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Biddle John
Biddle John (1615-1662)
Biddle John, qui fut appelé "le père de l'Unitarisme en Angleterre," est né à Votton-sur-Edge, dans le pays de Gloucester, et baptisé le 14 janvier 1615. Il était le fils d'Edouard Biddle, un homme respectable, et fabricant de linge, dont les circonstances n'étaient pas affluentes, mais qui maintenait sa famille honnêtement, avec un crédit qui convient pour son rang, ou plutôt au dessus de celui-ci.
John Biddle fut éduqué dans l'école libre de sa ville natale, où sa compétence fut bientôt l'objet d'attention, ce qui lui procura le patronage du Seigneur Georges Berkley, qui l'autorisait, avec d'autres élèves, une démonstration annuelle pour dix pounds, mais avec cette distinction, qu'étant alors âgé que de dix ans, dont son Seigneur était en l'habitude de lui accorder sa marque de faveur.
Le résultat prouva, que le patronage ainsi judicieusement étendu sur lui ne fut pas un mauvais placement, car le jeune Biddle s'appliquait si vigoureusement à ses études, qu'il surpassa bientôt tous ces amis d'école, pour son propre standing, et sous peu, comme un de ses biographes l'observe, "passant outre ses instructions, et devint professeur pour lui-même." Bien qu'à l'école, il traduisit les Eglogues de Virgile, et le premier des deux Satires de Juvenal. Les deux, par la suite furent édités à Londres, en 1634, et dédicacés à John Smith, de Nibley, dans son pays natif. De même il composa, dans le début de cette année, et le récita devant un plein auditoire, une oraison élaborée en latin, sur la mort d'un élève de haut rang. Mais la bourse annuelle qui lui fut attribuée par le Seigneur Berkley, et peut-être aussi les dépends d'une éducation universitaire, le garda longtemps à l'école, qu'il était désirable pour qu'il continua ici jusqu'à ce qu'il ait environ atteint ses dix neuf ans, et quand il partit, il était assez compétant pour donner des instructions à son propre professeur, lui-même. Sa piété et son désintéressement dans cette première partie de sa vie, sont plus recommandés par ses biographes, et l'aide dont il donnait à sa mère, qui était restée veuve, en des circonstances désespérantes, prouve qu'il a été un fils de devoir et d'attentions.
Il fut envoyé, en 1634, à l'Université d'Oxford, et entrait à Magdalen Hall. "Ici," comme nous informe l'auteur de sa vie, "il fit aussi de la philosophie, comme il peut être vu, qu'il était pus déterminé par la raison que l'autorité, néanmoins sur des idées théologiques, il ne différencia pas plus de la doctrine reçue, comme il peut être constaté à partir d'un petit tract qu'il écrivit contre la danse."
Le 23 juin il reçut le degré de B. A., (Bachelier des Arts,) et alors devint un éminent professeur dans le Hall mentionné au dessus. Le 20 mai 1641, le degré de M. A. (Maître des Arts) lui était conféré. Avant cette période, il fut invité par les administrateurs de l'école de son lieu de naissance pour succéder à son premier professeur, mais il déclina cet honneur, et mentionna d'autres valables candidats pour cette fonction, qui en conséquence recevraient l'appointement. Peu après, les magistrats de Gloucester, sur simple recommandation des principales personnes de l'Université, le choisirent comme Maître pour l'école libre de la paroisse de St. Mary de Crypt, dans cette ville. Il accepta l'appointement, et aussi longtemps qu'il tint ce poste, il fut estimé pour sa diligence dans sa profession, et autres valables qualités, et bien que le salaire fixé n'était pas élevé, les gratuités qu'il reçut faisaient des émoluments considérables.
Quand il fut installé à Gloucester, pour environ trois années, ses vues selon la doctrine de la Trinité changèrent, seulement en conséquence de l'étude des Écritures, car il nous a été expressément dit, qu'il n'avait alors pas lu de livres sociniens. Comme ce fut un homme de dispositions ouvertes et franches, il parla librement, sur le sujet de ses idées modifiées, à ses amis et voisins. La conséquence fut, qu'il se retrouva accusé d'hérésie devant les Magistrats, par quelques personnes officielles appartenant au parti presbytérien. Il fut, par conséquent, ordonné de délivrer une confession écrite de sa foi, qu'il fit en les termes suivants.
"Le 2 mai 1644.
1. Je crois qu'il y a une Essence Infinie et Toute Puissante, appelée Dieu. 2. Je crois, que comme il y a une Essence Infinie et Toute Puissante, il y a aussi une Personne dans cette Essence. 3. Je crois que notre Sauveur Jésus Christ est vraiment Dieu, en étant vraiment, réellement et proprement uni à la seule Personne de l'Essence Infinie et Toute Puissante."
Les Magistrats n'étant pas satisfaits de cette confession, il fut contraint, au bout d'une nuit, d'en préparer une autre, et utilisant lui-même la latitude dans laquelle le mot personne avait souvent été utilisé, et il reconnu, dans cette seconde lettre, que dans une Divine essence, il y a ceux qui sont communément appelés "trois personnes."
Ses idées semblent à ce moment, avoir assumées aucune forme définies, et même quand il étudia le sujet plus pleinement, et s'engageait à écrire certains arguments sur cela, avec l'intention de les éditées, et il considérait toujours le saint Esprit, en certain sens, la troisième personne de la Trinité, bien que tenant un rang subordonné à Dieu et Jésus Christ. A cette période, la Commission Parlementaire était installée à Gloucester, et Biddle fut trahi par un faux ami, à qui il avait confié son secret. Après, quoi la Commission lu ses arguments, et ils le commirent pour le but commun, le 2 décembre 1645, d'être mis en prison ici, jusqu'à ce qu'une valable opportunité se présente d'elle-même pour porter le cas devant le Parlement. Il fut travaillé, à ce moment là, par une sévère maladie, est un homme résidant à Gloucester s'intéressa en son nom, et , en dehors du respect de sa personne, et par compassion pour ses souffrances, offrit de verser la caution pour lui. Il fut par conséquent libéré, sous condition de sa présentation devant le Parlement quand il l'exigerait, pour répondre à toutes accusations qui pourraient être portées contre lui.
Dans les environs de juin 1646, l'Archevêque Uscher, passant par Gloucester en chemin pour Londres, eut un entretien avec Biddle au sujet de ses idées, mais fut bien incapable de le convaincre de ses erreurs. Six mois après qu'il fut libéré sur caution, il fut cité par Westminster, pour y présenter sa défense. Le Parlement, immédiatement, nomma un Comité pour l'examiner, devant les membres, pour lesquels, il confessa librement, qu'il ne croyait pas en la déité du Saint Esprit, et exprimait son empressement pour discuter le sujet avec tout Théologien compétent qu'ils pourraient nommer, et pour reconnaître son erreur, s'il ne pouvait prouver son opinion. Le sujet, cependant, fut rejeté de temps en temps, et Biddle était détenu en garde étroite pendant de nombreux mois, dans l'espoir quotidien d'être entendu, ou déchargé.
Las, après longtemps, avec ces délais répétés, il adressa une lettre à Sir Henry Vane, le 1 avril 1647, lui demandant de porter son cas devant la House, et exprimant l'espoir, soit qu'il puisse être entendu, ou qu'il puisse être remis en liberté. De cette lettre, il apparaît, qu'il fut maintenu dans un état de suspension pendant seize mois, en partie dans le pays, et en partie à Westminster. L'accusation originale portée contre lui était d'avoir nier la déité du Saint Esprit, mais les membres du Comité essayaient de lui extorquer une déclaration de foi concernant la déité de Saint Esprit, sur laquelle il déclinait avoir donné un quelconque avis, alléguant que ceci n'était pas le sujet de l'accusation à l'origine, et que c'était une question, pour laquelle il avait donné, comparativement, peu d'attention. Concernant la déité du Saint Esprit il était plus explicite dans cette lettre à Sir H. V., et ainsi s'exprima "Je crois le Saint Esprit pour être le chef de tous les esprits faisant le ministère, particulièrement envoyé du ciel au ministre en son nom qui héritera du salut : et je le place, selon l'Ecriture et l'Eglise primitive, et par le nom de Justin Martyr dans son Excuse, au troisième rang après Dieu et le Christ, lui donnant une prééminence sur tous les autres esprits du ciel : Aussi, qu'il y a un esprit principal parmi les anges mauvais, connu dans les Ecritures par le nom de Satan, ou l'Adversaire, ou l'Esprit impur, ou le mauvais Esprit de Dieu, ou l'Esprit par voix d'éminence." Dans cette même lettre il accuse avec audace ses adversaires d'avoir, dans une manière cruelle et non Chrétienne, avoir eu recours aux armes de la chair, et d'avoir instigué le Magistrat contre lui, et de s'être efforcés, plutôt que de répondre à ses arguments, "de s'être induits et d'autres en erreur avec les personnalités, humeurs, subsistances, et de telles notions comme maladie cérébrale, qu'il n'avait jamais sapé aucun sens en eux, et étaient d'abord couvert par la subtilité de Satan dans les principes leaders du Platonisme, pour pervertir le culte du Vrai Dieu."
Sir Henri Vanne, à qui cette lettre fut adressé, gentiment entrepris d'amener son cas devant la House, mais le seul résultat fut, que Mr. Biddle fut placé sous garde restreinte, et livré à la tendre bonté de l'Assemblée des Théologiens. Il fut souvent appelé et examiné par l'Assemblée, et il lui livra par écrit ses arguments contre la déité du Saint Esprit, mais ne put obtenir d'eux aucune réponse définitive ou satisfaisante. Il détermina, cependant, de faire son appel au public, lequel il fit en "Douze Arguments à partir des Ecritures, en lesquels l'opinion communément reçue touchant la déité du Saint Esprit est clairement et pleinement réfutée." Pour cela il préfixa sa lettre à Sir Henri Vane, précédée par un message "au Lecteur Chrétien," dans lequel il établit, qu'il avait contesté la question avec divers hommes enseignés, mais que pas un avait, pour l'instant, "produit une réponse satisfaisante, aussi bien qu'un seul argument."
Ce petit tract créa une prodigieuse sensation; et M. Biddle, qui était appelé pour comparaître devant la barre de la House of Commons, prit lui-même la responsabilité d'une publication. Il fut alors remis en détention, et sur le débat, il fut ordonné, que "le Pamphlet de Biddle, blasphémant contre la déité du Christ, " soit appelé, et brûlé par le bourreau, et que cet examen devrait être référé au Comité des Plundered Ministers. Le pamphlet fut brûlé le 8 du même mois, mais la vente de celui-ci était si grande, qu'une seconde édition vint avant la fin de l'année.
Dans l'année suivante, une réponse à celui-ci fut publiée, sous le titre suivant. "Un Traité sur le Saint Esprit, dans lequel l'autorité de Dieu pour la troisième Personne de la Trinité est fortement affirmée par les arguments de l’Écriture, et une défense contre les subtilités de John Biddle : par Nicholas Estwick, parfois membre de la Christ-Colledg à Cambridge, et maintenant Pasteur de Warkton dans la pays de Northampton. Londres, 1648," 4 to. Dans les premières vingt deux pages, l'auteur professe de prouver la déité du Saint Esprit, par l'Ecriture et la raison. Ses arguments sont au nombre de huit. 1. Que l'Esprit Saint a les noms de Dieu qui lui sont absolument attribués : 2. Que l'Esprit Saint a un culte religieux qui est démontré pour lui : 3. Que l'Esprit Saint a les propriétés incommunicables de Dieu : 4. Que l'Esprit Saint est simplement supérieur au Christ, comme homme : 5. Que l'Esprit Saint fait ces œuvres seulement avec les productions de Dieu : 6. Que l'Esprit Saint fait ce qu'il veut et dispense ses dons comme bon lui fait plaisir : 7. Que l'Esprit Saint est l'auteur des grâces salutaires : et 8. Que l'Esprit Saint est un témoin céleste, et un dans la nature avec Dieu le Père. Donc l'Esprit Saint est Dieu. Mr. Estwick alors répondit aux arguments de Biddle l'un après l'autre (pp. 33-95), et cette réponse se conclue par un post-criptum, (pp. 96-99,) la dernière partie duquel est adressée directement à Mr. Biddle, pour qui M. Estwick dit, qu'il craint qu'il ait été endurci en son cœur, "et soit rendu comme un inflexible, incapable de toute impression de vérité céleste." (p. 98.) "Considérez, je prie," disait Mr. Estwick, "que vous vous êtes mis vous-même une forte adversité, qui ne peut être résistée, qui prévaudra sur vous. Rapportez vos armes en temps pour lui, qui donneront gloire pour son grand nom, et réprimera votre force dans les temps à venir, en gardant l'honneur de sa grandeur, comme vous avez été un instrument livré pour défier sa Majesté suprême, c'est une victoire à être gagnée pour la Vérité." (p. 99.)
Une autre réponse aux "Douze Arguments," de Mr. Biddle sous le titre "Le Saint Esprit justifié," fut publiée, en 8 vo, par William Russell, qui reçu la première partie de son éducation dans l'école de Wotton sur Edge, et avait, probablement, été un co-élève avec Biddle. (Atehn. Oxon. Vol. II. P. 235.)
Le 2 mai, une sévère Ordonnance fut passée, pour infliger la peine de mort sur ceux, qui niaient la doctrine de la Trinité, mais néanmoins ceci, M. Biddle poursuivit imperturbablement, une course en avant, et publia, dans la même année, "Une confession de foi touchant la Sainte Trinité selon l’Écriture." Cette confession était en six parties, chacune illustrée par des passages de l’Écriture, et confirmée par des arguments valables. Elle était inaugurée par une préface, pour laquelle le nom de l'auteur est joint, et où il pointe, avec grande audace et vigueur de langage, que les maux résultent de la croyance en la doctrine la Trinité, et dit, que les termes utilisaient par les trinitaires, dans le but d'expliquer leur doctrine, sont "ajustés plus par des charlatans que des Chrétiens." Nicholas Estwick écrivit un examen de cette "Confession de foi,", qui fut publié à Londres, en 1656, 4 to.
Un autre travail de Mr. Biddle apparu en 1648, intitulé "Les témoignages d'Irénée, Justin Martyr, &c., concernant le Dieu Unique, et les Personnes de la Trinité." Il était anonyme, et aucun nom d'un éditeur ou d'une date n'a été donné dans la page du titre. Des extraits furent édités dans le grec original et le latin, et furent accompagnés par une traduction en anglais, et en conclusion, l'auteur dit, "Ces témoignages humains écrit au dessus, que j'ai allégué, non que je les considère plus, comme pour moi-même, (qui ne font pas l'utilisation à un autre Dirigeant pour déterminer les controverses au sujet de la religion, que l’Écriture, et autres interprètes authentiques, si un scrupule se manifeste au sujet du sens de l’Écriture, qui raisonne :) mais par égard des Adversaires qui continuellement fissurent 'les Pères.' Et par de tels hommes comme des dissidents de l’Église de Rome, mis à côté de cette Supplication, alors qu'ils soient en controverse avec les Papistes au sujet de divers points, bien que pourtant, ils les prennent encore, d'une manière vacillante de l’Écriture, quand ils arguent sur moi, et pour d'autres pour le même jugement que pour moi." (Pp. 83, 84.)
Biddle ne fut pas mis en procès pour avoir publié ces travaux, mais fut détenu en prison, et non par ces Théologiens, qui professaient pour être tant choqués de ses allégations hérétiques et blasphématoires, qui consentaient à le visiter et raisonner avec lui. Le Dr. Gunning, par la suite Évêque d'Ely, était le seul Ministre Chrétien, qui prit toutes les peines de le convaincre qu'il était en erreur. Cet ecclésiastique, qui était profondément cultivé, et un sérieux orateur, eut plusieurs discussions amicales avec lui, mais ne réussit pas à produire un quelconque changement pour ses sentiments religieux. Après longtemps, les plus zélés membres presbytériens furent avec vigueur exclus de la Housse of Commons, et la puissance exécutive étant sous le contrôle de l'armée, il obtint une certaine relâche de la sévérité pour son confinement. Plusieurs personnalités le visitèrent, en partie par curiosité, et en partie avec l'idée de concerter les mesures pour son extension. Un de ceux-ci, un Magistrat résidant dans le pays de Stafford, qui avait pris plaisir avec son "discours religieux, et sainte conversation," lui procura sa libération, en sécurisant sa présentation, où partout il pourrait être appelé, et Biddle non seulement officia pour un certain temps comme Chapelain pour ce gentleman, mais devint Prédicateur dans l'une des églises paroissiales voisines. Le non de cette personne bienveillante n'est mentionné par les historiens contemporains, ou il serait impardonnable, dans cette liaison, de la passer sous silence.
Biddle n'a pas longtemps conservé sa liberté, quand le Juge Bradahaw, Président du Conseil de l'Etat, fut à la base qu'il soit de nouveau appréhendé et remis en prison. Non longtemps après, son bienveillant patron décédait, et lui laissait un petit lègue, qui fut bientôt dévoré pour le paiement des frais de prison. Il était maintenant réduit à un état de grande indigence, et n'ayant aucun moyen de se procurer les plus petits conforts, dont il était coutumier avant que ce maigre fond soit épuisé, et son principal support consistait d'un peu de lait de vache chaque matin et soir.
Après longtemps, le soulagement vint d'un parti inespéré. Un homme cultivé, qui connaissait sa compétence pour entreprendre, le recommanda, comme correcteur de presse, à Roger Daniel, un éditeur de Londres qui était sur le point de publier une édition pour la Septante. Celle-ci, et d'autres occupation littéraires, d'une nature plus privée, non seulement servait pour le distraire de l'ennui de ses heures de prison, mais étaient bien incapable, pour un certain temps de lui procurer une subsistance confortable. Mr. Firmin, qui après devint son loyal conseillé, et meilleur ami, qui n'était pourtant pas de son apprentissage, mais jeune comme il était, s'aventura de délivrer une pétition pour la libération de Newgate de Mr. Biddle à Olivier Cromwell, qui lui fit cette courte réponse. "Vous jeune homme, pensez-vous que je donnerai une quelconque faveur à un homme qui ni notre Sauveur, et perturbe le gouvernement?" (Kennet's Register and Chronicle, p. 761, apud Birch's Vie de Tillotson, 2ème Edition. P. 293.)
Le 10 février 1652, le Parlement passa un Acte d'Oubli, qui restaurait Biddle, parmi d'autres, pour la joie de la totale liberté. La première utilisation qu'il fit de cette liberté recouvrée, fut, de rencontrer chaque jour du Seigneur, ses amis, qu'il avait gagné à Londres, et de leur exposer les Écritures, par lesquels plus de moyens étaient investis envers la diffusion de ses idées religieuses. Les Ministres presbytériens de Londres étaient grandement perturbés par cela, mais étaient incapables d'y mettre un arrêt, en appelant l'aide de la puissance séculière, qui était alors favorable pour la liberté de conscience.
Dans le cours de la même année, l'enseigné John Cloppenburg publia une réponse au "Douze Arguments," de Biddle contre la doctrine reçue au sujet du Saint Esprit et l'intitula, "Vindiciae pro Deitate Spiritus Sancti, adversus Pneumatomachum Johannem Bidellum, Anglum." Pour un évènement, Cloppenburg, peu après que le livre de Biddle soit édité, était à Bristol et rencontra William Hamilton, qui lui en présenta uns copie, et entra en discussion avec lui au sujet de son contenu. Hamilton était un presbytérien, et un homme cultivé. Il fut fait Membre du collège All-Souls, à Oxford, par les Visiteurs en 1648, mais fut privé de son privilège, ayant refusé de prendre le serment Indépendant, appelé "l'Engagement." Par la suite, il alla aux Pays Bas, et résida à Franeker environ une année, quand Cloppenburg publia sa réponse à Biddle. Durant cette période dans ce pays, une traduction en anglais du catéchisme de Rakow fut imprimée à Amsterdam, sous le titre suivant. "Le Catéchisme de Rakow, en lequel vous avez la substance de la confession de ces églises, qui dans le Royaume de Pologne, et dans le Grand Duché de Lituanie et autres Provinces appartenant à ce Royaume, qu'il n'y a personne d'autre qui sauve que le Père de notre Seigneur Jésus Christ, et qu'un Dieu pour Israël, et que l'homme Jésus de Nazareth, qui est né de la Vierge, et pas un autre comme lui, ou avant lui, est le seul Fils engendré de Dieu. Édité à Amsterdam, par Brooer Janz, 1652," 8 petits volumes. Le Dr Toulmin, dans son "Mémoires de Faust Socin," (p. 260,) suppose sa version pour avoir été le travail de John Biddle, et dit qu'il était probablement sa traduction en anglais, qui a été commis aux flammes en Angleterre, par ordre du Parlement, en 1653, (mis par erreur pour 1652). Mais il apparaît des Votes du Parlement, qu'il n'était pas la traduction en anglais, qui fut brûlée dans la période du Commonwealth, mais une édition d'une version en latin de Jérôme Moscorovius, éditée à Londres, en 1651, ni ce n'est par aucun moyen certain, que la traduction en Anglais de 1652, était de John Biddle. Ses autres travaux étaient tous, sans exception, édité en Angleterre, et bon nombre d'eux à la période, où il n'était par aucun moyen prudent, ou sûr, de prendre une telle responsabilité. Ce n'est pas plausible, cependant, qu'il voulu envoyer cette traduction aux Pays Bas pour être éditée, alors qu'il n'avait rien pour être appréhendé en étant imprimé dans son propre pays, et il est notoire, qu'à ce moment, que la liberté de conscience était plus respectée en Angleterre, qu'elle avait était même avant. De plus, dans l'année 1652, l'Angleterre et les Pays Bas étaient en guerre, qui rendait toutes littératures et communications privées entre les deux pays extrêmement hasardeuses. Mais, il sera toujours plus concluant, que Mr. Biddle publia ses deux catéchismes en 1654, et à la même période qu'il exprima son mécontentement avec tous les catéchismes existants; dont il aurait guère avoir fait aussi, puisque après, étant dans les douleurs de préparer et publier une traduction du catéchisme de Rakow. Il semble bien plus probable, cependant, que William Hamilton, de qui Cloppenburg était redevable de sa première connaissance des écrits de Mr. Biddle, et qui passa l'année 1651 aux Pays Bas, (qui injuriâ temporum in has regiones delatus annum hic fuit commaratus,) fut dans une certaine mesure instrumentalisé dans la publication de la version en question, si ce n'est pas lui-même le réel traducteur. Il est possible, qu'il puisse avoir été un des nombreux livres sociniens, dont John Webberley traduisit, et publia sans son nom.
La version est très paraphrasée dans de nombreux endroits, et des clauses sont parfois introduites par le traducteur, quand les phrases dans l'original n'apparaissent pas pour coïncider avec les siennes. Un cas remarquable est particulièrement fait allusion par le Dr. T. Rees, dans son "Introduction Historique, " (p. 71,) et cité par lui dans une note de sa propre traduction (sect. Iv. chap. 1 . p. 75). Ce passage interpolé, il est vrai, contient des idées identiques à celles de M. Biddle, qui rend le Saint Esprit une créature étant le principal esprit parmi les anges bons. Mais Mr. Hamilton doit avoir entretenu ces vues, "quand, " comme Wood disait, "il débattait la controverse" avec Cloppenburg, et il apparaît pour avoir été une des maximes de Mr. Webberley, que des libertés peuvent être prises dans la traduction des livres sociniens, pour autant qu'on les adaptes à la tache de cette classe de lecteurs anglais à qui ils sont désignés.
Dans l'année 1653, Richard Moone, à la Seven Stars, dans Paul's Churh-Yard, publiait des traductions anglaises de quelques tracts, écrit par les sociniens polonais. Une de ceux-ci était intitulé, "Une brève enquête touchant un meilleur moyen, qu'il n'est communément utilisé, pour réfuter les papistes, et réduire les protestants à une certaine unité en religion." L'original de celui-ci, écrit en latin, fut pour une longue période attribué à John Hales, et est énuméré dans la liste de ses écrits par Antonny Wood. (Athen. Oxon. Vol. II. p. 201.) Mais son auteur était Joachim Stegmann, ce qui est affirmé par Sandius. (B.A. p. 133.) La traduction en anglais est usuellement attribuée à John Biddle, et une copie est portée dans un volume des traités de Biddle, maintenant couché avant l'auteur du présent traité.
Un autre des traités, dont il fit allusion, était "La Vie de cet home incomparable, Faust Socin, Senensis, décrite par un Chevalier polonais : auquel il est ajouté un excellent discours, que le même auteur voudrait avoir introduit comme pour les Travaux de Socin, rassemblé avec un catalogue de ses travaux." Le Chevalier polonais est Samuel Przipcovius, et la Vie, qui était écrite en latin, est une qui suggérait au Dr. Touhmin, le projet d'écrire son "Mémoires de Faust Socin." Les traducteurs initiaux, J.B. sont joints à un message pour le Reader.
Une troisième traduction, pour laquelle Mr. Biddle fut accrédité, portait le nom suivant. "Un discours touchant la paix et l'accord de l’Église." Celle-ci était aussi d'une traduction en latin de Przipcovius. Le traducteur ajoute un post-scriptum, dans lequel il fait un appel courageux et recherché à ceux, qui s'arrogent le titre d'orthodoxe et marquent les autres du nom d'hérétique.
Dans l'année 1654, Mr. Biddle et ses amis se rencontrèrent chaque dimanche pour le culte religieux, et l'édification Chrétienne. Les principes qui les portaient ensemble, selon Sir Pierre Piett, étaient les suivants. "Que les Pères sous l'ancienne alliance qui était seulement promise temporellement, disaient que la foi, qui sauve consiste en l'obéissance universelle, qui est réalisée selon les commandements de Dieu et du Christ, que le Christ a été relevé seulement par la puissance du Père, et non par la sienne, que la justification de la foi n'est pas un don pur de Dieu, mais peut être également acquise par les capacités naturelles de l'homme, cette foi ne peut rien croire de contraire, ou au dessus de la raison, qu'il n'y a pas de péché original, que le Christ a le même corps maintenant dans la gloire, dans lequel il a souffert et a ressuscité, que les saints n'ont pas le même corps dans le ciel qu'ils avaient sur la terre, que le Christ n'était pas un Seigneur ou un Chevalier avant sa résurrection, que les saints ne se réjouiront pas, avant le jour du jugement, de la félicité céleste, que Dieu ne connaît certainement pas les futures contingences, qu'il n'y a aucune autre autorité des pères et conciles généraux, pour déterminer les questions de foi, et que le Christ, avant sa mort, n'avait aucune domination sur les anges, et que le Christ, en mourant n'a pas rendu l'expiation pour nous." (Préface de Happy Future State of England de Sir Pierre Pett. Londres, 1688.)
Leur discussion, et pour des questions similaires, au temple de Mr. Biddle, bientôt attira l'attention des étrangers, et le Dr. Gunning, dont ce nom a déjà été au par avant mentionné en liaison avec celui de Mr. Biddle, y vint, avec une partie d'amis cultivés, sur une occasion, et entra en un débat avec lui sur la déité du Saint Esprit. Le samedi suivant, par consentement mutuel, ils discutèrent de la question de la déité suprême de jésus Christ, en la présence de la même audience. Le débat fut conduit dans les manières syllogistiques régulières. Chacun prit son propre tour en répondant et en s'opposant, et Mr. Biddle, comme les amis qui accompagnaient le Dr. Gunning avaient l'ingéniosité d'admettre, qu'ils déployaient un considérable enseignement, jugement, et connaissance des Écritures, au cours du débat.
Pour une autre occasion, le Dr. Gunning, entra subitement dans un temple, et écoutait Mr. Biddle parler contre l'expiation de la justice punitive par la mort du Christ, le Docteur la défendait vigoureusement et chaudement. Mais pour celle-ci comme pour les deux premières occasions, il rencontra un opposant habile en la personne de Mr. Biddle, comme il l'admit lui-même par la suite.
A la même période un autre adversaire entrait en liste contre Mr. Biddle, et l'attaquait, non avec la langue, mais avec la plume. C'était le célèbre compilateur de cette série de folios, portant le titre de "Synopsis Criticorum Bivliorum," le Révérend Matthew Poole, M.A., du Collège Emmanuel, à Cambridge, qui publia "Le blasphémateur tué avec l'épée de l'esprit : ou, une supplication pour la Seigneurie du Saint Esprit, dans la déité du Saint Esprit est prouvé contre les chicaneries de John Biddle. Londres; 1654," 12 mo. Mr. Biddle n'apparaît pour avoir pris aucune notation de cette réponse. Son temps était, sans aucun doute, mieux occupé avec d'autres sujets, et il peut lui avoir sembler valable de son souhait de dépenser davantage de travail sur un point, pour lequel il avait déjà donné sa pensée en public. Mais sa plume n'était pas laissée au repos, car il produisit, cette même année, les deux catéchismes, pour lesquels la mention a déjà était faite accidentellement. Ils vinrent sous le titre suivant de "A Twofold Catechism (Un Double Catéchisme,) ; le premier appelé A Scripture Catechism ; l'autre, A brief Scriptures Catechisme for Children."
Un travail de cette nature ne pouvait tout simplement pas échapper aux yeux des ennemis de Mr. Biddle. Il fut souvent l'objet de vitupération du pupitre, et, par la publicité qu'ainsi il acquérait, certaines personnes, élues pour siéger au premier Parlement de Cromwell, étaient amenées à s'en plaindre auprès de la House of Commons. Le Parlement en assemblé le 3 septembre 1654, et ayant une accusation portée contre Mr. Biddle, il se retrouva placé devant la barre de la House of Commons, dans le début de décembre, et on lui demanda s'il avait écrit ce livre? Il répondit en questionnant, s'il semblait raisonnable, qu'on l'amena devant un jugement comme un criminel, et devant s'accuser lui-même? Après certains débats, et résolutions, il fut le 13 décembre, commis à être emprisonné étroitement à la Maison de Garde, et interdit d'utiliser plume, encre, et papier, ou d'avoir accès à n'importe quel visiteur, et toutes les copies de son livre, qui pouvaient être trouvées, étaient ordonnées pour être brûlées. Cette résolution fut mise à effet le jour suivant, et un compte rendu était par la suite ordonné pour être apportée dedans, pour le punir. Mais après environ six mois d'emprisonnement, il obtint sa libération, à la Cour de la Upper, ou Mandat du Roi, le 28 mai 1655, par le du cours de la loi.
Il fut libéré après un peu plus qu'un mois, avant qu'il soit impliqué dans de nouvelles difficultés. Plusieurs membres de l’Église Baptiste, sous le soin pastoral du Révérend John Griffin, ont été emmenés à embrasser ses sentiments selon la Trinité. M. Griffin s'alarma, et pensa être en son devoir de confronter Mr. Biddle dans un débat public, et Mr. Biddle ne se sentit pas moins en son devoir d'accepter ce débat, bien qu'une telle exhibition était totalement à l'opposée de ses propres souhaits, particulièrement tel qu'il connaissait M. Griffin pour être une personne de petite éducation, et incapable d'enter dans les pleins mérites de la controverse. Le lieu où ce débat pris place, fut à la propre maison de rencontre de Mr. Griffin, qui était la Stone Chapel, dans la cathédrale Saint Paul, et le sujet de discussion fut la déité suprême de Jésus Christ.
Au temps nommé, le débat prit place, en la présence de nombreux auditeurs, parmi qui, il y avait de nombreux ennemis invétérés de Mr. Biddle, particulièrement certains vendeurs de livres, qui s'étaient ligués eux-mêmes contre lui. Leurs noms étaient Thomas Underhill, Luke Fawn, et Nathanaël Webb. Ces hommes s'étaient rendus célèbres par leur faux zèle, et leur opposition ardue pour la liberté Chrétienne. Crosby, dans son "Histoires des baptistes anglais," (Vol. I. p. 209,) disait, qu'ils étaient connus par le nom de "Beacon-Firers." Exhorté par ces fanatiques, Mr. Griffin entama ce débat, en disant, si il y a quelqu'un ici pour nier que le Christ et le Dieu Très Haut? A cela, Mr. Biddle sans hésitation fermement répondit, "je le nie," et cette réponse sera par la suite un terrain d'accusation contre lui, dans une cour de justice. Mr. Griffin entrait sur une preuve par l'affirmative, mais son incompétence pour discuter la question, avec un tel adversaire comme Mr. Biddle, bientôt devint apparente, et le débat fut différé à un autre jour, quand Mr. Biddle était sur le point de prouver son refus de position, stipulé par Mr. Griffin. Mais Mr. Griffin et ses amis, craignant de rencontrer Mr. Biddle, laissèrent une information contre lui, et fut la raison qu'il soit appréhendé, sur l'accusation de blasphème et d'hérésie, le jour précédant le nouveau débat. Il fut commis d'abord pour le Compter (petite prison,) dans le Poultry, et puis pour la prison de Newgate. A la Session qui suivit, il fut indiqué pour la Old Bailey, sur l'Ordonnance abrogée et obsolète, appelée "l'Ordonnance Drastique," qui fut passée le 2 mai 1648, mais qui n'avait jamais acquis la force de la loi. Dans un premier temps l'aide d'un avocat lui fut refusée, mais après quelque temps sa requête fut suivie, et le procès était prévu pour commencer le jour suivant. Mais le Lord Protecteur interposait son autorité, et mis un arrêt à la procédure.
Une difficulté maintenant se leva, comme le cours lui était plus désirable de poursuivre. Mr. Biddle fut sauvé de conséquences probables d'un procès illégal, devant un tribunal, déterminé, si possible, de s'assurer de ses convictions : mais il y a de graves raisons de statuer, qui rendait non judicieux, qu'il soit autorisé à une liberté personnelle, bien que des intercessions urgentes étaient faites du Lord Protecteur en sa faveur. Certains des leaders baptistes établirent une pétition en son nom, qui fut présentée à Cromwell dans le mois de septembre, et le 28 de ce mois, ils recevaient une réponse. Mais avant, il rechercha les soins du Lord Protecteur, et elle fut ainsi altérée et défigurée, que ses pères la désavouaient comme un faux. Plusieurs congrégations baptistes aussi firent une pétition en sa faveur, et exhortèrent, que de le punir serait d'empiéter l'article capital du gouvernement, qui promettait protection à ceux qui professent la foi en Dieu par Jésus Christ. Biddle lui-même, ainsi, sollicitait un entretien personnel avec le Lord Protecteur, mais sa requête ne lui fut pas accordée. Cromwell, maintenant concluait lui-même, tourmenté de tous les côtés par les presbytériens et les Ministres indépendants, qui l'exhortait de renvoyer Biddle du pays, qu'il soit banni pour les îles de Scilly, le 5 octobre 1655, pour rester sous étroite garde, dans le château de St. Marie, durant sa vie.
Un correspondant poétique du "The Gospel Avocate, " dans une ode spirituelle et magnifique, intitulée "L'exile de Scilly," (Vol. I. pp. 243-246,) représente Mr. Biddle, dans son état de bannissement, comme grimpant le sommet d'un roc de granite élevé, et assis, et parlant ou semblant pour parler, avec l'océan. Dans le cours de ses réflexions, il fit ainsi allusion à la raison de son propre exile pour cet endroit sombre et stérile.
"Ils m'accusèrent d'avoir erré,
Tomber sur le chemin fatal
D'une infecte apostasie :
Faux pour mon Dieu, Ils m'ont démenti,
Et pour mon Seigneur qui est mort pour moi.
Le conclave s'est réuni, le juge s'est assis,
L'homme est monté sur le trône de Dieu;
Et ils jugent une question ici,
Ils sont restés avec lui seul;
La foi d'un frère ils en ont fait un crime,
Et ont écrasé le droit natal sublime de la pensée.
Puissance Paternelle! À toi mon âme
A préféré sa réclamation secrète :
Au milieu des langues infamantes mon cœur consciencieux
Était justifié avec toi.
Pour moi, des harmonies de la nature,
Ont attrapé la vérité divine,
Et moi, par la recherche de l'esprit,
J'ai marqué son éclat de lustre.
Un seul Dieu le Père! La voix fut étendue
De la terre, de l'Océan, et du Ciel :
Ni ne peut étouffer cet avertissement,
Et espérer pour être pardonné.
"Je t'aime, Nature : tu œuvres gentiment :
Mélodieuses Tes eaux; classe ton vent :
La Terre pour ses enfants doués.
Ses roches sont inflexibles : mais elles
Céderont plus tôt pour l'éloignement de la pitié,
Que pour les cœurs pierreux des bigots aveugles
Dont la superstition perdure.
Ainsi gémissait le pèlerin au hurlement de la marrée, alors le tournait vers la maison sur le rivage au rythme de la mer."
Mr. Biddle était à la tête d'une société religieuse fleurissante, quand il fut envoyé en exile. Les membres de la congrégation, qu'il avait formé dans Londres, étaient parfois appelés de lui des Biddleliens et à d'autres moments ils étaient désignés pour être des sociniens. Mais le nom, qu'ils préféraient à tous les autres, comme immédiatement décrivant leurs principaux sentiments et comme les engageants à se pencher pour les principes d'aucun leader en particulier, était celui d'unitariens. De ces membres individuellement de cette société religieuse peu est connu. Mais le nom de Thomas Firmin, qui était l'un d'eux, qui nous est parvenu avec honneur à nos périodes. Il adopta les idées de Mr. Biddle selon la Trinité, et fut un grand admirateur de sa piété et constance, aussi bien de sa connaissance variée et étendue. Quand Mr. Biddle fut réduit dans ses circonstances de ce monde, par ses emprisonnements répétés, ses véritables amis lui procurèrent, non seulement le nécessaire, mais les conforts de vie, jusqu'à son bannissement pour les îles de Scilly, et après, en conjonction avec un autre ami, dont ce nom est inconnu, il procura à Mr. Biddle une pension annuelle d'une centaine de couronnes du Lord Protecteur, en outre lui donnait un indemnité de ses propres revenus, et obtint, d'autres personnes libérales et charitables, des contributions occasionnelles pour une subsistance confortable.
Dans le but de compenser l'effet du catéchisme de Mr. Biddle, lequel avait obtenu une large circulation, et qui était le moyen de troubler la foi de beaucoup de personnes, les membres du Conseil d'Etat demandait au Dr. John Owen, alors Doyen de l'Eglise du Christ, à Oxford, d'établir une réponse à celui-ci, qu'il fit, sous le titre de "Vindiciae Evangelicae : ou le Mystère de l'Evangile Justifié, et le Socinianisme examiné, dans la considération, et réfutation d'un catéchisme appelé 'Un catéchisme scriptural, écrit par John Biddle, M.A.' Et le catéchisme de Valentin Smalcius, appelé communément le catéchisme de Rakow, &c." Celui-ci fut édité à Oxford, en 4 to, 1655, et avait la réputation d'être une performance très élaborée. Il fut dédicacé "pour le droit et honorable Conseil d’État de sa majesté;" et bien que l'auteur avait démenti, dans une lettre privée à Malcius, que la nation anglaise était généralement infectée par le Socinianisme, il semble pour admettre, dans son travail, que l'accusation n'était pas totalement infondée. (Rétrospective de Taylers sur la vie religieuse d'Angleterre, Note 9, pp. 551, 551.)
Mr. Biddle resta en exile jusqu'au début de l'année 1658, et par la vie d'isolement qu'il mena, durant son absence d'Angleterre, étant loin d'être agréable pour lui, son esprit actif ne fut jamais en perte de ressources. "Ici," disait un de ses biographes, "Le prisonnier se réjouit du confort divin des contemplations célestes, dont le retrait lui en donnait l'opportunité. Ici, il avait une douce communion avec le Père, et son Fils Jésus Christ, et obtenait une compréhension claire des oracles divins dans beaucoup de particularités. Ici, bien qu'il était plus abondamment confirmé dans les doctrines de sa 'confession de foi,' &c., pourtant il semble néanmoins pour être devenu plus douteux au sujet de certains points, qu'il avait formellement tenus, comme il apparaît de son 'Essai pour l'explication de la Révélation,' qu'il a écrit après son retour de là, lequel montrait qu'il était toujours resté un esprit libre et non influençable. Et ici nous ne devons pas oublier de rendre au Protecteur son droit, comme de dire le monde, mais après un certain temps il était content d'autoriser pour son prisonnier une centaine de couronnes annuellement pour sa subsistance, à l'esprit, de peur qu'étant enlevé loin de ses amis et des occupations, qu'il souhaiterait des nécessités. Ce bannissement semble aussi pour lui avoir été bénéfique sur ce compte, qu'il était un moyen d'empêcher d'autres parlementaires du Protecteur de décréter toute autre rigidité contre lui, étant maintenant absent, et hors de sa possibilité." (Un court récit de la vie de Mr. Biddle, &c. p. 8.)
Un grand intérêt fut employé pour procurer sa libération. Il écrivit à M. Calamy, un éminent Ministre presbytérien, lui demandant d'utiliser son influence avec le Protecteur, et même a fait une application par lettre pour le Protecteur lui-même, mais pour un temps ses efforts restèrent inefficaces. Après longtemps, cependant, avec l'intercession de beaucoup d'amis, il fut transporté du château Sainte Mary, par Habeas Corpus, pour la Upper Bench à Westminster, et, aucun accusateur apparu, il fut déchargé par le Seigneur en chef de la justice de Glynn. Il ne fut pas longtemps en liberté, qu'il établissait une société religieuse sur des principes congrégationalistes et reprenait ses exercices longtemps suspendues parmi ses frères, dont il, sans obstacle, jusqu'au moment de la mort du Protecteur le 3 septembre suivant.
Avant l'assemblée du Parlement, convoquée par Richard Cromwell, Mr. Biddle, dans le but d'éviter le danger qu'il pouvait autrement encourir, se retira dans le pays, par le conseil urgent d'un ami noble, supposé par certains pour avoir été le Seigneur en chef de la justice de Glynn. Ce fut avec répugnance qu'il prit ce pas, mais l'évènement le convainquit par la prudence du conseil de son ami, car un Comité était peu après nommé pour examiner dans l'état de religion, et un des ses premiers actes fut d'instituer une enquête dans la raison de sa libération. Quand les enquêtes se calmèrent un peu, il s'aventura pour retourner à la ville, et reprit ses services religieux. Le 1 juin 1662, il fut saisi dans sa pension, avec quelques uns de ses amis, qui étaient assemblés pour un culte divin, et amenés devant une Justice pour la Paix, et Sir Richard Brown, les envoya tous en prison, sans leur autoriser une caution. Le Shérif, cependant, prit leur réponse pour une accusation, laquelle serait portée contre eux pour les prochaines sessions. Mais la Cour n'étant pas alors capable de trouver un Statut, sur lequel cadrer un acte d'accusation criminel, ils furent référés pour les sessions suivantes, et présentés à la Common Law. Le résultat fut, que Mr. Biddle fut condamné à une somme d'une centaine de pounds, et remis en prison jusqu'au paiement, et chacun de ses auditeurs à la somme de vingt pounds. En moins de cinq semaines après que la condamnation soit passée, l'étroitesse du confinement, et l'air malsain, amenaient une maladie, qui lui fut fatale. Sir Richard Brown refusa d'entendre aucune demande de relaxation des dirigeants de la prison en sa faveur, mais le shérif, dont le nom était Meynell, interposait son autorité, et une grande permission pour lui, pour être déplacé dans une situation plus favorable pour son rétablissement. Cette indulgence, cependant vint trop tard. En moins de deux jours, pour l'inexplicable grief de tous ses amis, il expira. Sa mort pris place entre cinq et six heures du matin le 22 septembre 1662, dans sa quarante septième année. Il considéra sa propre mort dans la lumière d'une transition pour une autre, et un monde plus heureux, et il fut souvent entendu dire, avant son dernier emprisonnement, s'il devait de nouveau être mis en prison, qu'il ne recouvrait jamais sa liberté. Mais il se confortait avec la réflexion, que "le travail était fait," signifiant, que les graines d'une grande vérité, que Dieu avait élevées lui-même pour être professées, étaient semées, et qu'en du temps, elles mûriraient en abondance céleste.
Son corps fut enterré dans la nouvelle Church-Yard, en Petty France, Moorfields, et un autel fur érigé sur sa tombe, avec une suite d'inscription en sa mémoire.
Environ vingt années après sa mort, un mémoire en son honneur fut publié en latin, sous le titre suivant. "Johannis Biddlulli (Angli) acad. Oxoniensis quondam Artium Maglatri celibrini Vita. Londres. 1682," 8 vo. Ce mémoire était anonyme, mais Antony Wood, pour qui il servait comme une base du compte donné par lui de Biddle dans son "Athennae Oxonienses," nous informe, qu'il était écrit par John Farrington, juriste, pour le Temple Intérieur. Son auteur recommandait hautement Biddle pour "son grand zèle pour promouvoir la sainteté de vie et les manières, 'car (il disait) ceci était toujours sa fin et marque dans ce qu'il enseignait. Il n'évaluait pas ses doctrines pour la spéculation, mais la pratique, à tel point qu'il ne souhaitait pas parler de ces points dans lesquels il différait des autres, et avec ceux qui n'apparaissaient pas religieux selon leur connaissance. Ni, Il ne supportait pas ceux qui dissimulaient en profession pour des intérêts du monde. Il était un strict observateur lui-même, et sévère en exactitude pour d'autres, pour la révérence de parler de Dieu et du Christ, et des choses saintes, ainsi qu'il souhaitait par aucun moyen entendre leurs noms, ou aucune phrase des saintes écritures, utilisés vainement ou légèrement, beaucoup moins pour n'importe quel parole idiote, ou une grossièreté. Il souhaitait souvent dire à ses amis, qu'aucune religion ne serait bénéfique à un homme mauvais, et d'appeler sur elle pour résoudre, aussi bien pour professer et pratiquer la vérité qui est selon pour la piété, comme pour étudier pour la trouver extérieurement. Son enseignement en matières de religions était gagné par une diligente étude des Saintes Ecritures, spécialement pour le Nouveau Testament : il était ainsi bien maîtrisé, qu'il le retenait entièrement mot pour mot, non seulement an anglais, et en grec, comme autant le quatrième chapitre de la révélation de Saint Jean. Cette totale connaissance dans les écritures, jointe à une mémoire heureuse et déjà prête, par laquelle il retenait aussi la somme de ce qu'il avait lu dans d'autre auteurs, qui lui donnait un grand avantage sur ses opposants, et dans tous les discours, mais sans la moindre apparence de vantardise. Aucune teinte d'ambition n'apparaissait en lui, ni le moindre degré d'avarice, car il soutenait toujours par lui-même sa propre production, quand il était en la capacité de l'utiliser, et n'aurait jamais accepté aucun secours, même s'ils étaient offerts, mais quand pour sa nécessité, qui surgissait de l'emprisonnement, maladie, ou similaire, le forçait à cela, car il enseignait de se contenter avec peu, et ne voyait pas plus, oui, en dehors de ce peu qui contribuerait au besoin des autres. La tempérance était à tous moment plus suspicieuse en lui, aussi bien en mangeant et en buvant, comme il ne le pensait pas être assez chaste, qu'il échapperait à toute suspicion de non chasteté, à tel point qu'il ne souhaitait pas de plein gré regarder une femme sans une juste occasion, et était très gêné, s'il était laissé seul dans une pièce avec une femme, jusqu'à ce qu'il soit accompagné d'une autre personne. Il était très heureux, et appréciait bien qu'une compagnie soit là aussi, pourtant même dans sa conversation commune, il retenait toujours une crainte de la présence divine, et fut parfois observé pour soulever sa main soudainement, dont ceux qui étaient intime avec lui savait pour être l'effet d'une éjaculation secrète. Mais dans ses étroites dévotions il avait l'habitude de se prosterner sur le sol, d'après la manière de notre sauveur dans son agonie, et voulait commander cette posture d'adoration aussi pour ses plus intimes amis. Finalement, il était distingué pour sa justice et sa charité envers les hommes, comme il était pour sa piété envers Dieu."
L'auteur de "Humble conseil pour le droit et honorable Lord Mayor, et le reste de la justice pour l'honorable Bench," parlant de Mr. Biddle, disait, (p. 7,) "Si vous pesez sérieusement et délibérément toutes les circonstances touchant l'homme et ses opinions, il est aussi libre d'être questionné pour toutes les moindres marques dans sa vie et conversation, que les informateurs eux-mêmes ont été entendus pour admirer sa vie stricte et exemplaire, pleine de modestie, sobre et de tolérance, aucune façon contentieuses, touchant les grandes idées du monde, mais totalement pris avec les choses de Dieu, révélées dans les Saintes Écritures, dans lesquelles son étude, diligence et accomplissement ont été si grands, que sa connaissance en cela est pour comme de lire utilement alors une concordance, aucune partie en conséquence étant nommée, mais bientôt il citait le livre, le chapitre et le verset, spécialement à travers les livres du Nouveau Testament, où tous les épîtres il pouvait dire par cœur la langue grecque, et en outre pouvait lire le grecque en anglais, et l'anglais en grecque ainsi comme un homme peut le faire pour le simple anglais, aussi minutieux il avait été correct pour les comprendre. Comme pour la justice et l'intégrité de son cœur, ses voies étaient manifestées qu'il ne souhaitait pas dissembler, jouer l'hypocrite, ou d'être frauduleux avec n'importe quel homme pour sauver sa vie, tel il est certainement, comme il est connu, de très nombreuses personnes, pour être de valeur et de crédit dans Londres. Ainsi comme il est loin d'être tel un monstre comme beaucoup ont cru pour être, bien que ses accusateurs clamaient pour être tel un non Chrétien et un indécent." (Crosby's Hist. of the English Baptists, Vol. I. pp. 210, 211.)
L'auteur de "Le vrai état de la question de liberté de conscience en Angleterre," (p. 5,) comme noté par Crosby, (pp. 211-215,) donne le témoignage suivant pour l'excellente personne de Mr. Biddle. "Nous avons intimement connu en conséquence pour plusieurs années, mais nous pensons qu'il soit nécessaire pour nous, que nous puissions même appeler ses ennemis, pour sa déclaration en cela. Laissons ceux qui l'ont connu à Oxford pour un espace de sept ou huit années, ceux qui l'ont connu à Gloucester environs trois années, ceux qui l'ont connu à Londres ces huit ou neuf années, (plus le temps qu'il été en prison,) parler de ce qu'ils connaissaient, d'injustice, d'impureté, de non paix, de malice, d'orgueil, de profane, d'ébriété, ou tout autre iniquité, qu'ils pourraient l'accuser, ou être, (comme la manière que l'hérétique est,) II Pierre 2: 3, 'qu'aucune avidité, paroles feignes, qu'il est fait marchandise d'elles? N'a-t-il pas marché sur le vrai sol de reniement Chrétien, que personne dans le monde ne peut tenir plus clairement et avouable au dessus aussi? Il a fuit de faire toutes choses des avantages qui sont facilement faites dans le monde, par les hommes de son parti, langage et enseignement, que (si rien n'est connu de nous) il peut vraiment dire comme l'apôtre, 'Je n'ai convoité aucun argent des homme ou or, ou vêtement; oui, vous-mêmes savez, que ces mains ont fait le ministère pour mes besoins,' Il a toujours estimé ' une chose plus bénie de donner que de recevoir.' Et qu'il devrait, en tenant ou rééditant toutes opinions en religion, obstinément pécheresses, faisant de même contre sa propre conscience et jugement, et ainsi de tomber sous le caractère d'un hérétique, pour être condamné par lui-même, nous ne pouvons pas imaginer que ses plus zélés ennemis supposent, plus ou moins l'accuser avec une telle aussi grosse malice, cependant pour nous-mêmes le connaissant, nous ayons désir de laisser sur la connaissance pour affirmer, qu'il vivait constamment dans une telle crainte de Dieu, avec tant de vigilance sur ses voies, et de mettre un si grand poids sur le péché volontaire, qu'il est possible d'être coupable d'avoir arborer un mal, étant si loin pour sa propre condamnation, que nous sommes persuadés, qu'il ne voudrait pas tenir, ou publier aucune opinion ou doctrine dont pour sa compréhension, il ne jugerait ne pas avoir un fond dans les saintes écritures, bien que cependant il pouvait gagner le monde entier : Une telle confidence était tenus par ceux qui le connaissaient, ou sa pureté en ces particularité, de pécher volontairement, ou de se condamner. En effet, depuis qu'il avait trouvé la raison de différer dans son jugement de la multitude, il avait non seulement examiné diligemment les écritures lui-même, mais aussi avait également désiré et chercher la connaissance et discutait avec tout homme cultivé et bon qu'il pouvait entendre pour cela, pour changer ses idées et son jugement. Ainsi ces choses, il les pesait bien dans la balance de la vérité des écritures, et la vraie charité Chrétienne, nous espérons qu'il apparaîtra, bien qu'il pouvait errer dans certaines parties de son jugement, pourtant il ne peut être estimé par aucun moyen, moins qu'un croyant en Dieu par le Christ, et un qui 'qui s'exerçait pour avoir toujours une bonne conscience, vide d'offenses envers Dieu et les hommes,' ayant espoir en la résurrection du juste comme de l'injuste, et ainsi rien d'un hérétique, du caractère d'un tel apparaissait du tout en lui, et pas plus un blasphémateur, ayant jamais été connu pour être soit un qui porte des railleries, des jurons ou des malédictions contre la reconnaissance de vérités. Néanmoins, c'est qu'il était dans une véritable Église du Christ infaillible, qui ne pouvait pas plus alors l'excommunier de leur confrérie conne un hérétique, pas plus le persécuter par l'emprisonnement, ou autre punition, il apparaissait pour être faux sous aucune chose, c'est nécessairement de l'enchevêtrement de sa compréhension, et non dans le moins de l'entêtement. De même, pourrions-nous jamais percevoir, mais que même dans les choses où il différait de la plupart des flux des interprètes, dans les hauts points de Trinité dans l'Unité, et de l'Unité dans la Trinité, qu'il luttait en dehors de toute curiosité, ou une gloire vaine, mais consciencieusement, et pour l'éclaircissement de la vérité, pour lui si apparente, et y revendiquait l'honneur de Dieu, dont nous croyons être la fin suprême de tous ses efforts. Bien qu'il se tromperait quelque peu, pourtant indubitablement, Dieu, qui souvent acceptait, la volonté pour les actes, l'observait comme une erreur due à son zèle et amour, et le recevait dans sa bonté. Et comme nous entreprenons (y étant secoué en conscience) de déclarer Mr. Biddle de n'être aucunement hérétique en foi, ou licencieux en pratique, qui puisse justement le rendre incapable de liberté de conscience promis dans le gouvernement, ainsi en particulier, nous pouvons franchement le défendre contre l'accusation d'abuser de sa liberté pour l'injure civile des autres, ou aucune manière de s'efforcer la paix publique ou le gouvernement civil sous un quelconque simulacre. Ne délivre t-il pas dans le chapitre XVII de son 'catéchisme' son jugement pour subjection au gouvernement, en payant le tribut même par égard de la conscience? Ce qui est plus nécessaire, voyant tous ceux qui le connaissent, c'est de reconnaître que sa pratique pour être conforme en cela."
1. Une traduction des Bucolis de Virgile, et les deux premières Satires de Juvenal. Londres, 1634, 8 vol.
2. Un Oraison en latin sur la mort d'un honorable ami d'école.
3. Un Traité contre la danse. Celui-ci est mentionné dans le "Court récit de la vie de Mr. Biddle, (p. 4, col. 2); mais aucune particularité ne sont données concernant la date, ou le lieu de publication.
4. Deux Confessions de foi séparées. La première de celles-ci était datée du 2 mai 1644, et est davantage donnée dans les comptes biographiques de Mr. Biddle ; la dernière, qui est plus pleine et plus explicite, apparaît pour avoir été rendue publique, à mois qu'elle soit l'une pour qui le titre est donné au dessous, N°6.
5. XII Arguments tirés des Écritures : dans lesquels l'opinion communément reçue, au sujet de la Déité du Saint Esprit est clairement et pleinement réfutée. Auxquels est préfixé une Lettre tendant pour le même but, écrite à un membre du Parlement : et à la quelle il est joint une Exposition des sept principaux passages des écritures, allégué par les adversaires pur prouver la déité du Saint Esprit : rassemblée avec une réponse pour leur grande objection touchant la supposée omniprésence du Saint Esprit. Par John Biddle, Maître des Arts; 1647. Ce Traité, comme la plus part des écrits de Mr. Biddle, étaient à l'origine publiés en feuilles de papier graphique. Il fut réimprimé, si nous pouvons croire le révérend N. Estwick, en 1656, et ce gentleman se plaint, dans la préface de son Examen de la "Confession de foi de Mr. Biddle, " que Mr. Biddle n'avait pris aucune notification de la réponse de Mr. Cloppenburg ou de son "Ces douze raisons." Un quarto édition d'eux apparaît en 1691, et, avec le N°6 et 7, forme la première partie du premier volume des anciens "Tracts Unitariens."
6. Une confession de foi touchant le Saint esprit, selon les écritures. Londres, 1648, 8vo. Le nom de l'auteur n'apparaît pas dans la page du titre, mais il est inséré à la fin de la préface. Ce tract fut réimprimé en 4to., à la même période que le précédent. Le Révérend Samuel Eaton par erreur l'attribue à Jean Knowles.
7. Les témoignages d'Irénée, Justin Martyr, Tertullien, Novatianus, Theophilus, Origène (qui vivait dans les deux premiers siècles après Jésus Christ soit né ou dans ces eaux là), comme aussi pour Arnobius, Lactance, Eusèbe, Hillary et Brightman, au sujet que le Dieu Unique, et les personnes de la Sainte Trinité : ensemble avec les observations du même nom. Édité à Londres. 8vo. Aucune date ou nom de l'auteur ne sont donnés sur aucune partie de ce Tract. Il fut réimprimé en 4to., 1691, mais avait été auparavant republié avec le N°5 et 6, 1653 en Fc. 8vo., comme pour former un petit volume, avec le titre suivant préfixé, "La véritable opinion et apostolique au sujet de la Trinité, révisée et insérée, partiellement par les Douze Arguments élevés contre la vraie et fausse idée au sujet de la divinité du Saint Esprit : partiellement par une confession de foi touchant les trois personnes : (…)
8. Le Catéchisme de Rakow, dans lequel se trouve la substance de la confession de foi de ces églises, qui dans le Royaume de Pologne, et le Grand Duché de Lituanie, et autres provinces appartenant à ce Royaume, affirme, que personne d'autre sauve que le Père de notre Seigneur Jésus Christ, et ce Dieu unique d'Israël, et que l'homme Jésus de Nazareth, qui est né d'une vierge, et aucun autre par ailleurs, ou avant lui, est le seul engendré Fils de Dieu. Édité à Amsterdam, par Brooer Janz, 1652, Fc. 8vo. Cette traduction fut attribuée à Mr. Biddle par certains de ses biographes, mais l'évidence reste totalement peu satisfaisante.
9. Vestus Testamantum graecum ex Versione Septuaginta Interpretum, juxta Exemplar Vaticanum Romae editum, accuratissime et ad amissim recusum. Londini, excudebat Rogerus Daniel : prostat autem venale apud Joannem Martin et Jacobum Alestrye, sub Signo Campanae in Coemeterio D. Pauli, M.DC.LIII. , 4 sive 8. Mr. Biddle n'était pas proprement l'éditeur de cette impression de la Septante, et par conséquent il n'est pas responsable pour les nombreuses infractions du texte du Vatican, qui est exhibé. C'était l'humble fonction de correcteur de presse, qui a entrepris, en parti pour se distraire de l'ennui de ses heures de prison, et en partie pour se procurer les moyens d'une subsistance honnête.
10. Brevis Dsiquisitio : ou Une brève enquête touchant une meilleure façon qu'elle est communément utilisé, pour réfuter les papistes, et réduire les protestants à une certitude et unité en religion. Londres, édité par Richard Moone, à la Seven Stars dans Paul Church-Yard, prêt de la grande Northdore. 1653, Fc. 8vo. Celui-ci était une traduction de Joachim Stegmann, sous lequel nom un récit plein du travail peut être vu. Mr. Biddle avait la réputation d'être le traducteur : mais son nom n'apparaît sur aucune partie du traité.
11. Dissertatio de Pace, Gc : ou, Un discours touchant la paix et accord de l'Eglise : dans lequel il est argué élégamment et avec perspicacité, que pas tant une mauvaise idée, comme une mauvaise vie, exclu un Chrétiens du royaume des cieux, et que les choses nécessaires à être connues pour atteindre le salut, sont très peu et faciles : et finalement, que ceux, qui passent parmi nous sous le nom de hérétiques, sont néanmoins pour être tolérés. Londres, Edité par Ja. Cottred, pour Richard Moone. &c. 1653. Celui-ci était une traduction de Przipcovius, et il est supposé, de même que le précédent, pour être venu de la plume de Mr. Biddle.
12. La Vie de cet homme incomparable, M. Faust Socin, décrit par un Chevalier polonais; où il est ajouté un excellent discours, que le même auteur a introduits aux œuvres de Mr. Socin; assemblé avec un catalogue de ses travaux. Londres, édité par Richard Moone, &c. 1653, 8vo. Le Chevalier polonais était Samuel Przipcovius, et le traducteur de ces deux petites pièces était John Biddle, comme il apparaît des initiales [J. B.] attaché au message pour le Lecteur.
L' "Excellent Discours" à un titre de la page séparé.
13. Un Double Catéchisme : le Premier appelé A Catéchisme Ecrit; l'Autre, Un Bref Catéchisme pour les Enfants : dans les principaux points de la religion Chrétienne, étant des questions proposées, se résolvantes par de pertinentes réponses pris de mot en mot de l'écriture, sans ni conséquences ou commentaires ; composé pour leur amour qu'il serait avec joie simplement de simples Chrétiens et vrais pour les écritures : par John Biddle, Maître des Arts de l'Université d'Oxford. Londres, édité par J. Cottrel pour Richard Moone, &c. 1654, Fc. 8vo.
14. Un Essai pour expliquer la Révélation : ou Notes sue certains chapitre de l'Apocalypse. Cet essai fut publié, après le retour de Mr. Biddle de son exile des îles Scilly, et dans le cours de celui-ci, l'auteur traite sur la Bête dans l'Apocalypse, l'Anti-Christ, le règne personnel du Christ sur la terre, et les autres questions se levant naturellement pour un tel sujet.
DidierLe Roux
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