• Boreel Adam

      

    Boreel Adam, originaire de Zélande, est né vers l'an 1603, d'une famille distinguée, et mourut en l'an 1666. Ses œuvres sont :

    1. À la Loi et au Témoignage. En 8 vo.

    2. Sur la vérité de l'histoire évangélique. La substance de ce travail est élucidé par Henry More, dans le Septième Livre de son "Explication du Grand Mystère de la Piété” (C. XI,-xiii.,) Publié à Londres, AD 1674, Fol.

    3. La chaîne chrétienne d'or, ou la Connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ. Lot. 1677, en 4 to; Belg. 1677, en 4 to.

    4. Un Traité sur la religion fraternel, qui a débuté en présence d'amis à Amsterdam, le 8 septembre 1664. Belg. MS.

    5. Une version néerlandaise de l'Evangile de saint Matthieu, et l'épître de Paul aux Romains. Bock se réfère à ce qu'il a dit sur eux, et d'autres œuvres d'Adam Boreel, dans son "Histoire de Socinianisme hollandais”, et dirige ses lecteurs à consulter de Tentzel "Colloquia Menstrua, 1693," p. 261, ss.

    6. De nombreux manuscrits. Certains d'entre eux tombèrent entre les mains de Galien Abrahamz, le prédicateur mennonite célèbre d'Amsterdam.

     

    (Vidend. Sandii B. A. p. 144. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 66, 67. Walchii Bibl. Theol. T. I. p. 918.)

     

     
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  • Bonfinius

      

    Bonfinius  est mentionné par Peltius, dans la Dédicace de son "Harmonia Remonstrantium et Socinianorum," en lien avec Smalcius, Ostorod, Voidovius et autres, comme un des disciples clandestins de Socin.                              

    Peltius se réfère à Parcus pour preuve de l'harmonie qui existait entre les sociniens et les remontrants, et cette vue est notifiée du passage suivant d'une lettre, adressée par le professeur cultivé à N.N. le 1er mars 1613. "Les sociniens en Pologne un court temps avant, dirent expressément votre Arminius être des leurs, avec un Bonfinius et Acontius, disciples clandestins, par laquelle autorité, ils recherchaient une union avec les frères orthodoxes, mais le parti orthodoxe refusa fermement la proposition. Le synode de Lublin m'envoya un compte de ce qui précède, auquel je répondit le jour d'après noël".    

    Le synode de Lubin est référé ici pour avoir été tenu dans l'année 1612, quand une tentative fut faite pour amener une union entre le parti réformateur et les sociniens, sous la condition que chacun reste sur des opinions distinctes, mais en même temps, qu'ils agissent ensemble, avec une tolérance mutuelle l'un pour l'autre. Mais le parti réformateur ; "adhuc reformandi", pour utiliser les paroles d'André Wissowatius, rejeta la proposition, disant, qu'aucune union serait effectuée, tant que l'autre parti resterait sur des idées opposées aux siennes, au sujet de la Trinité, de l'expiation du Christ, du mode de justification et du baptême. Par la suite le parti réformateur publia un pamphlet en polonais intitulé, "Feu et Eau,"  lequel reçu une réponse de la part de Valentin Smalcius. Dans les environs de la même période, des propositions similaires apparurent pour avoir été faites, mais avec aucun résultat meilleur, avec les mennonites.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant T. I. p. 66. Joan. Pettii Harmonia Remonstrantium et Socinianorum. Lugd. Bat. 1633,4to. Dedicatio, 2. And. Wissowatii Narratio Compend. p. 215.)

     


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  • Blastus

    Blastus  fut le Ministre de Kieydany en Samogitie, et un contemporain de Smalcius qui le reconnut comme un "Frère." Mais les Actes Synodaux ne font aucune mention de lui.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 66. Smalcii Diarium, A. D. 1598, apud Zeltner, p. 1170.)

      


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  • Blandrata Georges


     

    Blandrata Georges, (ital. Biandrata), était originaire de Saluces, dans le Piémont. Il suivit la profession de médecin, et, par le biais de ses grands talents, et d'une adresse habile, devint un favori avec beaucoup de personnes éminentes, tant dans son pays que dans les pays étrangers.

    En l'an 1553, nous le trouvons avec Alciati offrir une visite à leurs amis unitariens dans le pays des Grisons, sur le chemin de l'Italie vers la Suisse. Mais, si nous sommes au crédit du compte de Bock, ce ne fut que vers l'an 1556 que les Blandrata s'installa à Genève. Il semble qu'il fut en Pologne durant l'année précédente, et qu'il y avait déjà pratiqué en tant que médecin. 

    En revisitant l'Italie, il fut jeté dans la prison de l'Inquisition, à Pavie, mais réussit à s'évader, et s'enfuit à Genève. Là, il rejoint la société religieuse, qui avait été formée par les réfugiés italiens, et qui contenait, entre le nombre de ses membres, plusieurs, qui avaient renoncé à la doctrine de la Trinité. Pendant son séjour à Genève, il conversa souvent avec Calvin, dont il peut être vu dans ses travaux les réponses que Calvin retourna à ses questions. Il professa les plus grandes obligations envers Calvin, mais quand ses tendances hérétiques commencèrent à se développer, Calvin lui causa d'être appréhendé, et l'aurait probablement voué au sort de Servet, s'il n'avait pas souscrit à la confession de l'Église de Genève.

    Trouvant sa situation à Genève en présence de quelque danger, il quitta cette ville en 1558, et alla encore une fois en Pologne, où il prit une part active dans les discussions religieuses, par lesquelles ce royaume fut agité. Une tentative fut faite à un synode, qui se tint cette année à Pinczow, de réduire au silence le parti unitaire, dont Blandrata fut l'un des leaders, et la doctrine de la Trinité rencontra des défenseurs capables en les personnes de Jean de Lasco, et Stanislas Sarnicki, Aumônier de Bonar, Châtelain de Biecz. Mais les efforts de ces champions zélés échouèrent, et ce Synode, au lieu de faire taire les unitariens, contribua principalement à l'élaboration de leurs idées. Blandrata prit un soin particulier à présenter ses sentiments avec un langage scripturaire, ne choquant pas les préjugés de ses adversaires, mais plutôt apparut pour s'entendre avec eux dans tout ce qui était essentiel, et progressivement amena beaucoup d'entre eux à s'approcher de ses propres vues. Calvin, qui soigneusement surveilla ses mouvements à distance, fut mortifié de trouver dans ce Blandrata une haute estime de par les réformateurs polonais, et de toute urgence leur recommanda de ne pas lui faire confiance. Blandrata maintenant était découvert, comme Bayle le remarque, ces Théologiens de l'éminence de Calvin avaient le bras long. Mais malgré l'opposition du parti calviniste, les opinions de Blandrata continuèrent à gagner de nouveaux adhérents.

                 Jérôme Ossolinski, en entendant cette lettre, éclata en ces mots. "Est-ce que les écrits sur la Trinité ne sont-ils pas diffusés!" signifiant que de tels écrits tentent d'expliquer la doctrine par des termes de simple invention humaine. Il est que Lismaninus se serait joint à Blandrata pour dire à ce Synode, "Que tous les Docteurs me laisse un seul Dieu, et non de le diviser, et alors ils peuvent avoir ce médiateur qu'il leur plaît." Avant la fin du synode, Blandrata fut ordonné de mettre en écriture une confession de sa foi, ce qu'il fit, et il la présenta au Synode qui suivit, tenu à Xionx, en Mars 1562, alors qu'il la lisait en privé, il rencontra l'approbation de certains, et la désapprobation d'autres. Mais si puissant que son parti était désormais, au Synode suivant, tenu à Pinczow, le 21 avril dans la même année, et composé de vingt-huit Ministres et douze patrons laïques, une résolution fut adoptée, ce qui équivalait à un quasi-abandon du concours des orthodoxes. "Toutes les recherches sur la Trinité, la médiation, l'incarnation", dit Krasinski, "doivent être abandonnés: toutes les expressions inconnues à l'Église primitive interdites, les Ministres doivent prêcher les paroles pures de l'Évangile, non altérées par des explications humaines. Les décisions des conciles prisent après les temps apostoliques furent déclarées non contraignantes. Sarnicki, qui perçut que cette résolution fut adoptée dans le but de dissimuler la véritable opinion de ses rédacteurs, proposa que tous les Ministres qui maintiennent la suprématie du Père sur le Fils devaient démissionner de leurs fonctions, mais sa proposition fut rejetée, par laquelle le préjugé anti-trinitaire du synode devint évident". (Aperçu historique de la Réforme en Pologne, par le comte Krasinski, t. I, p. 356, 357) A ce synode la confession de Blandrata fut lut publiquement, mais étant exprimée dans les paroles de la sainte écriture, elle excita peu de discussions.

    Il assista au dix septième synode à Xionx, au mois de Septembre 1560, et fut nommé à cette époque l'un des surintendants de l’Église helvétique, en Petite Pologne. Il fut également présent au dix neuvième Synode, à Pinczow, en Janvier 1561, en tant que délégué du prince Nicolas Radzivil, lorsqu'il fut rapporté que Pierre Statorius dit que tous les amis de Blandrata, par un moyen ou un autre, tombèrent sous une suspicion d'hérésie. Au vingtième synode, qui se tint à Cracovie, le 16 Septembre, dans la même année, Martin Czechovicius produit une lettre de Calvin, dans laquelle il exhorta les Cracoviens et Pinczoviens à se méfier de Blandrata.

    Ayant maintenant semé les graines de l'unitarisme en Pologne, il détermina, en l'an 1563, d'accepter une invitation qui lui fut envoyée par Jean Sigismond, prince de Transylvanie, pour qui il agit désormais en qualité de médecin, et qui bientôt se convertit à ses opinions religieuses. Sa fonction, en tant que médecin de la cour, lui offrit des facilités particulières pour étendre son influence, et propager ses doctrines, parmi les principales familles de Transylvanie, et il ne tarda pas à se prévaloir de ces facilités. Le résultat fut, que non seulement le prince lui-même, mais les principaux nobles du pays, adoptèrent son point de vue, et coopérèrent avec lui dans leur diffusion.

    Après la mort de Jean Sigismond, Blandrata retourna en Pologne, et occupa le poste de médecin de Stephen Bathory, lorsque que le prince obtint la couronne de Pologne. Il prit avec lui Francis David en Transylvanie, et ne se retrouva pas qu'un peu endetté avec cet homme cultivé et excellent, par le succès de ses efforts pour obtenir des prosélytes à ses opinions. Mais il était beaucoup plus troublé par les objections faites par David sur l'adoration de Jésus-Christ, et inquiet que ce culte soit maintenu dans les églises de Transylvanie, mais incapable, par l'argumentation ou des prières, d'amener davantage David à ses propres vues. Il appela à son secours le célèbre Faust Socin, qui était alors à Bâle, en Suisse. Avec cet objet, il persuada David d'accueillir F. Socin comme son invité, afin qu'ils puissent en débattre entre eux, Blandrata s'engagea de rembourser tous les frais d'hébergement et de pension de David. Ce fut en l'an 1578.

    En 1579, Blandrata à nouveau rejoignit Alciati pour une tournée à travers les Alpes rhétiques, mais après nous entendons peu sur lui.

    Il fut un homme de perspicacité et d'adresse rares, et connaissait bien tous les arts et les intrigues des tribunaux. En fin de compte, cependant, il devint un triste exemple des effets pernicieux de l'ambition et des préoccupations mondaines, car, à la fin de sa vie, il déserta la cause, dont il fut un si zélé défenseur, et prit part avec les Jésuites, qui furent reçus en grâce sous le règne d’Étienne Bathory.

    Son métier lui permit d'obtenir une fortune suffisante, et alors que son âge avançait, son amour de l'argent augmenta. Mais il n'eut pas d'enfants pour hériter de ses biens, car il vécut et mourut célibataire. Il se résolut donc d'adopter un neveu comme son héritier, qui, désireux d'entrer en possession, causa à son oncle d'être étranglé dans son lit.

    Quelle fut l'année de la mort de Blandrata on ne peut, avec un quelconque degré de certitude, en être certain. Il vit, selon Sandius, vers l'an 1585, mais ne survécut pas à l'année 1592. Certains disent, que sa mort eut lieu en 1586, d'autres qu'il décéda le 14 mai 1588.

    Selon Bock, les écrits pour lesquels Blandrata fut plus ou moins concernées, sont au  nombre de vingt-sept en tout: mais certains d'entre eux sont mentionnés en rapport avec son nom, seulement parce qu'ils furent publiés en Transylvanie de son temps, ou sous ses auspices. Ce qui suit est un récit abrégé d'entre eux.

    1. Questions, auxquelles Calvin répondit dans les actes de Valentin Gentilis. Fol. 50—56. 

    2. Une confession de foi sur la Sainte Trinité, que Blandrata présenta au synode de Pinczow, en 1562.

    3. Une lettre de Grégory Pauli, datée du 30 novembre 1565, à Wissembourg.

    4. Une lettre aux églises de Petite Pologne, écrite le 27 janvier 1568, et insérée par Lubieniecius dans son "Histoire de la réforme polonaise." (L. iii. C. xi. p. 229.)

    5. Un catéchisme, qui fut lit en public au synode général tenu à Radnothin, en 1558.

    6. Neuf thèses sur Dieu et son Fils Christ.

    7. Trente autres thèses opposées aux trois de David Francis, éditées en 1578, 8vo.

    8. Certains passages remarquables des Saintes Écritures sur l'Invocation du Christ.

    9. Objections pour la réfutation de Faust Socin sur les thèses de F. David, écrites en 1579, et éditées en 1595.

    10. Trois lettres à Jacques Palaeologus, datées du 3 août 1578, à WIssembourg ; et janvier 1580.

    11. Une lettre à Grégory Pauli, Georges Schomann, Martin Czechovocius, Alexandre Vitrelinus et autres Ministres des églises de Pologne de Jésus Christ crucifié, par Georges Blandrata et Faust Socin, dans le nom de l'église de Transylvanie pour la même confession. 1579.

    12. La première discussion tenue à Wissembourg, le 24 février 1566. Celle-ci fut éditée dans la même année à Kolosvar.

    13. Une démonstration de la fausseté de la doctrine de Pierre Melius et autres. 1567.

    14. Deux livres sur la vraie et la fausse connaissance du Dieu Unique le Père, du Fils, et du Saint Esprit, par les Ministres des églises de Pologne et Transylvanie. Wissembourg, 1567, 4to. A ces livres des références sont faites par Sandius, dans son récit sur Jean Valdés, Martin Cellarius, et autres auteurs anti-trinitaires. Le même auteur donne les titres des principaux sujets discutés dans ce volume. (Bibl. Ant. pp. 30—32.)

    15. Un bref discours sur la seconde discussion sur le Dieu Trine et la double nature du Christ tenue le 8 mars 1568. Celui-ci fut édité à Wissembourg, en 4to, durant la même année.

    16. Anti-thèse sur l'interprétation de Jean I de Pierre Melius, à laquelle, selon Sandius, (B.A.p.33), furent ajoutés, soixante dix thèses et trente six arguments contre le baptême des enfants.

    17. Anti-thèses du pseudo Christ avec le vrai Christ né de Marie. Wissembourg. 1568, 4to.

    18. Phrases scripturales synonymes sur le Christ, le Fils de Dieu, né de Marie. Wissembourg, 1568, 4to.

    19. Sur la divinité et l'égalité du médiateur, l'homme Christ Jésus. Wissembourg. 1568, 4to.

    20. Réfutation d'un écrit de Pierre Melius, dans lequel il enseigne, dans le nom du synode de Debrecen,  un Jéhoviste, et un Dieu Trinitaire, inconnu des patriarches, des prophètes et des apôtres. Celui-ci et le numéro treize furent préparés avant la seconde discussion à Wissembourg. La date de sa publication dans les environs de l'année 1568.

    21. Une réfutation d'un écrit de Georges Major, dans  laquelle il s'efforça de prouver, que Dieu est trois en personne, et un en essence. Celle-ci fut publiée conjointement par David Francis et Georges Blandrata ; et est supposé pour avoir été éditée à Wissembourg en 1569.

    22. Une réfutation d'une confession de Pierre Melius. Celle-ci doit avoir été écrite par David Francis.

    23. Anti-thèses opposées aux soixante thèses de Francis Davis, lesquelles furent présentées au synode général de Thorda, le 26 avril 1579.

    24. Anti-thèses sur le premier chapitre de Jean selon la doctrine des sophistes. Celles-ci apparaît pour être les mêmes que la N°. 16.

    25. Une lettre des églises de Transylvanie à celles de Pologne sur le sujet du baptême, écrite en 1566, et tentant de prouver, que ce rite n'est plus obligatoire sur les Chrétiens. Badzinius inséra une copie de cette lettre dans le 45ème chapitre de son MS. Histoire ; mais c'est douteux si elle fut écrite par Blandrata, David, ou Jacques Palaeologus.

    26. Sept thèses avec anti-thèses sur le Trinité, présentées au synode de Thorad, dans l'année 1566.

    27. Les grandes lignes d'un travail, en deux parties, sous le règne du Christ et de l'anti-Christ. Wissembourg, 1569, en 4to. Bock, qui donne le contenu de ce livre, dit, qu'une comparaison de celui-ci avec le 'Christianismi Restitutio" de Servet, montre clairement, qui n'est qu'un peu plus qu'un abrégé de ce travail.

     

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 28—34. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 55— 66; T. II. pp. 470—481, et passim. Bayle, Diet. Hist, et Crit. Art. Blandbata. Lubieniecii Hist. Ref. Polon. L. ii. C. vi. et passim. Joh. Stoinii Epitome Hist. Orig. Unitarior. in Polonia : passim. Lindsey's Hist. View, Ch. iii. Sect. i. pp. 155—161. KrasinskFs Hist. Sketch of the Ref. in Poland, Vol. I. Pt. ii. Ch. viii. p. 351, etc.)

     


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  •   Betti Francis

     

    Betti Francis (1520-1590)

     

    B etti Francis fut un noble romain du seizième siècle, et un exilé de son pays sur le compte de sa religion, prenant sa résidence à Bâle. Il fut l'ami et le correspondant d'Acontius, qui, dans une lettre dédicacée pour l'un de ses travaux, cité par Bayle, qui lui fut adressée dit. "Les investissements laborieux et anxieux dans lesquels nous avons été longtemps engagés ensemble, la similitude de nos études et inclinaisons, et, ce qui est au dessus de tout, notre union dans le sentiment religieux, et la résolution que nous avons prise, nous ont soudé dans le plus cher et le plus indissoluble lien d'amitié."

    A la période dans laquelle Francis Betti et Acontius vécurent, l'Italie était fructueuse en hommes cultivés et de piété, qui faisaient les sacrifices les plus coûteux, pour apprécier la religion Chrétienne, dans sa pureté native et simplicité ; et il reste beaucoup à déplorer, que l'Histoire Ecclésiastique ait perçu si peu ses individualités désintéressées et de hauts esprits, dont beaucoup d'entre eux possédaient des vues bien plus claires sur la liberté religieuse et la vérité Chrétienne, que celles de leurs contemporains, qui étaient généralement enseignés pour être considérés comme les lumières les plus distinguées de la Réforme.   

    De l'histoire personnelle de Francis Betti, peu de traces restent maintenant, mais le peu qui soit connu de lui est d'un haut honneur pour sa personne. Pierre Ramus, qui perdit sa vie dans le massacre de la Saint Barthélemy, le mentionne, dans les termes suivants, parmi les amis dont l'Université de Bâle comptait parmi ses invités. "L'Italie a guère reconnue dans le nombre de ses fils deux des hommes des plus candides et pieux, alors Francis Betti et Sylvstro Teglio. Betti, dans son langage natif, éduquait son pays dans les vérités du Christianisme. Teglio avait fait parler le 'prince' Machiavel en latin dans ses jours, et avait élevé des monuments majestueux pour sa propre gloire."  

    Nicolas Camulius, un riche marchand, et un patron libéral des anti-trinitaires, dans une lettre écrite dans les environs de 1563, associa le nom de Francis Betti à celui de Darius (Socin), comme étant alors attendu à Zurich, mais si c'était comme un invité ou résident permanent, cela n'apparaît pas. Betti fut aussi en termes étroits avec Faust Socin, et fut avec lui un ami de souffrance dans le profit de la Vérité Chrétienne. Bock le compte parmi le nombre des Crypto-Sociniens, qui prirent leur résidence à Bâle. (Hist. Ant. T. II. P. 665.) Quand Faust Socin vint à la ville, Francis Betti était alors résident ici, et Faust l'appela "son très particulier et très ancien ami, un homme pieu, et l'un des plus modérément versés dans la controverse religieuse."   

    Durant la résidence de Betti à Bâle, Francis Pucci écrivit à propos de ses opinions, et dans le cours de leur correspondance, Betti lui dit, que Socin était à Bâle, et que s'ils avaient la chance de se rencontrer, il gagnerait une connaissance claire de la vérité de par sa relation avec Socin. En conséquence de ceci, Pucci quitta l'Angleterre et se rendit en Suisse, en 1578, et tint sa célèbre discussion avec Socin, "Sur la Condition du Premier Homme avant la Chute." 

    Betti fut l'auteur d'une lettre pour la veuve du marquis de Pescara, Vittoria Colonna, dans laquelle il mentionne les raisons de son départ d'Italie. De cette lettre, Jérôme Mutius publia une réponse, intitulée, "Riposta di Girolamo Muzio auna lettera di Francesco Betti, scritta alla Marchesa di Pescara. Pisauri. 1558," en 8 vo. 

    Dans les Indexes Expurgatoires, le nom de Betti est placé parmi ceux des hérétiques de première classe.

     

    (Vidend. Zindsey's Hist. View, Chap. ii. p. 80, Note (c). Bock, Hist. Ant. T. H. pp. 665. 817. De Porta, Hist. Ref. Eccles. Raet. T. I. L. ii. C. xx. p. 544. Schelhornii Diss. Epist. de Mino Celso, p. 62, Not. (e).) 

     

     
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