," du Dr Bull et le lit attentivement. Il semble qu'il avait été appelé à rendre compte d'un ami, pour écrire sur le sujet de la foi d'avant Nicée, et sans faire attention à ce que de l'aveu du grand homme qu'il avait déjà écrit sur le même sujet. La raison qu'il assigne pour cette négligence apparente est, que le Dr Bull, dans la 4e section de son "Defensio Fidei Nicaenae", qui traite de la subordination du Fils au Père a concédé pour être le point principal en litige. Il dit, cependant, que lors de la réception de l'avertissement ci-dessus de son ami, il a lu sur cet auteur attentivement, et ne voyait aucune raison d'effacer une seule ligne du "Ante-Nicenismus", bien qu'il reconnaît que la connaissance du Dr Bull avec les écrits des Pères était grandement supérieure à la sienne, et qu'il les examina avec attention et distinction. "Je ne dis rien," fit-il observer, "de ses relations avec les savants, et de son accès à un stock infini de livres, car il vit, comme je l'entends, non loin d'Oxford, mais, cependant, en ce qui concerne les principaux Pères, dont les témoignages que j'ai cités, je ne doute pas, mais je suis en mesure de défendre ce que j'ai écrit; car la puissance de la vérité est très grande ce qui concerne les pères présumés, et ces petits écrivains, dont les témoignages sont tirés des œuvres des auteurs plus tard. Je ne devrais pas les considérer comme une valeur de mon temps pour les examiner, même si je n'étais pas entouré de livres: mais si quelqu'un d'autre choisit de le faire, je n'ai aucune objection." Il procède alors à sa réponse à M. Bull, dans les détails que nos limites nous permettent pas d'y entrer.


    7. Oughtredus explicatus, sive Commentarius in ejus Clavem Mathematicam; cui additae sunt Planetarum Observationes, et Horologiorum Constructio: Authore Gilberto Clerk. Londini, 1682, 8vo. Ce travail a été très apprécié par certains de nos plus habiles mathématiciens. Le Commentaire sur "la ClavisMathematica" de Oughtred occupe 160 pages, et est dédié à Sir Justinien Isham Bart. Les observations sur les planètes, etc, sous le titre général "Astronomica specimina," remplissent 24 pages de plus, et sont dédiées à Sir Walter Chetwynd, Chevalier.


    (Vidend. Nelson's Life of Bishop Bull, Sect, lxxxiii. pp. 499—513. Memoirs of the Life and Writings of Mr. William Whiston, containing Memoirs of several of his Friends also: written by himself. Lond. 1749, p. 250. The Grounds and Occasions of the Controversy concerning the Unity of God, &c. p. 17. Belsham's Memoirs of the late Reverend Theophilus Lindsey, M.A. Lond. 1812, 8vo. pp. 511. 513. Monthly Repository, Vol. XVIII. pp. 65—71; Vol. XIX. pp. 452—455. 577—580. 726—730. Baxter MSS. in Dr. Williams's Library, RedCross Street, London. Voyt, Catal. Libr. Rarior. p. 35.)

     
     
    DidierLe Roux

     
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  • Claude de Savoie

      

    Claude de Savoie  apparut en premier en tant dans qu’un réformateur religieux à Bern, en Suisse, et, par ses doctrines surprenantes et audacieuses, il créa une grande sensation parmi les citoyens de cette république. Simler et autres lui appliquèrent le non d’Allobrox ; mais Berchtoldt Haller, dans une lettre datée du 7 mai 1534, l’appelait Gallus, un homme français. Schelhorn essaya de réconcilier l’apparente divergence, en mentionnant le fait, que les Allobrogues, les habitants du pays de Vaud, les genevois, et autres du territoire voisin, parlaient la langue française. Il apparaît que Claude agit comme militaire, avant qu'il commença en tant que réformateur religieux ; car Stupanus dit, que Celio Secundos Curione prit refuge dans une ville, prêt de Moncaglieri, appelée "Ramonissium, pour laquelle un Claude de Savoie en était le commandant." 

    Claude fut un disciple de Servet, dont il répandit les idées en Savoie, Suisse, Souabe, et Bavière. Les Pasteurs de Berne s’efforcèrent de l’amener à la croyance de la préexistence et la divinité du Christ, par un appel aux écrits du Nouveau Testament ; mais il ne put être persuadé de faire une quelconque admission que ce soit, que le Christ était le Fils de Dieu par nature, et dans ce sens Dieu lui-même. Il persista à nier l’existence du Christ d’éternité ; et affirma qu’il naquît en temps, d’une manière miraculeuse, de la Vierge Marie. Il dit que le Christ préexista dans le décret éternel de Dieu, pas en réalité, mais en idée seulement ; est qu’il est purement comme un homme qui est un objet de notre foi. De ce point les Pasteurs de Berne furent incapables de le faire bouger : mais ils insistèrent puisqu’il gardait ces idées pour lui, et après quelques semaines qui suivirent il quitta la canton.  Sur cette occasion Bullinger composa un traité en défense des deux natures en Christ, avec le double objet de prévenir  l’expansion des idées de Claude, et affirmer l’orthodoxie des églises suisses.  

    Déçu à l’idée de ce qu’il avait à affronter en Suisse ; Claude, alors, se résolut à visiter l’Allemagne ; et sur sa route il passa par Bâle, où il eut un entretien avec Oswald Myconius. Mais il fut arrêté, et renvoyé. Étant relâché, il partit pour Wittenberg, dans le but d’avoir une conversation avec Luther, et ses amis : mais aussi ici il trouva le souvenir de Jean Campanus trop frais dans les esprits des hommes, pour lui autoriser une  chance quelconque de succès, en promouvant l’objet particulier qu’il avait en vu. Après un arrêt de quelques mois, cependant, durant lequel il fut employé à propager ses idées parmi ceux qui désiraient l’écouter, il fut averti de prendre son départ, et retourna pour le nord de l’Italie, dans l’année 1537. Bèze nous informe, dans la préface de son "Histoire de Valentin Gentilis," que Claude, après un temps d’arrêt en Italie, retourna en Allemagne. A Augsbourg il réussit à se procurer quelques disciples ; mais quand les circonstances devinrent connues, il fut arrêté, et appelé à quitter la ville sans délais. Caspar Schwenckfeldt, dans une lettre adressée aux frères d’Augsbourg et de Strasbourg, en 1542, les avertit, avec des termes forts, contre les idées anti-trinitaires de Claude

    Nous le retrouvons par la suite à Constance, se conduisant avec discrétion, comme pour gagner l’amitié d’Ambroise Blaurer. Mais bien qu’il se tint de converser sur ses sujets favoris, il n’hésita pas à coucher ses idées par écrit. Dans un traité, les matières que Martin Frecht par la suite communiqua à ses amis de Constance, fait apparaître l’établissement des idées de Claude, écrit par lui-même. "‘Le Seigneur ton Dieu est un.’ D’où alors sont les deux autres ? Particulièrement puisqu'il est écrit, ‘Qui avait été son conseillé ?’ Cet homme seulement, dont Marie conçut et mis au monde, est appelé le Fils de Dieu. Ainsi les anges chantèrent à son sujet, ‘Ce jour est né un Sauveur pour le monde :’ Ils n’ont pas dit cependant, ‘Ce jour un Dieu est né.’ Mais si Jésus est ainsi divisé entre Dieu et homme, la Vierge ne serait pas la mère du Christ, mais seulement une partie de lui. Observez aussi l’expression ‘ce jour,’ laquelle indique une période définie. Il n’a pas été, alors, engendré éternel du Père, comme faussement ils l’imaginent. C’est en outre suffisamment montré, par la déclaration ‘il ne prit pas sur lui la nature des anges, mais il prit sur lui la semence d’Abraham,’ que le Père, désirant réconcilier le monde pour lui-même, souhaita faire cela par une créature, et par le sang, et non par une quelconque divinité. Il n’est pas dit, qu’il prit sur lui une relation de fils, qui avait existé d’éternité, mais seulement la semence d’Abraham. Je confesse, cependant, que Jésus Christ est Dieu de cette manière, dans laquelle il, lui-même, dit qu’il était. S’il appelait ces dieux, de qui la parole de Dieu vient, combien plus pour lui, que le Père sanctifia ; qui reçut le Saint Esprit avant ses disciples, ainsi que tous purent le recevoir par lui du Père. Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant, le Créateur du ciel et de la terre, et que lui seulement est d’éternité ; et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur. Je crois qu’il fut conçut du Saint Esprit, et naquît d’une vierge, et à un temps donné ; mais non cependant d’éternité. Je crois aussi en l’Esprit, mais non en Dieu le Saint Esprit. En bref, je ne crois pas que trois personnes sont un Dieu ; mais je sais qu’il y a trois hommes. Trois personnes sont trois hommes, et non un Dieu.’ Frecht ajoute, que Claude s’exprimait davantage ainsi : 'Christ est d’éternité dans la Parole,-en promesse. Il fut aussi avant Abraham en dignité, comme Jean le Baptiste dit à son sujet, Marc III. Mais il ne fut pas Christ en (Parole ?) d’éternité. Il fut Christ en Marie : avant cela il ne fut rien. Dieu aussi est un d’éternité, et ne fut pas le Père d’éternité ; mais il devint un Père, quand il créa les hommes et Christ. Il est dit, ‘Au commencement il y avait la parole.’ Christ est la parole ; qui est, la parole prononcée. Il est dit aussi, ‘la parole devint chaire,’ et personne nie que la parole que Dieu prononça, qu’il promit, devint chaire." 

    Dans les environs de l’année 1550, comme nous l’apprenons de Schelhorn, Claude était à Memmingen, où il s’efforça de persuader certains des habitants, que la Vierge Marie porta beaucoup de fils en dehors du Christ ; qu’il n’y a pas trois personnes en une essence ; que le Père seul est le vrai Dieu, et plus grand que le Fils ; et que les Ecritures furent corrompues, particulièrement Jean I :1, la vraie lecture de la fin de celui-ci est, il soutenait, "et la parole était de Dieu ?" La même spéculation fut par la suite ravivée par Samuel Crellius, avec qui il est supposé par beaucoup avoir sa base origine ; mais ayant l’autorité d’aucun manuscrit, ou version en sa faveur, il rencontre peu de défenseurs parmi les unitariens des jours présents. 

    Claude dit encore, que la vérité ne fut pas portée à la lumière, mais quelle serait avec le temps délivrée, par lui-même, de l’obscurité dans laquelle elle repose. Il prétendit aussi d’être capable d’interpréter les rêves et prédire les évènements futurs ; et dénoncer un jugement sur toutes les villes et les magistrats, qui ne croyaient pas en lui. Mais il fut banni de la ville ; et les efforts étaient de convaincre ses disciples de leurs erreurs. Ces faits Schelhorn professe de les avoir appris de documents publics. Mais le même écrivain nous  informe, que cela a requis pas moins de cinq années d’un incessant labeur, de la part des Pasteurs de Memmingen, et de Ludwig Rab, un éminent théologien, qui fut amené de Ulm à Memmingen expressément pour le but, de reconvertir ceux, dont Claude avait réussi à amener à ses idées.

    Après l’année 1555, nous n’entendons rien de plus sur lui ; et le temps et le lieu de sa mort sont brûlés dans la même obscurité impénétrable, comme ceux de sa naissance. 

    Caspar Schwenckfeldt dit de lui comme le fondateur de l’une des sectes anabaptistes, qui prit de lui le nom de Claudiens ; et dit que par le Logos, dans l’évangile de Jean, il comprenait l’idée de la rédemption du monde, conçu dans l’Esprit Divin. Dans le milieu de la fin de Jean I :1,- "la parole était avec Dieu,"- il interprétait, "Deus secum decrivit" (Dieu déterminé avec lui-même) ; et à la fin au verset 14,- "la parole fut faite chaire,"- "Deus decretum suum perficit, et manifestum reddidit" (Dieu son décret, et le manifesta).

    Pas un seul des écrits de Claude ne subsista ; mais Schwenckfeldt, Haller et Bullinger, donnèrent tous des comptes séparés et indépendants de ses idées.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T.I. pp. 103-106 ; TI.I. pp. 208-300. 308. 409. 415, 416. Trechsl, Mich. Servet und seine Vorgünger, S. 56-59. Epistolm ab Eccles. Helv. Reformatoribus, vel ud cos sriptae, Cent. I. P. 139. Schehornii Diss. Epistolar. De Mino Celso Senensi, Ulmae, 1748, pp. 74-77. Amoen. Literar. T. XXIV.  P.337 ; T.XI. pp. 92,92. ) 


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  • Cicovius Stanislas

    Cicovius Stanislaüs, (en polonais Cikoski,) de Wojslawice, tint la fonction d’Excellence Chambellan à Cracovie ; et par la suite celle de Castellan de Biecz ; et Général de l’armée. Il fut aussi le premier patron de l’église de Cracovie, pour laquelle Grégory Pauli fut nommé Pasteur en 1562.                         

     

    Il supervisa l’édition des Actes du Synode et de la conférence tenues à Skrzynna, courrant de l’année 1567, avec toutes les réponses à ceux, qui refusaient que le Verbe, ou le Fils de Dieu, assista à la création du monde visible ; et maintint, en réponse aux objections de la partie adverse, qu’il eut son commencement au temps de Jean le Baptiste, ou Jean l’Evangéliste. Sandius mentionne les noms de ceux qui agirent en tant que Collecteurs et Scribes de cette conférence. D’autre part pour ceux, qui refusèrent la préexistence du Christ, les Collecteurs étaient Georges Schomann, Grégory Pauli, Jean Securinus, Matthieu Albinus, Jean-Baptiste de Lituanie, Martin Crovicius, Simon Budny, et Jacques Colinovius ; et les Scribes, Laurence Koscienski et Stanislas Budzinski. Quant à la partie de ceux, qui affirmèrent que le Christ existait avant sa mère, les Collecteurs étaient Jean Cazanovius, Stanislas Farnovius, Jean Niemojevius, Juge de l'Inovladislavia, Nicholas Zytno, Jean Falconius, Martin Czechovicius, Daniel Bilinius ; et les Scribes, Laurence Criscovius et Thomas Swiechovius.

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 48, 49. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 101, 102.)

     

     

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  • Ciachovius Jean

      

    Ciachovius Jean , (Polon. Ciachowski,) était le petit-fils de Georges Schomann. Son nom ne doit pas être confondu avec celui de Cichovius, contre lequel Jonas Schlichtingius a écrit. Le nom de baptême de Jean semble avoir été celui de son père, qui était aussi un socinien. En 1634, Jean Ciachovius la jeune a été admis parmi les élèves diplômés du collège de Rakow, et l'année suivante, il devint l'un des étudiants rakoviens. En 1638, lorsque quelques-uns des jeunes hommes appartenant à cette institution avaient abattu avec des pierres une croix placée près d'une des entrées de la ville, il fut obligé, entre autres, à chercher refuge contre la fureur populaire en fuyant, et qu'il juge prudent, pour un temps du moins, de rester dans la dissimulation ; car une résolution a été adoptée cette année-là, que, si le lieu de retraite Jean Ciachovius était connu, il devrait être nommé Précepteur des enfants de Dreschovius. En l'an 1641, il a été nommé, par le synode de Piaski, au poste de Prédicateur à l'église de Tychomel. En 1643, on le retrouve vivant à Dantzig sur une bourse publique, accordée par le synode de Siedliski, sous la direction duquel il prépara une réponse à Botsaccus, et une défense du livre de Crellius "De Uno Deo Patre." En 1645, il était en poste en tant que Ministre des Églises de Volhynie, et vivant sous le toit hospitalier de Pierre Suchodolski, et l'année suivante, il remplissait les fonctions d'Aumônier domestique de madame Suchodolska. En 1649, il a officié en tant que Ministre de l'Église de Radostow, en 1650, à celle de Siedliski, et enfin, en 1653, à celle de Czarcow.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 100.)

     

     

     
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  • Ciachovius Georges

      

    Ciachovius Georges,  (Polon. Ciachowski), était le frère de Jean Ciachovius. En l'an 1644, il obtint l'autorisation de l'assemblée de Siedliski à voyager ; à cette fin, une somme lui fut accordée sur les fonds de l'Église. A son retour, il a été patronné par la famille de Arcissevii, auquel enfants, il est censé avoir agi à titre de Tuteur. En 1648, il a été décidé, lors de l'assemblée de Daszow, qu'il devrait se consacrer entièrement à l'étude de la théologie, et de cette idée, il alla résider sous le toit de son frère Jean, à Daszow. Mais l'année suivante, il obtint l'autorisation d'accompagner certains jeunes nobles polonais dans leurs voyages, à la condition qu'il revienne, si nécessaire. Peu de temps après qu'il eut quitté la Pologne, il reçut une convocation pour revenir, et en l'an 1650, l'église de Raciborsk lui a été commis à sa confiance. Mais soit qu'il refusa de revenir, ou refusa de prendre la charge particulière qui lui fut assignée. En 1651, donc, l'assemblée de Czarcow lui rappela encore l'engagement dans lequel il était entré. L'année suivante, ses services ont été mis à la disposition de Étienne Niemiericius, à condition que sa prédication se fasse à Czerniechow, et il a été confirmé à ce poste, et ordonné Prêtre en 1655. Le synode de Raszcow, la même année, lui ordonné de préparer une traduction abrégée du «Éthique» de Jean Crellius en langue polonaise. Lors de l'Assemblée de 1662, la dernière qui a eu lieu en Pologne, il a été nommé Ministre de Transylvanie, mais la nomination n'a pas été confirmée, car en 1663, il occupa un poste à la frontière de la Marche de Brandebourg, et avec Daniel Lechocki il eut la lourde fonction des exilés polonais en Allemagne.

     

    (Vidend. Bock,Hist. Ant . T. I. pp. 100, 101.)

     

     
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    Chrastovius André

      

    Chrastovius André, (en polonais, Chrzastowski, ou Chrzonstowski,) était un Chevalier polonais et Conseiller politique du Roi de Pologne. Il quitta le parti évangélique et se joignit aux unitariens. Il fut l'auteur des écrits suivants.

    1. Un dialogue entre un noble évangélique et un Ministre évangélique. 1618. Dans son dialogue, écrit en polonais, l'auteur traite des disciplines et des rites de l'Eglise Evangélique, laquelle il quitta et refusa d'y retourner, jusqu'à ce qu'elle change. Une réponse à son dialogue fut publiée par les Ministres de l'Eglise Evangélique, dans l'année suivant ; et fut attribuée à Grzybowski, un Ancien de cette Eglise.

    2. Une défense d'André Chrastovius, contre les Prédicateurs et les Ministres de cette dénomination évangélique, dans le district de Lublin. 31 juillet 1619.

    3. Une lettre adressée au synode de Lublin, refusant d'obéir aux injonctions d'être présent lors de ce synode.

    4. Une lettre de protestation au sujet des contestations des Ministres évangéliques, adressée au synode de Ozarow, en 1617.

    5. Une lettre adressée à Zurowski, Ministre évangélique de Belzyce, dans l'année 1618, par laquelle il défendit sa conduite de s'abstenir d'approcher du synode. Le lecteur se souviendra probablement, que ce dernier essaya de former une nouvelle union entre les sociniens et les évangéliques, qui se fit aux synodes de Ozarow et Belzyce. Chrastovius, il semblerait, qu'il refusa de prendre une quelconque part dans cette Conférence, tenue en cette occasion, entre les partis évangélique et sociniens.

     

    (Vidend. Sandii B. A. p. 108. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 98, 99.)

     



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