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Par unitarien le 14 Novembre 2015 à 16:28
John Pierce
Le Dr Pierce est né à Dorchester, à environ quatre miles de Boston, le 14 juillet, 1773. Il était l'aîné de dix enfants, dont six sont encore en vie. Son père, un cordonnier, et un homme intelligent, honnête et religieux, est mort le 11 décembre, 1833, âgés de quatre-vingt-un ans, deux mois et huit jours. Dès sa plus tendre enfance, il nourrissait le désir d'aller à l'université et de devenir un Ministre - ce désir s’est réveillé, comme il disait, en entendant ses parents, oncles et tantes parler ainsi sans cesse de son frère, James Blake, jeune ecclésiastique prometteur, qui est mort juste après qu’il commença à prêcher. En sortant de l'école de la même jeune femme qui avait appris à lire à sa mère, il commença l'étude du latin, et en 1789 est entré au collège de Harvard. Il prit un rang élevé dans sa classe, et pour le diplôme de (1793) il livra la deuxième oraison anglais - la première étant affectée au juge (Charles) Jackson, l'éminent juriste, encore vivant. L’ensemble de ses frais d'études collégiales s'est élevé à 296,06 $ - dont il eut un crédit, en tant que bénéficiaire, de 102,56 $.
En prenant son deuxième degré il prononça l’Oraison d’adieu en latin. Après avoir quitté Cambridge, pendant deux ans il fut précepteur adjoint de l'Académie à Leicester. Il commença en (juillet 1795) l'étude de la théologie, avec le Révérend Thaddeus Mason Harris, puis récemment installé dans sa ville natale; il a été ‟approuvé” par l' ‟Association de Boston,” le 22 février 1796, et prêcha pour la première fois à Dorchester, le 6 mars 1796. Après avoir prêché dans plusieurs endroits, et rempli pendant près de quatre mois, un tutorat au collège Harvard, il reçut et accepta une invitation unanime pour devenir le Pasteur de la Première Église à Brookline, en tant que successeur du Révérend Joseph Jackson, et a été ordonné le 15 mars, 1797. Le 31 octobre 1798 il épousa Abigail Lovel, de Medway, une de ses élèves à l'Académie. Elle est morte le 2 juillet, 1800, laissant un fils en bas âge, qui a survécu à sa mère deux ans seulement. Le Dr Pierce s’est marié à nouveau, le 6 mai 1802, à Lucy Tappan, de Northampton, qui est maintenant sa veuve, après une union d’une plus grande harmonie et affection pour quarante-sept ans. Ils ont eu dix enfants, tous, sauf l'un d'eux - un fils - est encore en vie. Le Dr Pierce était le seul Pasteur de son église pendant un demi-siècle; et l'intéressant 'Jubilé', quand il termina la cinquantième année à partir du jour de son ordination (le célèbre 15 mars 1847) il est souvenu par le nombre qui avait eu le privilège d'être présent et d'écouter un ecclésiastique gaie, en plaine santé et chaleureux montrant dans sa soixante-quatorzième année, la vigueur de la jeunesse. Pendant les trente-un ans de son ministère, la première église était la seule église à Brookline, et il était le Pasteur de toute la ville. Le Dr Pierce a été depuis ses cinquante-deux ans, un membre de la Convention des Ministres de la Congrégation du Massachusetts, et pendant dix ans son scribe. Depuis trente ans, il appartenait à la Massachusetts Congregational Charitable Society, et, bien sûr, au cours de l'ensemble de sa carrière ministérielle, à l'une des ‟Association de Boston”, dont il manqua rarement les réunions. Pendant trente-trois ans, il a été secrétaire du Conseil des surveillants du collège de Harvard. Pendant plusieurs années, il a été président de la Massachusetts Bible Society; et aussi un agent fidèle ou membre actif de nombreuses autres associations à caractère littéraire ou philanthropique. Il a siégé au comité de l'école pendant toute son ministère. Il a été parmi les tout premiers défenseurs de la tempérance, et le dernier de ses jours d'activité, connu de tous pour le zèle et le courage avec lesquels, en public et en privé, il a maintenu, par la parole et par l'exemple, la doctrine de la ‟totale abstinence.” Il a officié à diverses occasions publiques; et en janvier de l'année en cours, il prononça le ‟ Sermon Élection ”, comme on l'appelle, devant l'exécutif et le législatif de l'État. Ce discours, avec plusieurs autres de ses messages, principalement statistiques et historiques, ont été publiés.
Le Révérend Frédéric N. Knapp a été ordonné en tant que son collègue, le 6 octobre 1847. Bien qu'il se retrouvait ainsi soulagé d’une grande mesure de la prise en charge de sa propre chaire, il continua à prêcher, avec une force sans relâche, à beaucoup de ses frères, et prit part à diverses réunions, jusqu'à ce printemps dernier.
Le Dr Pierce était un grand homme, de belle corpulence, avec un visage ouvert et doux, rayonnant de joie et de bonté. Ses cheveux très tôt devenus presque blanc, lui donnaient une apparence d'un vénérable longtemps avant qu'il comptait un nombre d'années suffisant pour en justifier l'épithète. Il jouissait dans sa jeunesse et l'âge adulte, malgré la petite enfance, alors qu'il était un enfant faible, de la bonne santé presque ininterrompue ; il a fait remarquer à l'écrivain, au cours de sa dernière maladie, ‟que pendant près de quarante ans, il n'avait pas connu ce qu'était d'avoir à estimer et à nommer une infirmité physique.” Au cours de son long ministère, il a été éloigné de sa chaire seulement treize dimanche. Au printemps de 1805, il fut pris d'une fièvre rhumatismale, qui le confina plusieurs semaines; et, il est un fait curieux, que le célèbre Joseph Stevens Buckminster était alors malade dans le même temps, et tous deux sont retournés à leurs fonctions respectives le même jour du Seigneur, et prêchaient le même texte, à savoir, le Psaume CXI. 71. Il avait l'invariable habitude de se lever tôt; en hiver, deux heures ou plus avant le petit déjeuner, de scier et fendre son bois, et dans l'été de travailler dans son jardin potager. Il était un grand marcheur; fréquemment pour ses déplacements il allait à pied, aller et retour, six ou sept miles le jour même, et sans fatigue. Il était ‟modéré en toutes choses”, faisant toujours de son dîner, un divertissement des plus somptueux et variés, d'un plat, et généralement, le plus simple sur la table. Sa boisson, pendant vingt ans ou plus, a été l'eau froide, le thé et le café. Simple dans ses goûts, et d'une l'intégrité stricte, le Dr Pierce était un économe. Il a élevé une grande famille, et prélevé une partie, chaque année, d'un revenu jamais grand, et au début de son ministère il avait un montant seulement de 400 $, et seize cordes de bois, par an; mais il ne faut pas oublier, que son entourage de temps en temps augmentait, jusqu'à ce qu'il ait plus que doublé son salaire, et avaient également montré son égard à son Pasteur par des dons généreux. Avec toute sa frugalité, toutefois, il n'avait pas ‟l'amour de l'argent”, et il n'y avait rien d'étroit ou de moyen autour de lui; au contraire, il était le plus libéral et hospitalier. Pour montrer combien peu lui importait les richesses, nous pouvons affirmer que de toute sa bonne curiosité, il y avait une question qu'il n'a jamais demandé, à savoir, quel était le salaire d'un Ministre? et avec toute la ténacité de sa mémoire, il y avait un fait très rarement observé, à savoir, combien tout prédicateur recevait pour ses services. À une occasion, il a été dépouillé, par un investissement malheureux fait pour lui, de presque tous les biens qu'il possédait; mais en apparence la perte ne l'a pas dérangé pendant un moment, et c'était des mois, nous croyons, avant que ses plus proches parents l'apprennent de lui; ce qui montre que son cœur était où ses trésors étaient, et que ceux-ci n'étaient pas fixés sur la terre. Il n'a jamais été opprimé par la dette, et à partir du moment de son second mariage, sinon avant, il avait, le premier jour de chaque année, le salaire et un stock de bois d'un an sous la main, pour commencer. Il a acheté de nombreux livres, a souscrit à de nombreux périodiques, ouvert sa table simplement avec abondance, et pourtant faisait les deux bouts, et avait quelque chose à perdre. Un domestique et un fidèle partenaire de coopération, cependant, devait partager avec lui le crédit de la gestion des comptes. Il aimait beaucoup la musique; était un excellent chanteur lui-même, et appréciait tellement les airs sacrés, qu'il aurait fréquemment passé toute la soirée, sur les échanges, quand il rencontrait des goûts analogues, après avoir prêché toute la journée, en passant par les livres de psalmodie. Parmi les nombreuses attentions qui ont été données pendant sa maladie, peu lui donnait tant de plaisir que les visites hebdomadaires au presbytère, le samedi soir, de son chœur bien-aimé, ‟ses doux psalmiste d'Israël”, comme il les appelait.
L'érudition et les connaissances littéraires du Dr Pierce étaient, pour celui qui ne jouissait d'aucun avantage meilleur qu'au début, plus que respectables et appartenaient à la ‟vieille école.” Il ne fit aucune prétention quant à la connaissance; et pourtant il avait tout-à-fait une connaissance correcte des classiques comme étudiées dans ses jours. Il a écrit avec précision, et nous doutons si une présence de fautes d'orthographe ou une mauvaise ponctuation pouvaient être trouvées dans ses nombreux sermons manuscrits. Dès son enfance, il aimait la lecture ; et avec la meilleure littérature didactique, historique et biographique de son temps, il se tenait avec une bonne connaissance. Il aimait lire à haute voix ; et sa famille se souviendra longtemps des nombreuses soirées, quand sa voix forte et virile leur donnait l'instruction ou le divertissement d'un certain nouveau livre dans cette ‟vieille chère étude”, suspendus à de doux souvenirs et innombrables du passé. Son esprit était d'ordre pratique - il n'avait aucun goût pour la spéculation philosophique, et manquait, peut-être, de profondeur dans le sentiment et l'imagination. Mais, s'il n'était pas un penseur original lui-même, il appréciait les meilleures pensées des autres; et s'il recueillait de l'étranger plus d'idées que lui en générait à l'intérieur, il savait généralement comment sélectionner le plus authentique, le meilleur et le plus utile. En effet, nous avons parfois pensé que sa réputation comme un amoureux des faits, et son respect pour les grands écrivains qui sont devenus des classiques, avec une intense activité de sa nature sociale, pouvaient-être cachés, et ainsi conduire à la sous-estimation de ses talents et acquisitions, lesquels, comme ils ont été présentés de la bonne manière, le son et le jugement discriminant des hommes et des choses, étaient nullement inférieurs. De sa prédication, aussi paradoxal que cela puisse paraître, nous pouvons peut-être dire avec certitude que si elle avait été moins scripturaire ou évangélique dans la phraséologie - une caractéristique qui venait de sa foi implicite et un profond respect pour la Bible - elle aurait été trouvée plus originale et réfléchie que certains peuvent l'imaginer. Nous ne devons pas, cependant, demeurer sur ce point, car il n'a jamais été ambitieux d'une distinction littéraire; et certainement une personne d'un caractère moral et religieux ainsi inoxydable, présentant une durée de vie d'une telle valeur uniforme, pouvant ainsi épargner la renommée du simple intellectuel, et ne désirant pas l'éloge de la grandeur intellectuelle comme le droit au respect révérencieux. Et le caractère moral et religieux, qui pourrait être, qui l’a observé et étudié - si candide, simple, pur, honnête, cohérent, et humble - sans lui donner un hommage silencieux de son cœur? S'il y avait quelqu'un qui pouvait oser nourrir l'espoir d'hériter, par la miséricorde du Père, des promesses dans les béatitudes, c'était lui. Il était un chrétien dans sa foi naïve, sa dévotion sincère, ses efforts pour garder les commandements, si jamais il y avait un chrétien sur la terre. Ses vertus domestiques rendaient un foyer heureux. Son intégrité et sa véracité n'étaient pas à remettre en cause. Il était un artisan de la paix. Il était génial, chaleureux, affectueux, gai, presque toujours et partout. Il était reconnaissant pour ses bénédictions, se résignait sous toutes ses épreuves, et débordait de gratitude pour le ciel quant à ses nombreuses années de bonheur sur la terre - en disant, que les ombres de la tombe commençaient à se rassembler autour de lui, ‟qu'il ne savait pas comment sa vie aurait pu être mieux ou plus agréable que la Providence l'avait en sorte ordonné.” Son enfance était exempte de grossièreté, de vulgarité et d'impiété. Ses jours au collège n’ont été colorés du vice, et il a été diplômé sans avoir reçu la moindre censure. Sa jeunesse était pure, son âge mûr au-dessus de tout reproche, à la beauté morale, la confiance chrétienne de sa vieillesse, et celui qui l'a vu n'aurait-il pas envie de porter témoignage ? Nous doutons si jamais il a eu un ennemi; et nous sommes sûrs qu'il n'y en a pas un qui a pu se tenir auprès de sa tombe sans dire, ‟Ici repose la poussière qui était autrefois, et à travers un long pèlerinage, le vêtement d'un homme honnête et religieux.” Il a été fortement favorisé, il est vrai, dans sa constitution, son tempérament, sa première formation et sa prospérité dans la vie; mais ceux qui l'ont connu intimement, savent que pas qu'un peu que sa bonté qui semblait si naturelle et spontanée, était le travail de principe, le résultat de l'autodiscipline, la vigilance et la prière, et les habitudes religieuses de l'âme. Mais notre but ici, n'est pas de faire l'éloge, et nous allons tout simplement ajouter que la ponctualité uniforme, pour la diligence systématique, pour les efforts sincères et sérieux à faire son devoir dans toutes les relations, pour les belles qualités domestiques, pour l'exercice fidèle à garder une conscience d'offenser Dieu et l'homme, ceux qui demeurent plus proche du sujet du présent avis, et qui ont eu une meilleure connaissance des infirmités qu'il a pu avoir, seront les premiers à lui donner crédit. Le Dr Pierce avait l'habitude de parler de lui-même comme un homme pratique ; et comme tel il a été connu, au moins par tous ceux qui vivaient auprès de lui, ou étaient étudiants au collège de Harvard. Il y avait presque autant de vérité que d'esprit dans la remarque du feu Juge Davis, lorsque - toutes les autres tentatives de découvrir ayant échoué, et que si le Dr Pierce ne pouvait pas dire le lieu de naissance d'une certaine personne - il a dit, ‟qu'il n'y avait pas à utiliser des enquêtes supplémentaires, car, si le médecin ne savait pas où l'homme est né, il n'est pas né n'importe où.”
La quantité de dates et faits que le Dr Pierce conservait dans sa mémoire et qui pouvant être utilisée à chaque fois qu'on y faisait appel, était parfaitement merveilleuse; et sa connaissance, à cet égard, était aussi précise qu'elle était vaste. Il a été connu, plus d'une fois, pour corriger les erreurs commises par ses amis, quant à leur âge et le jour de leur propre naissance; et d'essayer de le piéger pour une erreur sur le moment de la naissance, la colonisation, ou la mort de tout Ministre, après l'avoir une fois constaté, ou à propos de la classe à laquelle un diplômé du collège de Harvard appartenait, était presque impossible. Tout le ‟triennal” était dans sa tête; et l'histoire personnelle de la plupart des membres du clergé dans son quartier et de sa propre dénomination, il la savait presque aussi bien qu'il connaissait son alphabet. Puis ses ‟Mémoires et souvenirs”, de dix-huit volumes en quarto, en manuscrits, de six cents pages chacun, ses mémorandums, ses almanachs entrelacés, ses discours occasionnels, tombant sur l'oreille, quand on l'entendait, c'était un orage de grêle parfait de faits et d'énergie, lors de la lecture, sur tout avec les chiffres; - Ceux-ci, contenant les comptes des commencements, des expositions, des ordinations, "jubilés," dédicaces, généalogies, et d'autres encore, comme les questions restant pour montrer son travail, la passion dominante innocente et utile de son esprit, et d'être un trésor d'informations pour ceux qui viendront après lui. Ah! Combien, comme l'affaire, l'homme de fait, dans de nombreuses sociétés, et à plusieurs reprises, il est encore à manquer! Lors des ‟Commencements” et aux ‟semaines d'anniversaire" à venir, combien de temps il faudra avant que cette forme vigoureuse et active, qui intéressaient ce visage et ces poils enneigées, cesseront d'être rappelés et mentionnés!
La direction principale que l’affection de M. Pierce a prise pour les faits, nous conduit naturellement à parler de son amour du collège de Harvard. Le vénérable Alma Mater n’a jamais rejeté un enfant de sous son aile maternelle, qui nourrissait à son égard une plus grande affection filiale et respect. Il nous a dit que quand il était écolier, il marchait à plusieurs reprises de Boston à son domicile jusqu'à Dorchester, à travers Cambridge et Roxbury, sur une distance de presque ou si ce n’est pas une douzaine de miles, simplement pour avoir le plaisir de regarder les bâtiments de l'université! Et son égard très tôt pour l'université ne s’est jamais refroidi. Il a assisté à soixante-trois repas de commencement ; en 1847, il n'y avait que vingt et un diplômés en vie qui ont pris leurs degrés quand il était absent; et pendant cinquante-quatre années successives, il a "réglé la mélodie" de Saint-Martin à l'hymne chanté lors du dîner de commencement. Il était toujours en vie pour l'intérêt et la réputation de l'université; et en sa qualité officielle, il était un modèle de précision et de ponctualité; pour la tenue des registres et de se décharger de toutes ses fonctions de secrétaire il l’a fait de la manière la plus fidèle. Pour les autres institutions collégiales, aussi, il avait un grand respect; et comme il a trouvé loisirs, ces dernières années, il en a fait presque une affaire à assister à leurs commencements respectifs.En parlant du Dr Pierce comme prédicateur et Pasteur, nous ne dirons rien sur ses vues théologiques, sauf qu'uniformément il refusait d'être classé à aucune secte que ce soit, ou de prendre tous les noms sauf ceux d'un ‟congrégationaliste” et de ‟chrétien.” Il a rarement prêché des sermons doctrinaux. Il n'avait aucun goût pour la controverse; et ne s'est presque jamais livré à des expressions quant à sa croyance, vêtu d'une toute autre phraséologie que celle de la Bible. Car aucune partie ne pouvait revendiquer comme l'un de ses membres à cause de ses opinions, et ce serait de montrer un bien triste manque de respect à sa mémoire, et un mépris total de ses sentiments et souhaits de son vivant qui étaient bien connus. Personne n'a le droit moral de lui faire ce qu'il a toujours refusé de faire pour lui-même, de le classer n'importe où comme un théologien. Il doit être connu simplement comme un ‟chrétien éclectique”, pour reprendre ses propres termes; et si cette phrase est indéterminée, il faut se rappeler qu'elle a toute la précision qu'il désirait. Sur un point, nous pouvons, cependant, être très explicite. Il a mis son visage semblable à un caillou contre toute forme d'exclusivisme sectaire et de bigoterie, et était seulement intolérant envers ceux qui s'aventuraient à juger tout corps de croyants dans le Christ, et de leur refuser le nom de Maître. Envers des points de vue (plus ou moins répandus en Nouvelle-Angleterre ces dernières années) il aurait échoué un peu dans la préservation de cette ‟charité qui n'est pas facilement provoquée”; mais dans l'ensemble, son catholicisme était un trait marqué de son caractère, qui, souvent à rude épreuve, a été rarement pris à défaut. Il était un prédicateur clairement sérieux; traitant généralement des sujets pratiques, sans chercher l'originalité de la pensée, ou étant remarquable pour toutes les grâces de la rhétorique. Peut-être, comme nous l'avons déjà laissé entendre, si ses citations des Saintes Écritures avaient été plus parcimonieuses, ses discours aurait gagné en clarté et en points. Faisant allusion à cette fonction dans ses sermons, un ami a remarqué pour nous ces derniers temps, que ‟le Dr Pierce certainement prêchait la Bible.” Mais son style était celui des anciens jours; et peu d'hommes ont conservé autant de leur idées du début dans la chaire, en raison de l'impression qu'il faisait sur ses auditeurs de sa profonde sincérité et piété sincères. Vous ressentiez qu'il croyait de tout son cœur et âme à tout ce qu'il disait, et était tout-à-fait sérieux. Il était, cependant, par la beauté de sa vie quotidienne le Pasteur fidèle, ce Dr Pierce gagnait la confiance et l'affection de ses personnes. Il connaissait chaque homme, femme et enfant dans sa paroisse, la date de leurs naissances, et tous les événements importants liés à leurs joies ou peines. Personne n'a jamais été oublié ou négligé. Avec la même simplicité cordiale, il visitait les riches et les pauvres, les raffinés et les ignorants; et s'il y avait de larges diversités dans la condition sociale des membres de sa société, il n'y avait personne pour l'accuser de partialité, aucun ne doutait de sa gentillesse et sympathie à l'oeuvre. Son humeur sociale l'a amené à consacrer beaucoup de temps à faire des visites, allant de maison en maison, comme il le faisait pour chaque chose, selon la méthode.
C’est une chose difficile pour un ecclésiastique constant, avancé dans la vie et spécialement s’il a une santé vigoureuse, de voir dès que ses paroissiens et d'autres pouvaient se rendre compte que le temps et les changements avaient rendu souhaitable qu'il reçoive le soutien de la jeunesse, ou de se retirer de ses fonctions actives de sa profession dans le domaine du travail, après avoir été aussi longtemps les siens. Pour ce faire ça du être particulièrement pénible dans le cas du Dr Pierce, inconscient comme il était de toute infirmité - sachant à peine, en effet, qu'il vieillissait, sauf que l'augmentation du nombre de ses années témoignaient du fait. Mais dans cette affaire, après un peu de réticence naturelle et d'hésitation, il rencontra les exigences du devoir le plus consciencieusement, cédant jusqu'à toute considération personnelle pour promouvoir le bien-être de sa paroisse. Il était très heureux de toutes les parties que la société a choisies à l'unanimité pour son collègue, l’individu même pour lequel, comme il nous l'a dit une fois, ‟sans oser exprimer ses sentiments à personne, il avait fixé son cœur.” ‟Fixer son cœur” était en effet l'expression juste, car aucun père affectueux, il nous semble, ne pourrait avoir chéri une affection plus forte ou avoir plus de sollicitude pour le bien-être et la réussite de son propre fils, que ne le fit le Dr Pierce, le jour de son départ, pour son jeune associé. Il est bon de dire que cet égard paternel a été retourné avec un respect filial et de dévouement; de sorte que le changement dans ses relations avec son église, à laquelle il avait attendu avec beaucoup d'anxiété, est devenu, après que ça a eu lieu, seulement une autre joie ajoutée aux nombreuses bénédictions desquelles ses jours étaient remplis.
Mais nous devons apporter cette esquisse imparfaite et précipitée à sa fin, et nous ne pouvons pas faire mieux que finir par une brève allusion aux derniers jours de l'objet en ce qui le concerne; une description complète de ce qui serait le plus suggestif éloge de son mérite qui pourrait être écrit. C’était le troisième jour de mars que sa maladie commença, avec une attaque soudaine, qui, pendant quelques heures, a menacé un résultat fatal. Un soulagement, cependant, a été obtenu; mais une dégénérescence progressive commença, ce qui, avec des intervalles d’une convalescence apparente, finalement termina son parcours terrestre.
Ceux qui savaient quelle fierté le Dr Pierce semblait avoir pour sa santé robuste, et comment ses habitudes étaient actives, craignaient que l’épreuve de la maladie et la faiblesse prolongées ne se révèlent presque trop difficiles, même pour sa patience. Mais il a rencontré ce brusque changement de son état, comme si de s’y être préparer n'avait été la seule œuvre de sa vie - comme, d'ailleurs, dans un certain sens, ce l’était, puisque maintenant il était arrivé à la maturité suprême de son caractère chrétien. A la fois il a mis sa ‟maison en ordre”, s’occupant de toutes ses affaires temporelles, afin de laisser ses pensées libres pour de meilleures choses. Jusqu'à quelques semaines, il surmontait presque tous les jours agréablement; et jusqu'à ses dernières heures, une indicible satisfaction de poursuivre ses dossiers, de voir et de profiter de la société de ses amis, lui a été permis. On peut dire, sans exagération, qu'il a tenu un jour ‟réception”; et une certaine notion du nombre de visiteurs qui sont venus pour montrer leur respect et leur affection, peut être formée à partir du fait que, parmi eux, il y avait cent vingt membres du clergé, les représentants de sept confessions différentes. La scène dans son ‟étude”, du matin au soir, était belle au-delà de toute expression. Tout le monde, à partir du moindre enfant jusqu'au paroissien vénérable et dévoué de quatre-vingts ans, de l'humble femme qui insistait en apportant de ses propres mains la glace qu’elle avait préparée chaque jour pour son usage, à des hommes élevés dans leur situation, et plus encore dans leur réputation de valeur et de sagesse, tout le monde se souvenait d’un homme bon et d’un bien-aimé pasteur. Des fleurs rares et fraîches fournissaient sa table et remplissaient le vase d'argent qui lui avait été présenté par les dames de la Société Baptiste. A son "jubilé" tous les délices de la saison et toutes sortes de luxes dont on croyait qu’ils pourraient lui faire du bien, ou ce qui pouvait satisfaire un appétit que la maladie avait pour la première fois rendu capricieux, ont été versés autour de lui à profusion. Beaucoup étaient prêts, à l'improviste, de lui lire ou d’écrire pour lui, ou de le décharger d’une fonction par bonté. En un mot, la richesse n'a jamais achetée, et le pouvoir n'a jamais gagné les attentions de toutes sortes, si dévouées et aimantes, comme ont été volontiers rendues, sans compter, et en prévision constante de ses moindres désirs. En vérité, il avait sa récompense. Les longues expressions de la vie de sa propre nature géniale et bonne - son propre souvenir de tous ceux qui avaient besoin de son ministère - sont venus refluer, une riche moisson de services respectueux et affectueux, pour remplir pleinement avec la beauté et la luminosité la fin de ses jours, et de consacrer, dans la mémoire des foules, son humble presbytère, comme un lieu sacré depuis des mois par la présence d'affection désintéressée et infatigable; et ainsi il est allé à la fin. Et comment a-t-il supporter tout cela? Comme un doux, humble et modeste chrétien, avec la simplicité et la franchise d'un enfant, avec une incessante admiration et gratitude pour le respect qu’on lui témoignait, avec la plus entière soumission à la volonté divine, avec une confiance joyeuse en Dieu qui a emporté toute la peur et il se réjouissait de la tombe et de l'éternité avec un œil calme et une espérance religieuse assurée.
Le Dr Pierce s’est très rapidement dégradé après sa visite à l’Église mentionnée ci-dessus; mais a conservé la possession de ses facultés et sa conscience, jusqu'au jeudi soir. A cette époque, en plus des membres de sa famille et d'un ou deux voisins, son collègue, et son ami dévoué le Révérend M. Shailer de l’Église Baptiste, à Brookline, dont il a utilisé de façon ludique et affectueuse le terme de son ‟fils aîné », et avec qui il a connu des années de rapports des plus harmonieux et confidentiels - étaient présents sur lui. Ses dernières paroles ont été adressées à M. Shailer, en réponse à une question sur la manière dont il se souviendra de la prière du soir, et ces mots étaient, "entière soumission à la volonté divine." Incliné dans son fauteuil, il resta jusqu'au matin suivant, quand, à onze heures et demie, avec une seule brève lutte, il tomba endormi. Il est mort dans le Seigneur, la mort des justes. Sketch of the Character of Dr. Pierce from the Christian Examiner.
Le Dr Pierce était un homme distingué. Toute personne ayant assisté à son enterrement doit avoir vu que c’était un homme de valeur qu’ils enterraient. Il y avait un grand concours de personnes qui se pressaient avec des émotions respectueuses et tendres au tour de son cercueil, et parmi eux il y avait beaucoup d'hommes de caractère éminent et de situation. C’était évident que, par de nombreux signes, ce n’étaient pas les obsèques d'un homme ordinaire, ou un simple homme officiel. Et ces signes n’étaient pas trompeurs. Lorsque sa mort a été annoncée, beaucoup et partout en prirent note par la presse, et, dans la conversation, parlaient avec un sentiment d'intérêt, par toutes sortes de personnes, dans le quartier et loin dans le pays. Nous supposons qu'il y avait à peine un homme dans le Massachusetts dont la personnalité était connue de tant de personnes dans l'État. Il est rare que tant d’expressions copieuses, de respect affectueux, dans tant de quartiers, suivaient un vieil homme à sa tombe.
Et comment il est venu à être ainsi distingué ? - Cette question qui, bien sûr, a été souvent posée, et nous le répétons aujourd'hui, et tenterons d'y répondre. Cela peut sembler une question de quelques difficultés. Car il y a mais une part modérée de ces matériaux à partir desquels les réputations sont généralement construites. Au collège, il était un chercheur diligent et accompli, et a toujours conservé une forte sympathie pour les activités scolaires et accomplissements. Pourtant son apprentissage théologique, classique ou encore scientifique, n'a pas été approfondi ni vaste. Les ressources d'origine de son esprit n’étaient pas grandes. Il n'a pas eu une étincelle de ce qu'on appelle le génie. Il n’avait pas d'éloquence dans le discours, ni par écrit. Comme un prédicateur, il n'a pas été spécialement recherché. Il n’était nullement remarquable pour la portée ou la force de sa compréhension. Il avait peu de logique et moins de rhétorique. La seule connaissance pour laquelle il a été noté en particulier était celle des dates, et les faits de l'histoire personnelle contemporaine. Il avait du bon sens, et cette solidité et sagacité du jugement accompagnent habituellement l'intégrité de l'esprit et l’honnête simplicité de l'objet; mais il n'a pas été considéré comme un sage, dans un tel sens que sa connaissance a été très recherchée dans les affaires importantes et perplexes. Il s’est toujours acquitté honorablement de ces occasions publiques sur lesquelles il a été appelé à arbitrer, mais ses discours publiés ne constituent pas un ajout précieux et permanent à notre littérature. Pour ces mesures quant à l’amélioration de la condition de la société dans laquelle il prit part, il contribua seulement de par le témoignage de ses convictions et le poids de son caractère, - une contribution importante sûrement, mais encore la question revient, d'où venait ce poids du personnage? Et, avec cela, sa position sociale était seulement celle d'un pasteur humble de campagne.
Donc, il ne semble pas avoir été grandement favorisé avec ces qualités et les circonstances qui sont les éléments habituels de la distinction publique. Et pourtant, nous savons qu'il a été distingué, avec une réputation largement étendue et très souhaitable. Quel est le secret? Nous allons trouver une réponse où un chrétien doit avoir plus plaisir à le trouver, - dans les qualités de son cœur et dans la droiture et la pureté de sa vie.
Chaque fois qu'un homme passe une vie aussi longue que celle de notre ami à un seul endroit ou quartier, qui est dans une application diligente de sa vocation, a toujours été trouvé juste, droit, cohérent, sincère et véridique, et exemplaire en relations privées et en bon voisin, affable et compatissant, jamais formel, ni froid, ni tiède, ni égoïste, ni homme public, ni cupide, sans langue acérée ou un esprit rancunier, stable, respectueux, bienveillant, irréprochable et pieux, portant ses essais à bien, et ses tentations ainsi, sans personne pour le narguer de défaillances morales, ou pour l'accuser d’erreurs sociales, se maintenant, nous disons, en un seul endroit, de manière à être bien connu par deux générations successives, que l'homme, quand il meurt, sera jugé distingué, (il peut être dans un circuit étroit, si sa position est obscure, pourtant distingué). Et s’il possède seulement la position si remarquable que celle d'un Pasteur de campagne, mais sans le moindre éclat de dotations mentales ou de succès à la chaire, il sera trouvé très distingué et le plus honorablement de la sorte.
Un tel caractère et une carrière impliquent une combinaison de dons, d’efforts et de circonstances qui sont rares, plus rares que les talents ou les avantages sociaux qui sont les moyens habituels de la notoriété. Une telle combinaison, à un degré éminent, on l’a retrouvée en faveur de l'ancien Ministre de Brookline.
Né à Dorchester, il a juste été déplacé à cet agréable presbytère, pour seulement faire le tour par Cambridge à des fins d'éducation; et là, il a habité pendant plus de cinquante ans, et il y est mort. Pendant cette période, nous doutons qu'il n’ait jamais été accusé de négliger un devoir ou d'oublier un rendez-vous, ou de commettre une certaine injuste ou action immorale, ou de prononcer un mot de faux, ou irrévérencieux, ou méchant, ou de mauvaise foi.
Mais il serait injuste de le décrire que par le négatif. Il était un personnage positif, et avait de grands traits positifs de l'excellence. Il semble avoir obéi et réalisé les deux parties du grand commandement ‟ d’aimer Dieu et l'homme ” avec sérieux et une rigueur inhabituelle.
Quant à la première partie, sa religion personnelle était très positive. Il n'était pas un érudit et un théologien aigu, mais il était un homme pieux rigide, et un croyant ferme et ardent. Il avait l'amour et la crainte de Dieu avec la vraie dévotion pratique, et il était un disciple du Christ, en qui il croyait et aimait, et il faisait confiance à son maître de tout son cœur.
Ses opinions théologiques, sur des points litigieux, ne sont pas, nous le supposons, très clairement définies dans son propre esprit. Autant que possible, il évitait de prendre parti dans la grande controverse entre les partis libéraux et orthodoxes, niait toutes les relations et les noms du dernier parti. Et ici certains ont pensé qu'il a montré une timidité indigne ou de rechercher indignement la faveur des deux parties. Mais ce ne pouvait être par manque de courage moral ou d'un esprit du temps de servir. Pour voir comment dès le début, fortement et sans réserve, il s’est engagé sur la question de la tempérance, déclarant partout avec ses tons les plus forts (et ils étaient fort biens), son altruisme intransigeant et approfondi en cours sur ce sujet, dans l'opinion et la pratique; et que bien sûr, dans certains stades et aspects du mouvement, ont dû paraître tout aussi susceptibles de lui faire des ennemis que toute décision théologique. Et d'ailleurs, il avait une paroisse qui l’aurait soutenu, probablement un homme, en prenant toujours fermement du côté où il devrait avoir choisi, s’il devait en prendre un, et qu'il ne le prenne pas virtuellement. Ses sentiments un peu particuliers et positions par rapport aux sectes et partis ne sont pas à être renvoyés à un quelconque défaut moral.
La vérité est, que ses sympathies personnelles étaient tellement larges, solides et chaleureuses, qu'il ne pouvait pas supporter d'être ainsi séparé de tout le corps par des lignes de parti, qu'il aimait tant et aspirait à une bonne entente entre les Ministres. Les lignes ne sont pas étirées jusqu'à quelques années après que son ministère commença; et quand lui et beaucoup de ses frères vinrent à être exclus et brutalement coupés de l'ancienne communion de la Congrégation, nous pouvons supposer que pour un temps, jusqu'à ce que ça devienne une habitude, cela dû être la grande douleur de son cœur que d’être soudainement mis à la porte par ses anciens amis, ignorés par eux comme un frère-ministre du Christ, et exclus de leurs chaires et communion. Combine cela doit l’avoir étonné et blessé, ayant le sentiment qu'il était aussi orthodoxe, comme une foi saine, comme déjà il était, ou comme ils étaient! Et quel commentaire, qui était sur la politique sévère de l'exclusion, qu'il l’excluait d’être un Ministre chrétien ou un chrétien, lui, qui était Ministre en tout et pour tout, et de tout son cœur, dès son enfance, lui, un homme si pur, si évangélique dans toutes ses croyances et mots, un tel réel chrétien, copieux, fixé et démodé de la Bible !
Mais il ne fut pas attristé, ni aliéné ou aigri. Il n'a pas défié ses anciens associés, ou être allé dans les rangs opposés à lutter contre eux. Il les aimait tout de même, ne se serait pas exclu de ses associations familières avec eux, et, à la dernière, a pris autant d'intérêt pour eux et à leurs institutions, leurs occasions publiques, et toutes leurs affaires religieuses, comme il le faisait dans les affaires de ces amis qui ont été sortis avec lui, et qui étaient toujours prêts à agir comme le père, et de rendre la pareille pour sa confiance. Et pourtant, il a toujours été fidèle à ses amis libéraux. Quand il a trouvé qu'ils étaient entraînés à se séparer de leurs anciennes associations, il n'a pas hésité à aller avec eux. Et nous savons qu’à la fin de sa vie, il se réjouissait que sa décision ait été telle. Il aurait fait violence à l'ensemble de sa nature d'avoir rejoint ce qu'il a toujours considéré le côté antilibéral.
Ses vues théologiques, probablement, n’ont jamais subi un changement important de sa prime jeunesse au jour de sa mort, non, en somme, qu’il en était nettement conscient. S’il a été soutenu par les progrès de l'opinion autour de lui, il était à peine conscient de tout changement de la situation en elle-même. Son esprit n’était pas de nature à discriminer de façon marquée entre les nuances de différences doctrinales, et étant lui-même où il a toujours été, il ne voyait aucune raison d’une nouvelle division sectaire du corps de la congrégation en 1815 qu'en 1790. Il était strictement conservateur en théologie. Il ne recevait aucune des spéculations de l'époque, acceptait aucune nouveauté, ne donnait aucune audience à ceux qui promettaient de montrer une meilleure façon pour la vérité que celle qu'il utilisait depuis longtemps. Il avait dès le début ancré son esprit sur la Bible et trouvé son Sauveur, et apprit, comme il le pensait, à lire sa loi, et se reposer sur ses promesses, et à travers elle ils ‟ adoreront le Père en esprit et en vérité ”, et il ne pensait pas que tout autre organe pouvait lui enseigner quelque chose de plus ou de mieux que cela. Il pensait que les vérités importantes du christianisme étaient aussi claires pour la compréhension spirituelle que jamais elles étaient susceptibles d'être réalisées par l'apprentissage humain; et il ne voulait pas qu’un jeune homme lui donne ses intuitions spirituelles comme substituts aux anciens textes sur la justice et l'amour, la grâce et la paix, la joie dans le Saint-Esprit et la résurrection des justes à la vie éternelle. Il pensait qu'il connaissait assez bien depuis longtemps en quoi il croyait, et la voie du salut. Donc, sa foi a grandi avec lui et vieillit avec lui. Il ne semble jamais avoir subi de distractions ou de doutes. Il était très ferme et très heureux avec elle; et alors qu'elle lui a donné un niveau élevé de vertu, d'humilité et de confiance pieuse, il ne se troublait point de répondre à la mode ou à la philosophie du moment, et n'a jamais vu aucune occasion de répondre quant à ses fondements, ou de modifier leur substance, ou de détruire les anciennes preuves de ceux-ci, ou de chercher de nouveaux.
Il y a certainement quelque chose de très respectable, pour dire le moins, dans cette sorte d'esprit qui peut aller à travers une longue vie dans une voie religieuse, ne tournant ni à droite ni à gauche, laissant le vent de la doctrine couler sur lui de quelle manière il pouvait être, mais pas indifférent, pas froid, pas un simple conformiste, chaleureux, vivant, mais constant, toujours le même, trouvant tôt le rocher, et, assuré qu'il est le rocher des siècles, se fixant sur elle, et n’en déviant jamais, si tout le monde dit, Lo ici! et Lo là! Il y a une certaine grandeur dans une telle position et carrière. Nous ne disons pas qu'elle est réalisable ou souhaitable pour toutes les personnes. Nous ne disons pas que cela indique le type le plus élevé de l'esprit. Ce ne sont pas des esprits de cette trempe, peut-être, d’où les plus hauts bienfaits spirituels viennent. Le monde veut, certains curieux, des esprits progressistes et audacieux; et Dieu veut, car il a prévu que ça doit être ainsi. Tous les esprits ne peuvent pas demeurer dans un certain stade. Ils doivent sonder de nouvelles profondeurs; ils doivent être à la recherche en permanence à l'est et l'ouest pour plus de lumière, aller de l'avant, d’être curieux, et prouvant la refonte de leurs idées religieuses. C’est une nécessité pour leur nature ou leur situation, et c’est bien. Nous ne dirons pas qu'ils doivent faire ou être autrement. Mais nous disons que quiconque se trouve capable et disposé à aller dans la vie en une seule foi constante, et que vivant et donnant la vie, ne nécessitant pas de changement, et ne cherchant pas, en profitant, se reposant sur elle, vivant par elle, et à jamais s’efforçant de la vivre de plus en plus dans la charité et dans la paix, il est heureux. Il ne doit pas craindre les railleries de l'amour et les progressions, qui ne peuvent être elles-mêmes fixées, ni supporter de voir des aménagements à son sujet. Il ne doit pas se sentir obligé de quitter le lac tranquille parce que certains l’appellent stagnant, ni de se lancer sur le flux turbulent, car certains disent qu'il est seulement la vie. Il sera toléré par les exemples de multitudes de vies aussi vénérables et belles comme jamais n’ont vécues sur terre, ou fermées dans l'espoir du ciel.
Pour l'autre moitié de la loi chrétienne, l'amour de l'homme, le Dr Pierce n’en manquait pas. La partie la plus frappante de son caractère laïc était ici. Il avait la plus aimable des natures. Son cœur ressemblait à une fontaine de bonté, toujours jaillissante et débordante. Le temps et l'expérience de la froideur du monde, n’ont jamais vérifié sa source ou séchés jusqu'à perdre une goutte. Quel salut cordial il avait! Quelle gentillesse rayonnait sur son visage! Nous n’avons jamais connu une personne qui a pris tellement d’intérêt pour tant de gens, et qui l'a montré par des signes non équivoques. Il semblait connaître presque tout le monde et tout autour de lui. Et il n'a pas été, une curiosité lascive et inoccupée; s’il l’avait été, il aurait couru au scandale, comme il se fait habituellement pour ceux qui font une entreprise de connaître et de signaler les affaires de tout le monde. Il n’avait pas de scandale à son actif. Son amour l'a sauvé de cela. Il disait des choses agréables et aimables. Il n'y avait pas de venin sous sa langue, pas d'acide dans sa poitrine. Il n'a probablement jamais eu d’ennemi, ni perdu un ami. Ses affections étaient chaleureuses, ses sympathies étaient rapides. Il était généreux selon ses moyens. Il aimait les jeunes hommes. Depuis plus de cinquante ans, sans interruption, on nous a dit, qu’il voyagea à Cambridge plusieurs fois par an pour assister aux exercices publics, et écoutait chaque étudiant avec un empressement affectueux, comme à son propre fils, et ensuite se rappelait toujours de lui, et dans la plupart des cas savait tout de lui.
L'âge n'a pas émoussé ces aimables sentiments, ou étanché un rayon de leur éclat de jeunesse. Ici, il était remarquable. L'âge n'a pas eu du tout ou au moins tendance à le faire s’amoindrir en lui-même, ou pour rétrécir le cercle de ses sympathies. Après soixante-dix il commença avec l'ardeur d'un écolier, et marchait des miles, juste pour voir un vieil ami, et le vivait pendant des mois juste pour le plaisir de le voir. Et non seulement il aimait d'autres personnes, mais il aimait à être aimé. Il semblait mettre en valeur dans ce monde rien de telles qu’une aimable attention, l'affection et la bonne amitié.
Il a été accueilli dans toutes les chaires auxquelles il avait accès, non pas tant à cause de sa prédication que pour son propre compte. Les gens aimaient le voir et entendre sa voix, en particulier dans le chant, parce que son âme était en lui. Ils aimaient le voir, il semblait un tel ami personnel. Sa simple présence était comme acceptable pour beaucoup, et peut-être aussi rentable, comme les sermons de quelques hommes beaucoup plus importants, il était si sincère, si chaleureux, si gentil. En un mot sur lui, avec sa grande cordialité, sa voix amicale, à la porte de l'église ou dans l'allée, ce serait pour des multitudes, de bien réparer toute la sécheresse dans le discours ordinaire.
Il est très singulier que ces affections chaleureuses envers Dieu et l'homme ne donnent pas leur onction à son intelligence, et donnent un caractère de sentiment riche et éclatant pour leur composition; mais nous croyons qu'elles ne l'étaient pas. Ils ont prêté l'animation et la force à leur livraison, mais n’ont jamais donné leur feu à leur composition. Il n'était pas éloquent, ou poétique, ou affectant dans son écriture. D'une certaine manière, il y avait un lien de connexion manquant entre son cœur et son intelligence. Avec des sentiments frais et chauds et assez purs pour avoir fait de lui un poète, un orateur et un écrivain magnifique, il n’était pas un peu des deux. Il était un singulier exemple de la déconnexion entre les deux parties de l'esprit. Son grand cœur fervent n’est pas dans ses écrits. Mais peu importe, il l'avait, et tout le monde savait qu'il avait, et sentait l'influence de celui-ci, a été réchauffé par son éclat, et ils se réjouissaient par sa bénignité.
C’est, alors, d’aucun mystère sur sa réputation prolongée. Ceci est la façon dont il est venu, par des lois naturelles, l'intérêt pour les intérêts; tous le connaissaient parce qu'il savait tout. Nous l'aimions tous, car il aimait tous. Tous ont été touchés par sa mort, car tous ont perdu un ami.
Notre point de vue du Dr Pierce serait incomplet sans une référence à ses derniers jours. La providence qui l’a grandement favorisé dans sa dernière maladie. Ses facultés n’ont pas été amoindries et il était sans douleurs. Il a pu, jusqu'à la fin siégé dans son étude et recevoir ses amis. Et comment ils ont afflué vers lui! - Et combien ils étaient heureux de le voir! Bouleversé, disait-il avec joie pour leur gentillesse. Ils étaient tellement sympathiques envers lui, qu'il semblait ne pas le fatiguer. Et il était si gai, si heureux! - Rien que du bonheur, dit-il, dans sa vie passée ou présent déclin ; heureux, quand il posait ses mains sur les enfants qui venaient à lui; heureux dans la prise des mains aimables pour les marques d’attentions qui lui ont été apportées; heureux pour saluer les groupes de frères et paroissiens; heureux dans l’étreinte, qu'il savait être la dernière, d'un ami pour la vie, et heureux dans les larmes d'affection qu'il a répandues sur le cou d'un étranger dont il n'a jamais vu avant, mais qu’il aimait tendrement, comme l'apôtre de la tempérance et le bienfaiteur de sa race; heureux, aussi, en pointant l’espace vert devant sa maison, où il a dit qu'il devrait bientôt être posé; et le plus heureux de tous dans la perspective de la vie qui était au point de l'aube sur lui. Sa foi était ferme, sa confiance inébranlable. Il s’est non seulement soumis à la volonté de Dieu, il l'aimait et la faisait sienne. Il aimait Dieu et l'homme, la terre et le ciel, plus que jamais. Et l'on pourrait difficilement dire avec quelle main son cœur sortait avec plus d'énergie et de chaleur, ce qui saisit les chers liens de l'amour familial et convivial sur la terre, ou ce qui est souligné dans l'assurance joyeuse et triomphante dans les demeures d'ouverture des bienheureux.
"Voilà la grandeur", a déclaré l'un de nos plus grands hommes, se référant à l'un de ces entretiens avec lui dans sa maladie - "Voilà la grandeur. Nous ne devons pas l’utiliser pour l'appeler grand, mais il est grand maintenant, et ce que nous appelons communément grand est très peu par rapport à cela."
DidierLe Roux
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Par unitarien le 11 Novembre 2015 à 09:38
Biddle John (1615-1662)
Biddle John, qui fut appelé "le père de l'Unitarisme en Angleterre," est né à Votton-sur-Edge, dans le pays de Gloucester, et baptisé le 14 janvier 1615. Il était le fils d'Edouard Biddle, un homme respectable, et fabricant de linge, dont les circonstances n'étaient pas affluentes, mais qui maintenait sa famille honnêtement, avec un crédit qui convient pour son rang, ou plutôt au dessus de celui-ci.
John Biddle fut éduqué dans l'école libre de sa ville natale, où sa compétence fut bientôt l'objet d'attention, ce qui lui procura le patronage du Seigneur Georges Berkley, qui l'autorisait, avec d'autres élèves, une démonstration annuelle pour dix pounds, mais avec cette distinction, qu'étant alors âgé que de dix ans, dont son Seigneur était en l'habitude de lui accorder sa marque de faveur.
Le résultat prouva, que le patronage ainsi judicieusement étendu sur lui ne fut pas un mauvais placement, car le jeune Biddle s'appliquait si vigoureusement à ses études, qu'il surpassa bientôt tous ces amis d'école, pour son propre standing, et sous peu, comme un de ses biographes l'observe, "passant outre ses instructions, et devint professeur pour lui-même." Bien qu'à l'école, il traduisit les Eglogues de Virgile, et le premier des deux Satires de Juvenal. Les deux, par la suite furent édités à Londres, en 1634, et dédicacés à John Smith, de Nibley, dans son pays natif. De même il composa, dans le début de cette année, et le récita devant un plein auditoire, une oraison élaborée en latin, sur la mort d'un élève de haut rang. Mais la bourse annuelle qui lui fut attribuée par le Seigneur Berkley, et peut-être aussi les dépends d'une éducation universitaire, le garda longtemps à l'école, qu'il était désirable pour qu'il continua ici jusqu'à ce qu'il ait environ atteint ses dix neuf ans, et quand il partit, il était assez compétant pour donner des instructions à son propre professeur, lui-même. Sa piété et son désintéressement dans cette première partie de sa vie, sont plus recommandés par ses biographes, et l'aide dont il donnait à sa mère, qui était restée veuve, en des circonstances désespérantes, prouve qu'il a été un fils de devoir et d'attentions.
Il fut envoyé, en 1634, à l'Université d'Oxford, et entrait à Magdalen Hall. "Ici," comme nous informe l'auteur de sa vie, "il fit aussi de la philosophie, comme il peut être vu, qu'il était pus déterminé par la raison que l'autorité, néanmoins sur des idées théologiques, il ne différencia pas plus de la doctrine reçue, comme il peut être constaté à partir d'un petit tract qu'il écrivit contre la danse."
Le 23 juin il reçut le degré de B. A., (Bachelier des Arts,) et alors devint un éminent professeur dans le Hall mentionné au dessus. Le 20 mai 1641, le degré de M. A. (Maître des Arts) lui était conféré. Avant cette période, il fut invité par les administrateurs de l'école de son lieu de naissance pour succéder à son premier professeur, mais il déclina cet honneur, et mentionna d'autres valables candidats pour cette fonction, qui en conséquence recevraient l'appointement. Peu après, les magistrats de Gloucester, sur simple recommandation des principales personnes de l'Université, le choisirent comme Maître pour l'école libre de la paroisse de St. Mary de Crypt, dans cette ville. Il accepta l'appointement, et aussi longtemps qu'il tint ce poste, il fut estimé pour sa diligence dans sa profession, et autres valables qualités, et bien que le salaire fixé n'était pas élevé, les gratuités qu'il reçut faisaient des émoluments considérables.
Quand il fut installé à Gloucester, pour environ trois années, ses vues selon la doctrine de la Trinité changèrent, seulement en conséquence de l'étude des Écritures, car il nous a été expressément dit, qu'il n'avait alors pas lu de livres sociniens. Comme ce fut un homme de dispositions ouvertes et franches, il parla librement, sur le sujet de ses idées modifiées, à ses amis et voisins. La conséquence fut, qu'il se retrouva accusé d'hérésie devant les Magistrats, par quelques personnes officielles appartenant au parti presbytérien. Il fut, par conséquent, ordonné de délivrer une confession écrite de sa foi, qu'il fit en les termes suivants.
"Le 2 mai 1644.
1. Je crois qu'il y a une Essence Infinie et Toute Puissante, appelée Dieu. 2. Je crois, que comme il y a une Essence Infinie et Toute Puissante, il y a aussi une Personne dans cette Essence. 3. Je crois que notre Sauveur Jésus Christ est vraiment Dieu, en étant vraiment, réellement et proprement uni à la seule Personne de l'Essence Infinie et Toute Puissante."
Les Magistrats n'étant pas satisfaits de cette confession, il fut contraint, au bout d'une nuit, d'en préparer une autre, et utilisant lui-même la latitude dans laquelle le mot personne avait souvent été utilisé, et il reconnu, dans cette seconde lettre, que dans une Divine essence, il y a ceux qui sont communément appelés "trois personnes."
Ses idées semblent à ce moment, avoir assumées aucune forme définies, et même quand il étudia le sujet plus pleinement, et s'engageait à écrire certains arguments sur cela, avec l'intention de les éditées, et il considérait toujours le saint Esprit, en certain sens, la troisième personne de la Trinité, bien que tenant un rang subordonné à Dieu et Jésus Christ. A cette période, la Commission Parlementaire était installée à Gloucester, et Biddle fut trahi par un faux ami, à qui il avait confié son secret. Après, quoi la Commission lu ses arguments, et ils le commirent pour le but commun, le 2 décembre 1645, d'être mis en prison ici, jusqu'à ce qu'une valable opportunité se présente d'elle-même pour porter le cas devant le Parlement. Il fut travaillé, à ce moment là, par une sévère maladie, est un homme résidant à Gloucester s'intéressa en son nom, et , en dehors du respect de sa personne, et par compassion pour ses souffrances, offrit de verser la caution pour lui. Il fut par conséquent libéré, sous condition de sa présentation devant le Parlement quand il l'exigerait, pour répondre à toutes accusations qui pourraient être portées contre lui.
Dans les environs de juin 1646, l'Archevêque Uscher, passant par Gloucester en chemin pour Londres, eut un entretien avec Biddle au sujet de ses idées, mais fut bien incapable de le convaincre de ses erreurs. Six mois après qu'il fut libéré sur caution, il fut cité par Westminster, pour y présenter sa défense. Le Parlement, immédiatement, nomma un Comité pour l'examiner, devant les membres, pour lesquels, il confessa librement, qu'il ne croyait pas en la déité du Saint Esprit, et exprimait son empressement pour discuter le sujet avec tout Théologien compétent qu'ils pourraient nommer, et pour reconnaître son erreur, s'il ne pouvait prouver son opinion. Le sujet, cependant, fut rejeté de temps en temps, et Biddle était détenu en garde étroite pendant de nombreux mois, dans l'espoir quotidien d'être entendu, ou déchargé.
Las, après longtemps, avec ces délais répétés, il adressa une lettre à Sir Henry Vane, le 1 avril 1647, lui demandant de porter son cas devant la House, et exprimant l'espoir, soit qu'il puisse être entendu, ou qu'il puisse être remis en liberté. De cette lettre, il apparaît, qu'il fut maintenu dans un état de suspension pendant seize mois, en partie dans le pays, et en partie à Westminster. L'accusation originale portée contre lui était d'avoir nier la déité du Saint Esprit, mais les membres du Comité essayaient de lui extorquer une déclaration de foi concernant la déité de Saint Esprit, sur laquelle il déclinait avoir donné un quelconque avis, alléguant que ceci n'était pas le sujet de l'accusation à l'origine, et que c'était une question, pour laquelle il avait donné, comparativement, peu d'attention. Concernant la déité du Saint Esprit il était plus explicite dans cette lettre à Sir H. V., et ainsi s'exprima "Je crois le Saint Esprit pour être le chef de tous les esprits faisant le ministère, particulièrement envoyé du ciel au ministre en son nom qui héritera du salut : et je le place, selon l'Ecriture et l'Eglise primitive, et par le nom de Justin Martyr dans son Excuse, au troisième rang après Dieu et le Christ, lui donnant une prééminence sur tous les autres esprits du ciel : Aussi, qu'il y a un esprit principal parmi les anges mauvais, connu dans les Ecritures par le nom de Satan, ou l'Adversaire, ou l'Esprit impur, ou le mauvais Esprit de Dieu, ou l'Esprit par voix d'éminence." Dans cette même lettre il accuse avec audace ses adversaires d'avoir, dans une manière cruelle et non Chrétienne, avoir eu recours aux armes de la chair, et d'avoir instigué le Magistrat contre lui, et de s'être efforcés, plutôt que de répondre à ses arguments, "de s'être induits et d'autres en erreur avec les personnalités, humeurs, subsistances, et de telles notions comme maladie cérébrale, qu'il n'avait jamais sapé aucun sens en eux, et étaient d'abord couvert par la subtilité de Satan dans les principes leaders du Platonisme, pour pervertir le culte du Vrai Dieu."
Sir Henri Vanne, à qui cette lettre fut adressé, gentiment entrepris d'amener son cas devant la House, mais le seul résultat fut, que Mr. Biddle fut placé sous garde restreinte, et livré à la tendre bonté de l'Assemblée des Théologiens. Il fut souvent appelé et examiné par l'Assemblée, et il lui livra par écrit ses arguments contre la déité du Saint Esprit, mais ne put obtenir d'eux aucune réponse définitive ou satisfaisante. Il détermina, cependant, de faire son appel au public, lequel il fit en "Douze Arguments à partir des Ecritures, en lesquels l'opinion communément reçue touchant la déité du Saint Esprit est clairement et pleinement réfutée." Pour cela il préfixa sa lettre à Sir Henri Vane, précédée par un message "au Lecteur Chrétien," dans lequel il établit, qu'il avait contesté la question avec divers hommes enseignés, mais que pas un avait, pour l'instant, "produit une réponse satisfaisante, aussi bien qu'un seul argument."
Ce petit tract créa une prodigieuse sensation; et M. Biddle, qui était appelé pour comparaître devant la barre de la House of Commons, prit lui-même la responsabilité d'une publication. Il fut alors remis en détention, et sur le débat, il fut ordonné, que "le Pamphlet de Biddle, blasphémant contre la déité du Christ, " soit appelé, et brûlé par le bourreau, et que cet examen devrait être référé au Comité des Plundered Ministers. Le pamphlet fut brûlé le 8 du même mois, mais la vente de celui-ci était si grande, qu'une seconde édition vint avant la fin de l'année.
Dans l'année suivante, une réponse à celui-ci fut publiée, sous le titre suivant. "Un Traité sur le Saint Esprit, dans lequel l'autorité de Dieu pour la troisième Personne de la Trinité est fortement affirmée par les arguments de l’Écriture, et une défense contre les subtilités de John Biddle : par Nicholas Estwick, parfois membre de la Christ-Colledg à Cambridge, et maintenant Pasteur de Warkton dans la pays de Northampton. Londres, 1648," 4 to. Dans les premières vingt deux pages, l'auteur professe de prouver la déité du Saint Esprit, par l'Ecriture et la raison. Ses arguments sont au nombre de huit. 1. Que l'Esprit Saint a les noms de Dieu qui lui sont absolument attribués : 2. Que l'Esprit Saint a un culte religieux qui est démontré pour lui : 3. Que l'Esprit Saint a les propriétés incommunicables de Dieu : 4. Que l'Esprit Saint est simplement supérieur au Christ, comme homme : 5. Que l'Esprit Saint fait ces œuvres seulement avec les productions de Dieu : 6. Que l'Esprit Saint fait ce qu'il veut et dispense ses dons comme bon lui fait plaisir : 7. Que l'Esprit Saint est l'auteur des grâces salutaires : et 8. Que l'Esprit Saint est un témoin céleste, et un dans la nature avec Dieu le Père. Donc l'Esprit Saint est Dieu. Mr. Estwick alors répondit aux arguments de Biddle l'un après l'autre (pp. 33-95), et cette réponse se conclue par un post-criptum, (pp. 96-99,) la dernière partie duquel est adressée directement à Mr. Biddle, pour qui M. Estwick dit, qu'il craint qu'il ait été endurci en son cœur, "et soit rendu comme un inflexible, incapable de toute impression de vérité céleste." (p. 98.) "Considérez, je prie," disait Mr. Estwick, "que vous vous êtes mis vous-même une forte adversité, qui ne peut être résistée, qui prévaudra sur vous. Rapportez vos armes en temps pour lui, qui donneront gloire pour son grand nom, et réprimera votre force dans les temps à venir, en gardant l'honneur de sa grandeur, comme vous avez été un instrument livré pour défier sa Majesté suprême, c'est une victoire à être gagnée pour la Vérité." (p. 99.)
Une autre réponse aux "Douze Arguments," de Mr. Biddle sous le titre "Le Saint Esprit justifié," fut publiée, en 8 vo, par William Russell, qui reçu la première partie de son éducation dans l'école de Wotton sur Edge, et avait, probablement, été un co-élève avec Biddle. (Atehn. Oxon. Vol. II. P. 235.)
Le 2 mai, une sévère Ordonnance fut passée, pour infliger la peine de mort sur ceux, qui niaient la doctrine de la Trinité, mais néanmoins ceci, M. Biddle poursuivit imperturbablement, une course en avant, et publia, dans la même année, "Une confession de foi touchant la Sainte Trinité selon l’Écriture." Cette confession était en six parties, chacune illustrée par des passages de l’Écriture, et confirmée par des arguments valables. Elle était inaugurée par une préface, pour laquelle le nom de l'auteur est joint, et où il pointe, avec grande audace et vigueur de langage, que les maux résultent de la croyance en la doctrine la Trinité, et dit, que les termes utilisaient par les trinitaires, dans le but d'expliquer leur doctrine, sont "ajustés plus par des charlatans que des Chrétiens." Nicholas Estwick écrivit un examen de cette "Confession de foi,", qui fut publié à Londres, en 1656, 4 to.
Un autre travail de Mr. Biddle apparu en 1648, intitulé "Les témoignages d'Irénée, Justin Martyr, &c., concernant le Dieu Unique, et les Personnes de la Trinité." Il était anonyme, et aucun nom d'un éditeur ou d'une date n'a été donné dans la page du titre. Des extraits furent édités dans le grec original et le latin, et furent accompagnés par une traduction en anglais, et en conclusion, l'auteur dit, "Ces témoignages humains écrit au dessus, que j'ai allégué, non que je les considère plus, comme pour moi-même, (qui ne font pas l'utilisation à un autre Dirigeant pour déterminer les controverses au sujet de la religion, que l’Écriture, et autres interprètes authentiques, si un scrupule se manifeste au sujet du sens de l’Écriture, qui raisonne :) mais par égard des Adversaires qui continuellement fissurent 'les Pères.' Et par de tels hommes comme des dissidents de l’Église de Rome, mis à côté de cette Supplication, alors qu'ils soient en controverse avec les Papistes au sujet de divers points, bien que pourtant, ils les prennent encore, d'une manière vacillante de l’Écriture, quand ils arguent sur moi, et pour d'autres pour le même jugement que pour moi." (Pp. 83, 84.)
Biddle ne fut pas mis en procès pour avoir publié ces travaux, mais fut détenu en prison, et non par ces Théologiens, qui professaient pour être tant choqués de ses allégations hérétiques et blasphématoires, qui consentaient à le visiter et raisonner avec lui. Le Dr. Gunning, par la suite Évêque d'Ely, était le seul Ministre Chrétien, qui prit toutes les peines de le convaincre qu'il était en erreur. Cet ecclésiastique, qui était profondément cultivé, et un sérieux orateur, eut plusieurs discussions amicales avec lui, mais ne réussit pas à produire un quelconque changement pour ses sentiments religieux. Après longtemps, les plus zélés membres presbytériens furent avec vigueur exclus de la Housse of Commons, et la puissance exécutive étant sous le contrôle de l'armée, il obtint une certaine relâche de la sévérité pour son confinement. Plusieurs personnalités le visitèrent, en partie par curiosité, et en partie avec l'idée de concerter les mesures pour son extension. Un de ceux-ci, un Magistrat résidant dans le pays de Stafford, qui avait pris plaisir avec son "discours religieux, et sainte conversation," lui procura sa libération, en sécurisant sa présentation, où partout il pourrait être appelé, et Biddle non seulement officia pour un certain temps comme Chapelain pour ce gentleman, mais devint Prédicateur dans l'une des églises paroissiales voisines. Le non de cette personne bienveillante n'est mentionné par les historiens contemporains, ou il serait impardonnable, dans cette liaison, de la passer sous silence.
Biddle n'a pas longtemps conservé sa liberté, quand le Juge Bradahaw, Président du Conseil de l'Etat, fut à la base qu'il soit de nouveau appréhendé et remis en prison. Non longtemps après, son bienveillant patron décédait, et lui laissait un petit lègue, qui fut bientôt dévoré pour le paiement des frais de prison. Il était maintenant réduit à un état de grande indigence, et n'ayant aucun moyen de se procurer les plus petits conforts, dont il était coutumier avant que ce maigre fond soit épuisé, et son principal support consistait d'un peu de lait de vache chaque matin et soir.
Après longtemps, le soulagement vint d'un parti inespéré. Un homme cultivé, qui connaissait sa compétence pour entreprendre, le recommanda, comme correcteur de presse, à Roger Daniel, un éditeur de Londres qui était sur le point de publier une édition pour la Septante. Celle-ci, et d'autres occupation littéraires, d'une nature plus privée, non seulement servait pour le distraire de l'ennui de ses heures de prison, mais étaient bien incapable, pour un certain temps de lui procurer une subsistance confortable. Mr. Firmin, qui après devint son loyal conseillé, et meilleur ami, qui n'était pourtant pas de son apprentissage, mais jeune comme il était, s'aventura de délivrer une pétition pour la libération de Newgate de Mr. Biddle à Olivier Cromwell, qui lui fit cette courte réponse. "Vous jeune homme, pensez-vous que je donnerai une quelconque faveur à un homme qui ni notre Sauveur, et perturbe le gouvernement?" (Kennet's Register and Chronicle, p. 761, apud Birch's Vie de Tillotson, 2ème Edition. P. 293.)
Le 10 février 1652, le Parlement passa un Acte d'Oubli, qui restaurait Biddle, parmi d'autres, pour la joie de la totale liberté. La première utilisation qu'il fit de cette liberté recouvrée, fut, de rencontrer chaque jour du Seigneur, ses amis, qu'il avait gagné à Londres, et de leur exposer les Écritures, par lesquels plus de moyens étaient investis envers la diffusion de ses idées religieuses. Les Ministres presbytériens de Londres étaient grandement perturbés par cela, mais étaient incapables d'y mettre un arrêt, en appelant l'aide de la puissance séculière, qui était alors favorable pour la liberté de conscience.
Dans le cours de la même année, l'enseigné John Cloppenburg publia une réponse au "Douze Arguments," de Biddle contre la doctrine reçue au sujet du Saint Esprit et l'intitula, "Vindiciae pro Deitate Spiritus Sancti, adversus Pneumatomachum Johannem Bidellum, Anglum." Pour un évènement, Cloppenburg, peu après que le livre de Biddle soit édité, était à Bristol et rencontra William Hamilton, qui lui en présenta uns copie, et entra en discussion avec lui au sujet de son contenu. Hamilton était un presbytérien, et un homme cultivé. Il fut fait Membre du collège All-Souls, à Oxford, par les Visiteurs en 1648, mais fut privé de son privilège, ayant refusé de prendre le serment Indépendant, appelé "l'Engagement." Par la suite, il alla aux Pays Bas, et résida à Franeker environ une année, quand Cloppenburg publia sa réponse à Biddle. Durant cette période dans ce pays, une traduction en anglais du catéchisme de Rakow fut imprimée à Amsterdam, sous le titre suivant. "Le Catéchisme de Rakow, en lequel vous avez la substance de la confession de ces églises, qui dans le Royaume de Pologne, et dans le Grand Duché de Lituanie et autres Provinces appartenant à ce Royaume, qu'il n'y a personne d'autre qui sauve que le Père de notre Seigneur Jésus Christ, et qu'un Dieu pour Israël, et que l'homme Jésus de Nazareth, qui est né de la Vierge, et pas un autre comme lui, ou avant lui, est le seul Fils engendré de Dieu. Édité à Amsterdam, par Brooer Janz, 1652," 8 petits volumes. Le Dr Toulmin, dans son "Mémoires de Faust Socin," (p. 260,) suppose sa version pour avoir été le travail de John Biddle, et dit qu'il était probablement sa traduction en anglais, qui a été commis aux flammes en Angleterre, par ordre du Parlement, en 1653, (mis par erreur pour 1652). Mais il apparaît des Votes du Parlement, qu'il n'était pas la traduction en anglais, qui fut brûlée dans la période du Commonwealth, mais une édition d'une version en latin de Jérôme Moscorovius, éditée à Londres, en 1651, ni ce n'est par aucun moyen certain, que la traduction en Anglais de 1652, était de John Biddle. Ses autres travaux étaient tous, sans exception, édité en Angleterre, et bon nombre d'eux à la période, où il n'était par aucun moyen prudent, ou sûr, de prendre une telle responsabilité. Ce n'est pas plausible, cependant, qu'il voulu envoyer cette traduction aux Pays Bas pour être éditée, alors qu'il n'avait rien pour être appréhendé en étant imprimé dans son propre pays, et il est notoire, qu'à ce moment, que la liberté de conscience était plus respectée en Angleterre, qu'elle avait était même avant. De plus, dans l'année 1652, l'Angleterre et les Pays Bas étaient en guerre, qui rendait toutes littératures et communications privées entre les deux pays extrêmement hasardeuses. Mais, il sera toujours plus concluant, que Mr. Biddle publia ses deux catéchismes en 1654, et à la même période qu'il exprima son mécontentement avec tous les catéchismes existants; dont il aurait guère avoir fait aussi, puisque après, étant dans les douleurs de préparer et publier une traduction du catéchisme de Rakow. Il semble bien plus probable, cependant, que William Hamilton, de qui Cloppenburg était redevable de sa première connaissance des écrits de Mr. Biddle, et qui passa l'année 1651 aux Pays Bas, (qui injuriâ temporum in has regiones delatus annum hic fuit commaratus,) fut dans une certaine mesure instrumentalisé dans la publication de la version en question, si ce n'est pas lui-même le réel traducteur. Il est possible, qu'il puisse avoir été un des nombreux livres sociniens, dont John Webberley traduisit, et publia sans son nom.
La version est très paraphrasée dans de nombreux endroits, et des clauses sont parfois introduites par le traducteur, quand les phrases dans l'original n'apparaissent pas pour coïncider avec les siennes. Un cas remarquable est particulièrement fait allusion par le Dr. T. Rees, dans son "Introduction Historique, " (p. 71,) et cité par lui dans une note de sa propre traduction (sect. Iv. chap. 1 . p. 75). Ce passage interpolé, il est vrai, contient des idées identiques à celles de M. Biddle, qui rend le Saint Esprit une créature étant le principal esprit parmi les anges bons. Mais Mr. Hamilton doit avoir entretenu ces vues, "quand, " comme Wood disait, "il débattait la controverse" avec Cloppenburg, et il apparaît pour avoir été une des maximes de Mr. Webberley, que des libertés peuvent être prises dans la traduction des livres sociniens, pour autant qu'on les adaptes à la tache de cette classe de lecteurs anglais à qui ils sont désignés.
Dans l'année 1653, Richard Moone, à la Seven Stars, dans Paul's Churh-Yard, publiait des traductions anglaises de quelques tracts, écrit par les sociniens polonais. Une de ceux-ci était intitulé, "Une brève enquête touchant un meilleur moyen, qu'il n'est communément utilisé, pour réfuter les papistes, et réduire les protestants à une certaine unité en religion." L'original de celui-ci, écrit en latin, fut pour une longue période attribué à John Hales, et est énuméré dans la liste de ses écrits par Antonny Wood. (Athen. Oxon. Vol. II. p. 201.) Mais son auteur était Joachim Stegmann, ce qui est affirmé par Sandius. (B.A. p. 133.) La traduction en anglais est usuellement attribuée à John Biddle, et une copie est portée dans un volume des traités de Biddle, maintenant couché avant l'auteur du présent traité.
Un autre des traités, dont il fit allusion, était "La Vie de cet home incomparable, Faust Socin, Senensis, décrite par un Chevalier polonais : auquel il est ajouté un excellent discours, que le même auteur voudrait avoir introduit comme pour les Travaux de Socin, rassemblé avec un catalogue de ses travaux." Le Chevalier polonais est Samuel Przipcovius, et la Vie, qui était écrite en latin, est une qui suggérait au Dr. Touhmin, le projet d'écrire son "Mémoires de Faust Socin." Les traducteurs initiaux, J.B. sont joints à un message pour le Reader.
Une troisième traduction, pour laquelle Mr. Biddle fut accrédité, portait le nom suivant. "Un discours touchant la paix et l'accord de l’Église." Celle-ci était aussi d'une traduction en latin de Przipcovius. Le traducteur ajoute un post-scriptum, dans lequel il fait un appel courageux et recherché à ceux, qui s'arrogent le titre d'orthodoxe et marquent les autres du nom d'hérétique.
Dans l'année 1654, Mr. Biddle et ses amis se rencontrèrent chaque dimanche pour le culte religieux, et l'édification Chrétienne. Les principes qui les portaient ensemble, selon Sir Pierre Piett, étaient les suivants. "Que les Pères sous l'ancienne alliance qui était seulement promise temporellement, disaient que la foi, qui sauve consiste en l'obéissance universelle, qui est réalisée selon les commandements de Dieu et du Christ, que le Christ a été relevé seulement par la puissance du Père, et non par la sienne, que la justification de la foi n'est pas un don pur de Dieu, mais peut être également acquise par les capacités naturelles de l'homme, cette foi ne peut rien croire de contraire, ou au dessus de la raison, qu'il n'y a pas de péché original, que le Christ a le même corps maintenant dans la gloire, dans lequel il a souffert et a ressuscité, que les saints n'ont pas le même corps dans le ciel qu'ils avaient sur la terre, que le Christ n'était pas un Seigneur ou un Chevalier avant sa résurrection, que les saints ne se réjouiront pas, avant le jour du jugement, de la félicité céleste, que Dieu ne connaît certainement pas les futures contingences, qu'il n'y a aucune autre autorité des pères et conciles généraux, pour déterminer les questions de foi, et que le Christ, avant sa mort, n'avait aucune domination sur les anges, et que le Christ, en mourant n'a pas rendu l'expiation pour nous." (Préface de Happy Future State of England de Sir Pierre Pett. Londres, 1688.)
Leur discussion, et pour des questions similaires, au temple de Mr. Biddle, bientôt attira l'attention des étrangers, et le Dr. Gunning, dont ce nom a déjà été au par avant mentionné en liaison avec celui de Mr. Biddle, y vint, avec une partie d'amis cultivés, sur une occasion, et entra en un débat avec lui sur la déité du Saint Esprit. Le samedi suivant, par consentement mutuel, ils discutèrent de la question de la déité suprême de jésus Christ, en la présence de la même audience. Le débat fut conduit dans les manières syllogistiques régulières. Chacun prit son propre tour en répondant et en s'opposant, et Mr. Biddle, comme les amis qui accompagnaient le Dr. Gunning avaient l'ingéniosité d'admettre, qu'ils déployaient un considérable enseignement, jugement, et connaissance des Écritures, au cours du débat.
Pour une autre occasion, le Dr. Gunning, entra subitement dans un temple, et écoutait Mr. Biddle parler contre l'expiation de la justice punitive par la mort du Christ, le Docteur la défendait vigoureusement et chaudement. Mais pour celle-ci comme pour les deux premières occasions, il rencontra un opposant habile en la personne de Mr. Biddle, comme il l'admit lui-même par la suite.
A la même période un autre adversaire entrait en liste contre Mr. Biddle, et l'attaquait, non avec la langue, mais avec la plume. C'était le célèbre compilateur de cette série de folios, portant le titre de "Synopsis Criticorum Bivliorum," le Révérend Matthew Poole, M.A., du Collège Emmanuel, à Cambridge, qui publia "Le blasphémateur tué avec l'épée de l'esprit : ou, une supplication pour la Seigneurie du Saint Esprit, dans la déité du Saint Esprit est prouvé contre les chicaneries de John Biddle. Londres; 1654," 12 mo. Mr. Biddle n'apparaît pour avoir pris aucune notation de cette réponse. Son temps était, sans aucun doute, mieux occupé avec d'autres sujets, et il peut lui avoir sembler valable de son souhait de dépenser davantage de travail sur un point, pour lequel il avait déjà donné sa pensée en public. Mais sa plume n'était pas laissée au repos, car il produisit, cette même année, les deux catéchismes, pour lesquels la mention a déjà était faite accidentellement. Ils vinrent sous le titre suivant de "A Twofold Catechism (Un Double Catéchisme,) ; le premier appelé A Scripture Catechism ; l'autre, A brief Scriptures Catechisme for Children."
Un travail de cette nature ne pouvait tout simplement pas échapper aux yeux des ennemis de Mr. Biddle. Il fut souvent l'objet de vitupération du pupitre, et, par la publicité qu'ainsi il acquérait, certaines personnes, élues pour siéger au premier Parlement de Cromwell, étaient amenées à s'en plaindre auprès de la House of Commons. Le Parlement en assemblé le 3 septembre 1654, et ayant une accusation portée contre Mr. Biddle, il se retrouva placé devant la barre de la House of Commons, dans le début de décembre, et on lui demanda s'il avait écrit ce livre? Il répondit en questionnant, s'il semblait raisonnable, qu'on l'amena devant un jugement comme un criminel, et devant s'accuser lui-même? Après certains débats, et résolutions, il fut le 13 décembre, commis à être emprisonné étroitement à la Maison de Garde, et interdit d'utiliser plume, encre, et papier, ou d'avoir accès à n'importe quel visiteur, et toutes les copies de son livre, qui pouvaient être trouvées, étaient ordonnées pour être brûlées. Cette résolution fut mise à effet le jour suivant, et un compte rendu était par la suite ordonné pour être apportée dedans, pour le punir. Mais après environ six mois d'emprisonnement, il obtint sa libération, à la Cour de la Upper, ou Mandat du Roi, le 28 mai 1655, par le du cours de la loi.
Il fut libéré après un peu plus qu'un mois, avant qu'il soit impliqué dans de nouvelles difficultés. Plusieurs membres de l’Église Baptiste, sous le soin pastoral du Révérend John Griffin, ont été emmenés à embrasser ses sentiments selon la Trinité. M. Griffin s'alarma, et pensa être en son devoir de confronter Mr. Biddle dans un débat public, et Mr. Biddle ne se sentit pas moins en son devoir d'accepter ce débat, bien qu'une telle exhibition était totalement à l'opposée de ses propres souhaits, particulièrement tel qu'il connaissait M. Griffin pour être une personne de petite éducation, et incapable d'enter dans les pleins mérites de la controverse. Le lieu où ce débat pris place, fut à la propre maison de rencontre de Mr. Griffin, qui était la Stone Chapel, dans la cathédrale Saint Paul, et le sujet de discussion fut la déité suprême de Jésus Christ.
Au temps nommé, le débat prit place, en la présence de nombreux auditeurs, parmi qui, il y avait de nombreux ennemis invétérés de Mr. Biddle, particulièrement certains vendeurs de livres, qui s'étaient ligués eux-mêmes contre lui. Leurs noms étaient Thomas Underhill, Luke Fawn, et Nathanaël Webb. Ces hommes s'étaient rendus célèbres par leur faux zèle, et leur opposition ardue pour la liberté Chrétienne. Crosby, dans son "Histoires des baptistes anglais," (Vol. I. p. 209,) disait, qu'ils étaient connus par le nom de "Beacon-Firers." Exhorté par ces fanatiques, Mr. Griffin entama ce débat, en disant, si il y a quelqu'un ici pour nier que le Christ et le Dieu Très Haut? A cela, Mr. Biddle sans hésitation fermement répondit, "je le nie," et cette réponse sera par la suite un terrain d'accusation contre lui, dans une cour de justice. Mr. Griffin entrait sur une preuve par l'affirmative, mais son incompétence pour discuter la question, avec un tel adversaire comme Mr. Biddle, bientôt devint apparente, et le débat fut différé à un autre jour, quand Mr. Biddle était sur le point de prouver son refus de position, stipulé par Mr. Griffin. Mais Mr. Griffin et ses amis, craignant de rencontrer Mr. Biddle, laissèrent une information contre lui, et fut la raison qu'il soit appréhendé, sur l'accusation de blasphème et d'hérésie, le jour précédant le nouveau débat. Il fut commis d'abord pour le Compter (petite prison,) dans le Poultry, et puis pour la prison de Newgate. A la Session qui suivit, il fut indiqué pour la Old Bailey, sur l'Ordonnance abrogée et obsolète, appelée "l'Ordonnance Drastique," qui fut passée le 2 mai 1648, mais qui n'avait jamais acquis la force de la loi. Dans un premier temps l'aide d'un avocat lui fut refusée, mais après quelque temps sa requête fut suivie, et le procès était prévu pour commencer le jour suivant. Mais le Lord Protecteur interposait son autorité, et mis un arrêt à la procédure.
Une difficulté maintenant se leva, comme le cours lui était plus désirable de poursuivre. Mr. Biddle fut sauvé de conséquences probables d'un procès illégal, devant un tribunal, déterminé, si possible, de s'assurer de ses convictions : mais il y a de graves raisons de statuer, qui rendait non judicieux, qu'il soit autorisé à une liberté personnelle, bien que des intercessions urgentes étaient faites du Lord Protecteur en sa faveur. Certains des leaders baptistes établirent une pétition en son nom, qui fut présentée à Cromwell dans le mois de septembre, et le 28 de ce mois, ils recevaient une réponse. Mais avant, il rechercha les soins du Lord Protecteur, et elle fut ainsi altérée et défigurée, que ses pères la désavouaient comme un faux. Plusieurs congrégations baptistes aussi firent une pétition en sa faveur, et exhortèrent, que de le punir serait d'empiéter l'article capital du gouvernement, qui promettait protection à ceux qui professent la foi en Dieu par Jésus Christ. Biddle lui-même, ainsi, sollicitait un entretien personnel avec le Lord Protecteur, mais sa requête ne lui fut pas accordée. Cromwell, maintenant concluait lui-même, tourmenté de tous les côtés par les presbytériens et les Ministres indépendants, qui l'exhortait de renvoyer Biddle du pays, qu'il soit banni pour les îles de Scilly, le 5 octobre 1655, pour rester sous étroite garde, dans le château de St. Marie, durant sa vie.
Un correspondant poétique du "The Gospel Avocate, " dans une ode spirituelle et magnifique, intitulée "L'exile de Scilly," (Vol. I. pp. 243-246,) représente Mr. Biddle, dans son état de bannissement, comme grimpant le sommet d'un roc de granite élevé, et assis, et parlant ou semblant pour parler, avec l'océan. Dans le cours de ses réflexions, il fit ainsi allusion à la raison de son propre exile pour cet endroit sombre et stérile.
"Ils m'accusèrent d'avoir erré,
Tomber sur le chemin fatal
D'une infecte apostasie :
Faux pour mon Dieu, Ils m'ont démenti,
Et pour mon Seigneur qui est mort pour moi.
Le conclave s'est réuni, le juge s'est assis,
L'homme est monté sur le trône de Dieu;
Et ils jugent une question ici,
Ils sont restés avec lui seul;
La foi d'un frère ils en ont fait un crime,
Et ont écrasé le droit natal sublime de la pensée.
Puissance Paternelle! À toi mon âme
A préféré sa réclamation secrète :
Au milieu des langues infamantes mon cœur consciencieux
Était justifié avec toi.
Pour moi, des harmonies de la nature,
Ont attrapé la vérité divine,
Et moi, par la recherche de l'esprit,
J'ai marqué son éclat de lustre.
Un seul Dieu le Père! La voix fut étendue
De la terre, de l'Océan, et du Ciel :
Ni ne peut étouffer cet avertissement,
Et espérer pour être pardonné.
"Je t'aime, Nature : tu œuvres gentiment :
Mélodieuses Tes eaux; classe ton vent :
La Terre pour ses enfants doués.
Ses roches sont inflexibles : mais elles
Céderont plus tôt pour l'éloignement de la pitié,
Que pour les cœurs pierreux des bigots aveugles
Dont la superstition perdure.
Ainsi gémissait le pèlerin au hurlement de la marrée, alors le tournait vers la maison sur le rivage au rythme de la mer."
Mr. Biddle était à la tête d'une société religieuse fleurissante, quand il fut envoyé en exile. Les membres de la congrégation, qu'il avait formé dans Londres, étaient parfois appelés de lui des Biddleliens et à d'autres moments ils étaient désignés pour être des sociniens. Mais le nom, qu'ils préféraient à tous les autres, comme immédiatement décrivant leurs principaux sentiments et comme les engageants à se pencher pour les principes d'aucun leader en particulier, était celui d'unitariens. De ces membres individuellement de cette société religieuse peu est connu. Mais le nom de Thomas Firmin, qui était l'un d'eux, qui nous est parvenu avec honneur à nos périodes. Il adopta les idées de Mr. Biddle selon la Trinité, et fut un grand admirateur de sa piété et constance, aussi bien de sa connaissance variée et étendue. Quand Mr. Biddle fut réduit dans ses circonstances de ce monde, par ses emprisonnements répétés, ses véritables amis lui procurèrent, non seulement le nécessaire, mais les conforts de vie, jusqu'à son bannissement pour les îles de Scilly, et après, en conjonction avec un autre ami, dont ce nom est inconnu, il procura à Mr. Biddle une pension annuelle d'une centaine de couronnes du Lord Protecteur, en outre lui donnait un indemnité de ses propres revenus, et obtint, d'autres personnes libérales et charitables, des contributions occasionnelles pour une subsistance confortable.
Dans le but de compenser l'effet du catéchisme de Mr. Biddle, lequel avait obtenu une large circulation, et qui était le moyen de troubler la foi de beaucoup de personnes, les membres du Conseil d'Etat demandait au Dr. John Owen, alors Doyen de l'Eglise du Christ, à Oxford, d'établir une réponse à celui-ci, qu'il fit, sous le titre de "Vindiciae Evangelicae : ou le Mystère de l'Evangile Justifié, et le Socinianisme examiné, dans la considération, et réfutation d'un catéchisme appelé 'Un catéchisme scriptural, écrit par John Biddle, M.A.' Et le catéchisme de Valentin Smalcius, appelé communément le catéchisme de Rakow, &c." Celui-ci fut édité à Oxford, en 4 to, 1655, et avait la réputation d'être une performance très élaborée. Il fut dédicacé "pour le droit et honorable Conseil d’État de sa majesté;" et bien que l'auteur avait démenti, dans une lettre privée à Malcius, que la nation anglaise était généralement infectée par le Socinianisme, il semble pour admettre, dans son travail, que l'accusation n'était pas totalement infondée. (Rétrospective de Taylers sur la vie religieuse d'Angleterre, Note 9, pp. 551, 551.)
Mr. Biddle resta en exile jusqu'au début de l'année 1658, et par la vie d'isolement qu'il mena, durant son absence d'Angleterre, étant loin d'être agréable pour lui, son esprit actif ne fut jamais en perte de ressources. "Ici," disait un de ses biographes, "Le prisonnier se réjouit du confort divin des contemplations célestes, dont le retrait lui en donnait l'opportunité. Ici, il avait une douce communion avec le Père, et son Fils Jésus Christ, et obtenait une compréhension claire des oracles divins dans beaucoup de particularités. Ici, bien qu'il était plus abondamment confirmé dans les doctrines de sa 'confession de foi,' &c., pourtant il semble néanmoins pour être devenu plus douteux au sujet de certains points, qu'il avait formellement tenus, comme il apparaît de son 'Essai pour l'explication de la Révélation,' qu'il a écrit après son retour de là, lequel montrait qu'il était toujours resté un esprit libre et non influençable. Et ici nous ne devons pas oublier de rendre au Protecteur son droit, comme de dire le monde, mais après un certain temps il était content d'autoriser pour son prisonnier une centaine de couronnes annuellement pour sa subsistance, à l'esprit, de peur qu'étant enlevé loin de ses amis et des occupations, qu'il souhaiterait des nécessités. Ce bannissement semble aussi pour lui avoir été bénéfique sur ce compte, qu'il était un moyen d'empêcher d'autres parlementaires du Protecteur de décréter toute autre rigidité contre lui, étant maintenant absent, et hors de sa possibilité." (Un court récit de la vie de Mr. Biddle, &c. p. 8.)
Un grand intérêt fut employé pour procurer sa libération. Il écrivit à M. Calamy, un éminent Ministre presbytérien, lui demandant d'utiliser son influence avec le Protecteur, et même a fait une application par lettre pour le Protecteur lui-même, mais pour un temps ses efforts restèrent inefficaces. Après longtemps, cependant, avec l'intercession de beaucoup d'amis, il fut transporté du château Sainte Mary, par Habeas Corpus, pour la Upper Bench à Westminster, et, aucun accusateur apparu, il fut déchargé par le Seigneur en chef de la justice de Glynn. Il ne fut pas longtemps en liberté, qu'il établissait une société religieuse sur des principes congrégationalistes et reprenait ses exercices longtemps suspendues parmi ses frères, dont il, sans obstacle, jusqu'au moment de la mort du Protecteur le 3 septembre suivant.
Avant l'assemblée du Parlement, convoquée par Richard Cromwell, Mr. Biddle, dans le but d'éviter le danger qu'il pouvait autrement encourir, se retira dans le pays, par le conseil urgent d'un ami noble, supposé par certains pour avoir été le Seigneur en chef de la justice de Glynn. Ce fut avec répugnance qu'il prit ce pas, mais l'évènement le convainquit par la prudence du conseil de son ami, car un Comité était peu après nommé pour examiner dans l'état de religion, et un des ses premiers actes fut d'instituer une enquête dans la raison de sa libération. Quand les enquêtes se calmèrent un peu, il s'aventura pour retourner à la ville, et reprit ses services religieux. Le 1 juin 1662, il fut saisi dans sa pension, avec quelques uns de ses amis, qui étaient assemblés pour un culte divin, et amenés devant une Justice pour la Paix, et Sir Richard Brown, les envoya tous en prison, sans leur autoriser une caution. Le Shérif, cependant, prit leur réponse pour une accusation, laquelle serait portée contre eux pour les prochaines sessions. Mais la Cour n'étant pas alors capable de trouver un Statut, sur lequel cadrer un acte d'accusation criminel, ils furent référés pour les sessions suivantes, et présentés à la Common Law. Le résultat fut, que Mr. Biddle fut condamné à une somme d'une centaine de pounds, et remis en prison jusqu'au paiement, et chacun de ses auditeurs à la somme de vingt pounds. En moins de cinq semaines après que la condamnation soit passée, l'étroitesse du confinement, et l'air malsain, amenaient une maladie, qui lui fut fatale. Sir Richard Brown refusa d'entendre aucune demande de relaxation des dirigeants de la prison en sa faveur, mais le shérif, dont le nom était Meynell, interposait son autorité, et une grande permission pour lui, pour être déplacé dans une situation plus favorable pour son rétablissement. Cette indulgence, cependant vint trop tard. En moins de deux jours, pour l'inexplicable grief de tous ses amis, il expira. Sa mort pris place entre cinq et six heures du matin le 22 septembre 1662, dans sa quarante septième année. Il considéra sa propre mort dans la lumière d'une transition pour une autre, et un monde plus heureux, et il fut souvent entendu dire, avant son dernier emprisonnement, s'il devait de nouveau être mis en prison, qu'il ne recouvrait jamais sa liberté. Mais il se confortait avec la réflexion, que "le travail était fait," signifiant, que les graines d'une grande vérité, que Dieu avait élevées lui-même pour être professées, étaient semées, et qu'en du temps, elles mûriraient en abondance céleste.
Son corps fut enterré dans la nouvelle Church-Yard, en Petty France, Moorfields, et un autel fur érigé sur sa tombe, avec une suite d'inscription en sa mémoire.
Environ vingt années après sa mort, un mémoire en son honneur fut publié en latin, sous le titre suivant. "Johannis Biddlulli (Angli) acad. Oxoniensis quondam Artium Maglatri celibrini Vita. Londres. 1682," 8 vo. Ce mémoire était anonyme, mais Antony Wood, pour qui il servait comme une base du compte donné par lui de Biddle dans son "Athennae Oxonienses," nous informe, qu'il était écrit par John Farrington, juriste, pour le Temple Intérieur. Son auteur recommandait hautement Biddle pour "son grand zèle pour promouvoir la sainteté de vie et les manières, 'car (il disait) ceci était toujours sa fin et marque dans ce qu'il enseignait. Il n'évaluait pas ses doctrines pour la spéculation, mais la pratique, à tel point qu'il ne souhaitait pas parler de ces points dans lesquels il différait des autres, et avec ceux qui n'apparaissaient pas religieux selon leur connaissance. Ni, Il ne supportait pas ceux qui dissimulaient en profession pour des intérêts du monde. Il était un strict observateur lui-même, et sévère en exactitude pour d'autres, pour la révérence de parler de Dieu et du Christ, et des choses saintes, ainsi qu'il souhaitait par aucun moyen entendre leurs noms, ou aucune phrase des saintes écritures, utilisés vainement ou légèrement, beaucoup moins pour n'importe quel parole idiote, ou une grossièreté. Il souhaitait souvent dire à ses amis, qu'aucune religion ne serait bénéfique à un homme mauvais, et d'appeler sur elle pour résoudre, aussi bien pour professer et pratiquer la vérité qui est selon pour la piété, comme pour étudier pour la trouver extérieurement. Son enseignement en matières de religions était gagné par une diligente étude des Saintes Ecritures, spécialement pour le Nouveau Testament : il était ainsi bien maîtrisé, qu'il le retenait entièrement mot pour mot, non seulement an anglais, et en grec, comme autant le quatrième chapitre de la révélation de Saint Jean. Cette totale connaissance dans les écritures, jointe à une mémoire heureuse et déjà prête, par laquelle il retenait aussi la somme de ce qu'il avait lu dans d'autre auteurs, qui lui donnait un grand avantage sur ses opposants, et dans tous les discours, mais sans la moindre apparence de vantardise. Aucune teinte d'ambition n'apparaissait en lui, ni le moindre degré d'avarice, car il soutenait toujours par lui-même sa propre production, quand il était en la capacité de l'utiliser, et n'aurait jamais accepté aucun secours, même s'ils étaient offerts, mais quand pour sa nécessité, qui surgissait de l'emprisonnement, maladie, ou similaire, le forçait à cela, car il enseignait de se contenter avec peu, et ne voyait pas plus, oui, en dehors de ce peu qui contribuerait au besoin des autres. La tempérance était à tous moment plus suspicieuse en lui, aussi bien en mangeant et en buvant, comme il ne le pensait pas être assez chaste, qu'il échapperait à toute suspicion de non chasteté, à tel point qu'il ne souhaitait pas de plein gré regarder une femme sans une juste occasion, et était très gêné, s'il était laissé seul dans une pièce avec une femme, jusqu'à ce qu'il soit accompagné d'une autre personne. Il était très heureux, et appréciait bien qu'une compagnie soit là aussi, pourtant même dans sa conversation commune, il retenait toujours une crainte de la présence divine, et fut parfois observé pour soulever sa main soudainement, dont ceux qui étaient intime avec lui savait pour être l'effet d'une éjaculation secrète. Mais dans ses étroites dévotions il avait l'habitude de se prosterner sur le sol, d'après la manière de notre sauveur dans son agonie, et voulait commander cette posture d'adoration aussi pour ses plus intimes amis. Finalement, il était distingué pour sa justice et sa charité envers les hommes, comme il était pour sa piété envers Dieu."
L'auteur de "Humble conseil pour le droit et honorable Lord Mayor, et le reste de la justice pour l'honorable Bench," parlant de Mr. Biddle, disait, (p. 7,) "Si vous pesez sérieusement et délibérément toutes les circonstances touchant l'homme et ses opinions, il est aussi libre d'être questionné pour toutes les moindres marques dans sa vie et conversation, que les informateurs eux-mêmes ont été entendus pour admirer sa vie stricte et exemplaire, pleine de modestie, sobre et de tolérance, aucune façon contentieuses, touchant les grandes idées du monde, mais totalement pris avec les choses de Dieu, révélées dans les Saintes Écritures, dans lesquelles son étude, diligence et accomplissement ont été si grands, que sa connaissance en cela est pour comme de lire utilement alors une concordance, aucune partie en conséquence étant nommée, mais bientôt il citait le livre, le chapitre et le verset, spécialement à travers les livres du Nouveau Testament, où tous les épîtres il pouvait dire par cœur la langue grecque, et en outre pouvait lire le grecque en anglais, et l'anglais en grecque ainsi comme un homme peut le faire pour le simple anglais, aussi minutieux il avait été correct pour les comprendre. Comme pour la justice et l'intégrité de son cœur, ses voies étaient manifestées qu'il ne souhaitait pas dissembler, jouer l'hypocrite, ou d'être frauduleux avec n'importe quel homme pour sauver sa vie, tel il est certainement, comme il est connu, de très nombreuses personnes, pour être de valeur et de crédit dans Londres. Ainsi comme il est loin d'être tel un monstre comme beaucoup ont cru pour être, bien que ses accusateurs clamaient pour être tel un non Chrétien et un indécent." (Crosby's Hist. of the English Baptists, Vol. I. pp. 210, 211.)
L'auteur de "Le vrai état de la question de liberté de conscience en Angleterre," (p. 5,) comme noté par Crosby, (pp. 211-215,) donne le témoignage suivant pour l'excellente personne de Mr. Biddle. "Nous avons intimement connu en conséquence pour plusieurs années, mais nous pensons qu'il soit nécessaire pour nous, que nous puissions même appeler ses ennemis, pour sa déclaration en cela. Laissons ceux qui l'ont connu à Oxford pour un espace de sept ou huit années, ceux qui l'ont connu à Gloucester environs trois années, ceux qui l'ont connu à Londres ces huit ou neuf années, (plus le temps qu'il été en prison,) parler de ce qu'ils connaissaient, d'injustice, d'impureté, de non paix, de malice, d'orgueil, de profane, d'ébriété, ou tout autre iniquité, qu'ils pourraient l'accuser, ou être, (comme la manière que l'hérétique est,) II Pierre 2: 3, 'qu'aucune avidité, paroles feignes, qu'il est fait marchandise d'elles? N'a-t-il pas marché sur le vrai sol de reniement Chrétien, que personne dans le monde ne peut tenir plus clairement et avouable au dessus aussi? Il a fuit de faire toutes choses des avantages qui sont facilement faites dans le monde, par les hommes de son parti, langage et enseignement, que (si rien n'est connu de nous) il peut vraiment dire comme l'apôtre, 'Je n'ai convoité aucun argent des homme ou or, ou vêtement; oui, vous-mêmes savez, que ces mains ont fait le ministère pour mes besoins,' Il a toujours estimé ' une chose plus bénie de donner que de recevoir.' Et qu'il devrait, en tenant ou rééditant toutes opinions en religion, obstinément pécheresses, faisant de même contre sa propre conscience et jugement, et ainsi de tomber sous le caractère d'un hérétique, pour être condamné par lui-même, nous ne pouvons pas imaginer que ses plus zélés ennemis supposent, plus ou moins l'accuser avec une telle aussi grosse malice, cependant pour nous-mêmes le connaissant, nous ayons désir de laisser sur la connaissance pour affirmer, qu'il vivait constamment dans une telle crainte de Dieu, avec tant de vigilance sur ses voies, et de mettre un si grand poids sur le péché volontaire, qu'il est possible d'être coupable d'avoir arborer un mal, étant si loin pour sa propre condamnation, que nous sommes persuadés, qu'il ne voudrait pas tenir, ou publier aucune opinion ou doctrine dont pour sa compréhension, il ne jugerait ne pas avoir un fond dans les saintes écritures, bien que cependant il pouvait gagner le monde entier : Une telle confidence était tenus par ceux qui le connaissaient, ou sa pureté en ces particularité, de pécher volontairement, ou de se condamner. En effet, depuis qu'il avait trouvé la raison de différer dans son jugement de la multitude, il avait non seulement examiné diligemment les écritures lui-même, mais aussi avait également désiré et chercher la connaissance et discutait avec tout homme cultivé et bon qu'il pouvait entendre pour cela, pour changer ses idées et son jugement. Ainsi ces choses, il les pesait bien dans la balance de la vérité des écritures, et la vraie charité Chrétienne, nous espérons qu'il apparaîtra, bien qu'il pouvait errer dans certaines parties de son jugement, pourtant il ne peut être estimé par aucun moyen, moins qu'un croyant en Dieu par le Christ, et un qui 'qui s'exerçait pour avoir toujours une bonne conscience, vide d'offenses envers Dieu et les hommes,' ayant espoir en la résurrection du juste comme de l'injuste, et ainsi rien d'un hérétique, du caractère d'un tel apparaissait du tout en lui, et pas plus un blasphémateur, ayant jamais été connu pour être soit un qui porte des railleries, des jurons ou des malédictions contre la reconnaissance de vérités. Néanmoins, c'est qu'il était dans une véritable Église du Christ infaillible, qui ne pouvait pas plus alors l'excommunier de leur confrérie conne un hérétique, pas plus le persécuter par l'emprisonnement, ou autre punition, il apparaissait pour être faux sous aucune chose, c'est nécessairement de l'enchevêtrement de sa compréhension, et non dans le moins de l'entêtement. De même, pourrions-nous jamais percevoir, mais que même dans les choses où il différait de la plupart des flux des interprètes, dans les hauts points de Trinité dans l'Unité, et de l'Unité dans la Trinité, qu'il luttait en dehors de toute curiosité, ou une gloire vaine, mais consciencieusement, et pour l'éclaircissement de la vérité, pour lui si apparente, et y revendiquait l'honneur de Dieu, dont nous croyons être la fin suprême de tous ses efforts. Bien qu'il se tromperait quelque peu, pourtant indubitablement, Dieu, qui souvent acceptait, la volonté pour les actes, l'observait comme une erreur due à son zèle et amour, et le recevait dans sa bonté. Et comme nous entreprenons (y étant secoué en conscience) de déclarer Mr. Biddle de n'être aucunement hérétique en foi, ou licencieux en pratique, qui puisse justement le rendre incapable de liberté de conscience promis dans le gouvernement, ainsi en particulier, nous pouvons franchement le défendre contre l'accusation d'abuser de sa liberté pour l'injure civile des autres, ou aucune manière de s'efforcer la paix publique ou le gouvernement civil sous un quelconque simulacre. Ne délivre t-il pas dans le chapitre XVII de son 'catéchisme' son jugement pour subjection au gouvernement, en payant le tribut même par égard de la conscience? Ce qui est plus nécessaire, voyant tous ceux qui le connaissent, c'est de reconnaître que sa pratique pour être conforme en cela."
1. Une traduction des Bucolis de Virgile, et les deux premières Satires de Juvenal. Londres, 1634, 8 vol.
2. Un Oraison en latin sur la mort d'un honorable ami d'école.
3. Un Traité contre la danse. Celui-ci est mentionné dans le "Court récit de la vie de Mr. Biddle, (p. 4, col. 2); mais aucune particularité ne sont données concernant la date, ou le lieu de publication.
4. Deux Confessions de foi séparées. La première de celles-ci était datée du 2 mai 1644, et est davantage donnée dans les comptes biographiques de Mr. Biddle ; la dernière, qui est plus pleine et plus explicite, apparaît pour avoir été rendue publique, à mois qu'elle soit l'une pour qui le titre est donné au dessous, N°6.
5. XII Arguments tirés des Écritures : dans lesquels l'opinion communément reçue, au sujet de la Déité du Saint Esprit est clairement et pleinement réfutée. Auxquels est préfixé une Lettre tendant pour le même but, écrite à un membre du Parlement : et à la quelle il est joint une Exposition des sept principaux passages des écritures, allégué par les adversaires pur prouver la déité du Saint Esprit : rassemblée avec une réponse pour leur grande objection touchant la supposée omniprésence du Saint Esprit. Par John Biddle, Maître des Arts; 1647. Ce Traité, comme la plus part des écrits de Mr. Biddle, étaient à l'origine publiés en feuilles de papier graphique. Il fut réimprimé, si nous pouvons croire le révérend N. Estwick, en 1656, et ce gentleman se plaint, dans la préface de son Examen de la "Confession de foi de Mr. Biddle, " que Mr. Biddle n'avait pris aucune notification de la réponse de Mr. Cloppenburg ou de son "Ces douze raisons." Un quarto édition d'eux apparaît en 1691, et, avec le N°6 et 7, forme la première partie du premier volume des anciens "Tracts Unitariens."
6. Une confession de foi touchant le Saint esprit, selon les écritures. Londres, 1648, 8vo. Le nom de l'auteur n'apparaît pas dans la page du titre, mais il est inséré à la fin de la préface. Ce tract fut réimprimé en 4to., à la même période que le précédent. Le Révérend Samuel Eaton par erreur l'attribue à Jean Knowles.
7. Les témoignages d'Irénée, Justin Martyr, Tertullien, Novatianus, Theophilus, Origène (qui vivait dans les deux premiers siècles après Jésus Christ soit né ou dans ces eaux là), comme aussi pour Arnobius, Lactance, Eusèbe, Hillary et Brightman, au sujet que le Dieu Unique, et les personnes de la Sainte Trinité : ensemble avec les observations du même nom. Édité à Londres. 8vo. Aucune date ou nom de l'auteur ne sont donnés sur aucune partie de ce Tract. Il fut réimprimé en 4to., 1691, mais avait été auparavant republié avec le N°5 et 6, 1653 en Fc. 8vo., comme pour former un petit volume, avec le titre suivant préfixé, "La véritable opinion et apostolique au sujet de la Trinité, révisée et insérée, partiellement par les Douze Arguments élevés contre la vraie et fausse idée au sujet de la divinité du Saint Esprit : partiellement par une confession de foi touchant les trois personnes : (…)
8. Le Catéchisme de Rakow, dans lequel se trouve la substance de la confession de foi de ces églises, qui dans le Royaume de Pologne, et le Grand Duché de Lituanie, et autres provinces appartenant à ce Royaume, affirme, que personne d'autre sauve que le Père de notre Seigneur Jésus Christ, et ce Dieu unique d'Israël, et que l'homme Jésus de Nazareth, qui est né d'une vierge, et aucun autre par ailleurs, ou avant lui, est le seul engendré Fils de Dieu. Édité à Amsterdam, par Brooer Janz, 1652, Fc. 8vo. Cette traduction fut attribuée à Mr. Biddle par certains de ses biographes, mais l'évidence reste totalement peu satisfaisante.
9. Vestus Testamantum graecum ex Versione Septuaginta Interpretum, juxta Exemplar Vaticanum Romae editum, accuratissime et ad amissim recusum. Londini, excudebat Rogerus Daniel : prostat autem venale apud Joannem Martin et Jacobum Alestrye, sub Signo Campanae in Coemeterio D. Pauli, M.DC.LIII. , 4 sive 8. Mr. Biddle n'était pas proprement l'éditeur de cette impression de la Septante, et par conséquent il n'est pas responsable pour les nombreuses infractions du texte du Vatican, qui est exhibé. C'était l'humble fonction de correcteur de presse, qui a entrepris, en parti pour se distraire de l'ennui de ses heures de prison, et en partie pour se procurer les moyens d'une subsistance honnête.
10. Brevis Dsiquisitio : ou Une brève enquête touchant une meilleure façon qu'elle est communément utilisé, pour réfuter les papistes, et réduire les protestants à une certitude et unité en religion. Londres, édité par Richard Moone, à la Seven Stars dans Paul Church-Yard, prêt de la grande Northdore. 1653, Fc. 8vo. Celui-ci était une traduction de Joachim Stegmann, sous lequel nom un récit plein du travail peut être vu. Mr. Biddle avait la réputation d'être le traducteur : mais son nom n'apparaît sur aucune partie du traité.
11. Dissertatio de Pace, Gc : ou, Un discours touchant la paix et accord de l'Eglise : dans lequel il est argué élégamment et avec perspicacité, que pas tant une mauvaise idée, comme une mauvaise vie, exclu un Chrétiens du royaume des cieux, et que les choses nécessaires à être connues pour atteindre le salut, sont très peu et faciles : et finalement, que ceux, qui passent parmi nous sous le nom de hérétiques, sont néanmoins pour être tolérés. Londres, Edité par Ja. Cottred, pour Richard Moone. &c. 1653. Celui-ci était une traduction de Przipcovius, et il est supposé, de même que le précédent, pour être venu de la plume de Mr. Biddle.
12. La Vie de cet homme incomparable, M. Faust Socin, décrit par un Chevalier polonais; où il est ajouté un excellent discours, que le même auteur a introduits aux œuvres de Mr. Socin; assemblé avec un catalogue de ses travaux. Londres, édité par Richard Moone, &c. 1653, 8vo. Le Chevalier polonais était Samuel Przipcovius, et le traducteur de ces deux petites pièces était John Biddle, comme il apparaît des initiales [J. B.] attaché au message pour le Lecteur.
L' "Excellent Discours" à un titre de la page séparé.
13. Un Double Catéchisme : le Premier appelé A Catéchisme Ecrit; l'Autre, Un Bref Catéchisme pour les Enfants : dans les principaux points de la religion Chrétienne, étant des questions proposées, se résolvantes par de pertinentes réponses pris de mot en mot de l'écriture, sans ni conséquences ou commentaires ; composé pour leur amour qu'il serait avec joie simplement de simples Chrétiens et vrais pour les écritures : par John Biddle, Maître des Arts de l'Université d'Oxford. Londres, édité par J. Cottrel pour Richard Moone, &c. 1654, Fc. 8vo.
14. Un Essai pour expliquer la Révélation : ou Notes sue certains chapitre de l'Apocalypse. Cet essai fut publié, après le retour de Mr. Biddle de son exile des îles Scilly, et dans le cours de celui-ci, l'auteur traite sur la Bête dans l'Apocalypse, l'Anti-Christ, le règne personnel du Christ sur la terre, et les autres questions se levant naturellement pour un tel sujet.
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Par unitarien le 11 Novembre 2015 à 08:51
Abrahamz Galen
Abrahamz Galen, Van Haan, était un Docteur en médecine, et fondateur de la secte des galénistes, qui apparut aux Pays Bas dans l'année 1664, et qui était une branche ou ramification des Waterlandiens, ou une partie plus libérale des anabaptistes néerlandais. Il était le Pasteur d'une congrégation mennonite à Amsterdam, et telle était la réputation qu'il avait acquise, que même ses ennemis portaient témoignage de sa perspicacité et de son éloquence rares. Comme les remonstrants, il considérait la religion chrétienne comme un système de pratique plutôt que de foi, et soutint, que chacun a droit aux privilèges de la communion chrétienne qui reconnaît l'autorité divine de l'Ancien et du Nouveau Testaments, et mène une vie sainte et vertueuse. Ses sentiments concernant la personne du Christ, et la nature de la rédemption chrétienne, étaient semblables à ceux des unitariens polonais.
William Penn, le célèbre quaker, donne le compte rendu suivant d'une discussion, que lui et plusieurs autres amis eurent avec Galen Abrahamz et ses disciples. "1677, 8ème mois, Amsterdam. - Nous avons eu une réunion avec Galen Abrahams, (le grand père des Mennonites sociniens dans ces régions,) accompagné de plusieurs prédicateurs, et d'autres de sa congrégation : Divers de nos amis étaient également présents. Elle se poursuivit environ cinq heures. Il affirma, en opposition à nous, que : "il n'y avait pas d'Église, de ministère, ou de commission apostolique chrétiens maintenant dans le monde. Mais le Seigneur nous a aidé de sa sagesse et de sa force pour confondre ses tentatives".
Comme il ne sera probablement pas sans intérêt pour le lecteur de ces livres, d'apprendre quelque chose de plus de cette branche des baptistes, mennonites, des remarques suivantes sous la plume du Révérend Fred. Adrien Vander Kemp, ne pouvant être considérées tout à fait hors de propos. Elles sont extraites de la partie finale d'une communication, faite par ce monsieur à ce dernier Révérend Robert Aspland, et insérées dans le Référentiel Mensuel de l'année 1817, - un périodique dont M. A. a été pour une longue série d'années l'éditeur capable et désintéressé, et qu'il consciencieusement consacra à supporter la vérité et la liberté."Les deux principales et plus nombreuses divisions [des baptistes mennonites ] sont, 1 . Que, que je désignerai comme rigide, se faisant appeler Mennonites. Ils ont de nombreuses congrégations dans la partie nord des Pays Bas, Frise, Groningue, et un séminaire d'enseignement à Amsterdam, pour la formation des étudiants pour le ministère. Leur premier professeur a été Jac. Rysdyck, son successeur Petr. Schmid, aussi tard que 1788. Ils sont généralement des calvinistes rigides, et en harmonie avec les orthodoxes les plus zélés dans les Églises réformées. le nom de leur maison de réunion principale est désigné par le nom du Soleil, emprunté probablement d'un bâtiment à proximité. 2 . l'autre partie, que j'appellerai libérale, en opposition à eux, est connue généralement comme les baptistes, pour approuver les principes défendus généralement par les congrégations De Toren, (Turris) un édifice dans son voisinage, et het lam, (agneau), le nom d'une brasserie à côté d'elle. Ils n'ont pas de croyances, pas de formulaires que ce soit, et sont nombreux dans les principales villes du sud des Pays Bas, Frise, Utrecht. Leurs membres sont principalement des unitariens, ainsi que leurs Ministres, même si beaucoup ont adopté l'hypothèse arienne, beaucoup le système du Dr S. Clarke, et souvent dans des congrégations opposées les mêmes principes sont défendus, avec un esprit chrétien, sans une ombre de rancune. Beaucoup d'hommes éminemment cultivés sont apparus parmi eux : Jo Hinstra, Allard Hulshoft, Nic de Frise, et avant eux, Galenus Abrahams. Leur séminaire à Amsterdam prospérait sous la garde de Tjerk Nieuwenhuys, depuis 1735, Heere Oosterbaen et Hesselink, et a été doté d'un magnifique équipement expérimental pour la philosophie, dans lequel son Professeur, chaque semaine, donnait des conférences à ses étudiants, ainsi qu'en théologie, qui, outre cela, bénéficiaient des conférences des Professeurs de l'Athénée, et du séminaire des remontrants. Ils avaient, dans la dernière partie du 18ème siècle, cinq Ministres à Amsterdam, quatre à Harlem, deux à Leyde, trois à Rotterdam, et l'autre à Dordrecht".
(Vidend. Moshemii Inst . H. E. Stec. xvii. Sect . ii. P. ii. C. v. § vii.
p. 892. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 137. William Penn's Travails, 12mo. 1694, p. 243. Mon. Rep. Vol. XU. pp. 449—454.)
Didier Le Roux
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Par unitarien le 25 Octobre 2015 à 21:01Morscovius Paul
Morscovius Paul, (Polon. Morzkowski), était le fils de Pierre, l'auteur bien connu de la "politique ecclésiastique", ou "Agenda" des Frères polonais. Lors de l'assemblée de Daszow, en 1646, il a été reçu au nombre des anciens élèves, et a été maintenu par une présentation publique, tout en poursuivant ses études, jusqu'à l'année 1650. Lors de l'assemblée de Czarcow, en 1651, il a été décidé qu'il devrait se retirer de la Cancellariate de Sandomir pour celle de Neustadt.
Une allusion est également faite à un Morscovius Christian, dans les Actes de l'assemblée de Czarcow, 1654, qui était à l'époque rappelé de Kolosvar en Pologne.
Outre cela, il est fait mention, par Smalcius, d'un autre Morscovius, qui était le Ministre assistant à Hoystra, décédé le 24 avril 1608, et remplacé par André Lubieniecius. Mais son nom chrétien est inconnu.
(Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I. p. 507. Snmlcii Diarium, April 24, 1608, apud ZcUneri Crypto-Soc. Altorf. p. 1184.)
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Par unitarien le 25 Octobre 2015 à 11:27
Thomas Emlyn
Thomas Emlyn a learned Divine, no less distinguished for his talents and integrity, than for the firmness with which he endured persecution for conscience' sake, was one of the first among the Protestant Dissenters, who had the courage publicly to avow his disbelief of the doctrine of the Trinity. The example so nobly set by him was followed, timidly and reservedly indeed in some cases, but openly and avowedly in others, by many of his Brethren in the ministry among the Protestant Dissenters. The number of Ministers connected with the Presbyterian body, who embraced Arian and other Antitrinitarian opinions at the beginning of the last century, and who were in the course of their education before 1710, has been shewn, by the Rev. Joseph Hunter, F.S.A., to have been considerable. Nor can it be doubted, that this result was owing, in a great measure, to the educational influences under which their minds were formed, in such seminaries as those in which Mr. Emlyn was trained up for the Christian ministry.
He was born at Stamford, in Lincolnshire, May 27th, 1663, and is represented by Dr. James Foster, who enjoyed his friendship, and paid a lasting tribute to his memory by preaching his funeral sermon, as having had, "from an early period of life, strong and most serious impressions of religion upon his mind, not tinctured with enthusiasm, nor derived from mechanical and superstitious terrors." His father's name was Silvester Emlyn, or Emley, as he originally wrote the name;—a man of great plainness and honesty, who possessed a small estate in the neighbourhood of Stamford, which he kept in his own hands, and under his own management. His mother's maiden name was Mildred Dering. She was the daughter of Mr. John Dering, near the ancient village of Charing, in Kent ; and was a woman of piety and benevolence, as well as of good natural abilities, and cultivated understanding. Thomas Emlyn, their son, was sent as a boarder to the school of Mr. Boheme, of Walcot, near Folkingham, in the eleventh year of his age ; and remained there four years. The incumbent of the parish at that time was the Rev. Richard Brocklesby, a popular Preacher, whose ministry young Emlyn attended as long as he remained at school. His parents were upon intimate terms with the learned and worthy Dr. Richard Cumberland, then Minister at Stamford, and afterwards Bishop of Peterborough ; and though members of the Church of England, and regular attendants upon its services, they were so far friendly to the principles of Dissent, that they determined upon bringing up their son as a Nonconformist Divine, and their chief reason for so doing was the fact, that a more serious and earnest spirit prevailed among the Dissenters, than the members of the Established Church.
After having received the necessary ground-work at school, he was sent for academical education, in the year 1678, to the Rev. John Shuttlewood, A. B., who kept a Seminary at Sulby, near Welford, in Northamptonshire. He remained under the care of Mr. Shuttlewood four more years, but appears not to have been altogether satisfied with the state of things in that gentleman's Academy; for in 1678, he went to Cambridge, and was admitted into Emmanuel College. He was induced, however, for some reason not stated by his biographers, to forego the advantages of a University education, and place himself again under the charge of Mr. Shuttlewood, with whom he remained till the autumn of 1682. He then became a student in the Academy of the Rev. Thomas Doolittle, A. M., first at Islington, then at Clapham, and afterwards at Battersea, where he enjoyed greater facilities for improvement, both by means of books and literary conversation. But still finding the sphere in which he lived not to be sufficiently large, and perceiving that Mr. Doolittle, though a very worthy and diligent Divine, was not remarkable either for compass of knowledge, or depth of thought, he determined to enter at once, though at the early age of nineteen, on the labours of the ministry, and preached his first sermon at Mr. Doolittle's Meeting-house, near Cripplegate, on the 19th of December, 1682.
In the following year he succeeded the Rev. Joseph Boyse, as Chaplain in the family of the Countess of Donegal, a lady of large landed property in the North of Ireland, but then living in Lincoln's-Inn Fields. At the time that he undertook this Chaplaincy, it was her Ladyship's intention to return to Ireland ; but she remained another year in England, which gave Mr. Emlyn an opportunity of witnessing the execution of Lord William Russell, who fell a sacrifice to the merciless and vindictive temper of the Duke of York, afterwards James II., and who may truly be said to have died a martyr for the cause of liberty and his country.
In the year 1684, Mr. Emlyn accompanied the Countess and her family to Belfast. He received from her a very handsome allowance, and was treated by her, as well as by Sir William Franklin, whom she soon afterwards married, with the greatest possible respect. While in this situation, he appears to have had numerous friends among the clergy of the Established Church ; and indeed he had a license from the Bishop of the diocese, in which his patroness resided, to preach facultatis exercendce gratia, which gave occasion to his Dissenting Brethren to suspect, that he had changed his sentiments, and gone over to the Church. But his refusing to accept a living offered him in the West of England by Sir William Franklin, because he was dissatisfied with the terms of ministerial conformity, was a proof that his early impressions remained unchanged ; and a visit which he soon afterwards paid to Dublin, and during which he preached to the Dissenting congregation assembling in Wood Street, contributed not a little to remove the suspicions of his anxious friends, who knew his worth, and were conscious that in him the cause of Dissent would have lost a most able and eloquent advocate.
His services were so well received by the congregation to which he preached at Dublin, that, soon afterwards, on his leaving the family of the Countess of Donegal, he was invited to succeed Mr., afterwards Dr. Daniel Williams, who had retired to England, and to become the Co-pastor of the Rev. Joseph Boyse. This invitation he at that time declined, and returned to London in the month of December, 1688, where his great talents were for a time wholly unemployed.
His son informs us, that, in his journeyings between Ireland and London, he several times accepted the invitation to preach in the parish Churches of some towns through which he passed, and particularly Liverpool.
In the month of May, 1689, he was prevailed upon by Sir Robert Rich, one of the Lords of the Admiralty who had invited him to his house at Beccles, to officiate as Minister to a small congregation of Protestant Dissenters at Lowestoft, in Suffolk. It was during his residence at this place that he contracted his intimacy with the Rev. William Manning, of Peasenhall;—an intimacy, which probably led to that important change of sentiment, which afterwards took place in his mind. They were accustomed to converse on religious subjects, and to express to each other their respective opinions ; and as the doctrine of the Trinity was then the prevailing subject of controversy, they were naturally led to bestow some attention on a question so generally discussed. The result of their examination was, that Mr. Manning became a believer in the simple humanity of Christ ; and Mr. Emlyn settled down into a kind of Arianism, which it does not appear that he ever afterwards deserted, though he classed himself under the general title of Unitarian, in his publications.
The principal reason of Mr. Emlyn's return to England was the landing of King James II. on the Irish coast, in 1688, which threw the whole country into the greatest confusion ; but when that weak and bigoted Monarch had fled into France, and affairs were tending to a settlement in Ireland, the Nonconformist Divines re-assembled their congregations in great numbers, and Mr. Emlyn was invited to become Co-pastor with Mr. Boyse. This second invitation he was led, from a prospect of a larger sphere of usefulness, to accept ; and accordingly in May, 1691, he undertook the important charge which had devolved upon him, little suspecting that his acceptance of this situation was to expose him to so much unmerited suffering as he afterwards experienced. But had it been possible for him to have foreseen all that happened to him, there is no reason to suppose that his heart would have shrunk from the encounter, or that his courage would for a moment have forsaken him.
With this congregation he continued several years in the faithful discharge of his duties ; and in 1694 was married to Mrs. Esther Bury, a lady of good property, and respectable connexions, who had been induced, by the fame of Mr. Emlyn, to leave the Established Church, and become one of his hearers. Thus happily situated, he experienced all the comforts which he desired, except perhaps that his conscience was not perfectly at ease respecting the difference of opinion on the doctrine of the Trinity, which existed between himself and his congregation.
His belief in the Trinity had been first shaken during his residence at Lowestoft, by the perusal of Dr. Sherlock's "Vindication" of that doctrine, the arguments of which he discussed with his friend, Mr. Manning. He was afterwards confirmed in his doubts, by the study of Mr. Howe's controversial writings on the same subject. Alluding to his change of sentiments, in his Narrative of the Proceedings of the Dissenting Ministers of Dublin against him, and of his Prosecution in the Secular Court, (Sect, ii.,) he says, "I own I had been unsettled in my notions from the time I read Dr. Sherlock's book on the Trinity, which sufficiently discovered how far many were gone back toward polytheism: I long tried what I could do with some Sabellian turns, making out a Trinity of somewhats in one single mind. I found that by the tritheistical scheme of Dr. Sherlock and Mr. Howe, I best preserved a Trinity, but I lost the Unity. By the Sabellian scheme of modes, and subsistences, and properties, &c, I best kept up the divine Unity: but then I had lost a Trinity, such as the Scripture discovers, so that I could never keep both in view at once. But after much serious thought, and study of the Holy Scriptures, with many concerned addresses to the Father of lights, I found great reason first to doubt, and after, by degrees, to alter my judgment in relation to formerly received opinions of the Trinity, and the supreme Deity of our Lord Jesus Christ." He professes not to have made his reason the rule of his faith, but to have exercised it merely with a view to judge what was the meaning of the written rule, or word of God ; and by adopting this plan, he was led to form notions, different from those in which he had been instructed, though not wholly agreeing with those either of Arius or Socin.
This change of sentiments rendered his position in some degree painful to him; for though he studiously refrained from attacking the opinions of others, whose views approached more nearly to the orthodox standard than his own, he was equally careful not to advance anything in his public discourses, of which his own judgment and conscience did not approve. He seldom, or never, introduced controversial topics into the pulpit, thinking it better, apart from all considerations of a prudential nature, to confine himself chiefly to subjects, calculated to promote the interests of piety and virtue.
Writing to his friend, Mr. Manning, April 1st, 1697, he says, "I meddle not with any but practicals in preaching, i. e. the agenda and petenda, and such only of the credenda as are contained in the Apostles' Creed. I begin to think, that the greatest part of controversial divinity about the covenants, &c, is much like the various philosophical hypotheses and theories, where men in the dark are pleased with their ingenious romances, and if they can maintain that so matters may be, they soon conclude so they are and must be, without authority, which in religion must not pass. There is nothing I more sincerely desire than right knowledge of important truths ; and it is some satisfaction, that I am sure I am not biassed by interest, or love to worldly esteem ; and if one err unwillingly about the blessed Jesus, I should hope it may be pardoned, tho it would sincerely grieve me to promote any such thing me thinks the clouds and darkness, that surround us and others, make this world an undesirable stage of confusion. May I know God and Christ, so as to love them, and be transformed into a divine likeness! and then surely the wish'd-for day will come, when that which is imperfect shall be done away."
About the time that this letter was written, Mr. Emlyn had some thoughts of openly declaring his sentiments in relation to the Trinity, and resigning his office as Minister of the Wood-Street congregation ; "for," says he, in a letter to Mr. Manning, (Jan. 18th, 1697,) "I cannot hope to continue here in my present post, when once I have professed." Yet he doubted, whether he ought to abandon a station of unquestionable usefulness, unless some occasion should arise, imperatively calling upon him to make a public and explicit statement of his altered views. He resolved, however, at the same time, to embrace the first opportunity of this kind which should present itself: "for I was ever averse," says he, "to any mean compliance against my light in sacred matters."
Things continued in this state to the close of the seventeenth century. Till then, few Ministers had ever been more respected and beloved, and few men more happy in all the relations of social and domestic life. But the scene was now changed. In the year 1701, his happiness was suddenly interrupted by the loss of his wife, on the occasion of whose death he preached a sermon from John xiv. 28, "If ye loved me, ye would rejoice, because I said I go to the Father: for my Father is greater than I." This loss was a grievous trial to him at the time ; but in the year 1703, when he published the sermon on his wife's death, under the title of "Funeral Consolations," he observed in the Preface, that it was a seasonable preparation for the further trials which awaited him, and enabled him to bear them with a more resigned and Christian spirit, by endearing to him the hopes of the future, and reconciling him to death, as the way to it. "As to that dispensation of Providence," says he, "which occasioned this Discourse, I do therein, with great reverence and satisfaction, adore the righteous wisdom of the supreme Lord of life and death, by whose appointment, according to the prophet's observation, righteous and merciful men are taken away from the evil to come. For considering what was in the womb of Providence, and so near to its birth, I cannot but reckon it an apparent design of mercy to her who is deceased, that she should be carried into the quiet harbour, before so furious a tempest did arise ; which might have made too cruel impressions on a disposition so very gentle and tender. But she was gathered into her grave in peace, that she might not behold it. Moreover, by such a rebuke, so adapted to strike at the root of all earthly love and delight, the all-wise God might greatly prepare him who was to survive, for better enduring his approaching trials: since thereby neither the prosperity nor adversity of this world, could be any great temptation to one, who had less reason than ever to be fond of this life ; and so loud an admonition, never to seek his contentment on this side God and Heaven. 'Lord, what wait I for? My hope is in thee.'"
Afflictions now came thick and heavy upon him ; for not only had he lost a beloved and promising child a short time before, but in about six weeks after, it pleased God to call to her account his excellent mother. To these successive trials he feelingly alludes, in a letter addressed to a relation in England, who had communicated to him tidings of his mother's death. "I find by yours," he writes, "that the all-wise God is pleased to appoint me sorrow upon sorrow, by removing a tender and excellent mother, so soon after the loss of a most amiable and loving wife. In this year I have lost (if I may say so of the death of the righteous)
a desirable young son, a wife and mother ; enough to teach me the vanity of all present things, and to draw my thoughts and desires into that world, whither they are translated."
These calamities, however, were the precursors of others, which were far more trying to him than death itself would have been. The removal of his wife and mother saved them from a weight of sorrow, which, had they survived only a few months, would have bowed their gentle spirits to the earth, and aggravated in a tenfold degree his own sufferings. Within half a year of the time at which the above letter was written, he became the victim of a series of persecutions, which stand almost unparalleled in the annals of religious bigotry. The cause of this additional inroad upon his happiness was the suspicion, that he had embraced notions concerning the Trinity, contrary to those which are reputed orthodox ; and the person who was the first instrument in raising the hue and cry against him was Dr. Duncan Cummins, a celebrated Physician of Dublin, and a member of his own congregation. This gentleman had been brought up for the ministry, which probably rendered him more quick-sighted in detecting any shortcomings in the way of orthodoxy, than he might otherwise have been. By observing that Mr. Emlyn avoided the use of certain well-known pulpit expressions, and the arguments usually employed in defence of the common opinion respecting the Trinity, his suspicions were awakened ; and having spoken upon the subject to Mr. Boyse, they determined to call upon him, for the purpose of ascertaining his real sentiments. At this time, it appears, no one but Dr. Cummins had the least idea of Mr. Emlyn's heterodoxy ; and, but for that gentleman's inquisitiveness, matters might have gone on much longer, without a suspicion on the part of other members of the congregation.
On being urged to state what his opinions actually were, Mr. Emlyn thought himself bound, as a Christian, to declare them openly and without reserve. He therefore admitted, at once, that he believed the God and Father of our Lord Jesus Christ to be the only Supreme Being ; and that the Son derived all authority and power from Him alone. But he also stated, that if he was obnoxious to the congregation on account of his opinions, he would immediately resign, and give them an opportunity of choosing another Minister, whose views were more in accordance with their own. This plain and easy method of settling the matter was however refused him ; for Mr. Boyse, thinking the charge against his Co-pastor of too serious a nature to be decided upon by himself and the congregation, assembled the Dublin Ministers, who immediately directed, that Mr. Emlyn should not be permitted to preach any more, thus endeavouring to bring him into disgrace, and destroy his reputation as a Minister of the Gospel. Upon this, he lost no time in calling together the Deacons of the congregation, and resigning his charge, which led to strong expressions of regret, on the part not only of several of his regular hearers, but even, it is said, of Dr. Cummins himself, who probably intended nothing more, than to obtain from his Pastor a formal recantation. If such, however, was his object, the event proved, what an erroneous estimate he had formed of the character of him, with whom he had to deal.
When Mr. Emlyn announced to the Deacons, and other leading members of his congregation, his intention to dissolve the connexion, which had so long and so happily subsisted between them and himself, by resigning the pastoral charge, he was told, that they would be satisfied with a short retirement from his public duties, provided he would abstain from preaching during the interval. It was proposed, therefore, that he should go to England for a while, that there might be time for further consideration. This proposal, however, was to be submitted to the Dublin Ministers for their approval ; and as no objection was raised on their part, two of their number were deputed to inform Mr. Emlyn of their decision, but at the same time to charge him, as they expressed it, not to preach anywhere in England. To this imperious message he replied, that he had no intention of preaching upon the questions in dispute between himself and his brother Ministers, wherever he might go ; but that, in forbidding him to preach, they assumed an authority to which they had no right, and that he might just as reasonably issue a prohibition against them, as they against him. Upon this, they intimated their intention of writing to the London Ministers on the subject ; to which he replied, that they might use their own discretion, reserving to himself the power of doing the same.
It appears, that one of the two messengers, who were the bearers of the aforesaid ministerial dictum, was of the Independent persuasion, which led Mr. Emlyn to say, in his "Narrative of the Proceedings" against him,—" If the Presbyterians and Independents claim such a power as this, not only to reject from their own communion, but to depose from their office, such Pastors of other Churches as conscientiously differ from them in opinions ; and to extend this to other kingdoms, forbidding them to preach there also: I think they have a mighty conceit of their own large dominion, and discover a very ridiculous ambition. I wonder who gave them this sovereign deposing power over their Brethren, any more than the Pope his arrogated power of deposing other people's kings: nay, who ever heard, in the primitive Church, of such a strange creature as a Presbytery made up of the Presbyters of several and different Churches?"
Mr. Emlyn, however, having consented, for the sake of peace, to withdraw for a time, embarked for England the very next day, to the great inconvenience of himself and his family. But no sooner had he left Dublin, than a clamour was raised against him, and his opinions were attacked, where he least of all expected it,—from the pulpit. "And now," says he, "I had leisure to look back ; for when so few days space had made so great a change in my condition, that I was turned out to wander abroad desolate and in uncertainty, I saw I was entered upon a dark scene, and must arm for various, though I knew not what, trials. What then were the workings of my anxious thoughts! what the deep reflections, and black presages! what the conflicts of spirit! what the cries and tears before the God of all wisdom and comfort, is best known to Him who sees in secret. I could not forbear saying often with wandering, afflicted David, 'If I shall find favour in the eyes of the Lord, he will bring me back to see his ark and his habitation ; but if he say, I have no delight in thee, here am I, let him do as seemeth good to him.' I had not been of so unsocial a nature as not to relish the society and love of my dear friends, nor was insensible of the pangs of a violent separation; nor yet so mortified to the world, as not to feel some little difference between contempt and respect, fulness and straits: but still my convictions of truth were so clear, that these things never staggered my resolutions of adhering to it, in the midst of all discouragements."
On being informed, that some of his Brethren among the Presbyterian Dissenters in Dublin had made public his sentiments concerning the manner of the union between God and Christ, and had thus raised a violent clamour against him, he drew up, and printed, "The Case of Mr. E. in Relation to the Difference between him and some Dissenting Ministers of the City of D. which he supposes is greatly misunderstood." This was published in London, about the month of August, 1702; and, together with "An Advertisement by another Hand," occupies the sixth place in the "Fourth Collection of [Unitarian] Tracts." In reply to it the Dublin Ministers published a statement of their own, drawn up by Mr. Boyse, and entitled, "The Difference betwen Mr. E— and the Dissenting Ministers of Dublin truly represented." The substance of this statement, together with his own, was afterwards appended by Mr. Emlyn to his "True Narrative," in order that the reader might compare the two accounts, and form an impartial judgment respecting the points at issue between himself and his brethren in the ministry.
After about ten weeks' absence in England, notwithstanding the discouraging intelligence which he received from Dublin, he thought it necessary to return to his family ; and in order to put the public in possession of the true grounds of his opinions, he wrote his "Humble Inquiry into the Scripture Account of Jesus Christ;" intending to leave for England in a few days after it was printed. But a zealous Church officer among the Baptists, of the name of Caleb Thomas, being acquainted with his design of returning to London, obtained a special warrant from the Lord Chief Justice, Sir Richard Pine, to seize him and his papers; and himself accompanied the keeper of Newgate, to see the warrant executed. This was in February, 1702-3 ; but on account of the difficulties felt by his opponents in wording the indictment against him, his trial was deferred till the June following, and during the interval two of his friends entered into recognizances for his appearance, in a bond of eight hundred pounds. The large amount of bail indicated that the charge against him was not thought lightly of;—a fact, which was afterwards corroborated by his being told by a gentleman of the long robe, that he would not be permitted to defend himself, "but that it was designed to run him down like a wolf, without law or game."
Mr. Emlyn appeared to take his trial about the middle of Trinity term, 1703, but was told that the bill was not then found, although he had pleaded to the indictment, and been furnished with a copy. It appears that some flaw had been discovered, as to the words alleged to have been taken out of the "Humble Inquiry." A second indictment therefore was drawn up. But this too was abandoned, on account of some informality. A third was then brought in, which was found by the Grand Jury; and the trial came on, June 14th. To justify a verdict of guilty upon the indictment, it was necessary that the jury should know, and be thoroughly persuaded, first, that the assertions and declarations attributed to Mr. Emlyn were not only false, but impious, and not only false and impious, but also blasphemous and malicious in their own nature and import, or in the common acceptation of the terms ; and secondly, that they were the actual assertions and declarations of Mr. Emlyn. Neither of these points was proved on the trial. The generality of eminent Divines, both ancient and modern, assert that the Father is the principle, cause and fountain of the Son and Spirit, whence they have their essence and divinity, and in that respect grant that the Son and Holy Spirit are not equal to the Father. Mr. Emlyn and the Dublin Ministers were agreed, as he says, that God is but one infinite, necessary, perfect and supreme being, or spirit, with one understanding and will, who is the sole object of divine worship: and that he was in an ineffable manner united to the man Christ Jesus, dwelling and operating in him, by a fixed and perpetual influence, as the governing principle. But he differed from them as to the manner of this union. He conceived it to be more for the honour of Jesus Christ to suppose that the Deity, in its full conception, was united to him, and dwelt and operated in him, than to suppose it only of a portion of God, or of God but partially considered: and he held this to be the plain doctrine of Scripture, which says, "in him dwells all the fulness of the godhead" (Col. ii. 9); as well as of Jesus Christ himself, who expressly affirmed, that the Father dwelt in him, and did the works. (John xiv. 10.) The question at issue was, whether the union was a strictly personal one, so as to make God and the man Christ Jesus one, and the same person. The affirmative view of this question was taken by the Dublin Ministers, and the negative by Mr. Emlyn. But nothing can be further from the truth, than that Mr. Emlyn, either by word of mouth, or in his published writings, advanced anything which was intended to dishonour, or degrade Jesus Christ, of whom he uniformly spoke with the greatest possible respect and reverence. Still less could it be said, that his assertions and declarations on this subject at any time partook of the nature of blasphemy and impiety, on any fair and legitimate construction of those terms. But putting this entirely out of the question, it was found impossible, on the trial, to prove that Mr. Emlyn was the author of the book, on which the prosecution was grounded.
The indictment charged him with having written, and caused to be printed, a book, entitled "An Humble Inquiry into the Scripture Account of Jesus Christ." It was not enough, therefore, to justify the verdict of guilty, that he caused it to be printed and published. It should have been proved that he wrote it ; and this proof was wanting. But finding no evidence of authorship, a messenger was despatched for Mr. Boyse, who, on being examined as to the subject-matter of his Co-pastor's public discourses, admitted, that he had introduced nothing of a directly controversial nature into the pulpit, "but only some things that gave ground of suspicion to some;" and on being further asked, what he had said in private conference with the Ministers, replied, that the declarations, which he had made in the presence of his Brethren, "was judged by them to be near Arianism." But this only proved an agreement between the sentiments of the book, and those which Mr. Emlyn had avowed in the course of conversation. It so strengthened the presumption, however, in the eyes of the jury, that it had more influence upon their decision, than any other part of the evidence, as the Bishop of Kilmore (Dr. Wettenhall) assured Mr. Emlyn, in the course of one of those private and friendly visits, with which he was honoured by that Prelate, after his conviction and imprisonment. This indeed, without either himself or his counsel having attempted a proper defence, was considered sufficient to substantiate the charge against him. The counsel were afraid even to touch upon the subject; and Mr. Emlyn was convicted of the alleged libel, simply because the Lord Chief Justice of the Queen's Bench informed the jury, that "strong presumption was as good as positive proof."
Mr. Emlyn's biographer, (who was his own son,) attributes the arbitrary and overbearing manner of Lord Chief Justice Pine, the Judge who tried the case, and who was generally inclined to moderation, to the presence of sundry Prelates, among whom were the Archbishops of Armagh and Dublin. His Lordship was accustomed to make large professions of moderation among his friends on this side the Channel, nor is there any reason to doubt that he was sincere in these professions ; but perceiving that, in browbeating the counsel and jury, he was doing what would prove acceptable to the Church dignitaries who were present at the trial, he broke through all the usual bounds of judicial decorum, and, at the conclusion of his charge, gave to the jury a significant intimation, that, if they brought in a verdict of acquittal, "My Lords the Bishops were there."
Perhaps the jury were not to be much blamed, for giving credit to the presiding Judge, that certain clauses in the book were criminal and blasphemous at common-law ; but they were assuredly censurable for not exercising their own judgment in the matter, and acquitting Mr. Emlyn, on the ground of insufficient evidence. As it was, their verdict, but for the growing liberality of the times, might have furnished a precedent for the prosecution and ruin of the most learned men of the two kingdoms, to say nothing of its tendency to justify, or at least to palliate, the persecution, by Roman Catholics, of all who conscientiously, and on scriptural grounds, dissent from their communion, and to render insecure the main bulwarks of Protestantism, by aiming a deadly blow at the principle of private judgment and free inquiry.
When, after a short deliberation, the verdict of Guilty was announced, the Attorney-General expressed a wish, that Mr. Emlyn might "have the honour of the pillory: "but sentence was deferred, and he was committed to the common gaol, till June 16th, which was the last day of term. In the mean time, Mr. Boyse, appalled at the result of his own thoughtlessness, and lamenting that he had taken so active and prominent a part in the matter, began to shew some feeling of concern for Mr. Emlyn, and to use his interest in preventing the infliction of so degrading a punishment as the one prayed for by the Attorney-General. It was also suggested to Mr. Emlyn, that he would do well to address a supplicatory letter to the Lord Chief Justice ; in compliance with which suggestion, he penned the following lines in prison, and forwarded them to his Lordship.
"My Lord,
"Though your Lordship may perhaps judge me guilty of a fault that you cannot admit any apology for, yet I may presume upon so much compassion, as to have leave to offer something by way of mitigation: I do assure your Lordship, that I have no greater desire than to learn the truth from the Holy Scriptures, by which I shall always be guided according to my best light ; and if I am mistaken in my opinions, God knows, it is altogether unwillingly. It is most obvious that I have forfeited my interest, and sacrificed my reputation in the world, and exposed myself to such evils, as nothing could ever make me submit to, but the real fear of offending God ; which your Lordship will, I doubt not, allow for a very great reason. I am ready to do anything consistent with my judgment and conscience ; but I am afraid to do that, for fear of shame from men, for which, my conscience may suggest to me, that Jesus Christ will be ashamed of me at the great day. I imagine, by something spoken on my trial, that your Lordship conceived I had written some deriding, scornful expressions of the holy Jesus, which I am sure I never designed ; the sum of the whole book being only to shew the Father to be greater than he, not denying him any glory consistent with that. I hope that as the great and merciful God will sooner forgive many errors of the understanding, than one wilful crime ; so your Lordship will make a considerable difference between disputable errors, which men of probity and learning are divided about, and scurrilous reflexions on the blessed Jesus, which are intended for contempt, which my soul shall ever abhor. I shall only presume to add, that as it is entirely for my conscience that I suffer, so I can never be deprived of the comfortable support which such a consideration carries in it ; having, I hope, learned in some measure to be conformed to him who endured the cross, and will shortly appear the righteous judge of all. Knowing how much depends on your Lordship's favour and clemency, as to the penalty I am liable to, I intreat for it, and am Your Lordship's, &c."
Upon his appearing to receive sentence, it was moved by Mr. Brodrick, one of the Queen's Counsel, that he should retract, which having refused to do, the Lord Chief Justice informed him, that his sentence was, to suffer a year's imprisonment, pay a fine of a thousand pounds to the Queen, find security for his good behaviour through life, and lie in prison till the fine was paid. The pillory, he was told, was the punishment due, but, on account of his being a man of letters, it was not inflicted! He was then led round the Four Courts, with a paper on his breast, for the purpose of exposing him to public odium ; and even this disgraceful treatment was spoken of, by the Lord Chief Justice, as merciful, because in Spain or Portugal the sentence would have been nothing less than burning. After this public exposure, he was conducted to prison, where he remained in confinement till his penalty was mitigated from a thousand to seventy pounds, in consequence of the repeated solicitations of Mr. Boyse, the generous interference of Thomas Medlicote, Esq., the humane interposition of the Duke of Ormond, and the favourable report of the Lord Chancellor, Sir Richard Cox, who declared that such exorbitant fines were contrary to law.
But though Mr. Emlyn's prospects thus became brighter, he had yet to endure another instance of severity, which might surely have been spared him by a person so high in Church preferment as His Grace the Archbishop of Armagh (Dr. Narcissus Marsh). This Prelate, as Queen's Almoner, claimed a shilling in the pound upon Mr. Emlyn's fine ; but instead of charitably relinquishing his right to make this charge upon the whole fine, and resting satisfied with seventy shillings, His Grace exacted the utmost farthing, and insisted upon Mr. Emlyn's adding another twenty pounds to the seventy already paid to the crown. "I thought," says Mr. Emlyn, "that the Church was to be as merciful as the State ; but I was mistaken herein." This treatment, however, was only on a par with that which he received from his brother Ministers; for during the whole of his imprisonment, which lasted from the 14th of June, 1703, to the 21st of July, 1705, no one of them, excepting Mr. Boyse, endeavoured, in the least degree, to mitigate his sufferings, or even performed the common courtesies of life, by calling upon him.
But, notwithstanding all the mean and contemptible artifices of his persecutors, Mr. Emlyn was enabled at length to leave the wretched country, in which he had found so little sympathy, and embark for England ; happy, no doubt, in removing from a scene of so much suffering, yet carrying with him no uncharitable feeling, and no desire of revenge, or retaliation, on his bigoted and intolerant calumniators. This latter fact is evident, from his having suppressed the "Narrative" of his sufferings, for no less than fourteen or fifteen years after his return to England ; and, even then, having sent it into the world full of sentiments the most mild, benevolent and compassionate, destitute of all keen invective, and favourable in its construction upon the motives of those, who had been most active in instigating and carrying on the prosecution against him. But this was not all. The time chosen by him for its publication was one, which ought to be held memorable by every genuine advocate of Christian liberty, as that in which the principles of Protestant Dissent achieved one of their noblest triumphs. This leads him to say, at the close of his "Narrative,"—" It is a further ground of rejoicing, to see the light of important truth breaking forth in many other parts," (alluding more particularly to London and the West of England,) "and spreading abroad its beautiful ray ; that God has raised up divers others, bold enough to profess it, and able enough with his assistance to defend it; I mean, with weapons of spiritual warfare, against those whose great confidence and dexterity is in those which are carnal. And though it has been my great gravamen or misery to be laid by in silence ; so that I have been sometimes ready to lament myself as an unprofitable servant, turned out of his Master's service : yet if I have contributed anything to retrieve the injured honour of the peerless majesty of the one God and Father of our Lord Jesus, whom to be like to, was the great glory of our Lord Jesus ; and if the things which have happened to me, have fallen out rather to the furtherance of the Gospel, I shall not think myself to have been wholly useless: for though I shall ever prefer the interests of serious piety, charity and practical holiness, to any barren speculations ; and had much rather a man should love our Lord Jesus in sincerity, than barely think of him just as I do ; yet if I have also served the cause of his truth, it may be 'tis beyond what I could have done, by teaching men only what they would have taught them ; because there will never be men wanting to take that office, while fewer will take the part I have borne, to the hazard of all that the world counts dear and pleasant. However, as matters were, I had no room for an innocent choice, nor any other part but this left me ; being judged unworthy, and made uncapable, of all the rest. Yet, during my confinement in the Marshalsea, as I suffered on account of religion, so I continued to preach there: I had hired a pretty large room to myself ; whither on the Lord's days resorted some of the imprisoned Debtors, and from without doors came several of the lower sort of my former people and usual hearers, who would not wholly forsake me, nor refuse to worship God with me, which was a great pleasure in my condition. And if in the whole I may hut approve myself to the great Judge, and giver of the prize, I am not anxious about the applause or censures of the spectators, who shall be judged also."
The prosecution of Mr. Emlyn was so unjust in itself, the verdict so iniquitous, and the sentence so utterly disproportionate to the alleged offence, that public attention was drawn to it on both sides of the Channel; and a universal feeling of disgust was excited against the promoters of it. In the "Dedication to Pope Clement XI.," prefixed to Sir Richard Steele's "Account of the State of the Roman Catholic Religion throughout the World," but written by the Bishop Hoadly, (see his Works, Vol. I. p. 537,) and first published in the year 1715, this prosecution is alluded to in the following strain of playful sarcasm. "Sometimes we of the Established Church can manage a prosecution (for I must not call it persecution) ourselves, without calling in any other help. But I must do the Dissenting Protestants the justice to say, that they have shown themselves upon occasion, very ready to assist us in so pious and Christian a work, as bringing Heretics to their right mind ; being themselves but very lately come from experiencing the convincing and enlightening faculty of a dungeon or a fine. The difference between these two sorts of persons is this: the one differ from us about ceremonies of worship and government, but they boggle not at all at the doctrine settled for us by our first Reformers: it is all with them right and good, just as Christ left it at first, and Calvin found it above fifteen hundred years afterwards. The others, unhappy men, look upon this to be straining at a gnat, and swallowing a camel. However, the former sort having a toleration for their own way, upon subscribing all our doctrines, can the more easily come to persuade themselves, that the Christian world is unhinged, if the latter should be tolerated in their opposition to doctrines, which have been called fundamental, even by Protestants, for so many years.—This hath been particularly experienced in Ireland by one who could not see exactly what they saw about the nature of Christ before his appearance in this world. For as with you, a man had better blaspheme Almighty God, than not magnify the Blessed Virgin, so with many of us it is much more innocent and less hazardous to take from the glory of the Father, than of his Son. Nay, to bring down the Father to a level with his own Son is a commendable work, and the applauded labour of many learned men of leisure ; but to place the Son below his own Father in any degree of real perfection, this is an unpardonable error ; so unpardonable, that all hands were united against that unhappy man ; and he found at length, that he had much better have violated all God's commandments, than have interpreted some passages of Scripture differently from his Brethren. The Non-conformists accused him, the Conformists condemned him, the Secular power was called in, and the cause ended in an imprisonment and a very great fine ; two methods of conviction about which the Gospel is silent."
Upon Mr. Emlyn's return to England, he preached for some time to a small congregation at Cutlers' Hall, in London, once every Sunday, that his time might, if possible, be usefully employed. But he did this without any remuneration, although his income had been greatly reduced by his wife's death, her jointure having gone with her, and her estate having come to her children. The liberty of preaching, however, which he enjoyed, gaveoffence to several of the clergy belonging to the HighChurch party; and particularly to Mr. Charles Leslie, who, in his "Rehearsal," (Vol. II. No. 29,) expresses great dissatisfaction at it. He openly applauds the Dissenters of Dublin for prosecuting Mr. Emlyn, whom he charges with Socinianism; and says, "I know where he lodges, if anybody has a mind to speak with him." The insinuation contained in these words is the more contemptible, on the part of this high-flown Churchman and Non-juror, because at the very time that he expressed his willingness to disclose the retreat of Mr. Emlyn, who made no secret as to his place of residence, he was himself afraid of being known, and went under the feigned name of White. In his Answer to Mr. Emlyn, (p. 41,) Leslie says, " You end with a declaration against persecution, but can instance only in yourself amongst our Unitarians, and that by the Presbyterians, and in a country (Ireland) where there is no toleration of Socinians. But since you have come under the protection of our laws, you have had City Halls for your Meeting-houses, and free liberty to preach till you are weary, without making any recantation, but to gain what proselytes you could ; nor have you met with any disturbance, that I hear of, unless you think that my writing against your principles is a persecution, and yet I run more hazard by it than you do."
Another person to whom Mr. Emlyn's liberty of preaching became peculiarly offensive, was the Rev. Francis Higgins, Rector of Balruddery, in the county of Dublin, who was remarkable for his scandalous immoralities, and turbulent temper. This Clergyman complained of the indulgence extended to Mr. Emlyn, first in a sermon, and afterwards in a personal application to Dr. Tenison, Archbishop of Canterbury. But the Archbishop was not ignorant either of what had befallen Mr. Emlyn during his residence in Ireland, or of his having assembled a congregation in London ; and His Grace had too high a sense of his own honour, in the dignified position which he held in the Church, to molest Mr. Emlyn, although the Lower House of Convocation seconded the complaint of the Clergyman above mentioned, and, in a representation to the Queen, made in the month of June, 1711, did not scruple to assert, that "weekly sermons were preached in defence of Unitarian principles." This representation was supposed to have been drawn up by Dr. Francis Atterbury, the Prolocutor, whom Mr. Emlyn reminded, in his "Observations" upon it, that " Christ was not condemned, but under a charge of blasphemy, and St. Paul was a pestilent fellow, if we may believe the eloquent Prolocutor of the Jewish Convocation;" that the assembly, which he had set up, was formed not on Unitarian, but on Catholic principles ; and that the weekly sermons alluded to were preached in defence of Catholic principles, the Unitarians having sufficiently defended theirs "in a public manner, and over and over again importuned the Convocation to hear them."
In a few years Mr. Emlyn's little flock was dissolved by the death of the principal persons who supported it ; and as he was himself in some degree disabled in the use of his limbs, he retired altogether from his ministerial labours, and spent the remainder of his life in comparative obscurity. But it was a great satisfaction to him to see the progress of that truth, for which he had written and suffered so much, extending itself far and wide among the Protestant Dissenters; and to be assured, by several of his former hearers in Dublin, that the odium, which once attached to his opinions, was fast wearing away even in Ireland. To a considerable portion of the Presbyterians and Baptists, and even of the Independents, Antitrinitarianism had ceased to be the frightful thing which it once was, and more particularly after the celebrated meeting of the Dissenting Ministers at Salters'-Hall, when it was said, not less expressively than truly, by Sir Joseph Jekyll, Master of the Rolls, that "the Bible carried it by four." (Whiston's Mem. pp. 220, 221.) But even before that decided expression of opinion on the subject of a doctrinal test, the principle of subscription to articles of faith was virtually abandoned, by the more liberal Ministers of the Three Denominations. Of this we meet with undeniable evidence in the writings of contemporaneous authors. In a work entitled "Modern Pleas for Schism and Infidelity review'd," the writer says, "The present Anabaptist, or Independent Teachers, do not subscribe to those positions, or articles of faith, as those their predecessors did: neither do the Presbyterian Teachers now subscribe to what their predecessors (at least in name) call'd the Assemblies Confession of Faith: and therefore we are as much at a loss, to know what the Faith of either of these sets of Dissenters now is, as if those books were never wrote. If their Faith is the same now as then, why do they cease publicly avowing it by subscription? If their minds are alter'd in some points, why don't they publish those alterations, and so, like the glorious St. Augustine, make themselves valued for their recantations? Or if, as some of them pretend, they agree with thirty-six of our thirty-nine Articles, why have they not given some way or other a publick and common consent to them? But thus to be content with a bare negative creed, and to let the world only know what they perversely deny and dispute, will tempt an honest and impartial man to think, that either they are asham'd, as a body, to own their Faith, or else are so perplex'd in the matter, that they know not what they believe themselves." (Pt. i. pp. 48, 49.) Yet such was still the feeling of timidity which prevailed among the more liberal portion of the Dissenting Ministers of London, and the fear of an open rupture with their more orthodox Brethren, that none of them had the courage to ask Mr. Emlyn to preach for them, except Mr. Joseph Burroughs, and Mr. (afterwards Dr.) James Foster, the Ministers of the Baptist congregation at Barbican, who, to shew their catholic temper and Christian spirit, invited him more than once to occupy their pulpit.
About the year 1726, on the death of the Rev. James Peirce, of Exeter, several, who had been in the habit of attending the ministry of that eminent Divine, expressed a wish to see Mr. Emlyn appointed his successor, and some steps were taken for that purpose ; but, as soon as it reached the ears of Mr. Emlyn that such a thing was in contemplation, he requested that nothing further should be done in the matter, assigning as a reason, that he was incapacitated for the active duties of the ministry by his declining years, and the feebleness of his limbs. But although he withdrew altogether from public life, he continued to be honoured with the esteem and friendship of several persons of great learning and eminent stations. Among these were Mr. Whiston, Dr. Samuel Clarke, and Dr. James Foster, whose acquaintance would of itself have entitled his memory to respect.
In his retirement he became the author of many small works, and was engaged in several controversies on account of his religious opinions, particularly one with the Rev. David Martin, Pastor of the French Church at Utrecht, respecting the genuineness of 1 John v. 7. Mr. Emlyn wrote two tracts to prove that this passage was an interpolation. Mr. Martin defended it in three, and had the honour of being left in possession of the field, "which has been thought by many learned men to have been the only honour he obtained." Previously to this, (in the year 1706,) Mr. Emlyn had published his "Vindication of the Worship of the Lord Jesus Christ on Unitarian Principles;" and he subsequently, during the remaining years of his life, advocated the cause of Unitarianism in the most able and successful way, by the publication of various controversial works. But perhaps none of his writings has been so instrumental in promoting his opinions, as the Narrative of his Sufferings,—a book which cannot fail to make a deep and lasting impression on all who read it, as containing an example of Christian Philosophy, and greatness of mind, which has seldom been surpassed ; and as shewing the efficacy of the plain and simple doctrines of the Gospel.
In the last two years of Mr. Emlyn's life he became much more feeble, and about a twelvemonth before his death his bodily frame received a violent shock, which it was expected would have proved fatal to him ; but he so far recovered from the effects of this, as to be able to get through the ensuing winter, without any further breach upon his health. The time, however, was now approaching, in which the last trial of his firmness and integrity was to take place ; and in the year 1741, his repeated illnesses had so far impaired his constitution, and debilitated his frame, that his friends entertained the strongest apprehensions that he would not long survive. In the month of July of the same year his disorder increased so rapidly, that his feeble nature could no longer continue the struggle, and he expired on the 30th of that month, in the seventy-ninth year of his age,—declaring with almost his latest breath, that no scene of his life afforded him more solid satisfaction than that in which he was so severe a sufferer for conscience's sake. "There is," said he, on the Saturday preceding his death, "such a thing as joy in the Holy Ghost: I have known it, and oh, how much is it beyond all the joys of this world!" At the same time he expressed a very thankful sense of the goodness of God, in supporting and comforting him under the various trials through which he had passed.
Sollom Emlyn, Esq., who wrote his father's Memoirs, after giving an account of the last moments of his venerated parent, adds, with a just and honest pride, the following pertinent remarks. "Thus he departed this life in peace, but not till he had first seen the salvation of God, both in his own deliverance from the hands of his persecutors, who were stronger than he, and also in the deliverance of those sacred truths, for which he suffered, from the odium and reproach they had long lain under ; for though he suffered trouble, as an evil-doer, even unto bonds, yet the word of God was not bound.—He had struggled hard with the powers of darkness, and came off victoriously ; he had faithfully performed the task assigned him without shuffling or prevaricating, and persevered therein to the end, so that he might truly say with the great Apostle, 'I have fought the good fight ; I have finished my course, I have kept the faith;' and I question not, 'there is henceforth laid up for' him 'a crown of righteousness;' for of such as are persecuted for righteousness' sake, our Saviour has himself assured us, that great is their reward in heaven."
Mr. Whiston, as soon as he heard of Mr. Emlyn's death, addressed to the son of his "great and good friend" the following letter of condolence.
Lyndon, August loth, 1741. "Dear Sir,—I did not receive your melancholy letter, till the same day that the public news informed us of the death of your father, though son John had given us notice of it before. I sincerely condole with yourself, Mrs. Emlyn, and his other relations and friends, upon the loss of one whom we all greatly and justly loved, on account of his perfect integrity, strong judgment, great courage, and most Christian temper; which were especially shewn in making a good confession of some of the most important truths of our holy religion; and that not only of late, when that confession is (God he praised) not of such ill reputation, or so dangerous, but when it was under the greatest odium, and exposed men to terrible penalties. Accordingly, I look upon his losses and sufferings in Ireland as next to martyrdom, for which he was well prepared; and I esteem him as the first and principal confessor with us, for those articles of primitive Christianity: nor are what Dr. Clarke, or Mr. Jackson, or myself, or Mr. Tomkins, or Mr. Gibbs, &c. have lost on the like account, to be compared to them. Had I been in London I should very readily have afforded him all the assistance I was able ; though perhaps that fever which carried him off might not thoroughly permit him to join in such devotions, as otherwise he was highly disposed for, and desirous of in the last period of his holy life. However, 'tis now several years, that he has waited 'till the day of his appointed time, when his great change should come ; and after such an incurable infirmity as he has long had, you should no way be surprized at his death, since at 78 he is come to his full age, 'like as a shock of corn cometh in his season.' Since his habitual preparation and uncommon degree of piety was all along so remarkable, there is no doubt but he is now where all good men desire to be, in that land of promise, —where no torment can touch them. Nor ought we to 'sorrow' for any good Christian, as others 'which have no hope' in their death ; much less so eminent and religious a Christian as your father was ; nor indeed did the ancient religious patriarchs seem to have been so unwilling to die, as good Christians are in our later ages. And as for the martyrs, they were carried to their graves, when they were permitted to have any, with hymns of praise for their having escaped the miseries of this sinful world ; and the day of their martyrdoms was called the day of their nativity, and celebrated yearly with great joy.
Your affectionate friend and servant,
Will. Whiston."
His remains were interred in the cemetery at BunhillFields; and it was originally intended, that a Latin epitaph should be inscribed on his tomb-stone. But this intention was abandoned, and one in English was substituted in its place. Both are given in the Memoirs of him by his son, from which they are transferred to Dr. Kippis's account of him in the "Biographia Britannica."
The compositions of Mr. Emlyn are remarkable for thenclearness, and strength of argument. His sentiments are intelligibly expressed; his language flows easily and naturally; and his appeals to the passions, in his published discourses, often rise to a high strain of eloquence. His controversial writings were published, during his life-time, under the following title. "A Collection of Tracts, relating to the Deity, Worship, and Satisfaction of the Lord Jesus Christ, &c, in two Volumes, by Thomas Emlyn. London, 1731." But the best edition of his Tracts is the fourth, which was published in the year 1746, in two volumes, 8vo., and to which were prefixed Memoirs of his Life and Writings by his son, Sollom Emlyn, Esq., who was brought up to the Law, and became an eminent Counsellor. The following are their titles, with the original dates of publication.
Vol. I.—1. A True Narrative of the Proceedings of the Dissenting Ministers of Dublin against Mr. Thomas Emlyn ; and of his Prosecution (at some of the Dissenters' Instigation) in the Secular Court, and his Sufferings thereupon, for his "Humble Inquiry into the Scripture-Account of the Lord Jesus Christ:" Annis 1702, 3, 4, 5. To which is added an Appendix containing the Author's own, and the Dublin Ministers' Account of the Difference between him and them, with some Remarks thereon. 1719.
2. An Humble Inquiry into the Scripture-Account of Jesus Christ: or A short Argument concerning his Deity and Glory, according to the Gospel. 1702.
3. General Remarks on Mr. Boyse's Vindication of the True Deity of our Blessed Saviour; to which is added, An Examination of Mr. Boyse's (and from him Dr. Waterland's) Answer to the Objection from Mat. 24. 36, and Mark 13. 32, "Of that Day knoweth none, not the Son, but the Father only." and also A short Reflexion on Mr. Boyse's Argument for the Supreme Deity of Jesus Christ, from the Creation of all Things being ascribed to him. 1704.
4. A Vindication of the Worship of the Lord Jesus Christ, on Unitarian Principles: in Answer to what is said on that Head, by Mr. Jos. Boyse, in his "Vindication of the Deity of Jesus Christ;" to which is annexed, An Answer to Dr. "Waterland on the same Head. 1706.
5. The Supreme Deity of God the Father demonstrated: in Answer to Dr. Sherlock's Arguments for the Supreme Divinity of Jesus Christ, or whatever can be urged against the Supremacy of the First Person of the Holy Trinity. 1707.
6. A Brief Vindication of the Bishop of Glocester's Discourse concerning the Descent of the Man Christ Jesus from Heaven, &c, from Dr. Sherlock, the Dean of St. Paul's Charge of Heresy: with a Confutation of his new Notion in his late Book of "The Scripture-Proofs of our Saviour's Divinity." 1707.
7. A Letter to the Reverend Dr. Willis, Dean of Lincoln ; being some Friendly Remarks on his Sermon before the Honourable House of Commons, November 5, 1705. 1705.
8. The Previous Question to the several Questions about Valid and Invalid Baptism, Lay-Baptism, &c, consider'd: viz. "Whether there be any Necessity (upon the Principles of Mr. Wall's History of Infant-Baptism) for the continual Use of Baptism among the Posterity of Baptiz'd Christians? 1710.
Vol. II.—1. Remarks on Mr. Charles Leslie's First Dialogue on the Socinian Controversy. 1708.
2. A Vindication of the "Remarks on Mr. Charles Leslie's First Dialogue on the Socinian Controversy." 1708.
3. An Examination of Mr. Leslie's Last Dialogue, relating to the Satisfaction of Jesus Christ: together with some Remarks on Dr. Stillingfleet's "True Reasons of Christ's Sufferings." 1708.
4. A full Inquiry into the original Authority of that Text, 1 John v. 7, "There are three that bear Record in Heaven, &c," containing an Account of Dr. Mill's Evidences from Antiquity for and against its being genuine ; with an Examination of his Judgment thereupon: humbly address'd to both Houses of Convocation : with a Postscript in Answer to the Excuses offer'd to take off the Force of this Address. 1715.
5. An Answer to Mr. Martin's "Critical Dissertation on 1 John 5. 7, 'There are three that bear Record, &c.,"' shewing the Insufficiency of his Proofs, and the Errors of his Suppositions; by which he attempts to establish the Authority of that Text from supposed Manuscripts. 1718.
6. A Reply to Mr. Martin's Examination of the Answer to his Dissertation on 1 John 5. 7. 1720. To this Reply is added a Postscript, containing Three Letters. One from Father Le Long, Priest of the Oratory at Paris, to Mr. Martin, relating to R. Stephens's MSS. Two from Mr. La Croze, Library-Keeper to the King of Prussia at Berlin, relating to the Dublin and Berlin MSS. 1746.
7. Dr. Bennet's New Theory of the Trinity examin'd: or, Some Considerations on his Discourse of the Everblessed Trinity in Unity ; and his Examination of Dr. Clarke's Scripture-Doctrine of the Trinity. 1718.
8. Remarks on a Book, intitled, "The Doctrine of the Blessed Trinity stated and defended," by four LondonMinisters, Mr. Tong, Mr. Robinson, Mr. Smith, and Mr. Reynolds: with an Appendix concerning the Equality of the Three Persons, and Mr. Jurieu's Testimony to the Primitive Doctrine in this Point. 1719.
9. The Rev. Mr. Trosse's Arguments answered ; relating to the Lord Jesus Christ, and the Deity of the Holy Ghost: taken from his Catechism, and Sermon on Luke xxii. 31, printed at Exon. 1719.
10. Observations on Dr. Waterland's Notions in Relation to Polytheism, Ditheism, the Son's Consubstantiality with, and Inferiority to the Father: being some Short Notes left imperfect by the Author. These Observations were written in the year 1731.
11. Memoirs of the Life and Sentiments of the Reverend Dr. Samuel Clarke. 1731.
In addition to the preceding "Collection of Tracts," a volume of Mr. Emlyn's Sermons was published by his son, in the year 1742. They are eighteen in number, and chiefly of a practical nature. All of them were posthumous, except the last two. The former of these was preached at Dublin, October 4th, 1698, before the Society for the Reformation of Manners ; and the latter was the first Sermon which the author preached after the death of his wife, and is entitled, "Funeral Consolations."
In drawing up the preceding account of Mr. Emlyn, the author was indebted, for the use of certain books and extracts, to his friend, the Rev. Jerom Murch, to whom he begs to acknowledge his special obligations for this, and other aid of a similar kind, afforded him during the progress of his work.(Vidend. Foster's Funeral Sermon for Emlyn. Memoirs of the Life of Mr. Thomas Emlyn, written hy his Son, Soilom Emlyn, Esq., and prefixed to the 4th Edition of his Works. Biographia Britannica, Kipjris's Ed., Vol . V. Art. Emlyn. The Case of Mr. E. in Relation to the Difference between him and some Dissenting Ministers of the City of Dublin, which he supposes is greatly misunderstood. A sober Expostulation with the Gentlemen and Citizens of Mr. Emlin's Juries in Dublin, concerning their Billa Vera and Verdict, June 14, 1703.Lindsey's Historical View of the Unitarian Doctrine, Chap. vi. Sect , i. Lindsey's Apology, p. 67. Whistoris Memoirs of himself, pp. 379— 381. Leslie's Rehearsal, Vol. II. p. 29. Answer to Emlyn, A. D. 1700, p. 41. Modern Pleas for Schism and Infidelity review'd, in Two Parts, by Joseph Smith. 3rd. Ed. London, 1717. Pt. L pp. 48, 49. Wilson's Dissenting Churches, Vol. IIL p. 398, et seq. Monthly Repository, Vol. XL (1816) pp. 725, 726; Vol. XII. (1817) pp. 201. 383, 384. 387—389. 478; Vol. XX. (1825) pp. 705—709; Vol. XXI. (1826) pp. 33—39. 87—91. 203—206. 333—337.)Didier Le Roux
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Par unitarien le 24 Octobre 2015 à 04:16
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