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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:53Lettre adressée à l'auteur par Richard Taylor, Esq., FLS, FSA, en respectant la correspondance de Dudithius avec Paulus Manutius.
"6, Charterhouse Square, le 23 septembre 1849.
"Cher Monsieur, - La lettre de Paul Manutius (EPL. Lib. IV.) dans laquelle il recommande très vivement un 'Commentariolus' par la personne à qui il écrit, est certainement adressée à Dudithius. La lettre est la 13ème du 4ème livre, et il commence, comme Bock l'a remarqué, avec les mots, 'Ita mihi optata contingant ut commentariolo tuo nihil unquam legi eruditius, nihil Sanctius, '& c. Bock déclare que dans l'édition qu'il a utilisée (que je ne possède pas) le nom de Dudithius n'est pas donné, (p. 296), et à la page 322, il ajoute qu'il a trouvé le nom restauré dans l’Édition Leipzig de 1720, 'ex antiquissimis editionibus." Comme, cependant, Bock n'avait jamais vu la plus ancienne édition des Épîtres de Manutius, et est donc une autorité mais de seconde main, je peux confirmer, outre de tout doute, l'exactitude de la restauration par Krause, dans son Édition de 1720, du nom de Dudithius à cela et plusieurs autres lettres qui lui sont adressées par P. Manutius, et je le fais sur l'autorité de l'édition de 1561, imprimée par Manutius lui-même, étant la troisième, qui ne contient que 5 livres, édition que je possède parmi tant d'autres. Dans le 4ème livre il y a douze lettres successives, le message de la première, 'O dulcem reditum,' est 'Andrese Duditio Sbardellato, Padoue;' et que pour chacun de celles qui la suivent, 'Eidem, Padoue.' Parmi celles-ci la lettre 'Ita mihi' est le septième.
"J'ai la 1ère édition de 1558,• un volume très mince, (pas divisé en livres,) dans laquelle ces lettres ne sont pas apparues. La 2ème édition• je ne l'ai pas vue. La 3ème de 1561,• que je possède, j'y attache beaucoup de valeur, comme contenant des noms supprimés dans les éditions ultérieures, jusqu'à ce qu'ils soient rétablis dans celle de Leipzig, 1720. Cette édition, je ne l'ai pas vu, mais j'ai une Édition Leipzig de 1707, de la même presse, (JH Klosius,) dans laquelle le travail de commentaire et de restauration est commencé. Elle était, sans aucun doute, le précurseur de celle de 1720, dont je serais très heureux d'obtenir.
"Il est remarquable que, bien que dans l'édition de 1707 de douze lettres en cinq livres (du n ° 7 à 18, et 47) elles sont imprimées sans le nom de Dudithius, à qui elles étaient adressées ; mais, plus loin, dans le 6ème livre, l'éditeur, J. Kirchmann, semble avoir obtenu un certain éclairage nouveau, sur la douzième lettre dont il note de façon suivante :. (la lettre a cette entête, 'épiscope creaio': sur laquelle il remarque) 'Nomen Dudithii est omissum: quia Dudithius hie postea abdicavit se episcopatu, et religionem evangelicam amplexus,' &c. [La lettre est datée de janvier 1564.].
"Onze de ces Lettres dans le 4ème livre sont insérées dans une collection imprimée par H. Stephens, Paris, 1581, le nom de Dudithius étant donné tout-à-fait, comme dans la 3ème édition, Venet. 1561.
"Certaines d'entre elles sont également données par Reuterus dans sa Vie de Dudithius, comme adressées par lui à P. Manutius.
"La déclaration de Sandius qu'il y avait des lettres de Dudithius dans la collection de P. Manutius est erronée ; et Bock le corrige correctement, T.I. p 322. Les Lettres de la collection sont tous écrites par P. Manutius, et non pour lui. Peut-être Sandius a été induit en erreur par Epit Bibl Gesnerianae de Frisius ; il parle avec le doute, et ajoute: 'ni fallor ni.'
"Je trouve que non seulement que le nom de Dudithius est supprimé dans toutes les Éditions Aldine après la 3ème, 1561, dans les lettres qui lui sont adressées, et même dans celles écrites pour d'autres personnes, et dans lesquelles il est fait allusion de lui en termes des plus élogieux. Et si Manutius insère dans l'édition de 1569 (où elle apparaît pour la première fois) sa lettre de félicitations (1564) d'être devenu Évêque, mais il a supprimé son nom. Que Dudith était bien la personne est évident d'après le contenu de la lettre.
"Je constate que dans l'édition de 1569 et les suivantes, d'autres noms sont supprimés en plus de Dudithius (comme Valdez, Lambinus, et Vergerius). Je vais peut-être poursuivre la recherche au profit de bibliographes, comme la 'Lettere volgari' qui fournit des cas similaires. McCrie fait allusion à ce sujet, p. 294. les différences religieuses étaient sans doute la cause.
"J'ai mentionné ci-dessus que les lettres à Dudith ne sont pas incluses dans la 1ère édition de P. Manutius. La 2ème édition je ne l'ai pas vue, et je ne peux donc pas dire si elles apparaissent d'abord dans celle-ci, ou bien dans la 3ème, dans laquelle elles sont données avec le nom, lesquels, dans toutes les éditions ultérieures, sont omis, l'endroit étant fourni par des points.
"Je vous envoie afin d'éviter tout retard. Si quelque chose me parvenait, je serais heureux de communiquer. En attendant, je reste, Monsieur, Votre plus sincère,
"Le Révérend R Wallace. Richard Taylor.
"PS Vous trouverez dans Bock, T.I., p. 261, une référence à la Lettre de l'illustre imprimeur, félicitant Dudithius pour sa promotion à un évêché, et pour sa conduite au Concile de Trente.''• "Toutes les trois sont de la presse de Aldi."
Didier Le Roux
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:50
Le sermon de Willian Ellery Channing "Unitarian Christianity", en 1819, à Baltimore.
Les superlatifs qui rendent hommage à William Ellery Channing ne manquent pas. Il est dit de lui qu'il était une âme vraiment Chrétienne, et qu'il faisait le plus d'honneur au Christianisme. Des historiens le qualifient en tant que le prophète, le prédicateur, le héros….
Son Christianisme, il le voulait authentique. Son esprit était celui d'un libéral, et ses opposants "orthodoxes", ne maquaient pas de l'identifier comme le porte parole des congrégations des libéraux et de leur ministère. Si ses adversaires le soupçonnaient déjà depuis un certain temps, ils eurent une confirmation des plus évidentes qui soit possible, quand Channing, en 1815, le 20 juin de cette année exactement, adressait une lettre : " A Letter to the Rev. Samuel C. Thacher on the Aspersions Contained in a Late Number of the Panoplist, on the Ministers of Boston and the Vicinity," en réalité, à l'attention d'un collège libéral, qui l'identifiait comme tel, sans équivoque possible.
Bien que Channing objectait pour le qualificatif de socinien, qu'on lui attribuait bien volontiers, c'est en unitarien qu'il s'affirmera lors d'un mémorable sermon en 1819, au sein de la nouvelle église unitarienne de Baltimore, pour l'ordination du Révérend Jared Sparks.
Ce sermon, qui démontrait clairement la théologie des libéraux américains, jetait la base fondamentale des croyances unitariennes. A juste titre, Channing restera, à tout jamais, le Père de l'unitarisme Américain, mais aussi un pilier de l'Unitarisme tout court.
Découvrons ce plein sermon……
LE CHRISTIANISME UNITARIEN.
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DISCOURS
POUR L'ORDINNATION DU REVEREND JARED SPARKS.
Baltimore, 1819.
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I Thes. V. 21 ; "Eprouvez toutes choses ; tenez bon ce qui est bien."
Les particulières circonstances pour cette occasion non seulement justifient, mais semblent demander de quitter le cours qui est généralement suivi par les prédicateurs lors de l'introduction d'un frère dans le service sacré. Il est habituel de parler de la nature, de la désignation, du devoir, et des avantages du ministre Chrétien, et sur ces sujets je devrais maintenant être heureux d'insister, mais ne dois-je pas rappeler qu'un ministre en ce jour est pour être donné pour une société religieuse, dont des particularités sur des opinions avaient établi sur eux de nombreuses remarques, et ne puis-je pas ajouter de nombreux reproches. De nombreux bons esprits et de Chrétiens sincères, je m'en rend bien compte, sont inquiets que la solennité de ce jour est pour donner un degré d'influence pour des principes dont ils considèrent faux ou injurieux. Les craintes ou anxiétés de tels hommes, je les respecte, et, pensant qu'elles sont fondées en partie sur l'erreur, j'ai pensé être mon devoir de mettre devant vous, aussi clairement que possible, des opinions distinctes de cette classe de Chrétiens dans notre pays, qui sont connus pour sympathiser avec cette société religieuse. Je dois réclamer votre patiente, pour un tel sujet qui ne doit pas être expédié dans une compassion limitée. Je dois aussi vous demander de vous rappeler, qu'il est impossible de démontrer dans un seul discours nos vues de toutes les doctrines pour la Révélation, encore moins les différences qui sont connues parmi nous. Je me confinerai sur des sujets sur lesquels nos sentiments avaient été mal représentés, ou lesquels que nous distinguons plus largement des autres. Je ne dois pas espérer pour être entendu avec sincérité : Dieu nous délivre tous du préjudice et de la méchanceté et nous rempli avec l'amour de la vérité et de la vertu.
Il y a deux naturelles divisions pour lesquelles mes idées sont bien préparées. Je tenterai de développer, en premier, les principes que nous adoptons en interprétant les Ecritures. En second, quelques une des doctrines, dont les Ecritures ainsi interprétées, semblent pour nous clairement exprimer.
I. Nous observons les Ecritures comme les enregistrements des révélations successives de Dieu pour l'humanité, en particulier, la dernière et plus parfaite de sa volonté par Jésus Christ. Où les doctrines nous semblent clairement enseignées par les Ecritures, nous les recevons sans réserve ou exception. Nous ne devons pas, cependant, attacher une égale importance, pour tous les livres dans ce recueil. Notre religion, nous croyons, est liée principalement dans le Nouveau Testament. Les dispenses de Moïse, comparées avec celles de Jésus Christ, nous considérons comme adaptées pour l'enfance de la race humaine, une préparation pour un noble système, et principalement utilisé maintenant pour servir et illustrer les Ecritures Chrétiennes. Jésus Christ est le seul maître des Chrétiens, et où il enseigne pendant tout son ministère personnel, ou par ses inspirés apôtres, nous l'observons comme autorité divine et professons d'en faire la loi de nos vies.
Cette autorité, laquelle nous donnons des Ecritures, est une raison, nous concevons, pour les étudier avec une attention particulière et de questionner anxieusement au sujet des principes d'interprétations, par qui les vraies significations peuvent être établies. Les principes adoptés par les classes des Chrétiens, dont lesquels je parle, ont besoin d'être expliqués, en raison qu'ils sont souvent mal compris. Nous sommes particulièrement accusés de faire une non rentable utilisation de la raison dans l'interprétation de l'Ecriture. Nous sommes dit, pour exalter la raison au dessus de la révélation, de préférer notre propre sagesse que celle de Dieu. Des accusations faciles et mal définies de cette Gentillesse ont circulées si librement, que nous pensons de nous-mêmes devoir, et pour la cause de la vérité, d'exprimer nos idées avec quelques particularités.
Notre principal principe dans l'interprétation de l'Ecriture est celui-ci, que la Bible est un livre écrit pour les hommes, dans le langage des hommes, et que sa signification devrait être de la même manière que pour celle des autres livres. Nous croyons que Dieu quand il parle à la race humaine, conforme, si nous pouvons nous exprimer ainsi, l'établissement des règles pour parler et écrire. Combien autrement les écrits seraient pour nous plus indisponibles, s'ils communiquaient dans une langue qui nous serait inconnue ?
Maintenant tous les livres, et toutes conversations, demandent au lecteur ou auditeur un constant exercice de la raison ; ou leur vraie action est d'être obtenue par une continuelle comparaison et déduction. Le langage humain, vous le savez bien, admet diverses interprétations, et tous les mots, et toutes les phrases doivent être modifiés et expliqués, selon le sujet pour lequel ils sont utilisés, selon les buts, sentiments, circonstances et principes du rédacteur et selon le géni et les idiomes du langage qu'ils utilisent. Il y a des principes reconnus pour l'interprétation des écrits humains, et pour un homme qui parle, nous devrions donner des explications sans référer à ses principes, qui devraient alors nous reprocher justement de faire un crime volontaire de franchise, et d'une intention d'obscurcir ou tordre ses significations.
Où la Bible est écrite dans son propre langage et style, est consistée de mots, qui admettent qu'un seul sens, et des phrases totalement détachées des unes des autres, elle ne devrait pas être soumise aux principes maintenant stipulés. Nous ne pouvons pas raisonner à son sujet, comme au sujet de tous autres livres, les Ecritures correspondent pour le moins à cette description. La Parole de Dieu porte la marque de la même main, que nous voyons dans ses œuvres. Elle a d'infinies connivences et dépendances. Toute proposition est liée avec les autres, que ces pleines et précises importations puissent être reconnues. Rien ne se tient seul. Le Nouveau Testament est construit sur l'Ancien Testament. La dispensation Chrétienne est la suite de la Juive, l'achèvement d'un vaste schéma de providence, réclamant une grande étendue de vues pour le lecteur. Toujours plus, la Bible traite des sujets sur lesquels nous recevons des idées venant d'autres sources en dehors d'elle-même, telles que la nature, passions, relations, et devoir de l'homme, et elle nous explique de restreindre, modifier son langage par des connaissances véritables, qui fournissent des observations et expériences sur ces sujets.
Nous professons de ne pas connaître un livre, qui demande plus fréquemment un exercice de la raison que la Bible. En ajoutant les remarques maintenant faites sur ses infinies connexions, nous pouvons observer, que son style maintenant ici affecte la précision scientifique, ou l'exactitude de la définition. Son langage est singulièrement brillant, estimable, et figuratif, demandant le plus souvent de laisser le sens littéral, qu'alors de notre siècle et pays, et par conséquence demande d'avantage de poursuivre l'exercice du jugement. –Nous trouvons, aussi, que les différentes portions de ce livre, au lieu d'être confinées pour des vérités générales, se réfèrent perpétuellement pour l'époque pour laquelle elles sont écrites, pour l'état de la société, pour les modes de pensées, pour les controverses dans l'église, pour les sentiments et usages dans différentes directions, et sous la connaissance de qui nous sommes constamment en danger d'étendre en tous temps et lieux, de ce qu'elles étaient pour des applications locales et temporaires. Nous trouvons aussi, que certains de ces livres sont fortement marqués par le géni et le caractère de leurs propres rédacteurs, que le Saint Esprit n'est pas le guide des apôtres pour suspendre les particularités de leurs esprits, et qu'une connaissance de leurs sentiments, et des influences sous lesquelles ils sont placés, et pour les préparations pour reconnaître leurs écrits. Avec ces vues de la Bible, nous les ressentons pour être notre devoir obligatoire d'exercer notre raison sur elles perpétuellement, pour comparer, pour déduire, pour regarder par la lettre de l'esprit, pour voir dans la nature du sujet, et l'objectif du rédacteur, sa vraie signification, ce qui est difficile, pour faire l'utilisation de ce qui est connu, pour expliquer ce qui est difficile, et pour découvrir de nouvelles vérités.
Dois-je m'abaisser particulièrement de prouver que les Ecritures demandent l'exercice de la raison ? Prendre pour exemple, le style avec lequel, elles parlent généralement de Dieu, et observer combien habituellement elles appliquent sur elles les passions et organes humains. Recueillant les déclarations du Christ, qu'il ne peut pas envoyer la paix, mais l'épée, que pour le moins nous mangeons sa chair et buvons son sang, que nous n'avons pas de vie en nous, que nous devons haïr père et mère, et s'arracher l'œil droit et le vaste nombre de passages qui en tiennent de mêmes est illimité. Recueillant l'inqualifiable manière dans laquelle, il est dit des Chrétiens, qu'ils possèdent toutes choses, connaissent toutes choses et peuvent faire toutes choses. Recueillant la verbale contradiction entre Paul et Jacques, et l'apparent conflit du Christianisme. Je devrais étendre l'énumération indéfiniment, et qui ne voit pas, que nous devons limiter ces passages pour la connaissance des attributs de Dieu, de Jésus Christ, et de la nature humaine et des circonstances pour lesquels ils sont écrits, ainsi alors de donner au langage une complète importance différence de qu'il devrait exiger, comme il avait été appliqué pour différents êtres, ou utilisé dans différentes connexions.
Il a été suffisamment dit de montrer, dans ce sens que nous faisons l'utilisation de la raison dans l'interprétation de l'Ecriture. D'une variété d'interprétations possibles, nous sélectionnons celles qui s'accordent avec la nature du sujet et de la position du rédacteur, avec la connexion du passage, avec la contrainte générale de l'Ecriture, avec la connaissance de la personne et de la volonté de Dieu, et avec les évidences et reconnaissances des lois de la nature. Dans d'autres mots, nous croyons que Dieu n'a jamais contredit en révélation, ce qu'il enseigne dans ses œuvres et sa providence. Et nous, cependant, dérangeons toute interprétation, qui, après une attention délibérée, semble répugnante pour aucun vrai établissement. Nous raisonnons au sujet de la Bible précisément comme des civils le font au sujet de la constitution sous laquelle nous vivons, qui, vous le savez, sont habitués de limiter une mesure, de ce véritable instrument pour d'autres, et de préciser l'apport précis de ses parties par questionnement dans son esprit général, dans l'intention de ses auteurs, dans les sentiments qui prévaux, impressions, et circonstances de l'époque quand elle a été cadrée. Sans ces principes d'interprétation, nous reconnaissons franchement, que nous ne pouvons pas défendre la divine autorité des Ecritures. Refusez-nous cette latitude, et nous devons abandonner ce livre à ses ennemis.
Nous ne devons pas annoncer ses principes comme originaux, ou particuliers à nous-mêmes. Tous les Chrétiens occasionnellement les adoptent, sans exception, par ceux qui avec véhémence les décrivent le plus, quand ils arrivent de menacer certains articles favoris de leur foi. Tous les Chrétiens sont complaisant pour les utiliser dans leurs controverses avec les infidèles. Toutes les sectes les utilisent dans leur guerre avec les autres. Tous utilisent d'eux-mêmes la raison, quand elle peut être pressée dans le service de leur propre parti, et la seule plainte d'elle, est quand ses armes les blessent eux-mêmes. Personne ne raisonne plus fréquemment que ceux de qui nous différons. Il est stupéfiant qu'ils dressent un tissu de quelques allusions légères de la chute de nos premiers parents et comment ingénieusement ils extraient, des passages isolés, des doctrines mystérieuses de la nature divine. Nous ne les blâmons pas de raisonner si abondamment, mais de violer les règles fondamentales du raisonnement, pour sacrifier la plaine à l'obscure et l'accent général des Ecritures à un nombre maigre de textes insolubles.
Nous élevons une forte objection pour la façon dédaigneuse dans laquelle on parle souvent la raison humaine, de la part de nos adversaires, parce qu'elle mène, nous croyons, au scepticisme universel. Si la raison est si affreusement assombrie par l'abaissement, que ces plus décisifs jugements sur la religion sont indignes de vérité, alors le Christianisme, et même sa naturelle théologie, devraient être abandonnés, pour l'existence et la véracité de Dieu et la divine origine du Christianisme sont des conclusions de la raison, doivent tenir ou tomber avec lui. Si la révélation est pour la guerre avec cette faculté, c'est subversif pour elle-même, autant que la grande question de sa vérité est laissée par Dieu pour être décidée à la mesure de la raison. Il est méritoire de remarquer, combien sont prêt le sectaire et le septique pour en approcher. A la fois, devrions –nous anéantir notre confiance dans nos facultés, et à la fois jeter le doute et la confusion sur toute vérité. Nous honorons la révélation trop extrêmement pour la rendre antagoniste avec la raison, ou pour croire qu'elle nous appelle à renoncer à nos puissances supérieures.
Nous accordons en effet, que l'utilisation de la raison dans les religions est accompagnée du danger. Mais nous ne demandons à aucun honnête homme de regarder en arrière sur l'histoire de l'église, et dire, où sa renonciation n'est pas plus dangereuse. En outre, c'est un fait évident que les hommes raisonnent avec erreurs sur tous les sujets, comme sur la religion. Qui ne fait pas connaître les sauvages et infondées théories, qui, avaient été cadrées en science politique et physique? Mais qui a toujours supposé, que nous nous devons cesser d'exercer la raison sur la nature et société en raison que les hommes avaient mis pour des siècles à les expliquer ? Nous accordons, que les passions continuelles, et parfois fatales, perturbent la faculté rationnelle dans ses questionnements sur la révélation. Les ambitions combinent pour trouver les doctrines dans la Bible qui favorisent leur amour de domination. La timide et abattue découverte est un système sombre, et la mystique et fanatique, une théologie visionnaire. Les vicieux peuvent trouver des exemples ou affirmations sur lesquels bâtir l'espoir d'une dernière repentance, ou pour accepter des termes faciles. Mais les passions ne peuvent pas perturber la raison en religion, pas plus pour d'autres questions, qui excitent la puissance et l'intérêt général, et cette faculté, pour conséquence n'est pas pour être renoncée en religion, à moins que nous soyons disposé pour la mettre au rebut universel. La vraie conclusion pour la plus part de ces interminables erreurs, qui avaient assombri la théologie, est, non que nous soyons pour négliger et désobliger nos puissances, mais pour les exercer plus patiemment, avec circonspection, et droiture. La pire erreur, après tout, qui s'est présentée dans cette église, qui prescrit la raison, et de demander à ses membres une foi absolue. Les plus pernicieuses doctrines avaient été le développées dans les sombres périodes, quand la crédulité générale encourageait les hommes méchants et enthousiastes pour aborder leurs rêves et inventions, et pour étouffer les faibles remontrances de la raison, par des menaces de perdition éternelle. Disons ce que nous pouvons, Dieu nous a donné une nature rationnelle, et nous appellera pour répondre de celle-ci. Nous pouvons la laisser endormie, mais nous le ferons aussi pour notre perte. La Révélation est un message pour nous alors étant rationnel. Nous pouvons souhaiter, dans notre créneau, que Dieu nous avait donné un système demandant notre travail de comparaison, limitation, et déduction. Mais un tel système serait divergeant avec tout le caractère de notre présente existence, et c'est la part de sagesse de prendre la révélation comme donnée pour nous et pour l'interpréter avec l'aide des facultés, qui sont en tous lieux supposées, et sur lesquelles elle est fondée.
Pour les vues maintenant données, une objection est communément exhortée de la personne de Dieu. Nous avons dit, que Dieu étant infiniment plus sage que les hommes, ses découvertes surpassent la raison humaine. Dans une révélation d'un tel enseignant, nous devrions espérer des propositions que nous ne pouvons pas concilier l'une de l'autre et qui peuvent sembler des vérités établies, et deviennent pour nous, non pour une question, ou pour des explications lointaines, mais pour croire, et adorer, et pour soumettre notre faiblesse et cordiale raison pour la Parole Divine. Pour cette objection, nous avons deux courtes réponses. Nous disons, premièrement, qu'il est impossible qu'un enseignant d'une infinie sagesse devrait exposer ceux, qu'il devrait enseigner, pour une infinie erreur. Mais si, pour une fois nous admettons, ces propositions, que dans leur sens littéral, elles apparaissent totalement répugnantes l'une de l'autre, ou pour n'importe quelle vraie connaissance, sont pour toujours être littéralement comprises et reçues, quelle limite possible pouvons-nous placer sur la croyance des contradictions ? Quelle protection avons-nous de la sagesse fanatique, qui peut toujours citer des passages, que, dans leur littéral et évident sens, donnent support pour de telles extravagances ? Comment le Protestant peut-il échapper à la transsubstantiation, une doctrine qui nous est le plus clairement enseignée, si la soumission de la raison, est maintenant contestée pour être un devoir ? Comment pouvons-nous toujours tenir solidement la vérité de la révélation, car si une apparente contradiction peut-être vraie, aussi possible pour d'autres, et la proposition, que le Christianisme est faux, par supposition incompatible, puisse toujours être une vérité ?
Nous répondons encore, que, si Dieu est infiniment sage, il ne peut pas jouer avec la compréhension de ses créatures. Un enseignant sage découvre ses sagesses en s'adaptant aux capacités de ses pupilles, non en les rendant perplexes avec ce qui est inintelligible, non en les fatiguant avec d'apparentes contradictions, non en les gavant avec une septique méfiance de leurs propres puissances. Un enseignant infiniment sage, qui connaît la précise étendue de nos esprits et la meilleure méthode pour les éclairer surpassera tous autres instructeurs en portant la vérité à notre compréhension, et en présentant ses grâces et son harmonie. Nous devrions, en effet nous attendre à une obscurité occasionnelle dans un tel livre comme la Bible, laquelle a été écrite pour les siècles passés et futurs, aussi bien que pour le présent. Mais la sagesse de Dieu est une promesse, que tout ce qui est nécessaire pour nous, et nécessaire pour le salut, est révélé trop pleinement pour être faux, et trop cohérent pour être questionné, par un saint et droit esprit.
Ce n'est pas une marque de sagesse que d'utiliser une phraséologie inintelligible, de communiquer au dessus de nos capacités, de rendre confus et incertain l'intellect par des apparences de contradictions. Nous honorons bien trop notre Enseignant Céleste pour lui attribuer une telle révélation. Une révélation est un don de lumière. Elle ne peut pas épaissir notre obscurité, et multiplier notre perplexité.
II. Ayant ainsi énuméré les principes selon pour qui nous interprétons l'Ecriture, je procède maintenant pour le second point important de ce discours, lequel est, pour établir certaines des vues que nous tirons de ce livre sacré, particulièrement celles qui nous distinguent des autres Chrétiens.
1) En premier lieu, nous croyons dans la doctrine de l'UNITE de Dieu, ou qu'il y a un Dieu, et un seulement. A cette vérité, nous donnons une infinie importance, et nous ressentons de nous-mêmes être attachés pour en tenir compte, à moins que n'importe quel homme nous pourri d'elle par une vaine philosophie. La proposition, qu'il y a qu'un Dieu, semble pour nous extrêmement complète. Nous comprenons par elle, qu'il a y un être, un esprit, une personne, un agent intelligent, et un seulement pour qui appartient une non dérivée et infinie perfection. Nous concevons, que ces paroles puissent ne pas avoir communiqué une autre signification pour la simple et non cultivée personne, qui sont mises à part pour être les dépositions de cette grande vérité, et qui sont complètement incapables de comprendre cette justesse dans la distinction entre être et personne, dont la sagacité des siècles passés avait découverte. Nous ne trouvons pas d'indice, que ce langage était pour être pris dans un sens inhabituel et que l'unité de Dieu était une chose complètement différente de l'uniformité d'autres êtres intelligents.
Nous objectons pour la doctrine de la Trinité, que, tout en la reconnaissant dans les mots, elle détruit en effet, l'unité de Dieu. Selon cette doctrine, il y a trois infinies et égales personnes, possédant la suprême divinité, appelée le Père, le Fils, et le Saint Esprit. Chacune, de ces trois personnes, n'est décrite pas des théologiens, pour avoir sa propre conscience, volonté, et perception. Elles s'aiment mutuellement, conversent l'une avec l'autre, et prennent du plaisir dans l'entreprise de chacune. Le Fils est le médiateur et non le Père. Le Père envoie le Fils, et n'est pas lui-même envoyé, et n'a pas l'intention comme le Fils de prendre chair. Ici, alors nous avons trois agents intelligents, possédant différentes consciences, différentes volontés, et différentes perceptions, réalisant différents actes, et soutenant différentes relations, et si ces choses ne doivent pas impliquer ou constituer trois esprits ou êtres, nous sommes entièrement désoeuvrés pour savoir comment trois esprits ou êtres sont pour être formés. C'est différent des propriétés, et actes, et consciences, qui nous mènent à croire dans différents êtres intelligents, et, si cette remarque échoue, toute notre connaissance tombe en morceaux, nous n'avons aucune preuve que tous les agents et personnes dans l'univers ne sont pas un et même esprit. Quand nous essayons de concevoir trois dieux, nous ne pouvons rien faire d'avantage que de représenter par nous-mêmes trois agents, distincts l'un de l'autre par des marques similaires et particularités de ceux qui séparent les personnes de la Trinité, et quand les communs Chrétiens entendent parler de ces trois personnes, conversant l'une avec l'autre, s'aimant mutuellement, et réalisant différents actes, comment peuvent-ils être aidé en les observant comme des êtres différents, et différents esprit ?
Nous faisons, alors, avec tout le sérieux, sans reproche à nos frères, de protester contre l'irrationnelle et non scripturale doctrine de la Trinité. "Pour nous", comme pour l'Apôtre et les premiers Chrétiens, "il y a un Dieu, égale au Père." Avec Jésus, nous adorons le Père, comme le seul vivant et vrai Dieu. Nous sommes étonnés qu'aucune personne ne puisse lire le Nouveau Testament, et éviter la conviction, que le Père seulement est Dieu. Nous entendons notre Sauveur continuellement approprier ce caractère au Père. Nous trouvons le Père continuellement distingué de Jésus par le titre. "Dieu envoie son Fils." Maintenant combien est singulière et inexplicable cette phraséologie qui remplie le Nouveau Testament, si ce titre appartient également à Jésus Christ, et si l'objet principal de ce livre est de le révéler alors Dieu, en partageant de façon égale avec le Père la suprême divinité ! Nous mettons au challenge nos adversaires de produire un passage dans le Nouveau Testament, où le mot Dieu signifie trois personnes, où ce n'est pas limité à une personne, et où, à moins de le détourner de son sens habituelle, par cohérence, qu'il ne signifie pas le Père. Peut-il être fortement prouvé, que la doctrine de trois personnes dans la Divinité n'est pas une fondamentale doctrine du Christianisme ?
Cette doctrine, était elle vraie, doit , par sa difficulté, singularité, et importance, avoir été imposée avec grande clarté, gardée avec grand soin, et établie avec toute la précision possible? Mais où son établissement apparaît ? Des nombreux passages qui traitent de Dieu, nous en demandons un, un seulement, dans lequel nous avons parlé que c'est un être triple, ou qu'il est trois personnes, ou qu'il est le Père, le Fils, et le Saint Esprit. Au contraire, dans le Nouveau Testament, où au moins nous pouvons compter de nombreuses expressions affirmant de cette nature, Dieu est déclaré pour être un, sans pour le moins essayer d'empêcher l'acceptation des mots dans leur sens commun, et il en est toujours dit, et adressé dans un nombre singulier, que c'est, dans un langage qui était universellement compris pour penser une seule personne, et pour qui aucune idée pouvait avoir été attachée, sans une expression de réprimande. Si entièrement les Ecritures s'abstiennent d'établir le Trinité, qu'alors que nos opposants voudraient l'inscrire dans leur croyance et doxologie, ils sont contraints de quitter la Bible, et d'inventer des formes de mots entièrement pas sanctionnés par la phraséologie Scripturale. C'est une doctrine si étrange, si liée à l'incompréhension, si fondamentale comme il est dit, et réclamant une telle prudente expression, devrait être laissée alors indéfinie et non protégée, pour être rendue extérieure par déduction, et pour être recherchée à travers les distantes et détachées parties de l'Ecriture, c'est une difficulté, dont, nous pensons, qu'aucune ingéniosité peut expliquer.
Nous avons d'avantage d'objections pour cette doctrine, tirées de ces pratiques influentes. Nous avons une autre difficulté. Le Christianisme, il doit être rappelé, était planté et élevé au milieu de clairvoyant ennemis, qui négligeaient pas les parties contradictoires du système, et qui avaient dû museler avec grand sérieux, pour une telle doctrine, engageant de telles contradictions apparentées comme la Trinité. Nous ne pouvons pas concevoir une opinion, contre qui les Juifs, qui prisent eux-mêmes pour l'unité de Dieu, auraient élevé une clameur. Maintenant, comment se fait-il, que dans les écrits apostoliques, qui relatent autant d'objections contre le Christianisme, et pour les controverses qui grandissent par cette religion, que pas un mot soit dit, sous entendant que les objections sont portées contre l'Evangile pour la doctrine de la Trinité, que pas un mot pour sa défense et pour l'expliquer, pas un mot pour la secourir du reproche et de l'erreur ? Cet argument fait presque force de démonstration. Nous sommes persuadés, qu'il y avait trois personnes divines étant annoncées par les premiers prédicateurs du Christianisme, toutes égales, et toutes infinies, une qui était Jésus qui avait été récemment tué sur la croix, cette particularité du Christianisme devrait avoir presque absorbée les autres, et la grande labeur des Apôtres devrait avoir dégoûté les assauts continuels, lesquels devraient les avoir réveillé. Mais le fait est, que pas un chuchotement pour le Christianisme, sur ce compte, atteint nos positions de l'âge apostolique. Dans les Epîtres nous ne voyons aucune trace de controverse appelée au devant de la Trinité.
Nous avons davantage d'objections pour cette doctrine, tirée de ces pratiques influentes. Nous l'observons comme non favorable pour la dévotion, par division, et en détractant l'esprit de sa communion avec Dieu. C'est une grande excellence pour la doctrine de l'unité de Dieu, quelle est offert pour nous UN OBJET de suprême hommage, adoration, et amour, Un Père Infini, un Etre des êtres, un original et distributeur, de qui nous pouvons mentionner tous biens, par lequel toutes nos puissances et affections peuvent être concentrées, et cette chaleureuse et vénérable nature peut envahir toutes nos pensées. La vraie pitié, quand elle est dirigée vers une indivisible Déité, avait une retenue, une simple, et plus favorable pour le respect religieux et l'amour. Maintenant la Trinité met devant nous trois objets distincts de suprême adoration, trois personnes infinies, ayant trois égales affirmations dans les cœurs, trois agents divins réalisant différentes actions et pour reconnaître et adorer dans différentes relations. Est-il possible, nous demandons, que le faible et limité esprit humain puisse s'attacher à celles-ci avec la même puissance et joie, tel que pour un Père infini, la seule première Cause, par qui toutes les bénédictions de la nature et rédemption se rassemblent dans leur centre et source ? Ne devons-nous pas avec dévotion être distrait par les égales et rivales revendications de trois identiques personnes, et nécessitant pas le culte de la conscience, cohérent pour les Chrétiens, être perturbés par une appréhension, à moins d'être retenu par une ou autre de celles-ci, sa due proportion d'hommage ?
Nous pensons aussi, que la doctrine de la Trinité injurie la dévotion, non seulement en joignant au Père d'autres objets de culte, mais en prenant du Père la suprême affection, qui est son dû, et la transférant à son Fils. C'est la plus importante vue ! Que Jésus Christ, s'il est exalté dans la Divinité infinie, devrait être plus intéressant que le Père, et précisément qu'il pourrait être prévu de l'histoire, et des principes de l'histoire humaine. Les hommes veulent un objet d'adoration pour eux-mêmes, et le grand secret de l'idolâtrie est lié dans cette propension. Un Dieu revêtant notre forme, et ressentant nos désirs et chagrins parlant de notre faible nature plus fortement, qu'un Père dans le ciel, un pur esprit, invisible et irréprochable, sauve en réparant et purifiant l'esprit. Nous pensons aussi, que les particulières fonctions attribuées à Jésus par la populaire théologie, fait de lui la plus attractive personne dans la Divinité. Le Père est le dépositaire de la justice, la justification des droits, le vengeur des lois de la Divinité. Sur l'autre main le Christ, le porteur de la divine pitié demeure entre la révoltante Divinité et la coupable humanité, exposant sa docile tête pour les orages et sa poitrine compatissante pour l'épée de la justice, portant toute notre charge de punition, et poursuivant avec son sang chaque bénédiction qui descend du ciel. Avons-nous besoin d'établir l'effet de ces représentations, spécialement pour les esprits communs, pour qui le Christianisme était principalement désigné et qui est vu pour mener vers le Père comme l'être plein d'amour ? Nous devons croire que le culte d'un blessé et souffrant Dieu, tente fortement pour absorber l'esprit, et pour le conduire pour d'autres objets, juste comme la sensibilité humaine pour la Vierge Marie avait donné sa si voyante place dans la dévotion de l'Eglise de Rome. Nous croyons aussi que le culte, bien attractif, n'est pas plus approprié pour stimuler l'esprit, qu'il réveille l'exaltation, plutôt que cette profonde vénération des perfections morales de Dieu, qui est l'essence de la piété.
2) Ayant ainsi donné nos vues de l'unité de Dieu, je procède en second lieu pour déterminer, que nous croyons dans l'unité de Jésus Christ. Nous croyons que Jésus est un esprit, une âme, un être, alors vraiment une personne comme nous sommes, et également distinct du Dieu unique. Nous nous plaignons de la doctrine de la Trinité, nous ne sommes pas satisfait du Dieu en trois personnes, qui fait de Jésus deux êtres et ainsi introduit une conclusion infinie dans nos conceptions de sa personnalité. Cette corruption du Christianisme, semble répugnante pour le sens commun et pour l'effort général de l'Ecriture, est une remarquable preuve pour la puissance de la fausse philosophie en défigurant la simple vérité de Jésus.
Selon cette doctrine, Jésus Christ, au lieu d'être un esprit, un consciencieux principe intelligent, que nous pouvons comprendre, se compose en deux âmes, deux esprits : l'un divin, l'autre humain, l'un faible, l'autre tout puissant, l'un ignorant, l'autre omniscient. Maintenant nous maintenons, que c'est de faire du Christ deux êtres. Pour le dénommer une personne, un être, et encore pour le supposer composé de deux esprits, infiniment différents l'un de l'autre, est d'abuser et confondre le langage, et pour jeter la noirceur sur toutes nos conceptions des natures intelligentes. Selon la doctrine commune, chacun de ses deux esprits en Christ, avait sa propre conscience, sa propre volonté, ses propres perceptions. Ils ont, en fait, aucune propriété commune. L'esprit divin ne ressent rien des volontés et peines de l'humain, et l'humain est infiniment éloigné de la perfection et du bonheur divin. Pouvez-vous concevoir deux êtres dans l'univers plus distinctement ? Nous avons toujours pensé qu'une personne était constituée et distinguée par une conscience. La doctrine, qu'une et même personne devrait avoir deux consciences, deux volontés, deux âmes, infiniment différentes l'une de l'autre, que nous pensons une énorme taxation sur la crédulité humaine.
Nous disons, que si une doctrine aussi étrange, si difficile, si éloignée de toutes les conceptions antérieures des hommes, est en effet une part et une essentielle part de révélation, elle doit être enseignée avec une grande distinction, et nous demandons à nos frères de nous orienter vers un plein passage nous dirigeant où Christ est dit pour être composé de deux esprits infiniment différents, finalement constituant une personne. Nous ne trouvons rien. D'autres Chrétiens, en effet, nous disent, que cette doctrine est nécessaire pour l'harmonie des Ecritures, que certains textes attribuent, à l'humanité de Jésus Christ, et autres propriétés, et que pour réconcilier celles-ci, nous devons supposer deux esprits, par qui ses propriétés peuvent êtres mentionnées. Dans d'autres paroles, dans le but de réconcilier certains passages difficiles, dont une juste critique peut-être faite à un haut niveau, s'ils ne sont totalement expliqués, nous devons inventer une hypothèse largement plus difficile, et nécessairement une grosse absurdité. Nous sommes pour trouver notre chemin en dehors d'un labyrinthe, par un indice qui nous conduit dans un dédale infiniment plus inextricable.
Assurément, si Jésus Christ ressentait qu'il était constitué deux esprits, et que ceci était un principal point de sa religion, sa phraséologie respectant lui-même devrait avoir été colorée par cette particularité. Le langage universel des hommes est cadré sous l'idée qu'une personne, est un esprit, et une âme, et quand la multitude entendait ce langage des lèvres de Jésus, elle devrait avoir pris dedans son sens usuel et devrait avoir mentionné une simple âme en tout qui parle, à moins d'être expressément instruite pour l'interpréter différemment. Où pouvons nous rencontrer, dans le Nouveau Testament, la phraséologie qui abonde dans les livres trinitaires, et nécessairement croît de la doctrine de deux natures en Jésus ? Où ce professeur divin dit, "De ceci je parle comme Dieu, et de ceci comme un homme, ceci est vrai seulement de mon esprit humain, et ceci seulement de ma divinité" ? Où devons-nous trouver dans les Epîtres une trace de cette étrange phraséologie ? Nulle part. Ce n'était pas en effet dans cette journée. Elle était demandée par les erreurs des âges passés.
Nous croyons, que, ce Christ est un esprit, un être, et, j'ajoute un être distinct du Dieu unique. Ce Christ n'est pas ce Dieu unique, ni le même esprit avec le Père, il est nécessairement une déduction de notre ancienne position, dans laquelle nous voyons la doctrine de trois personnes en Dieu être une fiction. Mais sur un si important sujet, je voudrais ajouter quelques remarques. Je souhaite, que ceux qui diffèrent avec nous, souhaitent considérer un fait saisissant. Jésus dans sa prédication continuellement parle de Dieu. La parole était toujours dans sa bouche. Nous demandons, fait-il, par cette parole, toujours référence à lui-même ? Nous disons, jamais. Au contraire, il a plus pleinement distingué entre Dieu et lui-même, et ainsi font ses disciples. Comment ceci peut-être réconcilié avec l'idée que la manifestation du Christ, comme Dieu, était un objet primaire du Christianisme, nos adversaires doivent le déterminer.
Si nous examinons les passages dans lesquels Jésus est distingué de Dieu, nous voyons, qu'ils n'ont pas parlé de lui comme d'un autre être, mais semblent œuvrer pour exprimer son infériorité. Il est continuellement dit de lui, en tant que le fils de Dieu, envoyé par Dieu, recevant toute sa puissance de Dieu, travaillant aux miracles en raison que Dieu était avec lui, jugeant justement en raison que Dieu l'enseigne, ayant demandé pour notre foi, en raison qu'il était oint et marqué d'un sceau par Dieu, et alors capable par lui-même de rien faire. Le Nouveau Testament est rempli par ce langage. Maintenant, nous demandons, quelle impression ce langage avait pourvu et visé de faire ? Peut-il, en avoir qui l'ont entendu, avoir imaginé que Jésus était le même Dieu pour qui il était tant souvent déclaré pour être inférieur, l'Etre par qui il a été envoyé, et par qui, il professe avoir reçu son message et puissance, ? Laissons ici être rappelé, que la naissance de l'humanité, matériellement formée, et les humbles circonstances, et les souffrances mortelles de Jésus, doivent avoir toutes préparées les hommes pour interpréter de la manière la plus inapte, le langage dans lequel son infériorité de Dieu était déclarée. Pourquoi alors ce langage était utilisé ainsi continuellement, et sans limite, si Jésus était la Suprême Déité, et si cette vérité était une part essentielle de se religion ? Je le répète, la condition humaine et les souffrances du Christ tendent fortement pour exclure de l'esprit des hommes l'idée de sa propre Divinité, et, bien sûr, nous devrions nous attendre de trouver dans le Nouveau Testament un perpétuel soin et effort pour contrecarrer cette tendance, de le mettre en avant, comme étant le même être que son Père, si cette doctrine était, comme il est prétendu, l'âme et le centre de sa religion. Nous devrions nous attendre de trouver la phraséologie de l'Ecriture coulée dans le moule de cette doctrine, pour entendre familièrement parler de Dieu, le Fils, de notre Seigneur Dieu Jésus, et pour être entendue, que pour nous, il y a un Dieu, équivalent à Jésus. Mais à la place de ceci, l'infériorité de Jésus Christ se répand dans le Nouveau Testament. Elle n'est pas seulement impliquée dans la phraséologie générale, mais répandue et décidément exprimée, et non accompagnée avec aucune réprimande pour empêcher son entière nature. Puisse t-elle, alors avoir été la grande désignation pour les écrivains sacrés, pour exhiber Jésus comme le Dieu suprême ?
Je suis conscient que ces remarques seront rencontrées par deux ou trois textes, dans lesquels Jésus est appelé Dieu, et par une classe de passages, pas très nombreuses, dans lesquels les propriétés divines sont dites pour lui être attribuées. Pour ceux-ci, nous offrons une pleine réponse. Nous disons, qu'il est un des plus établis et évident principe de la critique, ce langage est pour être expliqué selon la connaissance des propriétés du sujet pour lequel il est appliqué. Tout homme sait que les mêmes mots conduisent de très différentes idées, quand, ils sont utilisés en relation pour différents êtres. Ainsi, Salomon avait construit le temple d'une manière différente de l'architecte qu'il employait : et Dieu regrette différemment de l'homme. Maintenant, nous maintenons, que la connaissance des propriétés et circonstances du Christ, sa naissance, souffrances, et mort, sa prière à Dieu, ses attributions de Dieu pour toute sa puissance et fonctions, les reconnues propriétés du Christ, nous disons, nous obligent pour interpréter par comparaison les quelques passages qui sont pensés faire de lui le Dieu Suprême, d'une manière consistante avec sa distinction et inférieure nature. C'est notre devoir d'expliquer de tels textes, dans lesquels les êtres humains sont appelés dieux, et sont dits pour être des partageurs de la divine nature, pour connaître et posséder toutes choses, et pour être remplis avec toute la plénitude de Dieu. Ces derniers passages, nous devons pas hésiter de les modifier, et de les restreindre, et de les détourner de leur sens le plus évident, en raison que ce sens est opposé à la connaissance des êtres pour qui ils sont relatés, et nous maintenons, que nous adhérons au même principe, et n'usons pas de latitude, dans l'explication, comme nous le faisons, pour les passages qui sont pensés pour supporter la Divinité du Christ.
Les trinitaires professent tirer quelques importants avantages dans leur mode d'observation du Christ. Ils les fournissent, ils nous disent, avec une infinie expiation, pendant qu'ils leurs représentent un être infini souffrant pour leurs péchés. La confidence avec laquelle c'est facilement rappelé nous étonne. Quand nous pressons avec la question, s'ils ont réellement cru, que l'infini et inchangeable Dieu a souffert et mort sur une croix, ils reconnaissent que c'est pas vrai, mais que c'est l'esprit humain du Christ qui seulement avait supporté les douleurs de la mort. Comment avons-nous, alors une souffrance infinie ? Ce langage nous semble être imposé sur les esprits communs, et nous semble très dérogatoire de la justice de Dieu, comme si cet attribut pouvait être satisfaisant par un sophisme et une fiction.
Nous avons aussi dit, que le Christ est un plus intéressant sujet, que son amour et pitié sont davantage ressentis quand il est observé comme le Suprême Dieu, qui quitte sa gloire pour prendre l'humanité et pour souffrir pour les hommes. Ces trinitaires sont fortement remués par cette représentation, que nous ne signifions pas nier, mais nous pensons leur émoi entièrement fondé sur un mal entendu de leurs propres doctrines. Ils prennent pour la seconde personne de la Trinité quittant sa gloire et son intimité avec le Père, pour visiter et sauver le monde. Mais cette seconde personne étant l'inchangeable et infini Dieu, était évidement incapable de se séparer d'avec le plus petit degré de sa perfection et félicité. Au moment de prendre chair, il était alors intimement présent avec son Père comme avant, et également avec son Père remplissant le ciel, et toujours ils professent d'être touchés et accablés par l'ahurissante humiliation pour cet être immuable ! Mais non seulement, ils font leur doctrine, quand pleinement, ils expliquent, réduisent l'humiliation du Christ à une fiction, et presque totalement, ils détruisent les impressions, avec lesquelles sa croix devrait être regardée. Selon leur doctrine, le Christ n'avait comparativement pas souffert en tout. C'est vrai, cet esprit humain souffrait, mais ils nous disent, c'était une infinie petite part de Jésus, alors un simple cheveux de notre tête pour tout le corps, ou encore une goutte de l'océan. Le divin esprit du Christ, ce qui était le plus proprement lui-même, était infiniment heureux, pour le moment de la souffrance de son humanité. Au moment qu'il était suspendu à la croix, il était l'être le plus heureux de l'univers, aussi heureux que le Père infini, ainsi que ses douleurs, comparées avec sa félicité, étaient rien. Ces trinitaires font, et doivent, le reconnaître. Il s'en suit nécessairement pour l'immuabilité de la divine nature, dont ils attribuent au Christ ainsi que leur système, justement observé, dérobant sa mort par intérêt abaissant notre sympathie pour ses souffrances, et il est, de tous les autres, le moins favorable pour un amour du Christ, fondé sur un sens de ses sacrifices pour l'humanité. Nous estimons nos propres idées pour être largement plus affectueuses. C'est notre croyance, que l'humiliation du Christ était réelle et entière, que la totalité du Sauveur, et non une partie de lui, souffrait, que sa crucifixion était une scène d'une profonde et non combinée agonie. Alors comme nous nous tenons autour de sa croix, nos esprits ne sont pas soucieux, ni notre sensibilité est fragilisée, par la contemplation de lui alors composé d'incongrus et infinis différents esprits, et alors ayant un équilibre pour une infinie félicité. Nous reconnaissons dans la mort de Jésus seulement un esprit. C'est, nous pensons, rendre ses souffrances, et sa patiente, et amour en les portant, incomparablement plus impressionnants et affectueusement que le système auquel nous nous opposons.
3) Ayant ainsi donné notre croyance sur deux grands points, nommément, qu'il y a un Dieu, et que Jésus Christ est un être distinct et inférieure à Dieu, je procède maintenant pour un autre point sur qui nous posons toujours une grande insistance. Nous croyons toujours dans la perfection morale de Dieu. Nous considérons aucune partie de la théologie aussi importante alors de ce qui traite du caractère moral de Dieu, et nous évaluons nos vues du Christianisme principalement comme elles affirment ses aimables et vénérables attributs.
Il peut-être dit, qu'en observant ce sujet, que tous les Chrétiens sont d'accord, pour tout attribuer à l'Etre Suprême, la justice infinie, la bonté et sainteté. Nous rappelons, qu'il est très possible de parler du Dieu magnificence, et de penser de lui ignoblement, pour appliquer à sa personne des sonores épithètes, et pour son gouvernement, principes qui le rendent odieux. Les païens appellent Jupiter le grand et le meilleur mais son histoire était noir blanc, cruelle et cupide. Nous ne pouvons pas juger les réelles idées des hommes pour Dieu par leur général langage, pendant que dans tous les siècles, ils avaient espérer calmer la Déité par adulation, nous devons questionner dans leurs particulières vues pour ses buts, sur les principes de son administration, et pour ses positions envers ses créatures.
Nous concevons que les Chrétiens avaient généralement enseigné sans une injurieuse vue de l'Etre Suprême. Ils avaient trop souvent ressenti, comme s'il était élevé, par sa grandeur et sa souveraineté au dessus des principes de moralité, au dessus de ces éternelles lois d'équité et de rectitude, par lesquelles tous les chrétiens sont soumis. Nous croyons que dans aucun être il y a le sens de la droiture aussi fortement, aussi omnipotent que dans Dieu. Nous croyons que sa toute puissance est entièrement soumise à ses perceptions de rectitude, et c'est le fond pour notre pitié. Ce n'est pas en raison qu'il est notre Créateur simplement, mais en raison qu'il nous créait pour de bons et de saints buts, ce n'est pas en raison que sa volonté est irrésistible, mais en raison que sa volonté est la perfection de la vertu, que nous lui rendons allégeance. Nous ne pouvons pas nous incliner devant un être, cependant grand et puissant, qui dirige tyranniquement. Nous ne respectons rien, sauf l'excellence, que ce soit sur terre et dans le ciel. Nous ne vénérons pas la noblesse du trône de Dieu, mais l'équité et la bonté dans lesquelles il est établi.
Nous croyons que Dieu est infiniment bon, gentil, bienveillant dans le propre sens de ces mots, bon en disposition, aussi bien que dans les actes, bon, pas qu'un peu, mais en tout, bon pour tous les individus, aussi bien pour le système général.
Nous croyons, aussi que Dieu est juste, mais nous n'oublions jamais, que sa justice est la justice d'un être bon, habitant dans le même esprit, et activement en harmonie, avec une parfaite bienveillance. Par cet attribut, nous comprenons l'infini regard de Dieu pour la vertu ou le travail moral qui sont exprimés dans un gouvernement général, qui est en donnant d'excellentes et équitables lois, en conférant aussi bien des récompenses que des punitions, alors qui sont plus convenables pour assurer leur observance. La justice de Dieu avait pour ses fins, la haute vertu de la création, et il punit pour ce but seulement, et ainsi elle coïncide avec la bienveillance pour la vertu et le bonheur, bien que n'étant pas les mêmes, sont inséparablement liés.
La justice de Dieu ainsi regardée, nous apparaît être en parfaite harmonie avec sa pitié. Selon les systèmes courant de théologie, ces attributs sont si discordants et secoués, que pour les réconcilier il est de la plus ardue besogne, et le plus merveilleux achèvement, d'une sagesse infinie. Pour nous, elles semblent intimement amies, toujours en paix, portant le même esprit, et regardant pour le même but. Par la pitié de Dieu, nous ne comprenons pas une aveugle compassion instinctive, laquelle oublie la réflexion, et sans regard pour les intérêts de la vertu. Ceci, nous reconnaissons, devrait être incompatible avec la justice, et aussi avec la bienveillance éclairée. La pitié de Dieu, comme nous la comprenons, désire fortement le bonheur du culpabilisé, mais aussi pour leur pénitence. Il considère la personne aussi bien que pour la justice. Il diffère la punition, et souffre longtemps, que le pécheur puisse retourner à son devoir, mais quitte l'impertinent et l'improductif, pour l'effrayante rétribution menaçante dans la Parole de Dieu.
Pour donner nos vues de Dieu en une parole, nous croyons dans sa Parentale personnalité. Nous lui attribuons, non seulement, le nom, mais les dispositions et principes d'un Père. Nous croyons qu'il a un souci paternel pour ses créatures, un désir paternel pour leur amélioration, une équité paternelle en proportionnant ses commandements pour leur puissance, une joie paternelle pour leur progrès, une lecture paternelle pour recevoir le pénitent, et une justice paternelle pour l'incorrigible. Nous considérons pour ce monde une place d'éducation, par laquelle il entraîne les hommes par prospérité et adversité, par des aides et obstructions, par conflits de raison et passions, par motivation du devoir et tentation du péché, par diverses disciplines suivies pour de libres et moraux êtres, pour l'union avec lui-même, et pour une sublime et toujours grandissante vertu dans le ciel.
Maintenant, nous objectons que ces systèmes de religion, lesquels prévaux parmi nous, qu'ils sont adverses dans un plus ou moins grand degré, de ceux purifiant, confortant, et honorant les vues de Dieu, qui prennent de nous notre Père dans le ciel, et lui substitut un être, dont que nous ne pourrions pas aimer, et dont nous ne devons pas aimer si nous le pouvons. Nous objectons particulièrement sur ce fond, que ce système revendique à tord de lui-même le nom d'Orthodoxie, et lequel est maintenant amplement propagé à travers notre pays. Ce système, en effet prend différentes formes, mais en tout il répand le déshonneur sur le Créateur. Selon son ancienne forme et authentique forme, il enseigne que Dieu nous emmène dans une vie totalement dépravée, aussi sous les innocentes caractéristiques de notre enfance est cachée une nature réfractaire pour tout le bien et en propension pour tout le mal, une nature qui nous expose au déplaisir et à la colère de Dieu, bien qu'avant nous ayons acquis de la puissance pour comprendre notre devoir, ou pour réfléchir sur nos actions. Selon pour une plus moderne exposition, il enseigne, que nous venons de la main de notre Fabriquant avec une telle constitution, et sommes placés aussi sous des influences et circonstances pour rendre certaine et infaillible la totale dépravation de tout l'être humain, dès le premier moment de son agencement moral, et elle enseigne aussi, que l'offense pour l'enfant, qui mène dans une vie cette perpétuelle tendance d'absolu crime, l'exposant pour la sentence de la damnation éternelle. Maintenant, selon le plein principe de la moralité, nous maintenons qu'une naturelle constitution de l'esprit, infailliblement le dispose pour le mal, et le mal seulement, qui l'absous de la culpabilité, que pour donner existence sous cette condition qui argue une indicible cruauté, et pour punir le péché de cette triste enfance constituée avec une interminable ruine, qui serait un mal sans précédant, par le plus impitoyable despotisme.
Ce système enseigne aussi, que Dieu sélectionne de cette masse corrompue un nombre pour être sauvé, et les arrachent, par une influence spéciale, de la ruine commune, pour le reste de l'humanité, bien qu'il laisse sans cette grâce spéciale dont leurs conversions requièrent, et sont ordonnés de se repentir sous peine de l'aggravation du malheur, et que le pardon leur est promis, sur des termes que leur constitution infailliblement les dispose de rejeter, et en rejetant cela accroît énormément les peines pour l'enfer. Ces preuves des pardons et exhortations d'amendement, pour des êtres nés sous une malédiction dégradante, qui rempli nos esprits avec une horreur que nous voulons rédiger pour exprimer.
C'est ce système religieux qui ne produit pas tous les efforts sur la personne, qui pourrait être anticipé, nous le reconnaissons plus joyeusement. Il est souvent, très souvent contrebalancé par nature, conscience, sens commun, par la contrainte générale des Ecritures? Par le plaisant exemple et préceptes du Christ, et par de nombreuses positives déclarations de la gentillesse universelle de Dieu et de la parfaite équité. Mais toujours, nous pensons que nous voyons sa malheureuse influence. Il tend pour décourager le timide, pour donner des excuses pour le méchant, pour nourrir la vanité du fanatique, et pour offrir un abri pour les mauvais sentiments du malin. En choquant, comme il fait, les principes fondamentaux de la moralité, et en exhibant une sévère et partiale Déité, il tend fortement à pervertir la faculté morale, pour former une sombre, sinistre, et servile religion, et de plomber les hommes pour substituer une sensorielle, amère, et persécution, à une tendre et impartiale charité. Nous pensons, aussi, que ce système, qui débute avec une nature humaine dégradée, peut-être attendu de finir en orgueil, pour fièrement grossir en dehors des consciencieuses et hautes distinctions, cependant obtenues, et aucune distinction est aussi grande alors que celle qui est faite entre l'élection et l'abandon de Dieu.
Les fausses et déshonorantes vues de Dieu, qui ont été maintenant débutées, nous ressentons de nous-mêmes assurer pour leurs résister continuellement. Pour d'autres erreurs, nous pouvons passer au dessus avec une indifférence relative. Mais nous demandons à nos opposants de nous laisser un Dieu, digne de notre amour et vérité par qui nos sentiments moraux peuvent prendre grand plaisir, dans qui nos faiblesse et peines peuvent trouver refuge. Nous sommes accrochés à nos Divines perfections. Nous les rencontrons partout dans la création, nous les lisons dans les Ecritures, nous voyons une magnifique image d'elles dans Jésus Christ et la gratitude, l'amour, et la vénération appelle sur nous pour les soutenir. Pour les reproches qui sont souvent fait par les hommes, c'est notre consolation et bonheur, que, une de nos principales attaques et le zèle avec le quel nous justifions la bonté déshonorée et rectitude de Dieu.
4) Ayant ainsi parlé de l'unité de Dieu, de l'unité de Jésus, et de son infériorité pour Dieu, et de la perfection de la Divine personnalité, je procède maintenant pour donner nos vues au sujet de la médiation du Christ, et du but de sa mission. En regardant le grand objet dont Jésus vient d'accomplir, il semble pour n'y avoir aucune possibilité d'erreur. Nous croyons, qu'il a été envoyé par le Père pour effectuer une morale ou spirituelle délivrance de l'humanité, qu'il est pour secourir les hommes du péché et de ses conséquences, et pour les porter dans une condition de pureté éternelle et de bonheur. Nous croyons, qu'il a accompli ce sublime but par une variété de méthodes, par ses instructions respectant l'unité de Dieu, la caractère parental, et le gouvernement moral, qui sont admirablement pleins, pour assécher les travaux de l'idolâtrie et impiété, pour la connaissance, l'amour, et l'obéissance pour le Créateur, par ses promesses de pardonner au repentent et pour une divine assistance pour ceux qui travaillent à progresser dans l'excellence de la moralité, par la lumière qu'il avait lancée sur le chemin du devoir, par son propre et impeccable exemple, dans qui la beauté et la sublimité de la vertu brille au devant pour avertir et accélérer aussi bien que pour nous guider vers le perfection, par ses menaces contre l'incorrigible culpabilité, par ses glorieuses découvertes de l'immoralité, par ses souffrances et sa mort, par cet évènement de signalement, la résurrection, qui puissamment porte témoignage à sa divine mission et apporte un sens aux hommes pour une vie future, par sa continuelle intercession, qui obtient pour nous les aides spirituelles et bénédictions, et par la puissance avec laquelle il est investi pour relever la mort, juger le monde, et conférer les récompenses éternelles promises pour le croyant.
Nous n'avons aucun désir de dissimuler le fait, qu'une différence d'opinion existe parmi nous, en considérant une intéressante part de la médiation du Christ, je veux dire, pour considérer l'influence précise de sa mort pour nos pardons. Beaucoup supposent, que cet évènement contribue à notre pardon, comme il était une principale affirmation pour confirmer sa religion, et de lui donner une puissance sur l'esprit, dans d'autres travaux, qui procure le pardon par importance, pour cette repentance et vertu, qui est la grande et seule condition par lequel le pardon est conféré. Beaucoup de nous, ne sont pas satisfaits avec cette explication, et pensons que les Ecritures attribuent les rémissions des péchés à la mort du Christ, avec une emphase si particulière, que nous devrions considérer cet évènement comme ayant une influence spéciale en retirant la punition, bien que les Ecritures ne puissent pas révéler la voie dans laquelle elle contribue pour son but.
De la même façon, cependant, nous différons en expliquant la connexion entre la mort du Christ et le pardon pour l'humain, une connexion que nous avons tous reconnue avec gratitude, nous sommes en accord en rejetant de nombreux sentiments, lesquels prévaux en considérant cette médiation. L'idée qui circule parmi les esprits communs par le populaire système, que la mort du Christ avait une influence en rendant Dieu calme, ou clément, en réveillant sa gentillesse vers les hommes, nous la rejetons avec une forte désapprobation. Nous sommes heureux de trouver, que cette très déshonorante notion est dévouée par d'intelligents Chrétiens de cette classe avec qui nous différons. Nous rappelons, cependant, que, non longtemps avant, il était commun d'entendre du Christ, comme ayant décédé pour apaiser la colère de Dieu, et de payer la dette des pécheurs pour son inflexible justice, et nous avons une forte persuasion, que le langage des livres populaires, et le mode commun d'établir, la doctrine de la médiation du Christ, communiquent toujours de très dégradantes idées du caractère de Dieu. Ils donnent aux multitudes l'impression que la mort de Jésus produit un changement dans l'esprit de Dieu envers les hommes, et en cela cette efficacité consiste principalement. Aucune erreur ne nous semble plus pernicieuse. Nous ne pouvons pas endurer aucune ombre sur la pure bonté de Dieu. Nous maintenons éternellement, que Jésus au lieu d'appeler en avant, dans une voie ou degré, la clémence pour le Père, était envoyé pour cette clémence, pour être notre Sauveur, qu'il est rien pour la race humaine, mais qu'il est désigné par Dieu, qu'il ne communique rien, mais que Dieu l'emploie pour conférer que notre Père dans le ciel est originellement, essentiellement, et éternellement pacifique, et disposé à pardonner, et que son non empruntable, indétournable, et inchangeable amour est la seule fontaine de ce qui coule en nous par son Fils. Nous concevons que Jésus est déshonoré, pas glorifié, en lui attribuant une influence, qui couvre la splendeur de la bienveillance Divine.
Nous accordons autant que possible en rejetant non scripturale et absurde, l'explication donnée par le système populaire dans lequel la mort du Christ procure le pardon aux hommes. Ce système utilisé pour enseigner alors son fondamental principe, que l'homme, ayant péché contre un Etre infini, avait contracté une infinie culpabilité, et a été par conséquence exposé pour une peine infinie. Nous croyons, cependant, que ce raisonnement, si raisonnement peut-être appelé, qui donne dans l'évidence de la maxime, que la culpabilité d'un être doit être proportionnelle à sa nature et puissances, était tombé en désuétude. Le système enseigne toujours, que le péché, à un tel degré, expose pour une interminable punition, et que toute la race humaine, étant infailliblement participante par sa nature pécheresse, est redevable de cette affreuse peine, pour la justice de leur Créateur. Il enseigne, que cette peine ne peut pas être versée, en conscience avec l'honneur de la loi divine, à moins qu'un substitut soit fondé pour l'endurer ou pour souffrir l'équivalence. Il enseigne aussi que, pour la nature du cas, aucun substitut est adéquate pour ce travail, sauvant le Dieu infini lui-même, et selon, Dieu, dans sa seconde personne, à pris sur lui une nature humaine, et qu'il devrait payer par sa propre justice la dette de la punition encourue par les hommes, et devrait ainsi réconcilier le péché avec les revendications et les menaces de sa loi. Tel est le système prévalent. Maintenant, pour nous, cette doctrine semble pour porter sur son front de fortes marques d'absurdité, et nous maintenons que le Christianisme ne devrait pas être encombré avec ceci, à moins qu'il soit disposé dans le Nouveau Testament pleinement et expressément. Nous demandons à nos adversaires, alors, de pointer quelques pleins passages où il serait enseigné. Nous demandons pour un texte, dans lequel nous entendons, que Dieu parle de la nature humaine qui devrait faire une infinie satisfaction pour sa propre justice, pour un texte, dont il nous dirait, que la culpabilité humaine requière un infini substitut, que les souffrances du Christ doivent leur efficacité pour leur étant supportées par un être infini, ou que sa divine nature donne une valeur infinie pour les souffrances de l'humain. Pas un mot de cette description que nous pouvons trouver dans les Ecritures, pas un texte ne fait même une allusion à ces étranges doctrines. Elles sont entièrement, nous croyons, des fictions des théologiens. Le Christianisme n'est responsables d'elles à aucun niveau. Nous sommes étonnés pour leur prévalence. Ne peut-il pas être plus évident, que ce Dieu ne peut pas, dans aucun sens, être souffrant, ou porter une peine à la place de ses créatures ? Combien est déshonorante pour lui cette supposition, que sa justice est maintenant aussi sévère, alors pour exiger une punition infinie pour les péchés des faibles et frêles humains, et maintenant, aussi facilement et souplement, pour accepter la limite des douleurs de l'âme humaine du Christ, comme une pleine équivalence pour l'interminable malheur dû pour le monde ? Combien pleinement, il est aussi, selon cette doctrine, que Dieu au lieu de l'être abondant en pardon, jamais il pardonne, pendant qu'il semble absurde de parler aux hommes comme pardonnés, quand leur pleine punition, ou une équivalence de celle-ci, est portée par un substitut ? Un plan plus approprié pour obscurcir l'intelligence du Christianisme et la pitié de Dieu, ou, moins suivi pour donner du réconfort pour un coupable et troublé esprit, ne peut pas, nous pensons, être facilement formaté.
Nous pensons, aussi, que ce système est défavorable pour la personnalité. Il emmène les hommes naturellement à penser, que Christ vient pour changer l'esprit de Dieu plutôt que leurs propres, que le haut objet de sa mission était d'empêcher la punition, au lieu que de communiquer la sainteté, et qu'une large part de religion consiste en désobligeant les bons travaux et la vertu humaine, pour le but de magnifier la valeur des souffrances déléguées au Christ. Dans cette voie, un sens pour une infinie importance et une indispensable nécessité de l'amélioration de la personne est affaiblie, et les pompeuses prières pour la croix du Christ semblent souvent pour être substituées pour l'obéissance à ses préceptes. Pour nous-mêmes, nous n'avons pas enseigné Jésus ainsi. De la même façon nous reconnaissons avec gratitude, qu'il est venu pour nous secourir de la punition, nous croyons, qu'il a été envoyé sur une course plus noble encore, nommément, pour nous délivrer du péché lui-même, et pour nous former pour une sublime et céleste vertu. Nous le considérons comme un Sauveur, principalement alors il est la lumière, le médecin, et guide de la nuit, du malade, et de l'esprit errant. Aucune influence dans l'univers ne nous semble aussi glorieuse, comme autant sur la personnalité, et aucune rédemption aussi digne d'estime de reconnaissance, telle la restauration de l'âme pour la pureté. Sans ceci, le pardon, serait-il possible, et serait d'une petite valeur. Pourquoi arracher le pécheur de l'enfer, si un enfer est laissé pour brûler dans son propre sein ? Pourquoi l'élever pour le ciel, s'il reste une inconnue pour sa sanction et amour ? Avec ses impressions, nous sommes habitués pour la valeur de l'Evangile principalement pour être abondante en aide effective, motivation, excitation pour une généreuse et divine vertu. Dans cette vertu, comme dans un centre commun, nous voyons toutes ses doctrines, préceptes, promesse de rencontre, et nous croyons, que la foi dans cette religion est de ne pas mériter, et de contribuer en rien pour le salut, davantage comme alors il emploie ces doctrines, préceptes, promesses, et la vie dans son ensemble, personnalité, souffrances, et le triomphe de Jésus, alors les moyens pour la purification de l'esprit, du changement de celui-ci dans une similitude de son excellence céleste.
5) Ayant ainsi établi nos vues du haut objet de la mission du Christ, qu’il est le recouvreur des hommes pour la vertu et sainteté, je devrais maintenant, en dernier lieu, donner nos vues de la nature de la vertu Chrétienne, ou vraie sainteté. Nous croyons que toute vertu avait ses fondations dans la nature morale de l’homme, c’est, en conscience, ou son sens du devoir, et dans la puissance de pouvoir former son tempérament et vie selon la conscience. Nous croyons que ces facultés morales sont le fond de la responsabilité, et la haute distinction de la nature humaine, et qu’aucune action n’est digne d’éloge, aussi loin quelle est de leur ressort. Nous croyons, qu’aucune des dispositions infusent en nous sans notre propre activité morale, sont pour la nature de la vertu, et cependant, nous rejetons la doctrine de l’irrésistible influence divine, sur l’esprit humain, le moulant en bien, comme le marbre est taillé pour la statue. Un tel bien, si cette parole peut-être utilisée, ne devrait pas être l’objet de l’approbation morale, et rien davantage que l’affection instinctive des inférieurs animaux, ou l’aimable constitution des êtres humains.
Par ces remarques, nous ne pensons pas nier l’importance de l’aide de Dieu ou Esprit, mais par son esprit, nous pensons une morale, illumination, et persuasive influence, non physique, non compulsive, n’exigeant pas une nécessité de la vertu. Nous objectons, fortement, pour l’idée que beaucoup de Chrétiens respectent l’impotence de l’homme et l’irrésistible agencement de Dieu dans le cœur, croyant qu’il corrompt notre responsabilité et les lois de notre nature morale, qu’elles font des hommes des machines, qu’elles mettent sur Dieu le blâme de toute méchanceté profonde, qu’elles découragent les bons esprits, et qu’elles gonflent le fanatique avec vanité pour une immédiate et sensible inspiration.
Parmi les vertus, nous donnons la première place pour l’amour envers Dieu. Nous croyons, que ce principe est le vrai but et bonheur de notre être, que nous étions faits pour l’union avec notre créateur, que cette infinie perfection est le seul suffisant objet et la seule place restante pour les insatiables désirs et illimitées capacités de l’esprit humain, et que, sans lui, nos nobles sentiments, admiration, vénération, espoir, et amour, devraient dépérir et pourrir. Nous croyons, aussi, que l’amour de Dieu n’est pas seulement essentiel pour le bonheur, mais pour la force et perfection de toutes les vertus, que la conscience, sans la sanction de l’autorité de Dieu et rétribution de la justice, serait un faible directeur, que la bienveillance, à moins que nourrie par la communion avec ses bontés, et encouragée par son sourire, ne pourrait pas prospérer en admettant l’égoïsme et le fait d’être ingrat pour le monde, et qu’une propre autorité sans un sens da la divine inspection, devrait à peine s’étendre parmi une externe et partiale pureté. Dieu comme il est essentiellement bonté, sainteté, justice, et vertu, aussi il est la vie, motivation, et le souteneur de la vertu dans l’âme humaine.
Mais, bien que sérieusement nous inculquions l’amour pour Dieu, nous croyons que la grande attention est de le distinguer des faux. Nous pensons que beaucoup de ce qui est appelé piété est inutile. Beaucoup sont tombés dans l’erreur qu’ils ne peuvent pas exercer en ressentant ce que Dieu avait à leur sujet, et, distribuant alors la froideur qu’il possède lui-même, sans être accompagné de la vertu et dévotion perdent toute leur dignité, ils ont abandonné d’eux-mêmes pour des extravagances, qui avaient apporté le mépris de la piété. Plus certainement, si l’amour de Dieu est pour celui qui supporte souvent son nom, le moins que nous ayons de lui de supérieur. Si la religion est le naufrage de la compréhension, nous ne pouvons pas trop loin conserver d’elle. Sur ce sujet, nous avons toujours pleinement parlé. Nous ne pouvons pas sacrifier notre raison pour la réputation du zèle. Nous lui devons la vérité et religion pour maintenir, que le fanatisme, la partiale folie, soudaines impressions, et ingouvernables acheminements, ne sont pas des choses pour être préférées à la piété.
Nous concevons, que le véritable amour pour Dieu est un sentiment moral, fondé sur une claire perception, et constitué dans une haute estime et vénération, de ses morales perfections. Ainsi, il coïncide parfaitement, et il est en fait la même chose, pour l’amour de la vertu, de la rectitude, et de la bonté. Vous jugerez facilement, alors, que nous estimons que les sûrs et seuls signes de la piété. Nous ne mettons aucun accent sur de fortes excitations. Nous l’estimons, et lui le seul homme pieu, qui pratique conformément les perfections morales de Dieu et de sa direction, qui présente ses délices dans la bienveillance de Dieu, pour l’amour et en servant son prochain, ses délices dans la justice de Dieu, pour être résolument droit, son sens de la pureté de Dieu, par le régulation de ses pensées, de son imagination, et désirs, et dont les conversations, affaires, et vie domestique sont influencés par la considération de la présence de Dieu et de son autorité. En toutes choses par ailleurs les hommes peuvent se tromper d’eux-mêmes. Des désordonnées impertinences peuvent leur donner d’étranges vues, et sons, et impressions. Les textes des Ecritures peuvent pour eux venir comme du Ciel. Leurs âmes entièrement peuvent être agitées, et leur confiance dans la faveur de Dieu peut-être sans doute. Mais en tout cela il n’y a pas de religion. La question est, Doivent-ils aimer les commandements de Dieu, dans qui sa personnalité est pleinement exprimée, et nous donne pour ceux-ci leur habitudes et passions ? Sans ceci, l’extase est une moquerie. Un renoncement pour désirer la volonté de Dieu, a la valeur d’une centaine d’enchantements. Nous ne jugeons pas da la disposition des esprits des hommes par leur ravissement, encore moins nous jugeons de la direction naturelle d’un arbre durant une tempête. Nous, plutôt suspectons la bruyante profession, pendant que nous avons observé, qu’un profond sentiment est généralement silencieux, et moins vue en exposition.
Nous ne voulons pas, par ces remarques, être compris comme souhaitant pour exclure de la chaleureuse religion et même de la déporter. Nous honorons, avec une haute valeur, les vraies sensibilités religieuses. Nous croyons, que le Christianisme est tenté d’agir puissamment sur toute notre nature, et sur le cœur aussi bien pour la compréhension et la conscience. Nous concevons du ciel alors un état où l’amour de Dieu sera exalté dans une incommensurable ferveur et joie, et nous désirons, dans notre pérégrination ici, de boire dans l’esprit de ce meilleur monde. Mais nous pensons, que l’affection religieuse est seulement à évaluer, quand elle surgie naturellement d’un meilleur caractère, quand elle vient sans force, quand c’est la chaleur d’un esprit qui comprend Dieu en étant comme lui, et quand, au lieu de désordonner, il exalte la compréhension, une conscience vivifiée, donnant un plaisir pour le devoir commun, et pour être vue d’exciter la connexion avec joie, judicieusement, et dans un raisonnable cadre de l’esprit. Quand nous observons une ferveur, appelée religieuse, dans les hommes dont le caractère général exprime un petit perfectionnement et élévation, et dont la piété semble en guerre avec la raison, dont nous lui rendons peu de respect. Nous honorons bien trop la religion pour donner son nom sacré, pour un fiévreux, obligé, fluctuant zèle, qui a peu de puissance sur la vie.
Une autre importante branche de la vertu, nous croyons être l’amour pour le Christ. La grandeur de l’œuvre de Jésus, l’esprit avec lequel il l’a exécuté, et les souffrances qu’il a portées pour notre salut, nous les ressentons pour les revendiquer fortement par notre gratitude et vénération. Nous ne voyons dans la nature aucune beauté qui puisse être comparée avec l’excellence de sa personnalité, ni nous ne trouvons sur terre, un bénéficiaire pour qui nous devons une dette de même valeur. Nous lisons son histoire avec délice, et prenons de lui la perfection de notre nature. Nous sommes particulièrement touchés par sa mort, qui était endurée pour notre rédemption, et par cette force de charité qui triomphe sur ses douleurs. Sa résurrection est le fondement de notre espoir pour l’immortalité. Son intercession nous donne de la teneur pour nous rapprocher à proximité du trône de grâce, et nous regardons vers le ciel avec un nouveau désir, quand nous pensons, que si nous sommes ses amis ici, nous verrons sa bienfaisante contenance, et nous réjouissons d’être ses amis pour toujours.
Je n’ai pas besoin pour vous d’exprimer nos idées sur le sujet des bienveillantes vertus. Nous attachons une telle importance pour celles-ci, que nous sommes parfois reprochés pour les exalter au dessus de la piété. Nous considérons l’esprit d’amour, de charité, de docilité, de pardon, de libéralité, de bienfaisance, comme l’écusson et la distinction des Chrétiens, comme l’image claire que nous avons portée de Dieu, comme la meilleure preuve de piété. Sur ce sujet, je n’ai pas besoin, et ne peux pas m’élargir, mais il y a une branche de bienveillance dont je ne pourrais pas passer sous silence, en raison que nous pensons que nous la concevons plus hautement et justement que beaucoup de nos frères. Je fais référence au devoir de franchise, du jugement charitable, spécialement envers ceux qui diffèrent en opinions religieuses. Nous pensons, que rien n’avait tant séparé les Chrétiens de leur religion, comme pour cette particularité. Nous lisons avec étonnement et horreur l’histoire de l’église, et des fois, quand nous regardons en arrière sur les feux de la persécution, et sur le zèle des Chrétiens, en élevant des murs de séparation, et en donnant un autre pour la perdition, nous ressentons comme si nous étions des lecteurs des enregistrements pour un infernal, au lieu d’un Royaume céleste. Un ennemi de toute religion, s’il demandait de décrire un Chrétien, serait, avec quelques présentations de la raison, représenté comme un idolâtre pour ses propres distinctions d’opinions, couvert avec la marque du parti, fermant ses yeux sur les vertus, et ses oreilles sur les arguments de ses opposants, arrogant toute l’excellence de sa propre secte et toute puissance sauvant par sa propre croyance, abritant sous le nom de pieu zélé l’amour de la domination, la vanité de l’infaillibilité, et l’esprit d’intolérance, et marchant sur les droits des hommes, sous la prétention de sauver leurs âmes.
Nous pouvons guerre concevoir pour une pleine obligation sur les êtres de nos frêles et faillibles natures, qui sont instruits dans le devoir du franc jugement, hormis de s’abstenir de condamner les hommes d’apparentes consciences et sincérités, qui sont accusés d’aucun crime sauf de différencier de nous dans l’interprétation des Ecritures, et aussi sur des sujets de grande et reconnaissable absurdité. Nous sommes étonnés par la dure teneur de ceux, qui, avec les avertissements sonores dans leur cœur par le Christ, prennent sur eux la responsabilité de faire des Credos pour leur église, et de classer nos professeurs de vertueuses vies pour imaginer des erreurs, pour culpabiliser de penser par eux-mêmes. Nous savons que le zèle pour la vérité est la couverture pour cette usurpation de la prérogative du Christ, mais nous pensons que le zèle pour la vérité, comme c’est appelé, est très suspicieux, excepté dans les hommes, dont les capacités et avantages, qui patientent en délibérant, et qui progressent en humilité, légèreté, sincérité, leur donne le droit d’espérer que leurs idées sont plus justes que celles de leurs prochains. Beaucoup de ceux qui passent pour avoir de l’ardeur pour la vérité, nous les regardons avec peu de respect, pendant que souvent ils apparaissent pour prospérer plus luxueusement où les autres vertus poussent légèrement, et nous n’avons pas de gratitude pour ces réformateurs, qui voudraient forcer sur nous une doctrine qui n’avait pas adoucie leur tempérament, ou fait d’eux de meilleurs hommes que leurs prochains.
Nous sommes habitués de penser davantage aux difficultés présumées par les questions religieuses, des difficultés surgissant du long développement de nos esprits, de la puissance des premières impressions, pour l’état de la société, pour l’autorité humaine, pour la négligence générale des puissances du raisonnement, de la volonté des principes justes du Christianisme et de l’importance des aides dans l’interprétation des Ecritures, et des diverses autres causes. Nous ne trouvons, cela sur aucun sujet qu’avaient les hommes, et même les hommes bons, greffant ainsi tant d’étranges vanités, de sauvages théories, de fictions fanatiques, comme sur la religion, et rappelant, tel que nous le faisons, que nous-mêmes sommes atteint de la fragilité commune, et que nous n’osons pas assumer l’infaillibilité dans le traitement de nos amis Chrétiens, ou encourager les Chrétiens communs, qui ont peu de temps pour l’investigation, pour l’habitude de la dénonciation et de la contamination pour d’autres dénominations, peut-être plus éclairées et vertueuses que la leur. La charité, la tolérance, une joie dans les vertus de différentes sectes, un retour pour censurer et condamner, ce sont des vertus, qui, cependant pauvrement pratiquées par nous, que nous admirons et recommandons, et nous devrions plutôt attacher nous-mêmes pour l’église dans laquelle elles abondent, que pour toute autre communion, cependant jubilant, avec la croyance de sa propre orthodoxie, cependant stricte en conservant son Credo, cependant brûlée avec zèle contre l’erreur imaginée.
J’ai donné ainsi les vues distinctives de ces Chrétiens dans lesquels noms, j’ai parlé. Nous avons embrassé ce système, non sans réflexion ou éclairage, mais après beaucoup de délibération, et nous le tenons solidement, non simplement en raison que nous le croyons pour être vrai, mais en raison que nous le considérons purifiant la vérité, comme une doctrine selon la bonté, comme capable de "travailler puissamment" et de "porter en avant du fruit" dans ceux qui croient. Que nous souhaitons de la répandre, nous n'avons pas de désir de le dissimuler, mais nous pensons, que nous souhaitons sa diffusion, en raison, que nous le considérons comme plus amical pour pratiquer la piété et les pures morales que les doctrines opposées, parce qu'il donne clairement et noblement les vues du devoir, et de fortes motivations pour sa performance, en raison qu'il recommande la religion immédiatement pour la compréhension et le cœur, parce qu'il affirme les excellents et vénérables attributs de Dieu, en raison qu'il tend à restaurer le bienveillant esprit de Jésus pour ses diverses et affligées églises, et parce qu'il coupe tout espoir de la faveur de Dieu, excepté à ceux qui font jaillir la pratique conforme à la vie et les préceptes du Christ. Nous ne voyons rien dans nos vues qui donne offense, gardant leur pureté, et c'est leur pureté qui nous fait chercher et espérer leur entretien à travers le monde.
Mon ami et frère ; - Vous avez ce jour à prendre sur vous des devoirs importants, pour être revêtu d'une fonction, dont le Fils de Dieu ne dédaigne pas, pour vous dévouer par vous-mêmes pour cette religion, dont les lèvres les plus sanctifiées avaient prêchées, et le sang le plus précieux certifié. Nous croyons que vous porterez sur ce travail un esprit enthousiaste, un solide but, un esprit de martyr, une lecture pour un dur travail et souffrir pour la vérité, une dévotion pour vos meilleures puissances pour les intérêts de la piété et de la vertu. J'ai parlé des doctrines dont vous prêcherez probablement, mais je ne signifie pas, que vous devez vous offrir pour la controverse. Rappellerez-vous, qu'une bonne pratique est le but de la prédication, et vous travaillerez pour faire de votre personne un vivant qui soit saint, au lieu d'un adroit disputant. Soyez au soin, moins pour le désir de défendre ce qui vous semble être la vérité, et de repousser le reproche et la mauvaise représentation, tournez-vous du côté de votre grande affaire, qui est de fixer dans les esprits des hommes une vivante conviction de l'obligation, de sublimation, et de bonheur pour les vertus Chrétiennes. La meilleure voie pour justifier vos sentiments, est de montrer, dans votre prédication et vie, leur intime connexion avec les morales Chrétiennes, avec un haut et délicat sens du devoir, avec franchise envers vos opposants, avec une inflexible intégrité, et avec une habituelle révérence pour Dieu. Si aucune lumière ne peut percer et dissiper les nuages du préjudice, ce n'est que pour un pur exemple. Mon frère, que votre vie prêche plus bruyamment que vos lèvres. Soyez pour ce peuple un motif pour toutes bonnes œuvres, et que vos instructions tirent autorité pour un bon fond de croyance pour vos auditeurs, que vous parliez avec le cœur, que vous prêchiez par expérience, que la vérité que vous dispensez avait puissamment été forgée dans votre propre cœur, que Dieu, et Jésus, et le ciel, soient pas seulement travaillés sur vos lèvres, mais plus affectueusement réalisés dans votre esprit, et fassent jaillir l'espoir et consolation, et force dans tous vos déboires. Ainsi travaillant, que vous récoltiez abondamment, et ayez un témoignage de votre fidélité, non seulement dans votre propre conscience, mais dans l'estime, l'amour, vertus et amélioration de votre personne.
A vous tous qui m'entendez, je voudrais dire, que l'Apôtre, Prouve toutes choses, tient solidement ce qui est bon. Ne faites pas, frères de vous soustraire du devoir de rechercher les Paroles de Dieu pour vous-mêmes, pensez à craindre pour la censure humaine et la dénonciation. Ne pensez pas, que vous puissiez innocemment suivre les opinions qui prévalent autour de nous, sans investigation, ou sur le fond, que le Christianisme est maintenant ainsi purifié des erreurs, pour aucun besoin de travail de recherche. Il y a plus de raison de croire, que le Christianisme est pour ce moment déshonoré par de grosses et chères corruptions. Si vous vous souvenez des noirceurs qui s'étaient accrochées sur l'Evangile par les siècles, si vous considérez l'union impure, qui toujours subsiste presque dans tous les pays Chrétiens, entre l'église et l'état, et engage l'égoïsme et l'ambition des hommes sur le côté de l'erreur établie, si vous vous souvenez à quel degré l'esprit d'intolérance avait réglé le libre questionnement, non seulement avant, mais depuis la Réforme, vous verrez que le Christianisme ne peut pas s'être libéré de toutes les inventions humaines, qui le déforme sous la tyrannie Papale. Non. Davantage de champs sont encore pour le feu, davantage de bêtises pour être agitées, davantage de décorations criantes, dont une fausse saveur s'était accrochée autour du Christianisme, doit être balayés au loin, et la nouvelle terre dans la brume, qui l'avait longtemps enveloppée, doit être dissipée, devant ce tissus divin qui montera devant nous dans sa native et terrible majesté, dans ses harmonieuses proportions, dans ses favorables et célestes splendeurs. Cette glorieuse réformation dans l'église, nous espérons, sous les bénédictions de Dieu, du progrès de l'intellect humain, de la morale progressive de la société, du conséquent déclin du préjudice et de la bigoterie, et, bien qu'enfin, de la subversion de l'autorité humaine dans las matières de la religion, de la chute de ses hiérarchies, et autres institutions, par qui les esprits des individus sont oppressés sous le poids du nombre, et une domination Papale est perpétuée pour l'église Protestante. Notre sérieuse prière pour Dieu est, que seront renversées, renversées, et renversées les fortes positions de l'usurpation spirituelle, jusqu'à ce que LUI viendra, et qui justement régnera sur les esprits des hommes, que la conspiration des siècles contre la liberté des Chrétiens puisse être portée à sa fin, que la servile affirmation, si longtemps récoltée des croyances humaines, puisse donner place pour l'honnête et dévouée questionnement dans les Ecritures, et que le Christianisme, ainsi purifié de l'erreur, puisse mettre au devant toute sa puissante énergie, et prouver de lui-même, par son influence élevée sur l'esprit, pour être en effet " la puissance de Dieu pour le salut."
Channing dans son sermon, comme points principaux, a décrit : "que la Bible est un livre écrit pour les hommes, dans le langage des hommes, et que sa signification devrait être de la même manière que pour celle des autres livres." Il a défendu l'utilisation de la raison dans la religion. " Si la raison est si affreusement assombrie par l'abaissement, que ces plus décisifs jugements sur la religion sont indignes de vérité, alors le Christianisme, et même sa naturelle théologie, devraient être abandonnés, pour l'existence et la véracité de Dieu et la divine origine du Christianisme sont des conclusions de la raison, doivent tenir ou tomber avec elle." Channing a soulevé la conclusion d'une étude raisonnée des Ecritures. Il a demandé, à qui le pourrait, de justifier un Dieu en trois personnes à partir de ces mêmes Ecritures, et plus particulièrement du Nouveau Testament, et justifiait cette doctrine si embrouillante que la Trinité distrait l'esprit de la communion avec Dieu; et qu'en réalité la doctrine de la prédestination "fait des machines des hommes." Tout Le but du Christ, qu'il a prêché, était "pour susciter et renforcer la piété dans le coeur humain."
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:46
Le procès de Michel Servet, et belle et bien le procès d'un martyr. Servet se trouvait sous la main de Calvin qui avait écrit, depuis plus de sept ans avant, que, "si Michel Servet prenait idée de venir à Genève, 'il ne souffrirait pas, pour peu que son autorité eût de valeur, qu'il s'en fût vivant." Si la responsabilité de Calvin, pour la mort de Servet, ne peut lui être attribuée en totalité, en raison que Genève était une constitution qui en faisait une ville à la fois, ecclésiastique, féodale et républicaine, qui avait à une plus ou moins grande échelle était un des facteurs importants dans le déroulement du procès, il a été l'artisan de son arrestation, qui l'a emmené à coup sûr à sa fin. Si Genève était donnée à la Réformation, à Calvin, il a été donné Genève…
Euzèbe-Henri-Alban dans son : Histoire de Genève, depuis la constitution de cette ville en république jusqu'à nos jours, au Chap. III, Livre Premier, de 1856, nous relate le procès, la sentence, et l'exécution de Michel Servet, dans la phraséologie de l'époque, et nous apporte un nombres de notes qui précisent les conditions de son déroulement. Les échanges entre le Conseil de Genève et les autorités de Vienne nous sont rappelés d'après les archives officielles dans "l'Histoire de la sainte église de Vienne, depuis les premiers temps du Christianisme, jusqu'à la suppression du siège, en 1801," de F-Z. Collombet, dans le III tome imprimé en 1847, et sont donc de fait également dans la phraséologie de l'époque.Procès de Michel Servet.
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Ces dissensions civiles étaient sans cesse entremêlées de controverses théologiques, car la religion se trouvait nécessairement unie à tout sous le régime calviniste. Ces discussions roulaient sur les points les plus ardus du dogme, comme la prédestination et la Trinité. Une controverse sur la prédestination s'était terminée par le bannissement de Bolsec, ex-carme, qui avait attaqué la doctrine de Calvin. Le sort de Gruet lui était réservé, si les Eglises suisses ne fussent intervenues en sa faveur. Le débat sur la Trinité finit d'une manière plus tragique. C'est l'épisode la plus fameux da la Réforme à Genève et de la vie de Calvin. Nous voulons parler du procès, de la condamnation et de la mort de Michel Servet, né en Aragon en 1509, la même année que Calvin, et qui avait étudiait comme lui la théologie et le droit, avant de se faire médecin.
Ce fut en étudiant dans l'université de Toulouse que Servet, lisant la Bible, crut apercevoir dans la religion plusieurs choses à réformer, même après les réformateurs. Le dogme de la Trinité jadis combattu par les Ariens, fut celui qui le frappa le plus, et il résolut de l'extirper de la théologie. Il se rendit de France en Allemagne, passa à Strasbourg et à Bâle, où il conféra avec les réformateurs Bucer, Capiton, et Oecolanpade. Dans cette dernière ville, il remit à un libraire nommé Conrad Rüss, un manuscrit intitulé : Des erreurs de la Trinité (de Trinitatis erroribus), pour le faire imprimer. Ce libraire l'envoya à Haguenau, où Servet se rendit en 1531 pour en surveiller l'impression. Il n'avait alors que vingt et un ans. Cet ouvrage fit du bruit parmi les théologiens. Les magistrats se Berne ayant voulu avoir l'opinion d'Oecolanpade sur son contenu, celui-ci teint en leur présence un discours dans lequel il qualifia ce livre de très pernicieux. Il fit plus : il écrivit deus lettres à Servet pour le réfuter. Cela n'empêcha pas celui-ci de compléter sa publication d'Haguenau par deux dialogues sur la Trinité (Dialogorum de Trinitate Libri duo), qui ne furent pas mieux accueillis par les théologiens. Servet retourna ensuite en France, parce qu'il ne trouvait pas moyen de gagner sa vie en pays Allemand, n'entendant pas cette langue. Il étudia la médecine à Paris, sous Sylvius et Fernel, et il la pratiqua à Lyon. Mais comme cette science ne pouvait pas le faire vivre honorablement, il se mit correcteur d'imprimerie et auteur. ( Servet corrigea et annota à Lyon sous le Nom de Villanovanus, une Bible latine qui fut imprimée par Hugues De la Porte, et la géographie de Ptolémée, qui parut en 1541. On a voulu voir dans ces ivres des passages sentant l'hérésie, mais on n'y trouva rien qui doive les faire mettre au nombre des monstres engendrés par Servet. Comme médecin, Servet reconnu le sang qui circule dans les poumons, et prépara la grande découverte de Harvey.) De là, il passa à Vienne en Dauphiné, où il séjourna prêt de douze ans, entretenant un commerce de lettres avec Calvin. Servet lui proposait ses doutes ; Calvin y répondait ; mais Servet d'un caractère tenace, revenait à la charge, et son entêtement irritait Calvin, qui, ainsi qu'il le dit lui-même, était naturellement colère. Enfin, l'aigreur se tourna en haine, et ces disputes ne firent que confirmer Servet dans ses opinions. En 1531, il publia un nouveau livre contre la Trinité, sous le titre de Restitution du Christianisme (Christianismi Restitutio.) Totuis ecclesiae apostolicoe ad sua limina vocatio, in intégrum restitud congnitione Dei, fidei Christi, justifictlionis nostrae, regené baptismit, et coene Domini manducationis. Restitutio denique notis regno coelesti, Babylonis impioe captivitate soluld, et Antischisto cum suis penitus destructo.
Bien que le livre fut anonyme, Calvin en reconnut immédiatement l'auteur ; ce qui, du reste, n'était pas difficile, puisqu'au commencement du second dialogue, cet auteur de fait dire par un interlocuteur : "Voici ce Servet que je cherchais." En adest, Servitus est, quem ego quoerobam.)
Dès qu'il l'eut reconnu, Calvin fit écrire à Lyon par un certain Guillaume Trye, afin de prévenir contre ce livre pernicieux, qui réduit la Trinité au Déisme, la rédemption à l'exercice éclairé du libre arbitre, et le salut à la pratique de la morale. D'après Servet les hommes ne peuvent faire le mal qu'à l'âge où ils peuvent le connaître, et ils sont capables de se sauver dans toutes les religions, pourvu qu'ils fassent un bon usage de leur liberté. Calvin estimant que tout cela était le contraire de la croyance Chrétienne telle qu'il l'entendait, écrivit à Vienne pour donner l'éveil aux théologiens Catholiques. Servet fut arrêté, au commencement du mois de juin ; mais il parvint à s'évader des prisons de Vienne. Il n'en fut pas moins condamné et brûlé en effigie. Après avoir erré quelque temps, il avait résolu de rendre à Naples, où ses doctrines paraîtraient moins étranges, quand il fur arrêté dans Genève, à l'instigation de Calvin, et conduit dans la prison de l'Evêché. Il fallait un accusateur ou un dénonciateur, et Calvin le trouva dans la personne d'un certain Nicolas De la Fontaine, son familier, qui produisit dans le Conseil les ouvrages de l'accusé, en autres, la Restitution du Christianisme, que Calvin s'était procuré sans trop que l'on sache comment. Calvin eut avec lui devant juges, au sujet de ses sentiments.
A ce sujet Servet présenta la requête suivante :
"A mes très honorés Seigneurs, Messeigneurs les Syndics et Conseil de Genève. Du 22 août 1553.
Supplie humblement Michel Servitus, accusé, mettant en fait que c'est une nouvelle invention, ignorée des apôtres et disciples, et de l'Eglise ancienne, de faire partie criminelle pour la doctrine de l'Evangile et de l'Ecriture, ou pour question procédantes d'icelle. Cela se montre premièrement aux Actes des apôtres (chap. 18 et 19), où tels accusateurs sont déboutés et renvoyés aux églises, quand il n'y a autre crime que questions de religion. Pareillement du temps de l'Empereur Constantin-le-Grand, où il y avait des grandes hérésies des Ariens, et accusations criminelles tant du côté de Athanasius que du côté d'Arius, le dit Empereur, par son conseil et celui de toutes les églises, arrêta que selon l'ancienne doctrine telles accusations n'auraient point lieux, voire comme on serait un hérétique comme était Arius ; mais que toutes ces questions seraient décidées par les églises, et que celui-là qui serait condamné par icelles, s'il ne voulait pas réduire à repentance, serait banni. Laquelle punition a été de tout temps observée en l'ancienne Eglise pour les hérétiques, comme il se prouve par milles histoires et autorité des docteurs. Pourquoi, Messeigneurs, suivant la doctrine des Apôtres et des disciples, qui ne permirent oncques telles accusations, et suivant la doctrine de l'ancienne Eglise, en laquelle de telles accusations étaient point admises, requiert le dit suppliant être mis dehors de l'accusation criminelle.
Secondement, Messeigneurs, vous supplie considérer, qu'il n'a point offensé en vos terres, ni ailleurs, n'a point été séditieux, ni perturbateur. Car les questions que lui traite sont difficiles et seulement adressées à gens savants. Et que de tout temps qu'il a été en Allemagne, il n'a jamais parlé de ces questions qu'à Eocolampadius, Bucerus et Capito ; aussi en France en n'a jamais parlé à homme. En outre, que les anabaptistes, les séditieux contre les magistrats, et qui voulaient faire les choses communes, il les a toujours réprouvés, et réprouve. Donc il conclut que pour avoir sans sédition aucune mise en avant certaines questions des anciens docteurs des églises, que pour cela on ne doit aucunement être détenu en accusation criminelle.
Tiercement, Messeigneurs, pour ce qu'il est étranger, et ne sait pas les coutumes de ce pays, ni comment parler et procéder en jugement, Vous supplie humblement de lui donner un procureur, lequel parle pour lui. Ce faisant, ferez bien, et notre Seigneur prospéra votre république.
MICHEL SERVITUS DE VILLENEUFVE.
En sa propre cause."
Il est pénible de penser qu'une requête si raisonnable, si mesurée, si judicieuse n'est pas été admise par le magistrat genevois. Non seulement on n'y fait pas droit, mais le malheureux Servet n'obtint point de procureur et dû être son propre avocat. Le lendemain le procureur général Rigot présenta de nouveaux articles contre lui. La plus part des interrogatoires que le détenu eut à soutenir regardent ses mœurs. On est surpris d'y voir des questions comme celle-ci :
"S'il a été marié ; et s'il répond que non, sera interrogé, vu son âge, comment il put si longtemps se contenir de se marier."
Servet, voyant que son procès avec des formes si étranges, resta ferme dans ses opinions, déclarant qu'il y resterait, à moins qu'on ne lui en fasse voir la fausseté. Cependant, les gens de justice de Vienne, ayant appris on emprisonnement, envoyèrent un des leurs pour le réclamer.
Dans le livre : l'Histoire de la sainte église de Vienne, depuis les premiers temps du Christianisme, jusqu'à la suppression du siège, en 1801, de F-Z. Collombet ; il nous est rappelé les correspondances entre Genève et vienne, et la situation à ce moment du procès, comme suit :
Le premier acte du procès se trouvait fini, et le résultat n'en était pas favorable à Servet. Dans ses réponses, il avait pris contre Calvin la position d'agresseur, et comprenait maintenant que, en face d'un puissant adversaire, il devait changer son système de défense. A la violence succéda la modération, à l'arrogance, la finesse. Mais Calvin avait écrit depuis plus de sept ans que : "si Michel Servet prenait idée de venir à Genève, il ne souffrirait pas, pour peu que son autorité eût de valeur, qu'il s'en fût vivant." Servet se trouvait sous sa main, le réformateur ne pouvait relâcher sa victime.
Cependant le Conseil fit écrire aux juges de Vienne, afin d'obtenir d'eux la connaissance des griefs qui avaient motivés sa détention dans cette ville. Le messager d'état, porteur de la dépêche, était charger de rapporter les pièces que réclamaient les syndics du Conseil, qui ignoraient, ce semble, qu'une condamnation par contumace eût été prononcée contre l'hérétique à Vienne. Voici, tel qu'on l'a publiée dernièrement, la lettre des syndics du Conseil
"Aux nobles, saiges, spectables et maginffiques Seigneurs, vybaillyfz, juges et aultres gens du Roy en la court de Vienne, noz bons voysins et bien chiers amys.
Nobles, saiges, spectables et maginffiques Seigneurs, nous vous recommandons de bien bon cœur à voz bonnes grâces.
Maginffiques Seigneurs, noua avons en noz prisons ung nommé Michel Servet, duquel nous avons entendu qu'il soyt esté prys et détenuz par vous en voste cité de Vienne et qu'il s'en soyt sorty de prison sans dire adieu à l'hoste, mais par frature, et combien que le trouvoans chargé et atteint de crime, si est-ce que nous ne pouvons bonnement scavoir de luy ni daultre de pardeça les choses pour quoy il fusse par devers vous estroitement détenus, pensons et entendons bien que ce ne soit pas esté sans cause, et que ayez contre luy indices et informations par lesquelles il méritoit bien estre chastié, et que sil ne se fust estè fuy en heussie bin faict le debvoir. Pourquoy puiquil nous est venu ès mains, desirans à jiustice et à luy rendre notre debvoir, nous avons dressé par devers vous nostre présente prière pas nostre serviteur pur par icelle vous prier il vous plaise ainsin comme scaver que une chacune iustice est tenue suffrager à laultre en tel cas, nous communiquer doble des indices, et informations et exploitz que vous avez contre luy pour nous aider à suyvre et à la vuydange de son procès, tout ainsin que vouldriez que fassions pour vous en tel cas, ce que vouldrions bien faire voire plus grand, en mateur (matière) ont (où) seroit en nostre pouvoir. Cela attendant, nous prions Dieu il luy plaise vous donner heureuse prospérité destat.
De Genève, ce 22 daugst 1553." (Mémoire et documents publiés par la Société d'histoire et d'Archéologie de Genève, tom. III, p. 147.)
Le Viballi et le Procureur de Vienne firent aux Syndiques et Conseil de Genève, à Genève la réponse suivante :
"Messeigneurs, le iour dhier environ une heure apprès midy nous receumes les lettres quil vous a pleu nous rescripe contenants advertissement de la prinse et détention de M. Michel Servet, dit de Villeneufve, en voz prisons, du quel advertissement nous vous mrecions bien fort. Et à ceste cause, oultre la présente lettre laquelle nous avons bien voulu délivrer à vostre messagier, nous vous envoyons le viguier et cappiteyne du pallaix royal de Vienne, avec nos lettres patentes, et le double de la sentence, en dernier ressort contre ledict de Villeneufve donnée, pour vous supplier bien humblement que, attendu quil estoit habitant du pays du Roy, et que les crimes pour lesquelz il a été condamné ont esté commis dans lesdictz pays du Roy, et quil seroit evadé de nos prisons et par ainsi encores notre prisonnier, votre bon plaisir soit le nous rendre pour exéquuter ladicte sentence, l'exéquution de laquelle le chastiera de sorte quil ne sera besoing chercher aultres charges contre luy. Et quant à ce quil vous plaist nous rescripe de vous envoyer la copie dudit procès pour procéder par de la contre luy, attendu ladicte sentence, de laquelle nous croyons bien que ayez esté iusque icy ignorant, nous vous supplions de nous excuser, veu que sur nosdictes actes et procédures ne pouvons permettre ou consentir que aultre jugement sen face, et si aultrement y consentions en serions reprins par le roy auquel, comme sommes asseurés, frés plaisirs très agréable en anvoyant ledict Villeneufve monstrer que vous entendez que les iugements estre exéquutés. Et de rechief, Messeigneurs, par cette présent nous vous prions bien fort vouloir ouyr ledict Viguier, et nous accorder ce que iustice doibt accorder à l'aultre. Ey pù, Messeigneur, nous aurons le moyen en tel cas, ou plus grand, vous rendre le semblable, nous le ferons si volontiers et d'aussi bon cœur comme nous présentons nos humbles recommandations à vos bonnes grâces, et prions le Créateur pour avoir en saincte garde.
De Vienne, ce samedi au seior sixesme daoust 1553.
Nous n'avons peu plustôt despecher le présent pouteur pour ladsence de nous Vibailly.
Vos bons voisins, frères et amy, les Vibailly et Procureur du Roy au siége de Vienne.
Par commandement de mesdicts Seigneurs les Vibailly et Procureur,
Chassalis, greffier."
On lui demanda s'il souhaitait de demeurer entre les mains du magistrat genevois, ou d'être transféré à Vienne. Il répondit à cette question cruelle : "Messieurs de Genève jugeaient moi selon votre bon désir, mais ne me renvoyez pas avec ce bourreau !" Il accompagna cette supplication de pleurs et de lamentations, qui auraient dû émouvoir les magistrats, si la charité n'avait pas été étouffée chez eux par le fanatisme.
Mais le captif n'en avait pas fini avec la ville de Vienne, et le 1er septembre, Maugiron, lieutenant général du Roi de France en Dauphiné, informait les Seigneurs que les biens de Servet, montant à quatre mille écus, avaient été confisqués par Sa Majesté au profit dudit M. Maugiron, mais que, que pour en être mis en possession, il fallait connaître les débiteurs de Servet et avoir en main les titres de créances. Voici l'étrange lettre de Maugiron :
"A Messieurs les Sindicques et Consulz de Genefve, mes bons voisins et amys.
Messieurs, ie suis adverty que vous tenez prisonnier ung nommé Michel Servet, surnommé Villeneufve, de quoy ie suis très aiseey en loue Dieu pour lassurance que iay que vous en ferez meilleur garde que nont fait les pasteurs de iustice de Vyenne, et telle iustice quil naura plus moyen de dogmatiser, escripe et publier ses faulses et héréticques doctrines. Et pour ce, Messieurs, que ie vous iay tousiours congneu mes bons amys, ie vous veulx bien advertir que le Roy à donner à ung myen filz tous les biens et les deniers appartenan audict Servet, qui sont de III ou IIII V (mille écus), ainsi quon dicte, et quil les avoit en banque, mais touteffois depuis quil sabsenta des prisons de Vyenne, lon na pa peu veriffier ses debtes parce qu'il emporta les cédules et obligations, tellement que ceulx qui luy doibvent maintenant luy demandent. A ceste cause, Messieurs, ie voud prie bien affectionnement quil vous plaise me faire ce plaisir, et à mon filz le bien, dinterroger ledict Servet sur sesdictes debtes, tellement quily puisse estre illusidés et mis en lumière, et vous lavez trouvé saisi daulcunes cédules ou obligations sur auculngs de subjects du Roy résidan en son obéissance, men faire part à tout le moyns par un petit mémoire contenant les noms et surnoms des débiteurs, les sommes et les notaires qui les ont passées. Vous assurant, Messieurs, que le plaisir me ferez en cela ie le recognoitray pour vous ou pour les votres, si iamais me voullez employer. C'est lendroict, Messieurs, où ie me recommande à vos bonnes grâces, et prie le Créateur qu'il vous donne en santé heureuse et longues vyes.
De Bauvoir, ce XXIX° iour daoust 1553.
Votre voisin et bien bon amy,
Mogiron.
[ Et plus bas ] De la Tour."
Le Conseil répondit ainsi :
"A noble, puissant, magniffique, très honoré Seigneur, le Seigneur de Maugeron, nostre bien bon voisin, très chier, singulier et grand amy.
Noble, puissant etc., nous vous recommandons bien fort à votre bonne grace.
Très honoré Seigneur, Sus ce quil vous a pleu nous rescripre pour scavoir de Michel Servet, nostre prisonnier, quelz débiteurs il aye, certainement désirons vous faire plaisir et honneur, et non seulement à vous, mays à vostre filz, et tous autres pour lesquelz le scauriz désirer. Nous sommes incontinent transporté à la maison de noz prisons et là avons icelluy de cela diligemment interrogé, et touteffois nen avons peu avoir réponse à vostre affaire prospre, ne savons pas quelle subtilité il le fait, espérons bien touteffois de plus oultre à cela le suyvre pour lamour de vous, main non portant doubtant que la chose ne soit pas aventure longue envers luy, navons vouluz retenir vostre serviteur présent porteur plus oultre, mais lui avons donné la présent pour nostre réponse, prétendans que si nous pouvons sentir dudict prisonnier chose qui puysse soit à vostre Seigneurie, soit à vostre filz profiter, vous en envoyer réponse par messiager exprès. Ce que vous prions prendre à la bonne part comment de ceulx qui ont tout leur désir de vous plaisir, et que Dieu le Créateur il luy plaise vous augmenter en ses grâces.
De Genève, ce premier de septembre, 1553." (Mémoires et Documents, ibid., pag. 70 et 133.)
Le 1er de septembre, Calvin reparut sur la scène. Le Conseil lui ordonna d'extraire mot à mot du livre de Servet les propositions répréhensibles. Il le fit, et Servet répondit en latin. On le traita en prison comme un homme qui était déjà destiné aux flammes, et il adressa à ce sujet, le 15 septembre, une requête qu'on ne peut lire sans être touché :
"Mes très honorés Seigneurs,
Je vous supplie très humblement que vous plaise abréger ces grandes dilations, ou me mettre hors de la criminalité. Vous voyez que Calvin est au bout de son rôle, ne sachant ce qu'il doit dire, et pour son plaisir, il me veut faire pourrir ici en la prison. Les pous me mangent tout vif, mes chausses sont deschirées, et n'ay de quoi changer, ni pourpoint, ni chemise, que une meschante. (Quand Servet fut arrêté, il possédait six anneaux d'or, savoir : une grande turquoise, un saphir, un diamant, un rubis, une émeraude, et un anneau de carline à cacheter ; une chaîne d'or de seize pouces ; deux obligations et 97 écus de dix florins, faisant une valeur considérable. Elle devait être déposée un an, et échoie ensuite à l'Etat. (Registre des Conseils du 30 octobre 1553). Je vous avais présenté une autre requête, laquelle était selon Dieu. Et pour l'a empescher, Calvin vous a allégué Justinian. Certes, il est malheureux d'alléguer contre moi ce que lui-même ne croit pas. Lui-même ne tient point, ne croit point ce que Justinian a dit de Sacrosanctis Ecclesiis, et de Episcopis et Clericis, et d'autres choses de la religion, et sait bien que l'Eglise étoit déjà dépravée. C'est grande honte à lui, et encore plus grande qu'il y a cinq semaines que me tient ici si fort enferme, et n'a point allégué contre moi un seul passage.
"Messeigneurs, je vous avois demander aussi un procureur et un avocat, comme aviez permis à ma partie, laquelle n'en avoit si affaire que moi qui suit estrangier, ignorant les coustumes de ce pays. Toutefois, vous l'avez permis à lui, non pas à moi, et l'avez mis hors de prison, devant de cognoistre. (Nicolas De la Fontaine avait dû, aux termes de la loi, avait dû se constituer prisonnier en même temps qu'il accusait Servet. Mais il avait été relâché dès que l'accusation avait parue fondée. Je vous requiers que ma cause soit mise au Conseil de Deux Cents, avec mes requêtes, et si je n'en puis appelé là, j'en appelle, Protestant de tous dépens, dommages et intérêts, et de poenâ taolionis, tant contra la premier accusateur contra Calvin, son maistre, qui a pris la cause à soi.
Fait envos prisons de Genève, le 15 septembre 1553.
MICHEL SERVITUS, en sa cause propre."
Les citoyens qui formaient les débris du parti des Libertins avaient pris le parti de Servet, moins peut-être par intérêt pour ce malheureux qu'afin de nuire à Calvin. Ce procès était devenu une affaire politique, et on est allé jusqu'à dire, sans aucune preuve, que Servet avait été appelé à Genève par les ennemis de Calvin, qui voulaient se servir de lui comme d'un instrument contre le réformateur.
Sept ou huit jours après, nouvelle requête de Servet. Elle jette du jour sur l'accusation :
"Très honorés Seigneurs,
Je suis détenu en accusation criminelle, de la part de Jean Calvin, lequel m'a faussement accusé, disant que javois escript : 1° Que les âmes étoient mortelles, et 2° que Jésus Christ n'avoit pris de la vierge Marie que la quatrième partie de son corps. Ce sont des choses horribles et exécrables. En toutes les hérésies, et en tous les autres crimes, il n'y en a point de si grand que faire l'âme mortelle ; car à tous les autres, il y espérance de salut, et non point à celui-ci. Qui dit cela ne croit point qu'il y ait un Dieu, ni justice, ni résurrection, ni Jésus Christ, ni Sainte Ecriture, ni rien ; sinon que tout est mort, que hommes et bêtes sont tout un. Si j'avais dit cela, non seulement dit, mais escrit publiquement, pour infecter le monde, je me condamnerais moi-même à mort.
Pourquoi, Messeigneurs, je demande que mon faux accusateur soit puni poenâ taolionis, et qu'il soit détenu prisonnier comme moi, jusqu'à ce que la cause soit définie pour mort de moi ou de lui, ou autre peine. Et pour se faire, je me inscrit contre lui à la dite peine du talion. Et suis content de mourir s'il n'est convaincu de ceci et d'autre chose, que je lui mettrai dessus. Je vous demande justice, Messeigneurs, justice, justice.
Fait en vos prisons de Genève, le 22 septembre 1553.
MICHEL SERVETUS, en sa propre cause."
Cette requête était accompagnée de certains articles sur lesquels Servet demandait que Calvin soit interrogé. Comme on ne lui répondait pas, il adressa une dernière requête :
"Il y a bien trois semaines que je désire et demande avoir audience, et n'ay pu jamais l'avoir. Je vous supplie, pour l'amour de Jésus Christ, de ne me refuser ce que vous ne refuseriez pas à un Turc, en me demandant justice. J'ay à vous dire choses d'importance et bien nécessaires, quand à ce que vous aviez commandés, qu'on me fit quelque chose pour me tenir net, n'en a rien été fait, et suis plus piètre que jamais. Et davantage le froid me tourmente grandement, à cause de ma colique et rompeure, laquelle m'engendre d'autre pauvreté que j'ay honte vous escrire. C'est grande cruauté que je n'ai congé de parler seulement pour remédier à mes nécessités. Pour l'amour de Dieu, Messeigneurs, donnez y ordre, ou pour pitié, ou pour devoir.
Fait en vos prisons de Genève, le 10 octobre 1553.
MICHEL SERVETUS."
Les magistrats ne firent pas plus d'attention à cette requête qu'aux précédentes. Calvin eut ordre d'extraire les propositions condamnables du Christianismi Restitutio. Il les réduisit à 38.
Servet y répondit en marge :
"J'ay écrit, mande t-il aux juges, sur le papier même de Calvin ; car il y a beaucoup de petits mots rompus, lesquels à part n'auroient point de sens ni de signification. Davantage, Messieurs les juges en jugeront plus facilement, voyant le pro et le contra l'un prêt de l'autre. Ne faut point que Calvin en soit marry, car je n'ai rien touché à son escrit, et n'ai possible de la faire autrement sans une confusion infinie. Il vous plaira, Messeigneurs, bailler ses deux livres, à ceux qui seront commis pour juger ou rapporter, car ils seront grandement relevés de chercher les passages, et ils les trouveront incontinent tous marqués. Si Calvin escrit quelqu'autre chose, il vous plaira qu'il me soit communiqué,
Votre paovre prisonnier.
MICHEL SERVETUS."
La réponse de Calvin fut signée par treize pasteurs, ce qui donna lieu à Servet de cette remarque au bas de leur signature :
"Après tant de déclamation, que prouvent mes adversaires pour prouver, que dans la Trinité, Dieu le Fils est réellement distinct de Dieu le Père ? Rien. Ce sont que vaines paroles. Cela convenait-il bien à tant de ministres de la Parole divine, qui se vantent partout si hautement de ne vouloir rein enseigner qui ne soit dans l'Ecriture Sainte ? Ils ne peuvent m'alléguer aucun passage. Ma doctrine est donc improuvée que sur de vaines clameurs, et on ne peut fournir aucune réelle autorité ni raison.
MICHEL SERVETUS, signe ceci lui seul, mais il a la plus profonde certitude d'avoir Christ pour auditeur et lecteur."
Avant d'aller plus loin, les Seigneurs de Genève voulurent consulter les Eglises réformées de la Suisse. L'on écrivit et l'on envoya pour cet effet dans les principales villes protestantes. Toutes répondirent que Servet méritait la mort. Le 27 d'octobre 1553, la sentence fut prononcée, après que la procédure qui suit eût été déclarée close :
PROCES
Fait et formé par-devant nos très-redoutés Seigneurs Syndics, juges des causes criminelles de cette cité, à la poursuite et instance du seigneur lieutenant de cette cité, ès dite cause instant,
Contre Michel Servet, de Villeneuve, au royaume d'Arragon, en Espagne ;
Lequel première a été atteint d'avoir, il y a environ 23 ou 24 ans, fait imprimer un livre à Agnau (Haguenau) en Allemaigne, contre la sainte et indivisible Trinité, contenant plusieurs et grands blasphèmes contre icelle, grandement scandaleux ès églises des dites Allemaignes ; lequel livre il a spontanément confessé avoir fait imprimer, nonobstant les remontrances et corrections à lui faites de ses fausses opinions, par les savants docteurs évangéliques des dites Allemaignes.
Item, lequel livre a été, par les docteurs, d'icelles églises, comme plein d'hérésies, réprouvé, et le dit Servet rendu fugitif des dites église à cause du dit livre.
Item, et ce nonobstant cela, le dit Servet a persévéré en ses fausses doctrines, infectant d'icelles plusieurs à son possible.
Item, et non content de cela, pour mieux divulguer et épancher son venin et hérésie, depuis peu en cela il a fait imprimer un autre livre à cachette dans Vienne en Dauphiné, rempli des dites hérésies horribles et exécrables, blasphèmes contre la Sainte Trinité, contre le Fils de Dieu, contre le blasphème des petits enfants*, et plusieurs autres saints passage et fondement de la religion Chrétienne.
* "Padeobaptismum esse dico destedandam abonitianonem, spiritûs sanci extinctionem, Ecclesiae Dei desolationem, totius profesionis christinianae confusionem, invocationis per Christum factae abolitionem, ac totius regnt conculcationem."
Item, a spontanément confessé qu'en iceluy livre il appelle ceux qui croient la Trinité, Trinitaires et Athéistes.
Item, et qu'il appelle cette Trinité, un diable et monstre à trois têtes. Item, et contre le vrai fondement de la religion Chrétienne, et blasphémant et détestablement contre le Fils de Dieu, à dit Jésus Christ n'estre Fils de Dieu de notre éternité, ains tant seulement depuis son incarnation.
Item, et contre ce que dit l'Ecriture, Jésus Christ ètre fils de David selon la chair, il le nie malheureusement, disant icelui être créé de la substance de Dieu le Père, ayant reçu trois éléments de iceluy, et un tant seulement de la Vierge, en quoi méchamment il prétend abolir la vraie et entière humanité de notre Seigneur Jésus Christ, la souveraine consolation du paoure genre humain.
Item, dit que le baptême des petits enfants n'est qu'une invention diabolique et sorcellerie
Item, plusieurs autres points et articles, et exécrables blasphèmes desquels le dit livre est tout farci, lequel il intitula par malice : Restitution du Christianisme, pour mieux séduire et tromper les pauvres ignorants.
Item, a davantage volontairement confessé qu'au dessus dit lieu de Vienne, à cause de celuy meschant et abominable livre, il fut fait prisonnier, lesquelles prisons il rompit et échappa.
Item, et nonobstant tout cela, estant ici ès prison de cette cité détenu, n'a cessé de persister malicieusement en ses dites méchantes et détestables erreurs, les tàchant soutenir avec injures et calomnies contre les vrais chrestiens et fidèles tenementiers de la pure immaculée religion chrestienne, les appelants Trinitaires, Athéistes, sorciers, nonobstant les remontrances à lui dès longtemps en Allemagne, comme est dit, faites, et au mépris des répréhensions, emprisonnements, et corrections à lui, tant ailleurs et qu'ici faites. Comme plus amplement et au long et contenu en son procès.
SENTENCE.
"Nous, syndiques, juges des causes criminelles de cette cité, ayant yeu le procès fait et formé par devant nous, à l'instance de notre lieutenant ès dite causes instant, contre toi, Michel Servet, de Villeneuve au royaume d'Arragon, par lequel et très volontaire confessions en nos mains faites et par plusieurs fois réitérées, et les livres devant nous produits, Nous consie et appert, toy, Servet, avoir dès longtemps mis en avant doctrine fausse et pleinement héréticale, et icelle, mettant arrière toutes remontrances et corrections, avoir d'une malicieuse et perverse obstination persévèrement semée et divulguée, jusqu'à l'impression de livres publics, contre Dieu le Père, le Fils, le Saint Esprit, bref, contre les vrays fondements de la religion chrestienne, et pour cela a taché de faire schisme et trouble en l'Eglise de Dieu, dont maintes âmes ont pu être ruinées et perdues ; chose horrible et épouvantable, scandaleuse et infectante, et n'avoir eu honte et horreur de te dresser totalement contre la Majesté divine et Sainte Trinité, ains avoir mis peine et t'être employé obstinément à infester le monde de tes hérésies et puante poison héréticale. Cas et crime d'hérésie et grief et détestable, et méritant griève punition corporelle. A ces causes, et autres justes à ce nous mouvances, désirant de purger de l'Eglise de Dieu de tel infectement, et retrancher d'icelle tel membre pourri, ayant une bonne participation du conseil avec nos citoyens, et ayant invoqué le nom de Dieu, pour faire droit jugement, séant pour tribunal au lieu de nos majeurs, ayant Dieu et les Saintes Ecritures devant les yeux, disant : Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, par cette noble définitive sentence, laquelle nous donnons icy par escrit, Toy, Michel Servet condamnons à devoir être lié et mené au lieu de champel, et là devoir être à un piloti attaché, et brusler tout vif avec ton livre, tant escrit de ta main qu'imprimé, jusqu'à ce que ton corps soit réduit en cendres, et ainsi finira tes jours pour donner exemple aux autres qui tel cas voudroient commettre, et à vous, nostre lieutenant, commandons notre présente sentence faire mettre à exécution."
Servet montra un grand désespoir à la lecture de cet arrêt. Il se sentait absolument seul au monde, sans patrie, sans famille, et entre les mains de ses ennemis. Farel, qui était arrivé à Neufchâtel, lui demanda de rétracter les opinions pour lesquelles il allait être brûlé : il eut avec Calvin une entrevue dans la prison. –"Je te demande ton pardon, lui dit le condamné. – Moi, dit le réformateur, je proteste que je n'ai jamais poursuivi contre toi aucune injure particulière." Il ne pouvait y avoir de sincérité dans ces paroles ainsi échangées. (Servet souhaita parler à Calvin deux heures avant de mourir. Calvin y fur accompagné avec deux magistrats. Calvin fit semblant de n'avoir jamais pensé à se venger des injures que Servet lui avait dites. Servet fit aussi semblant de pardonner tout le procédé à Calvin. [C.-S. Jourdan, Vie de Servet])
Le 27 octobre le condamné fut emmené au lieu de supplice, accompagné de Farel, qui l'exhorta encore à se rétracter. Il ne voulut pas le faire, et pria Dieu de pardonner à ses accusateurs. Devant le bûcher, Farel s'adressa encore à la victime : "Vois tout ce peuple, lui dit-il, il désire prier pour toi." Servet monta sur le bûcher, en invoquant le nom de Dieu. Le bourreau lui entoura le corps d'une chaîne de fer, il lui mit sur la tête une couronne de feuillage enduite de soufre, son livre fut lié à la cuisse… La première vue du feu arracha au martyr un cri d'effroi, qui porta l'épouvante chez le peuple témoin de cette horrible scène : les flammes s'élevèrent au dessus du bûcher, et la victime expira dans d'horrible tourments. (La tradition rapporte, que par un raffinement de cruauté, on employa du bois vert pour brûler Servet. Lorsque l'on voulait diminuer l'horreur du supplice, on empilait force bois revêtu de feuilles, et la fumée intente produisait une rapide asphyxie. [Gabriel, histoire de l'église de Genève ; Tome II, page 265.])
Cet affreux procès lié d'une manière fâcheuse le nom de Servet à celui de Calvin. En vain a-t-on dit qu'il était d'un intérêt capital pour le Réforme de répondre aux accusations d'hérésie en brûlant un hérétique. Cela ne justifie pas que Calvin, qui sembla dans cette occasion, "tellement égaré par le fanatisme, qu'il arriva à n'avoir plus de notion du bien et du mal." (Gabriel, histoire de l'église de Genève ; Tome II, page 246.) Quoi ! Un homme qui se dit réformateur des superstitions romaines, se conduit d'une manière si peu conforme aux lois du Christianisme ! Plusieurs auteurs ont travaillé à justifier Calvin, mais le fait parle trop haut. S'il s'était contenté de faire arrêter Servet pour couper tout d'un coup la racine d'erreurs qui s'étendaient trop, il eût agi en homme prudent. S'il eût ensuite cherché, par de bonnes raisons, à le ramener dans la voie de la vérité, l'action n'aurait pu être que louée. (Il est à remarquer que dans les Registres du Consistoire il n'est fait nulle mention du procès de Servet.) Mais le faire mourir sur un échafaud, d'une mort si horrible, c'est oublier les devoirs que Jésus Christ nous commande, quand il nous dit de faire le bien à tous les hommes. Calvin était sans doute un grand homme, c'était un instrument dans les mains de Dieu, mais ces beaux talents étaient enfermés dans un vase de terre, ou, pour parler sans figure, tous les hommes sont sujets à l'erreur. Calvin sortait d'une église persécutante, il avait réformé bien des choses, mais il avait oublié de réformer celle-ci. (C.-S. Jourdan, Vie de Servet. " J'avoue, dit l'auteur, que c'est en parlant de cette affaire qu'un théologien calviniste est embarrassé. Plusieurs auteurs ont travaillé à disculper Calvin, mais le fait est trop clair pour pouvoir être justifié.")
Quand au fond de la doctrine de Servet, quand on lit attentivement son Restitution du Christianisme, il semble que, ainsi que Spinosa, il ait plutôt étendu à l'infini que restreint l'idée de la Divinité. Son Christianisme est extraordinairement spiritualiste. Quoi de plus beau et de plus chrétien que cette invocation par la quelle il termine : " Ô Dieu tout puissant, Père de miséricorde ! arraches-nous aux ténèbres de la mort par l'amour de ton Fils ! Ô Jésus Christ, Fils de Dieu ! toi qui est mort pour nous, viens à notre aide, pour que nous ne mourions pas ! Nous t'invoquons, comme tu nous a enseigné, en disant : "Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne !"Oui, viens, Seigneur ! L'Eglise, ton épouse, t'appelle, elle te crie : "Viens." Puisque tu nous a dit foi même :"Je viens bientôt." (Apocal. XXII). Oui, certainement par ton avènement, tu détruira l'Antéchrist. (2 Thess. II.) Ainsi, soit-il ! Amen !"
Calvin et Théodore de Bèze, son collègue, ont publié deux livres apologétiques contre Servet. (Déclaration pour maintenir la vrai Foi contre les erreurs détestables de Michel Servet, par Jean Calvin, 1554, De hoereticis a giado civili piniendis (du doit de punir des hérétiques par le glaive), par Th. de Bèze, Genève, 1554.
Calvin écrivit un long traité sur le droit et la nécessité de punir les hérétiques, non seulement par des peines canoniques comme dans la primitive Eglise, mais par le glaive.
"Quiconque, dit-il, prétendra que c'est injustement qu'on châtie des hérétiques et des blasphémateurs, celui-là deviendra sciemment et volontairement leur complice. On nous oppose ici l'autorité des hommes, mais nous avons par devers nous la parole de Dieu, et nous comprenons clairement les commandements qui doivent régir son Eglise à perpétuité. Ce n'est pas en vain, qu'il chasse toutes les affections humaines qui tendent à amollir les cœurs, qu'il bannit l'amour paternel de la tendresse qui unit les frères, les proches et les amis, et qu'il dépouille en quelque sorte les hommes de leur propre nature pour que rie ne fasse obstacle à la sainteté de leur zèle. Pourquoi cette vérité, si ce n'est pour nous apprendre que nous ne rendons à Dieu l'honneur qui lui est dû qu'à la condition de préférer son service à tous les devoirs humains, et que, toutes les fois que sa gloire est en cause, nous devons effacer de notre mémoire tous les attachements des hommes entre eux….Qu'ils voient, ces miséricordieux que charment tant la licence et l'impunité des hérésies, combien ils sont peu d'accord avec les ordres de Dieu. De peur qu'une rigueur excessive ne diffame l'Eglise de Dieu, ils voudraient par égard pour un seul homme, que l'erreur et l'impiété pussent s'avancer impunément, et que Dieu n'épargne pas même des peuples entiers : ils commande que leurs villes soient détruites de fond en comble, que leur mémoire soit abolie, que des trophées soient dressées en signe d'exécration, de peur que la contagion n'envahisse la terre entière, et qu'en dissimulant le crime on ne paraisse s'y associer."
Sébastien Castellion, et d'autres, s'élevèrent contre l'exécution de Michel Servet. Il dit une phrase, en cette occasion, qui reste dans les anales de ceux qui sont pour la tolérance religieuse : "Tuer un homme, ce n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme."
Le Roux Didier
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:41Un projet de loi intitulé : Loi de réglementation des convenances relatives aux lieux de réunion et autres biens détenus à des fins religieuses par des personnes dissidentes de l'église d'Angleterre
[Communément appelé : "Projet de loi des chapelles des dissidents."]
Considérant qu'une loi a été adoptée dans la première session de la première année du règne du roi Guillaume et la reine Marie, intitulée : "Loi pour exempter les sujets de sa Majesté protestants et dissidents de l'Église d'Angleterre des peines de certaines lois." Et alors qu'une loi a été adoptée dans la dix-neuvième année du règne du roi George III., intitulée : "Loi pour la poursuite du soulagement des Ministres et Maîtres d'école dissidents protestants." Et alors qu'une loi a été adoptée dans la cinquante-troisième année du règne du roi George III, intitulée : "Loi qui soulage de certaines sanctions les personnes qui contestent la doctrine de la Sainte Trinité." Et alors qu'une loi a été adoptée par le Parlement de l'Irlande dans la sixième année du règne de sa Majesté le roi George I., intitulée : "Loi pour exempter les dissidents protestants de ce royaume de certaines sanctions auxquelles ils font maintenant l'objet." Et alors qu'une loi a été adoptée dans la cinquante-septième année du règne du roi George III, intitulée : "Loi pour soulager les personnes qui contestent la doctrine de la Sainte Trinité de certaines sanctions en Irlande." Et alors, avant l'adoption des Lois dudites citées respectivement, ainsi que par la suite celles-ci, certains lieux de réunions pour le culte de Dieu, et jour ou écoles du dimanche (n'étant pas des écoles de grammaire), et d'autres fondations caritatives, ont été fondés ou utilisés en Angleterre et au Pays de Galles et en Irlande respectivement à des fins bénéfiques aux personnes dissidentes de l'Église d'Angleterre et de l'Eglise d'Irlande et de l'Église Unie d'Angleterre et de l'Irlande respectivement, qui étaient illégales avant l'adoption de ces Lois respectivement, mais qui, par ces Lois respectivement n'ont plus été faites longtemps illégales : il est promulgué, par sa très excellente majesté la reine, par et avec l'avis et le consentement des seigneurs spirituels et temporels et des Députés, en ce présent Parlement rassemblé, et par la même autorité en ce qui concerne les lieux de réunions, les écoles et autres fondations caritatives, ainsi fondés ou utilisés comme susdit, et les personnes détenant ou profitant de l'avantage de cela respectivement, ces Lois, et tous les actes ou documents relatifs à ces fondations caritatives, doivent être interprétés comme si ces Lois avaient été en vigueur respectivement aux temps de la fondation ou l'utilisation de ces maisons de réunion, écoles et autres fondations caritatives comme ci-dessus.
Et qu'il soit statué, que pour autant que des doctrines ou opinions particulières et religieuses, ou encore le mode de régulation de culte, ne seront sur le visage de la volonté, acte ou autre instrument déclarant que les fiducies de tous les lieux de réunions pour le culte de Dieu par des personnes dissidentes, comme susdit, soit en termes exprès, ou par référence à un livre ou un autre document comme contenant des doctrines ou des opinions ou un mode de régulation de culte, tenus d'être enseignés ou observés ou d'être interdits d'être enseignés ou observés, ou l'utilisation immédiate des 25 années précédantes de toute poursuite relative à ce lieux de réunion de la congrégation fréquentant le même endroit, doivent être considérés comme des preuves concluantes que de telles doctrines ou opinions religieuses ou mode de culte pareils que pour la période étaient enseignés ou observés dans ce lieux de réunion, peuvent bien être enseignés ou observés dans le lieux de réunion, et le droit ou le titre de la congrégation de maintenir ce lieux de réunion, ainsi que tout cimetière, le jour ou école du dimanche ou la maison du Ministre rattaché à celle-ci; et à tous les fonds pour le bénéfice d'une telle assemblée, ou du Ministre ou d'un autre officiant de cette assemblée, ou de la veuve d'un tel Ministre, ne doit pas être remis en cause en raison des doctrines ou opinions ou le mode de culte ainsi appris ou observés dans ce lieux de réunion ; Pourvu néanmoins, que lorsque le Ministre du lieux de réunion, l'école ou les Fonds comme ci-dessus doivent être donnés ou créés par un testament, un acte ou un autre instrument, devant déclarer en termes exprès, ou d'une telle référence comme dit avant, les doctrines ou opinions religieuses particulières citées avant, pour la promotion desquelles la maison du Ministre, l'école ou les fonds sont destinés, alors et en tout tel cas telle a maison du Ministre, l'école ou les fonds doivent être appliqués à la promotion des doctrines ou des opinions précisées, toute utilisation de la congrégation pour le contraire néamnoins.
Pourvu toujours, et qu'il soit statué, que rien ci-inclu ne porte atteinte à aucun jugement, ordonnance ou décret déjà prononcés par une cour de justice ou de l'équité ; mais que dans un procès qui ne doit être qu'une action intentée par l'information, et non par un projet de loi, et dans lequel aucun décret aura été prononcé, et qui puisse être en cours au moment de l'adoption de cette Loi, il sera loisible à tout défendeur ou accusé pour lequel les dispositions de la présente Loi aurait permis une défense valable si telle action avait été intentée après l'adoption de la présente Loi, de demander à la Cour dans laquelle cette poursuite est en instance ; et ce tribunal est autorisé et nécessaire, s'il est convaincu par affidavit ou autrement que ce procès est fait dans le fonctionnement de la présente Loi, à faire une telle ordonnance à cet égard doit accorder au défendeur ou aux défendeurs le bénéfice de la présente Loi ; et dans tous les cas où une poursuite actuelle en attente doit être suspendue ou rejetée à la suite de la présente Loi, les coûts de celle-ci devant être payés par les défendeurs, ou sur les biens de la propriété en question à cet égard, de telle manière que la Cour l'ordonne.Didier Le Roux
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:38Un projet de loi intitulé "une Loi pour soulager de certaines sanctions les personnes qui attaquent la doctrine de la sainte Trinité."
[Communément appelée la Loi de M. William Smith.]
Alors dans le dix-neuvième année de Sa présente Majesté une Loi a été adoptée, intitulée: "Loi pour la poursuite de la croyance des Ministres et Maîtres d'école dissidents protestants;" et il a été décrété des dispositions ci-après : soit en conséquence, il a été statué par Sa Très Excellente Majesté le Roi, par et avec l'avis et le consentement des Lords spirituels et temporels et des Députés, en ce présent parlement rassemblé et par la même autorité, que tant pour une Loi passée en la première année du règne du Roi William et la Reine Marie, intitulée : "Loi pour faire échapper aux sujets protestants dissidents de Sa Majesté de l'Église d'Angleterre, des peines de certaines lois", comme prévoit cette Loi ou toute autre chose qui y figurent ne devrait pas s'étendre ou être interprétée comme visant à donner toute facilité, bénéfice ou avantage aux personnes niant la Trinité comme ici mentionné, doit être et la même par la présente abrogée.
Et il est de plus statué que les dispositions d'une autre Loi adoptée dans les neuvième et dixième années du règne du roi William, intitulée : "Loi plus efficace pour la suppression du blasphème et de l'impiété," pour autant que la même concernent les personnes qui le nient, comme ici mentionné, en respectant la Sainte Trinité, et doit être et les mêmes par la présente abrogées.
Et considérant qu'il est opportun d'abroger une Loi, adoptée par le Parlement d’Écosse dans le premier Parlement du roi Charles II, intitulée "Loi contre le crime de blasphème" et une autre Loi adoptée par le Parlement d’Écosse dans le premier Parlement du roi William, intitulée : "Loi contre le blasphème;" qui agit d'ordonner respectivement la peine de mort ; Il a été arrêté, que les dites Lois et chacune d'elles doivent être et les mêmes par la présente abrogées.
Et il est de plus statué, que la présente Loi est estimée et considérée comme une Loi d'intérêt public, et doit être judiciairement prise en connaissance comme tel par tous les Juges, justices et autres, sans être spécialement plaidée. ** La Loi ci-dessus a été passée dans l'année 1813, et une similaire en Irlande obtenue par un accord royal en 1817.
No. XX. (Vol. I. p. 388.)
Didier Le Roux
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:21
Les trois lettres de Michel Servet.
Avant d'énoncer ses trois lettres, il est impérieux de rappeler les derniers moments de liberté de Michel Servet (1509 ou 1511 - 27 octobre 1553), et des évènements qui l'amenèrent pour sa destination finale.
Depuis son évasion de la prison de Vienne, le 7 avril 1553, Michel Servet avait 'disparu' si bien que courraient déjà des suppositions ou des rumeurs annonçant même sa mort. Melanchthon, dans cette même année 1553, dans l'édition de la traduction allemande de ses Loci Theologici (Heubtartikel Christlicher Lere), parlait de Servet : "A Paris récemment devenu fou dans une absurdité cruelle il est mort" (der zu Paris neulich rasend dans grausamer Unsinnigkeit gestorben ist).
Calvin, cependant, tirant une conclusion erronée d'un correspondant récemment retourné à Zurich d'Italie, et considérablement préoccupé par la large diffusion des vues de Servet à Genève, écrivait à Sulzer que Servet après son évasion avait erré en Italie pendant presque quatre mois : "in carcerem est conjectus. Unde nescio quomodo elapsus, per Italiam erravit fere quatuor menses."
D'autres récits étaient fait par diverses personnes qui prétendaient avoir vu Servet, et comme bien souvent dans de tels cas, cela ressemblait plus à de l'affabulation qu'à la vérité.
Plus sérieusement, des preuves attestent que Servet après un bref passage en Espagne, décidait d'aller au Royaume de Naples pour retrouver des compatriotes. Il choisissait un itinéraire qui le faisait passer en France. Il dormait une nuit au petit village de Haute Savoie de l'Eluiset, seulement à quelques kilomètres à l'ouest de Genève. Débarrassé de son cheval, à pied et seul, il arrivait le 13 août 1553 à Genève. Une fois sur place, il entrait dans le 'Rose d'Or', à l'angle de la place du Molard et de la rue du Rhône, à ce moment-là, l'hôtel le plus confortable de la ville.
C'était un dimanche et même un étranger ne pouvait pas être absent de l'église sans s'attirer des ennuis. Il aurait donc assisté au culte de l'après-midi à l'église de la Madeleine, tout en se tenant caché par son manteau et son chapeau, et au moment où il écoutait le prédicateur, il fut identifié par des personnes, lesquelles par le passé, il s'était occupé comme médecin à Vienne, et celles-ci sont allées immédiatement le rapporter à Calvin.
Il serait assez lourd de rapporter ici le contexte politique et religieux du moment, qui toutefois avait un rôle très déterminant dans le contexte du procès de Michel Servet…
…Calvin organise son arrestation. Il justifie l'arrestation de Michel Servet auprès du magistrat pour hérésie. Servet était alors appelé en dehors de l'église et placé dans la prison de la ville, où il était incomunicado (gardé pour le plaisir de Calvin), et ne la quitterait jamais, sauf pour être mené au bûcher.
Dès le lendemain, le 14 août, comme la loi l'exigeait les accusations devaient être fournies à l'accusé pour sa défense qu'il devait assumer par lui-même. La plainte était ainsi élaborée en vingt huit articles par Calvin, basée sur des enseignements hérétiques trouvés dans l'ébauche de manuscrit du Christianismi Restitutio de Servet qu'il avait reçu plusieurs années auparavant. Servet alors répondait aux accusations une par une, en admettant certaines, en niant d'autres, faisant des réponses nuancées pour encore d'autres.
Le Conseil ayant reçu les avis des contradicteurs décidait que les plaintes requises étaient suffisantes pour la poursuite des investigations. Servet souhaitait en débattre publiquement avec Calvin, mais cette requête fût rejetée et tout semblait indiquer l'hostilité à son égard et promettait un combat de longue haleine. En fait le procès était bel et bien engagé cette fois et les évènements extérieurs ne favorisaient pas un bon déroulement.
Une différence était notable, Servet était enfermé à double tour et Calvin était libre !
Pour comprendre cette particularité, il faut se pencher sur les lois de Genève d'alors et des 'poena talionis'.
Quand Calvin demandait au magistrat l'arrestation de Servet, il lui répondit que ceci ne pouvait pas être fait légalement à moins qu'une personne soit en même temps soumise à l'emprisonnement comme accusateur. Nicolas de la Fontaine, un domestique de Calvin se tenait en tant qu'accusateur nominé à sa place, en raison que ce dernier était trop occupé pas ses fonctions ! Pour les lois de la République donnée, comme barrière pour une accusation malveillante ou pour des accusations infondées de crime sujettes à une punition corporelle, l'accusateur devait être placé avec l'accusé jusqu'à ce que l'affaire soit finie, et que si l'accusation n'était pas établie, il devait lui-même souffrir de la peine pour le crime dont il porté l'accusation, les prétendues poena talionis.
Talionis du latin veut dire talion et poena peine, ce qui indique 'la peine du Talion'. Ce qui est intéressant dans la formulation des lois de la dite République, c'est que 'la peine du Talion' diffère de 'la loi du Talion' dont cette dernière avait pour but une 'équivalence' de peine pour celui qui avait fauté dans les faits, alors que là pour 'la peine du Talion' il est question d'équivalence, non pas sur les faits mais sur des accusations qui s'avèrent être fausses ou improuvées, ce qui ne rend pas la même signification.
Reprenons ce qu'enseigne la Bible à ce sujet :
Lorsque deux hommes se battent, et qu’ils heurtent une femme enceinte, s’ils la font accoucher, sans autre accident, le coupable sera passible d’une amende que lui imposera le mari de la femme, et qu’il paiera selon la décision des juges. Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. Si un homme donne un coup dans l’oeil de son serviteur ou de sa servante, et qu’il lui fasse perdre l’œil, il le mettra en liberté en compensation de son œil. Et s’il fait tomber une dent à son serviteur ou à sa servante, il le mettra en liberté en compensation de sa dent. Si un bœuf frappe de sa corne un homme ou une femme, et que la mort s’en suive, le bœuf sera lapidé, on n’en mangera pas la chair, mais le maître du bœuf sera quitte. Mais si le boeuf frappait de la corne depuis longtemps, et que son maître, en ayant été averti, ne l’ait pas surveillé, le bœuf sera lapidé, s’il tue un homme ou une femme, et son maître aussi sera mis à mort. Si on impose au maître un prix pour le rachat de sa vie, il paiera tout ce qui lui aura été imposé (Exode 21,22-30).
Si bien même dans la tradition juive, on constate que cette formulation n’a jamais été prise au sens littéral, la faute reconnue sur des faits affirmés méritait réparation. Du reste, tout le passage biblique le montre sans ambiguïté : loin d’inciter à la vengeance, l’Écriture veut au contraire encadrer strictement dans des règles de droit la sanction des délits, "selon la décision des juges", précisément pour prévenir les excès des vengeances spontanées, ce qui précisément nous amène un autre aspect que celui de l'enseignement de Jésus et du Nouveau Testament dans l'application des peines. Il est à remémorer que Calvin avait été rappelé à Genève pour remettre l'ordre moral en place et empêcher le pouvoir Catholique de s'imposer dans la ville, et que dans ce but toutes les mesures qu'il adoptait faisaient actes d'autorités au même titre que des lois civiles. Est-ce légal pour un magistrat chrétien de faire des lois, rendre le jugement, et punir le méchant ? Deux arguments doivent être maintenant apportés :
-Le premier est à l'exemple des Vaudois et des anabaptistes (alors sévèrement réprimandés) qui niaient tous ces points. Ils discutaient l'obligation d'obéir aux lois qui détruisent la liberté chrétienne, et que les jugements sont défendus dans, Mat : 5,40 "Si un homme veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui même ton manteau" et, I Cor : 6, 7 "De toute façon, c'est déjà pour vous une défaite que d'avoir des procès entre vous, Pourquoi ne pas vous laisser dépouiller ? " Finalement, la peine de mort semble être interdite aux chrétiens dans, Mat : 5,38 et 39 "Vous avez entendu qu'il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. Et bien je vous dis de ne pas résister au mal", il est évident que de plus sous l'ancienne loi l'application du poena talionis était seulement permise aux magistrats, donc, Christ défend cette chose même, et dit aussi en Mat : 26,52 "Tout ceux qui prennent l'épée périront par l'épée."
-Le deuxième argument est que de Calvin, qui, bien qu'il réprouve contre les anabaptistes qu'il doit y avoir dans les codes civiles de l'Eglise, des jugements, et le pouvoir militaire, néanmoins il établi que les codes civiles ne sont pas reliés à la conscience, ce qui avait été déjà enseigné avant lui par le 'mystique' chancelier de l'Université de Paris Jean Gerson (1363-1429) et du professeur Almain Jacques (né en 1512).
Ce qui suit évoque leurs raisons :
Premièrement, parce que le pouvoir politique est temporel, il a, donc, rien à faire avec la conscience.
Deuxièmement, parce que la fin des codes civils est la paix externe.
Troisièmement, parce que le dirigeant ne juge pas les choses intérieures.
Quatrièmement, parce que le dirigeant ne peut pas infliger une peine spirituelle, il ne peut pas imposer donc le devoir.
Cinquièmement, parce qu'un dirigeant ne peut pas absoudre, donc il ne peut pas contraindre.
Sixièmement, parce que le même péché serait puni deux fois, une fois ici, et une fois dans le monde prochain.
Septièmement, parce que la plupart des dirigeants ne projettent pas de contraindre sous la peine du péché.
Huitièmement, parce que nous devons plutôt que de casser un code civil plus important, casser une loi Divine de moindre importance, ainsi en cela on ne tromperait pas ou on n'affecterait pas le bien commun, mais cette dernière oblige seulement sous la peine du péché véniel, donc l'ancienne n'oblige pas du tout, pendant que s'il elle obligé sous la peine de péché, surtout du péché mortel, ce serait notre devoir d'éviter le péché mortel au lieu du Véniel.
En considérant tout cela, Calvin avait-il le droit de se mettre en avant comme il l'avait fait lors du procès de Servet ? A un moment, voyant le tour critique que l'affaire supposait, il venait en avant, demandait la permission de remplir le rôle de procureur, et il y était autorisé, quoi que l'assistance puisse souhaiter ! Les démarches ont alors reprises, et l'examen poursuivi, maintenant dirigé par Calvin. Sa place n'était-elle pas plutôt en prison telle la loi initiale de la République le prévoyait ? Faut-il s'étonnait maintenant que toutes les requêtes de Servet soient restées lettres mortes ? Que demandait Servet qui n'était pas justement son plein droit ? N'avait-il pas raison de se plaindre des conditions injustes qu'il subissait ? Ses trois lettres bien que courtes sont éloquentes de ce qu'il vivait en prison…
…Dans le déroulement de l'affaire, Servet avait pour sa part dès le 22 août adressé au Conseil une supplique qui indique plus loin à quel point il était confiant quant aux résultats de son procès. Il a demandé, premièrement, qu'il soit remis en liberté pour l'accusation criminelle qu'il encourrait, en raison de l'âge apostolique et des premières Eglises religieuses, les questions n'étaient pas déterminées dans des cours criminelles, mais seulement par les églises elles-mêmes, et que de toute façon la punition pour hérésie était seulement l'exil. Deuxièmement, en cela, comme il n'avait créé aucune sédition ou n'avait dérangé la paix à Genève ou ailleurs, qu'il n'avait jamais discuté formellement des questions doctrinales avec des théologiens, et avait toujours condamné les anabaptistes pour leurs vues sur le gouvernement civil, il devait ne plus être chargé du crime pour ces raisons. Troisièmement, comme il était un étranger, et ignorant des coutumes du pays, il devrait lui être accordé des avocats légaux. Cette requête lui fut refusée et l'affaire se poursuivit dans des discutions écrites entre les deux protagonistes. A cet effet il est remarquable de voir de quelle manière Calvin tournait ses écrits comme dans sa 'Brève Réfutation des erreurs de Servet' quand il disait : "n'importe quelle personne qui réellement et sérieusement réfléchie sur le sujet reconnaîtra quel était son but, d'éteindre la lumière de la saine doctrine, et renverser toute la religion." Une déformation plus complète du vrai but de Servet par ces trois derniers mots exprimés, il serait impossible de le faire.
Douze jours étaient passés depuis que Servet avait répondu aux articles présentés par Calvin, et il n'avait reçu aucune réponse. La réponse et la Réfutation de Calvin en fait s'étaient trouvées pendant dix jours dans les mains du Conseil, qui alors été trop préoccupé avec la lutte principale, maintenant au plus haut, entre les libertins et Calvin pour prendre n'importe quelle attention, et laissait pour mineure celle avec Servet. Tout ce temps, Servet attendait impatiemment et cela faisait des semaines qu'il croupissait en prison. Après n'avoir reçu aucune réponse, il concluait que Calvin était au bout de ses possibilités et n'en avait aucune à donner et se plaignait de ses conditions de détention. Il adressait donc au Conseil le 15 septembre une lettre…
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…Mes plus honorables Seigneurs. (1ère lettre)
Je vous demande humblement que vous raccourcissiez ces longs délais ou que m'acquittiez de l'accusation de crime. Vous voyez que Calvin est dans un cul de sac, ne sachant pas quoi dire et pour ses désirs de plaisir me fait pourrir ici en prison. Les poux me mangent vivant, mes vêtements sont déchirés et je n'ai rien pour me changer, ni veste ni chemise, juste une mauvaise. Je vous ai envoyé une autre demande ce qui était selon Dieu, mais afin de l'empêcher Calvin vous a cité Justinien. Certainement qu'il est malveillant pour alléguer contre moi ce qu'il ne croit pas lui-même. Par lui-même il ne croit pas que Justinien avait mentionné l'Eglise Sainte, au sujet des évêques, au sujet du clergé, et d'autres sujets de religieux et sait bien que l'Eglise avait déjà dégénérée. C'est une grande honte de sa part, à plus forte raison que déjà pendant cinq semaines où il m'a maintenu enfermé ici, et il n'a pas allégué contre moi une simple page.
Mes seigneurs, j'ai également à vous demander un avocat ou à un procureur qui parlerait de ma part, comme vous l'avez permis à mon adversaire qui n'était pas dans la même situation que moi. Pour être un étranger ignorant des coutumes de ce pays je ne peux pas me défendre. Vous lui avez permis un avocat et pas à moi, et vous l'avez libéré de prison. Je demande que mon affaire soit présentée devant que le Conseil de Deux Cents avec mes demandes et si je peux appeler je serais ainsi prêt pour assumer tous les dépenses, pour perte et intérêt, et pour les ' poena de talionis', contre mon premier accusateur et contre Calvin, son maître, qui a pris l'affaire lui-même.
En prison de Genève, 15 septembre 1553. Michael Servet pour sa propre affaire.
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Le Conseil a pris notification, a donné l'ordre que ses besoins lui soient fournis, à ses propres frais, mais l'ordre n'a jamais été obéi !
Calvin l'avait maintenu en prison sans prouver un seul point. Maintenant avisé des poursuites de Calvin, Servet pouvait répliquer tout en continuant de se plaindre au Conseil par une autre lettre qu'il présentait au Concile, dans laquelle, sur un terrain entièrement nouveau, il assumait une vigoureuse offensive contre Calvin. Il avait été évidemment persuadé, ou persuadé lui-même, que sa victoire était assurée, et il venait en avant en tant qu'accusateur de Calvin pour le crime de faire des fausses accusations contre lui…
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…Honorables Seigneurs. (2ème lettre)
Je suis détenu pour des accusations criminelles faites par Jean Calvin qui m'accuse faussement disant que j'ai écrit :
1. Que les âmes sont mortelles
2. Que Jésus le Christ a pris de la Vierge Marie seulement la quatrième partie de son corps.
Ce sont des choses horribles et exécrables. Parmi toutes les hérésies et tous les crimes il n'y en a aucun aussi grand quant à prononcer la mortalité de l'âme. Pendant que pour tout autre il y a un espoir de salut, tandis qu'il n'y en a aucun pour une telle hérésie. Celui qui dit ainsi ne croit pas qu'il y ait Dieu, ni justice, ni résurrection, ni Jésus le Christ, ni Saintes Ecritures, ni toute autre chose. Il croit seulement que tout meurt et que l'homme et la bête sont les mêmes. Si j'avais dit ou avais écrit ceci, pour offenser le monde je devrais me condamner à mort. Par conséquent, mes seigneurs, je demande que mon accusateur soit puni selon la loi du poena talionis et détenu comme prisonnier avec moi, jusqu'à ce que la question soit réglée par sa mort ou la mienne ou pour n'importe quelle autre punition. Et pour ceci je me soumets aux poena talionis mentionnés. Je suis content de mourir s'il n'est pas condamné pour ceci et d'autres choses que j'énumère ci-dessous. J'exige de vous, messeigneurs, justice, justice, justice.
Écrit dans la prison de Genève, le 22 septembre 1553. Michel Servet pour sa propre cause.
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Une troisième lettre était adressée de la part de Michel Servet aux membres du Conseil qui rappelait sa première et qui est certainement la plus touchante quand on sait que Michel Servet était maintenant détenu depuis plus 7 semaines dans des conditions insoutenables physiquement et moralement…
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…Seigneurs magnifiques. (3ème lettre)
Il y a maintenant trois semaines que j'ai cherché et ai demandé une assistance et je n'ai pu pas en obtenir une. Je vous prie pour l'amour de Jésus Christ de ne pas me refuser ce que vous ne refuseriez pas un Turc, qui chercherait la justice de vos mains. J'ai quelques sujets importants et nécessaires à communiquer. Quant à ce que vous avez ordonné que quelque chose me soit fait pour me maintenir propre, rien n'a été fait et je suis en plus mauvaise condition qu'avant. D'ailleurs, le froid m'afflige considérablement, en raison de ma colique et de mon hernie, me causant d'autres plaintes que je devrais avoir honte de décrire. C'est une grande cruauté que je n'ai pas la permission de parler si ce n'est seulement de remédier à mes nécessités. Pour l'amour de Dieu, mes seigneurs, donnez votre ordre par pitié ou par devoir.
Écrit dans la prison de Genève, 10 octobre 1553.
Michel Servet.
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Tout ce temps l'état de Servet se développait plus pitoyablement. Sa première pétition pour demander des conforts décents de vie n'avait apporté aucune réponse, et il était plus misérable que jamais, tremblant de froid, et torturé par des infirmités physiques. Dans cette dernière lettre, il sollicitait le Conseil pour l'amour de Dieu de lui accorder du soulagement et ceci a été donné après une longue attente. Peut-on seulement imaginer la solitude de Servet dans de telles conditions. Il ressentait que la rapide déchéance de sa condition physique lui serait préjudiciable pour assumer pleinement sa défense et en appelait à l'amour pour Dieu en dernier ressort aux membres du Conseil.
Rien n'obligeait avant le dix huitième siècle qu'un avocat soit fourni aux accusés qui devaient par conséquence assumer eux-mêmes leurs défenses. Toutefois, si Servet connaissait certainement mal les lois en vigueurs du pays, tel il le précise dans sa première lettre, dans certaines affaires il pouvait être attribué un avocat et ne manque pas de le rappeler dans cette même lettre. A notre époque tout ceci semble des plus choquants et démontre à quel point pouvaient être liés l'Etat et la religion. Certains historiens aiment dire que tout transpirait la religion et que la liberté religieuse était loin d'être acquise à cette période.
La suite du procès était que pures formes d'échanges entre leaders religieux, mais tous s'accordaient pour la fin de Servet, dans le but de satisfaire la bonne image des églises suisses au regard des étrangers qui attiraient une attention particulière sur la mauvaise réputation de celles-ci pour leur indulgence de l'hérésie et des hérétiques. Cette providentielle occasion offrait maintenant de dégager un tel soupçon.
Quelques divergences d'opinions auraient pu être au sujet de la façon d'appliquer la punition, mais il y eu pratiquement rien sur la question de l'acquittement, et la sentence fut prononcée sans discussion le 26 octobre.
Il était condamné pour être lié et porté à l'endroit appelé Champel, et de là d'être attaché à un pieux et brûlé vivant ainsi que ses écrits et livres imprimés le 27 octobre 1553. Il sollicita le bourreau de ne pas prolonger sa torture, et quand il vu la torche, il poussa un cri terriblement perçant, alors que les personnes horrifiées jetaient sur lui plus de bois, et Servet pleurait, "Ho ! Jésus, Fils du Dieu éternel, ait pitié de moi." Après environ une demi-heure, sa vie s'est éteinte, et il n'avait fait aucun signe, mais que pouvait-il encore espérait des hommes…
*Je remercie la "Servitus International Sociéty", qui m'a donné la possibilité d'utiliser ses trois exceptionnels documents et plus particulièrement Juan E. Naya avec qui j'ai correspondu.Le Roux Didier
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:14
Le Christianisme Unitarien plus favorable pour la piété.
William Ellery Channing, le père des unitariens américains a toujours été un remarquable défenseur de l’Unitarisme Chrétien. Ses paroles frappent l’esprit de ceux qui les entendent. Dans son sermon " Unitarian Christianity", en 1819, à Baltimore, il dévoile d'une façon ouverte sa foi dans l'Unitarisme. En 1826, soit cinq années plus tard, il confirme et étaye intelligemment ses convictions unitariennes, lors de l'inauguration de la seconde église unitarienne de New York. La supériorité de l'Unitarisme sur le Trinitarisme prévaudra tout du long de son sermon intitulé : "Le Christianisme unitarien plus favorable pour la pitié." Par de fines et profondes démonstrations, il atteindra le cœur du néophyte comme celui de l'averti. En fait, il est loin de promulguer un discours ésotérique, il s'adresse à toutes âmes sensibles pour la vérité, tant par les Ecritures, que par la révélation, et encore par la raison, qui est fondamentale à son sens, pour que l'esprit soit réceptif à Dieu, et puisse reconnaître l'homme Jésus dans sa pleine et véritable mesure. L'opposition est forte, mais le cœur est vaillant, et Channing n'en manque pas dans sa défense de l'Unitarisme, qu'il fait non par les armes, mais avec la foi. Ce dernier sermon, moins connu, mérite à mon sens, sa place, dans toutes les bibliothèques des unitariens chrétiens, qui sont en recherche de racines de l'Unitarisme, et surtout, en recherche de sens, pour leur propre foi… Didier Le Roux
LE CHRISTIANISME UNITARIEN
PLUS FAVORABLE POUR LA PIETE.
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DISCOURS
A L'ENGAGEMENT DE LA SECONDE
EGLISE UNITARIENNE CONGREGATIONALISTE.
New York, 1826.
___________________________________________________Marc XII. 29, 30 : "Et Jésus lui répond, Le premier de tous les commandements est, Ecoute, Ô Israël ; le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. C'est le premier commandement."
Nous sommes rassemblés pour dédicacer cet édifice pour le culte du seule vivant et vrai Dieu, et pour l'enseignement de la religion de son fils, Jésus Christ. Par cette action nous ne comptons pas nous entretenir sur cette position de fond et pour ces murs d'une sanctification particulière ou d'une propriété mystérieuse. Nous ne devons supposer, qu'en, conséquence des rites maintenant accomplis, le culte offert ici sera plus acceptable que la prière prononcée dans l'isolement, ou le souffle de l'âme dans le milieu de l'entreprise, ou que les instructions délivrées de ce pupitre seront plus effectives, que si elles étaient prononcées dans une habitation privée ou en plein air. Par engagement, nous comprenons seulement une solennelle exposition du but pour le quel cet édifice est élevé, joint avec une prière pour Lui, qui est le seul qui puisse couronner notre entreprise avec succès, que notre projet puisse être accepté et rempli. Pour ces actes religieux, nous ne trouvons pas en effet de précepte dans le Nouveau Testament, et sur ce compte, quelques personnes ont douté alors de sa bienséance. Mais nous ne faisons pas partie de ceux qui considèrent les écrits de la Parole comme un livre de loi, à la lettre, par qui toute étape de la vie doit être gouvernée. Nous croyons sur l'autre position, que l'une des grandes excellences du Christianisme est, qu'il ne doit pas faire le commencement d'un compte de régulation, mais, qu'ayant donné de larges vues du devoir, et enjoignant un pur et désintéressé esprit, et nous laissant pour appliquer ces règles et exprimer cet esprit selon pour les indications du divin contrôle en nous, et selon les revendications et exigences de toutes les différentes conditions dans lesquelles nous sommes placées. Nous croyons, aussi, que la révélation n'est pas pour suspendre les autres modes d'instruction de Dieu, qu'elle n'est pas pour essayer de noyer, mais de rendre plus audible, la voie de la nature. Maintenant, la nature dicte la propriété d'un tel acte comme nous sommes ce jour rassemblé pour exécuter. La nature a toujours enseignée les hommes, sur l'achèvement d'une importante structure conçue pour le public et le bien permanent, pour solenniser sa première appropriation pour le but pour lequel elle a été élevée, selon un certain service spécial. Pour nous, il y a un sacrement dans cette moralité instinctive, dans cette loi écrite sur le cœur, et en énumérant révérencieusement les ordonnances de Dieu, cependant communiquées, nous ne doutons pas que nous serons apprécier son acceptation et bénédiction.
J'ai dit, nous dédicaçons cet édifice pour l'enseignement de l'Evangile du Christ. Mais dans l'état présent de l'église Chrétienne, ces paroles ne sont pas alors définies comme un jour elles le seront. Cet Evangile est interprété différemment. La Chrétienté est divisée en différentes sectes. Quand, cependant, nous voyons une nouvelle maison de culte élevée, la question immédiatement posée, à quel mode d'enseignement le Christianisme est-il voué ? Je n'ai pas besoin de dire, que cette maison a été construite par cette classe de chrétiens, qui sont appelés Unitariens, et que l'Evangile sera ici enseigné, comme interprété par ce corps de croyants. Ceci vous tous le savez, mais peut-être que toutes les personnes présentes ne sont pas attachées à une très précise signification du mot, par lequel nos vues particulières du Christianisme sont désignées. L'Unitarisme a été rendu comme un terme avec tant de reproches, et avait été formulé avec de nombreuses tonalités pour alarmer, horrifier, indigner, et mépriser, que pour beaucoup, il laissait seulement une vague impression de quelque chose de monstrueux, d'impie, et périlleusement indescriptible. Pour tel, je voudrais dire, que cette doctrine qui est considérée par certains comme les dernières et plus perfectionnées inventions de Satan, la consommation de ses blasphèmes, la plus rusée arme jamais forgée dans les flammes de l'enfer élevée pour ceci : Qu'il y a Dieu, égale au Père, et que Jésus Christ n'est pas ce Un Dieu, mais son fils et messager, qui reçoit toutes ses passions et gloires par le Parent Universel, et qui vient dans le monde non pour revendiquer un hommage suprême pour lui-même, mais pour porter l'âme de son Père comme la Seule Divine Personne, le Seul Ultime Objet d'adoration religieuse. Pour nous, cette doctrine ne semble pas pour être provenue de l'enfer, mais pour descendre du trône de Dieu, et pour nous inviter et nous attirer là. Pour nous, elle semble pour venir des Ecritures, avec une voix forte comme le son de beaucoup d'eau, et comme articulée et éclairée, comme alors si Jésus, dans un corps formé, (228) la prononçait distinctement dans nos oreilles. Pour cette doctrine, et pour interpréter le Christianisme en cohérence avec ceci, nous consacrons cette édifice.
Que nous désirons propager cette doctrine, nous ne le dissimulons pas. C'est un trésor, que nous ne souhaitons pas confiner à nous même, laquelle nous n'osons pas enfermer pour notre propre sein. Nous la considérons pour être donnée à d'autres, aussi bien que pour nous-mêmes. Nous devrions nous réjouir de la répandre par cette grande ville, pour la porter dans chaque habitation, et pour l'envoyer aussi loin et largement, pour lui donner la chance d'être établie dans notre pays. Puis-je demander, pourquoi nous souhaitons cette diffusion ? Nous n'osons pas dire, que nous ne sommes à aucun degré influencé par des sentiments sectaires, pendant que nous les voyons faire rage autour de nous, et nous devrions plus que les hommes, échapper totalement à une passion épidémique. Nous devrions espérer, cependant, que notre principal but et objectif ne sont pas sectaires, mais de promouvoir une pure et noble piété que celle qui prévaux maintenant. Nous ne sommes pas poussés de répandre nos idées par la simple conviction qu'elles sont vraies, pour qu'elles soient de nombreuses vérités historiques, métaphysiques, scientifiques, et littéraires, dont nous n'avons aucune anxiété à propager. Nous les considérons comme la lumière, plus importante, plus efficientes vérités, et cependant demandant un ferme témoignage, et sérieux efforts pour les faire connaîtrent. En parlant ainsi, nous ne signifions pas, que nous considérons nos idées particulièrement comme essentielles pour le salut. Il est très loin de nous cet esprit d'exclusion, l'esprit même d'anti-Christ, la pire de toutes les illusions de la Papauté et du Protestantisme. Nous ne tenons rien d'essentiel, sauf la simple et suprême consécration de l'esprit, du cœur, et de vivre pour Dieu et sa volonté. Cette intérieure et pratique dévotion pour l'Etre Suprême, nous sommes assurés, quelle est atteinte et acceptée sous toutes les formes du Christianisme. Nous croyons, cependant, qu'elle est favorable pour cette vérité que nous maintenons, comme par aucun autre système de foi. Nous considérons l'Unitarisme comme particulièrement l'ami de l'interne, vivante, pratique religion. Pour ceci, nous l'évaluons. Pour ceci, nous souhaitons le répandre, et nous ne désirons personne pour l'embrasser, mais qu'il sera vu et parviendra de cette céleste influence.
Le caractère et la propriété du Christianisme unitariens, ses capacités pour promouvoir la vérité, profondément, et pour vivre avec piété, étant notre principal fond d'attachement à lui, et notre principale motivation pour dédier cette maison pour son inculcation. J'ai pensé proprement de faire ceci le sujet de mon présent discours. Je ne propose pas de prouver la vérité de l'Unitarisme par les autorités Scripturales, pour cette argumentation qui dépasserait les limites d'un sermon, mais de montrer sa tendance supérieure, pour former et élever le caractère religieux. Si, cependant, cette position peut-être soutenue, j'aurais offert aucun faible argument en support de la vérité de nos vues, pour le principal but du Christianisme est sans aucun doute, de promouvoir la piété, de nous amener vers Dieu, pour remplir nos âmes avec ce Grand Être, pour nous rendre vivant par lui, et un système religieux ne peut pas porter plus la marque d'une origine divine, que ses évidences, directions, et particulière adaptation pour accélérer et élever l'esprit de son Créateur. - En parlant ainsi du Christianisme unitarien alors promouvant la piété, je devrais pour observation, que j'utilise ce mot dans son propre et haut sens. Je n'implique pas toute idée qui porte le nom de piété, pour sous ce titre de superstition, de fanatisme, et formellement sont pour marcher à l'étranger et réclame le respect. Je ne signifie pas un anxieux encadrement de l'esprit, ni une abjecte et esclave crainte, ni une appréhension de l'enfer, ni une sévère censure pour les autres religions, mais l'amour filial et révérence envers Dieu, une gratitude habituelle, une joyeuse vérité, une obéissance qui est prête, bien qu'enfin, une imitation de la bienveillance toujours active et illimitée du Créateur.
L'objet de ce discours me requière de parler avec une grande liberté des différents systèmes de religion. Mais ne me laissez pas être mal compris. Ne laissez pas ce qui n'est pas charitable, que je condamne, être mis à la lumière par mon accusation. Laissez être rappelé, que je parle seulement des systèmes, non de ceux qui les embrassent. En mettant en avant, en toute simplicité, ce qui me semble les bonnes ou mauvaises tendances des doctrines, je n'ai pas à l'idée de donner des standards ou des mesures par lesquelles estimer la vertu ou le vice de leurs enseignants. Rien ne serait être plus injuste, que de décider au sujet des caractères des hommes pour leurs particularités de foi, et la raison est évidente. De telles particularités ne sont pas les seules causes qui impriment et déterminent l'esprit. Notre nature est exposée à d'innombrables autres influences. Si, en effet, un homme était pour connaître rien sauf sa croyance, était pour ne rencontrer d'autres êtres humains, sauf ceux qui l'adoptent, était pour voir aucun exemple, et pour entendre aucune conversation, mais comme elle était formé par elle, si sa croyance était qu'il la rencontre partout, et pour exclure tout autre objet de pensée, alors sa personnalité pourrait être supposée de répondre d'elle avec une grande précision. Mais notre Créateur ne nous avait pas fait taire dans une si étroite école. L'esprit est exposé pour une infinie variété d'influences, et celles-ci sont multipliées avec les progrès de la société. Education, amitié, voisinage, opinion publique, l'état de la société, "le génie de l'endroit" où nous vivons, les livres, les évènements, les plaisirs, les affaires de la vie, les créations extérieures, le tempérament physique, et innombrables autres causes, sont perpétuellement torrentielles dans et sur l'âme des pensées, vues, et émotions, et ces influences sont si compliquées, si combinées particulièrement dans le cas de toute individualité, et si modifiées par les susceptibilités originelles et constitution de tout esprit, que sur la formation du caractère, pour déterminer précisément l'opération d'une opinion religieuse admettant cette foule d'influences, surpassant la puissance humaine. Une grande vérité peut être totalement neutralisée par d’innombrables impressions et excitations que l’esprit peut recevoir d’autres sources, et aussi une erreur peut être désarmée de beaucoup de sa puissance, par l’énergie supérieure des autres et meilleures vues, des premières habitudes, et des vertueux exemples. Rien n’est plus de commun que de voir une doctrine crue sans influencer la volonté. Ses efficaces dépendances, non sur l’assentiment pour l’intellect, mais sur la place quelle occupe dans les idées, sur la distinction et avec le précision avec laquelle elle est conçue, et pour ses ordres d’attentions, sans lesquels elle a aucune vie. Par conséquence, les opinions pernicieuses sont rarement tenues par les hommes de la plus illustrée vertu. Je ne signifie pas, alors, pour recommander ou condamner les systèmes, pour passer une condamnation sur leurs enseignants. Je connais la puissance de l’esprit pour sélectionner d’une multitude de systèmes, pour son utilisation habituelle, ces caractéristiques ou principes qui sont généreux, purs et nobles, et par ceux-ci, de soutenir sa vie spirituelle admettant la nominale profession de beaucoup d’erreurs. Je sais qu’une croyance est une idée, alors écrite dans un livre, et autrement, elle existe dans les esprits de ses défendeurs. Dans le livre, toutes les doctrines apparaissent en égales puissance et lisibles lignes. Dans l’esprit, beaucoup sont légèrement tracées et pour souvent répétées pour, que pendant d’autres sont inscrites comme avec des rayons de soleil, et sont le choix, constamment éclairé par l’âme. D’où, dans les bons hommes de dénominations opposées, une réelle entente peut subsister alors pour leurs vitaux principes de foi, et admettrent la division des langues, il peut y avoir unité d’âme, et la même adoration interne de Dieu. Par ces remarques, je ne dois pas signifier que l'erreur n’est pas mauvaise, ou qu’elle ne porte pas de pernicieux fruits. Ses tendances sont toujours mauvaises. Mais je signifie, que ces tendances s’exercent d’elles-mêmes admettant aussi beaucoup d’influences contrebalancées, que ses injurieuses opinions si souvent liées à la mort, par le désir de mélanger avec les idées communes, bien que les esprits ne les absorbent pas, et les modifient dans leurs propres substances, que le haut respect puisse, et doit d’être caressé par les hommes, dans laquelle foi nous pouvons trouver davantage de désapprobation. Dans ce discours je parlerai librement, et certain peuvent dire sévèrement, du Trinitarisme, mais je n’aime pas et honore pas un peu pour ses avocats, et m’opposant à ce que je juge être leurs erreurs, je ne voudrais sur aucune explication diminuer leur travail. Après ces remarques, j'ai l'espoir d'une sérieuse discussion et forte conviction ne seront pas construites dans la volonté de cette charité, dont je reconnais comme la première grâce pour notre religion.
Je procède maintenant pour illustrer et prouver la supériorité du Christianisme Unitarien, comme des moyens de promotion d’une profonde et noble piété.
I - L’Unitarisme est un système plus favorable pour la piété, en raison qu’il présente pour l’Unique esprit, et seulement une, Infinie Personne, à qui le suprême hommage doit être offert. Il ne doit pas affaiblir l’énergie du sentiment religieux, en le divisant parmi divers objets. Il rassemble et concentre l’âme sur Un Père d’une illimitée, indivisible, sans égale gloire. Pour Lui il enseigne l’esprit pour s’élever à travers tous les êtres. Autour de Lui, il rassemble toutes les splendeurs de l’univers. Pour Lui, il nous enseigne d’attribuer n’importe quel bien que nous recevons ou regardons, la beauté et magnificence de la nature, le don libre de la Providence, les capacités de l’âme, les engagements de la société, et spécialement la richesse de la grâce et de la rédemption, la mission, les puissances, et les influences bienveillantes de Jésus Christ. Tous les bonheurs, il les trace du Père, comme la seule source, et l’esprit, dont ces vues avaient pénétré, par l’intime association de toute la pensé existante et exaltant dans l’univers Une Infinie Parenté, peut et s’offre d’elle-même pour lui avec un profond et intense amour, pour qui la nature humaine est sensible. Le Trinitaire en effet professe de croire en un Dieu, et affirme de tenir fortement cette vérité. Mais trois personnes,ayant de distinctes qualités et relations, par qui une est envoyée et une autre l’envoie, une est donnée et l’autre est le donneur, de qui une intercède et l’autre entend l’intercession, de qui une prend chair, et l’autre jamais devient incarnée, - trois personnes, ainsi différenciées, sont comme vraiment trois objets pour l’esprit, comme si elles étaient reconnues pour être des divinités séparées, et, pour les principes de notre nature, elles ne peuvent pas agir sur l’esprit alors profondément et puissamment comme une Infinie Personne, de qui la seule bonté et tous les bonheurs sont attribués. De multiplier d’infinis objets pour le cœur et de le distraire. Pour éparpiller l’attention parmi trois égales personnes, et pour affaiblir la puissance de chacune. La plus stricte et absolue unité de Dieu, le plus facilement et le plus intimement toutes les impressions et émotions de piété circulant ensemble, et sont condensées dans une brillante idée, un palpitant amour. Aucun langage ne peut exprimer l’absorbante énergie de la pensée pour un Infini Père. Quand elle est vitalement implantée dans l’âme, elle grossie et gagne fortement pour toujours. Elle s’enrichie d’elle-même par toutes nouvelles idées de la parole ou des œuvres de Dieu, rassemblant l’hommage de toutes régions et tous âges et réalisant en elle-même tous les rayons de la beauté, gloire, et joie, dans la matérielle et spirituelle création.
Mes auditeurs, comme vous devez ressentir la pleine influence de Dieu sur vos âmes, gardant secrètement, conservant non obscurément et sans tâche, cette fondamentale et glorieuse vérité, qu’il y a Un, et seulement Un Tout Puissant Agent dans l’univers, un Infini Père. Laissez habiter cette vérité en moi, dans son incorruptible simplicité, et j’ai la source et la substance pour une toujours croissante piété. J’ai un objet pour mon esprit vers lequel toutes choses me portent. Je sais où aller en première instance, pour qui bénir dans toute joie, pour qui adorer dans tout ce que j’observe avec attention. Mais les trois personnes revendiquent de moi un suprême hommage, et le revendiquent sur différents terrains, une pour envoyer une autre pour venir pour mon soulagement, et je suis divisé, distrait, perplexe. Mon frêle intellect est accablé. Au lieu d’Un Père sur qui m’appuyer et que je peux me reposer, mon esprit est déchiré d’objet en objet, et je tremble, moins parmi autant de revendications d’un suprême amour, je devrais retenir pour un ou un autre de son dû.
II – L’Unitarisme est le système le plus favorable pour la piété, en raison qu’il tient en avant et qu’il préserve inviolée le spiritualité pour Dieu. "Dieu est un esprit, et ceux qui l'adorent, doivent l'adorer en esprit et en vérité." C'est d'une grande importance pour leur progrès et l'élévation du principe religieux, que nous devrions peaufiner de plus en plus pour nos conceptions de Dieu, que nous devrions séparer de lui toute matière appropriée, et n'importe laquelle qui est limitée ou imparfaite dans notre propre nature, que nous devrions le considérer comme une pure intelligence, un non mélangé et infini esprit. Quand il plaisait à Dieu de sélectionner le peuple Juif et les placer sous des interpositions miraculeuses, un des premiers préceptes qui leur était donné, et qu'ils ne devaient pas représenter Dieu sous aucun corps formé, ni de graver d'image, ou de portrait de n'importe quelle créature. Celui qui a suivi, le Christianisme, qui avait un de ses grands objets, de rendre la religion toujours plus spirituelle, par l'abolition du cérémonial et culte extérieure des temps anciens et par mise au rebut ces grossières modes de description de Dieu, par qui les anciens prophètes avaient recherchés de faire comprendre à un peuple qui n'était pas perfectionné.
Maintenant, l'Unitarisme est en accord avec ce sublime but moral de Dieu. Il affirme sa spiritualité. Il l'approche sous aucun corps formé, mais alors un pur esprit, comme l'infini et universel Esprit. Sur l'autre position, c'est la directe influence du Trinitarisme pour matérialiser les conceptions du Dieu des hommes, et, en vérité, ce système est une rechute dans l'erreur des rudes et premiers âges, dans le culte d'un corporel Dieu. Cette importante particularité est, la doctrine d'un Dieu revêtu d'un corps et s'activant et parlant par un cadre matériel, - D'une Infinie Divinité mourant sur une croix, une doctrine qui sérieusement nous rappel la mythologie pour le rude paganisme, dans lequel un pieu Juif, dans le crépuscule de la religion mosaïque, s'en serait dérobé avec horreur. Il me semble pour moi aucune petite objection pour la Trinité, qui suppose Dieu prendre un corps dans le dernier et amélioré âge du monde, quand c'est évident, que telle une manifestation, si nécessaire pour tous, était particulièrement réclamé dans l'enfance de la race. L'effet pour un tel système en rabaissant l'idée de Dieu, en association avec les infirmités et passions de la Divinité humaine, est trop évident pour obliger à plus d'élucidation. Sur la supposition que la seconde personne de la Trinité devienne incarnée, Dieu pourrait être dit un être matérialisé, sur le même fond général, sur qui ceci est affirmé par l'homme, pendant que l'homme est matérialisé seulement par l'union de l'esprit avec le corps, et que l'affirmation de l'incarnation est, que Dieu prend un corps, par lequel il agit et parle comme l'âme humaine opère à travers ses organes corporels. Toute charnelle affection peut aussi être attribuée à Dieu. Par conséquence le Trinitaire, dans son plus solennel acte d'adoration, est entendu pour prier dans ces épouvantables mots : "Seigneur Dieu, délivre-nous, par le mystère de ta sainte incarnation, par ta sainte nativité et circoncision, par ton baptême, jeûne, et tentation, par ton agonie et sang transpirant, par la croix et passion, bon Seigneur délivre-nous." Maintenant, je vous demande de juger, pour les principes de la nature humaine selon les adorateurs qui adorent leur Dieu pour ses blessures et déchirures, son agonie, son sang, et sueur, les idées pour une existence corporelle et souffrance humaine qui ne pourront pas prédominer sur les conceptions purement d'essence spirituelle, si l'esprit, en s'accrochant de l'homme, ne perdra pas le Dieu, si une sûr méthode pour déprécier et dénaturer la pure pensée pour la Divinité pourrait avoir été crée. Que le Trinitaire est inconscient de cette influence pour sa foi, je le sais, ni, je ne l'accuse alors d'un crime. Toujours, elle existe et ne peut être trop déplorée.
Les Romains Catholiques, croient pour la nature humaine et leur croyance, ayant vus, par peinture et statue, pour porter leur Dieu imaginé devant leurs yeux, et avait ainsi obtenus presque des vivifiantes impressions de lui, comme s'ils avaient vécus avec lui sur la terre. Les Protestants les condamnent pour l'utilisation de ces similitudes et représentations pour leur culte, mais, si un Trinitaire, il le fait aussi pour sa propre condamnation. Pendant que si, comme ils croient, il était seulement un devoir de s'incliner en adoration devant le vivant corps de son incarné Dieu, quelle possible culpabilité peut ici être dans l'adoration devant une image ou une sculpture en mémoire de ce même être ? Le corps du Christ peut alors être vraiment représenté par l'artiste, comme pour toute autre forme humaine, et son image peut être utilisée alors affectueusement et proprement, comme celle d'un ancien sage ou héros, pour le rappeler d'une manière vivante à l'esprit. Est-il dit, que Dieu avait expressément interdit l'usage des images dans notre culte ? Par qui cette prohibition avait été mise sur les Juifs ? Pour cette expresse raison, que Dieu ne s'était pas présenté de lui-même sous aucune forme à eux, qui admettait de représentation. Entend le langage de Moïse : "Prenez bien garde à vous-mêmes : puisque vous n'avez vu aucune forme, le jour où Jéhovah, à l'Horeb, vous a parlé du milieu du feu." Si, depuis cette période, Dieu avait pris un corps, alors la raison de prohibition aurait cessée, et s'il prend un corps parmi d'autres buts, qu'il soit possible d'assister la faiblesse de l'intellect, qui nécessite une forme matérialisée, alors une statue qui offre une si grande aide pour les conceptions d'un ami absent, n'est pas seulement justifié, mais semble être exigée.
Cette matérialisation et incarnation de l'Etre Suprême, qui sont l'essence du Trinitarisme, ne peut pas, mais sont opposées pour une progression et exaltation de la piété. Les propriétés humaines et divines étant confondues dans un être, abaissent leur distinction. Les splendeurs de la Divinité sont diminuées. Les adorateurs d'une Déité incarnée, par la fragilité de leur nature, sont fortement tentés principalement de s'accrocher à ses attributs humains, et leur dévotion, au lieu de s'élever pour le Dieu Infini, en prenant le caractère particulier dont les infinies inspirations devient plutôt une affection humaine, portant davantage pour sa ferveur des idées de la souffrance, du sang, et de la mort. Il est en effet possible, que cet homme – Dieu (Pour utiliser l'étrange phraséologie des Trinitaires) puisse exciter l'esprit plus facilement qu'une pure divinité spirituelle, juste comme une tragédie, adressée pour l'œil et l'oreille, qui intéressera davantage la multitude que la contemplation pour le plus exalté caractère. Mais les émotions, qui sont les plus facilement élevées, ne sont pas les plus profondes, ou les plus endurantes. Cet amour humain, inspiré par un Dieu humain, bien, qu'au début plus fervent, ne peut grandir et se répandre dans l'âme, aussi bien que le révérencieux attachement, dont un infini, réveil spirituel du Père. Les conceptions raffinées de Dieu, bien que plus lentement atteintes, ont une plus rapide et toute pénétrante énergie, et admettant de perpétuelles accessions d'éclaircissement, de vie, et force.
La vérité, nous sera dite, que le Trinitarisme avait converti seulement une de ses trois personnes dans une Déité humaine, et que les deux autres restent purement des êtres spirituels. Mais qui ne fait pas connaître, que l'homme s'attachera de lui-même plus fortement pour le Dieu qui est devenu un homme ? Ce n'est-il pas le devoir, si la Divinité avait pris un corps de le placer de lui-même dans l'élévation de la compréhension humaine et sympathie ? Que les idées des Trinitaires de la Divinité seront colorées davantage par sa visibilité, tangible, Dieu corporel, que par ces personnes de la Trinité, qui restent comparativement cachées dans leur invisible et spirituelle essence, est si accordant avec les principes de notre nature, alors il n'est pas nécessaire d'élaborer de preuve.
Mes amis, tenons fermement la doctrine d'une pure Divinité spirituelle. C'est un des grands supports et instruments pour une vitale piété. Elle amène auprès de Dieu, comme aucune autre doctrine ne le peut. Un des principaux buts du Christianisme est, de nous donner un toujours progressif sens de la présence immédiate de Dieu, une conscience de lui dans nos âmes. Maintenant simplement autant que de corporels ou limités attributs entrent dans notre conception de lui, nous le retirons de nous. Il devient externe, un être distant au lieu d'un être vue et ressenti comme habitant dans l'âme elle-même. C'est un indiscutable bénéfice pour les doctrines pour une pure spiritualité de Dieu, qu'il puisse être considéré comme habitant, ressentant notre spirituelle nature, et, par cette communion avec nos esprits, il peut et devient l'objet d'une intimité et amitié, telles comme aucun être incarné peut appeler au devant.
III – L'Unitarisme est le système le plus favorable pour la piété, en raison qu'il présente un distinct et intelligible objet d'adoration, un être, cette nature, reste sublimement inexpressible, et encore simple et suivi par la compréhension humaine. Un Père infini est le plus exalté de toutes les conceptions, et encore la moins déconcertante. Elle n'implique pas d'idées incongrues. C'est illustré par des analogies de notre propre nature. Elle coïncide avec cette fondamentale loi de l'intellect, par qui nous demandons une cause proportionnée aux effets. C'est aussi intéressant comme c'est rationnel, aussi que c'est une agréable particularité avec l'amélioration de l'esprit. La sublime simplicité de Dieu, comme il est enseigné dans l'Unitarisme, pour le soulagement de la compréhension de la perplexité, et le plaçant dans l'élévation de l'idée, et de l'affection, lui donnant une particulière puissance sur l'âme. Le Trinitarisme, sur l'autre position, est une énigme. Les hommes l'appellent un mystère mais il est mystérieux, pas comme les grandes vérités de la religion, par son immensité et splendeur, mais par les idées irréconciliables, qu'il implique. Un Dieu consistent de trois personnes ou agents, et étant si étrange, contraire à nos propres esprits, et tous les autres avec qui nous tenons un rapport, est autant brumeux, autant contradictoire, autant incongru, qu’il ne puisse pas être appréhendé avec cette distinction et cette sensation de réalité, qui appartient au système opposé. Tel un hétérogène être qui au même moment est un et beaucoup, qui inclus dans sa propre nature les relations du Père et du Fils, ou, dans d’autres paroles, est le Père et le Fils de lui-même, qui, dans une de ses personnes, est au même moment le Dieu Suprême et un homme mortel, omniscience et ignorant, tout puissant et impotent, tel un être qui est certainement le plus curieux et distrayant objet toujours présent dans la pensée humaine. Le Trinitarisme, au lieu d’enseigner un Dieu intelligible, offre pour l’esprit une étrange composition, d’hostiles attributs, supportant les pleines marques de ces âges sombres, quand le Christianisme répandait une légère lueur, et la malade et timide imagination, avec des prodiges et la surnaturelle création. En contemplant un être, qui présente une telle différence et inconsistants aspects, l’esprit trouve rien pour rester dessus, et, au lieu de recevoir de distinctes et harmonieuses impressions, est perturbé par de louches, et incertaines images. De communiquer avec un tel être doit être aussi dur, comme de converser avec un homme de trois différentes contenances, parlant avec trois différentes langues. Le croyant dans ce système doit l’oublier, quand il prie, ou il ne doit trouver aucun repos en dévotion. Qui peut le comparer, en distinction, réalité, et, puissance, avec la simple doctrine d’Un Infini Père ?
IV - L’Unitarisme promeut une fervente et éclairée piété, par l’affirmation de l’absolue et non limitée perfection du caractère de Dieu. C’est le haut service qui peut être rendu pour l’humanité. De justes et généreuses conceptions de la Divinité sont la vraie richesse de l’âme. De répandre ceci est de contribuer plus efficacement, que pour tout autre organisme, pour le progrès et le bonheur de la création intelligente. D’obscurcir la gloire de Dieu est de faire une grande incorrection, comme de cacher le soleil. Le caractère et l’influence d’une religion peut répondre pour les vues quelle donne de la Divinité, et, il y a une pleine tendance dans ce système, qui manifeste les divines perfections plus resplendissantes, pour réveiller la plus sublime et la plus bénissant piété.
Maintenant, le Trinitarisme a une fatale tendance de dégrader le caractère de l’Etre Suprême, par ses défenseurs, je suis sûr, ne prévoyant pas un tel mal. Par la multiplication de personnes divines, il prend de chaque la gloire de l’indépendance, de la toute suffisance, et de l’absolue perfection. Ceci peut être présenté dans différentes particularités. En premier lieu, l’idée que trois personnes dans la Divinité sont dans n’importe quel degré d’importance implique et nécessite l’imperfection de chacune, pendant que c’est évident, que si une personne divine possède toute puissance, sagesse, amour, et bonheur, rien ne sera gagné par elle-même ou pour la création par la jonction avec lui de deux, ou deux cent autres personnes. De dire qu’il y a besoin d’autres pour n’importe quel but ou dans n’importe quel degré, c’est de lui enlever de l’indépendance et toute suffisance majesté. Si notre Père dans le ciel, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, n’est pas de lui-même suffisent pour toutes les volontés de sa création, si, par son union avec d’autres personnes, il peut accomplir n’importe quel bien dont il n’est pas lui-même égal, ou s’il ainsi acquière une revendication pour le moindre degré de vérité ou d’espoir pour qu’il n’est pas de lui-même autorisé par ses propres indépendants attributs, alors c’est évident, il n’est pas un être d’une infinie et absolue perfection. Maintenant, le Trinitarisme enseigne, que le haut bien accru pour la race humaine par l’existence de trois divines personnes, soutenant différentes fonctions et relations pour le monde, et il considère l’unitarien, alors subversif pour le fondement de l’espoir humain, en affirmant que le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ est le seul et unique Dieu. Ainsi il déroge de son infinie gloire.
En lieu qui suit, le Trinitarisme dégrade le caractère de l’Etre Suprême, en mettant ses disciples sous la nécessité de faire une distribution de fonctions et relations parmi les trois personnes, alors qui servira pour les désigner et les distinguer, pendant que dans cette voie il interfère avec les sublimes conceptions d’Une Infinie Personne, dans qui toutes gloires sont concentrées. S’il nous est réclamé d’adorer trois personnes, nous devons les voir dans différentes éclairages, ou elles seront seulement répétées de l’une de l’autre, seulement des noms et des sens présentant aucun objet, convoyant aucune affirmation de l’esprit. Un certain caractère approprié, certains actes particuliers, sentiments, et relations doivent être attribués à chacune. Dans d’autres mots, la gloire de tous doit être coupée, qu’une certaine spéciale distinction brillante puisse être jetée sur chacune. Par conséquence, la création est associée particulièrement avec la conception d’un Père, satisfaisant pour la culpabilité humaine, avec celle d'un Fils, momentanément satisfaisante, le plus noble travail de tous, est donné pour le Saint Esprit alors sa plus particulière oeuvre. Par une toujours plus fatale distribution, le travail de justice, la fonction de réclamer des droits pour la Divinité, abaisse particulièrement pour le Père, alors que l’excellence de l’interposition de la clémence habille particulièrement la personne du Fils. Par cette malheureuse influence du Trinitarisme, par qui les esprits communs ont au moins pas pu échapper, les splendeurs de la Divinité étant éparpillées parmi trois objets, au lieu d’un être uni en Un Infini Père, sont affaiblies, et lui, cet esprit est absolument et pratiquement possédé par son système, et peut à peine concevoir l’éclat de la gloire dans laquelle l'Unique Dieu s’offre lui-même pour un pieux croyant dans sa stricte unité.
Mais le plus mauvais n’a pas été dit. J’observe, alors, en troisième lieu, que si Trois Divines Personnes sont crues, telle une administration ou gouvernement, alors le monde leur doit être attribué, comme leur sera fourni avec une sphère d’opérations. Aucun homme n’admettra trois personnes dans sa croyance, sans trouver une utilité pour elles. Maintenant c’est une évidente remarque, qu’un système de l’univers, qui prend part et demande plus qu’un Infini Agent, doit être sauvage, extravagant, et indigne du Dieu parfait, en raison qu’il n’y a aucune possibilité ou concevable bien, pour lequel pareillement un agent n’est pas adéquate. Par conséquence, nous trouvons le Trinitarisme ce connectant avec un procédé d’administration, extrêmement dérogatoire avec le caractère de Dieu. Il enseigne que le Père Infini voit satisfaisant de mettre dans les mains de nos premiers parents le caractère et condition de toute leur progéniture, et que, par un acte de désobéissance, toute la race porte avec eux dans l’être une corrompue nature, ou sont nés dépravés. Il enseigne que les offenses d’une courte vie, bien qu’elle est débutée et utilisée sous cette désastreuse influence, mérite infiniment la punition, et que la loi de Dieu, menace cette infinie pénalité, et ainsi que l’homme est accablé par la culpabilité, qu’aucune souffrance de l’univers puisse expier, dont rien sauf les souffrances d’un Etre Infini peut arrêter ! Dans cette condition, la nature humaine, le Trinitarisme trouve une sphère d’action pour ses différentes personnes. J’ai pris conscience que certains Trinitaires, en entendant cet établissement de leur système, puissent me reprocher, avec attribution d’eux les erreurs du Calvinisme, un système qu’ils exècrent beaucoup de nous-mêmes. Mais pas une des particularités du Calvinisme entrent dans cette exposition. J’ai donné que j’ai compris pour être les principales particularités du Trinitarisme, tout le monde au dessus, et les bienveillants professeurs de cette foi, qui reculent de son établissement, ne devraient pas blâmer le prédicateur, mais les croyances et les établissements par ces doctrines qui sont diffusées. Pour nous-mêmes, nous regardons avec horreur et griefs au dessus des vues du gouvernement de Dieu, qui sont naturellement et intimement unies avec le Trinitarisme. Elles prennent de nous notre Père dans le ciel, et substituent un sévère et injuste seigneur. Nous voyons pour le Trinitarisme, ne toucher à rien sauf les perfections de Dieu. Ne jetez aucune tâche sur cette impeccable pureté et excellence. Nous pouvons endurer toutes les erreurs sauf celles qui subvertissent ou dérèglent la conviction d’une bonté paternelle de Dieu. Nous ne consultons pas par nous-mêmes, un système, qui fait de l’existence une malédiction et qui enveloppe l’univers dans la tristesse. Vivons la joyeuse lumière, la libre et apaisante atmosphère, pour une libérale et rationnelle foi, les exaltantes et consolantes influences de la doctrine dont la nature est la révélation en harmonie bénie qui nous enseigne, pour un Père d’un amour illimité et inépuisable.
V - L’Unitarisme est particulièrement favorable pour la piété, en raison qu’il s’accorde avec la nature, avec le monde autour et le monde en nous, et par cette accordance, il donne de l’aide à la nature, et reçoit de l’aide d’elle, en imprimant l’esprit avec Dieu. Maintenant, l’Unitarisme est en accordance avec la nature. Il enseigne un Père, et ainsi il fait pour la création, le plus qui soit exploré. La philosophie, en proportion comme elle étend ses vues de l’univers, regarde à l’intérieur, de plus en plus, une sublime et magnifique unité, et de multiples preuves, que toutes choses proviennent d’une intelligence, d'une puissance, d'un amour. La toute externe création proclame pour l’unitarien la vérité dans laquelle il se délecte. Ainsi fait sa propre âme. Mais aucune nature, ni l’âme ne porte une trace de Trois Divines Personnes. La nature n’est pas Trinitaire. Elle ne donne pas d’indication, pas d’idée d’un auteur tri-personnel. Le Trinitarisme est un système confiné, faisant taire dans un nombre de textes, dans un nombre de lignes, oui beaucoup de sages idées avaient échouées pour le découvrir. Ce n’est pas inscrit dans le ciel et la terre, ni né de tout volonté, ni retentissant et raisonnant par l’univers. Le soleil et les étoiles ne disent rien des trois personnes de Dieu. Ils parlent tous d’un Père que nous adorons. Pour nos oreilles, une et même voix vient de la parole et des œuvres de Dieu, une pleine et gonflée tension, grossissant clairement, bruyamment, plus saisissante comme nous écoutons, et avec une influence bénie soulèvent nos âmes pour le Tout puissant Père.
Cette accordance entre nature et révélation augmente la puissance des deux sur l’esprit. Concourant comme elles le font dans une impression, elles rendent cette impression profonde. Pour les hommes de réflexion, la conviction de la réalité de la religion est extrêmement augmentée, par une perception de l’harmonie dans les vues d’elles qui viennent de sources variées. La révélation n’est jamais reçue avec une aussi intime persuasion de ses vérités, alors quand elle est vue pour contribuer pour les mêmes buts et impressions, pour qui toutes autres choses sont faites. Ce n’est pas une petite objection pour le Trinitarisme que c’est une doctrine isolée, qui révèle un Dieu qui, nous rencontre nulle part dans l’univers. Trois Personnes Divines, je le répète, sont trouvées seulement dans un peu de texte, et ceux-ci si sombres, que les doués esprits de Milton, Newton, et Locke, ne peuvent pas les trouver ici. La nature ne leur donne pas un chuchotement d’évidence. Et peuvent-elles être réelles et puissantes pour l’esprit comme pour un Père, dont la contrainte générale et la voie commune de l’Ecriture, et la voie universelle de la nature nous appelle pour adorer ?
VI - L’Unitarisme favorise la piété pour l’ouverture de l’esprit pour de nouvelles et toujours plus élargies vues de Dieu. Enseignant, comme il le fait, le même Dieu avec la nature, il nous emmène pour le voir dans la nature. Il ne doit pas nous enfermer dans la parole écrite, précieuse comme est cette manifestation de la Divinité. Il considère la révélation, non indépendante des autres significations d’instructions, non pas comme un agent séparé, mais comme une part du grand système de Dieu pour éclairer et élever l’âme humaine, comme intimement jointe avec la création et la providence, et essayant d’être en accord avec elle, et comme donnée pour nous assister en lisant le volume de l’univers. Ainsi, l’Unitarisme, où son authentique influence est expérimentée, tend pour enrichir et fertiliser l’esprit, ouvrir pour de nouvelles lumières, où elles se présentent, et, par combinaison, rendre plus efficaces, les affirmations d’une connaissance religieuse. Le Trinitarisme, sur l’autre position, est un système, qui tend de confiner l’esprit, de le faire taire dans ce qui est écrit, de diminuer ses intérêts dans l’univers, et peu disposé pour emmener et élargir les vues des oeuvres de Dieu. Cet effet, sera expliqué, en premier lieu, si nous considérons, que les particularités du Trinitarisme diffèrent tant des enseignements de l’univers, que celui qui s’attache à un, sera dans la danger de perdre son intérêt pour l’autre. Les idées de Trois Personnes Divines, pour Dieu s’habillent lui-même dans la chair, pour l’infini Créateur sauvant de la culpabilité en transférant leur punition pour un être innocent, ces idées ne peuvent pas être facilement faites pour coaliser dans l’esprit avec ce que la nature donne, d’un Dieu Tout Puissant et Incommensurable Esprit, dont aucun monde peut contenir, et qui dirige dans le sein de l’humanité le prononce un crime, pour porter la peine d’un vice sur le pur et l’inoffensif.
Mais le Trinitarisme à toujours une plus positive influence en fermant l’esprit contre l’amélioration des vues de l’univers. Il tend à jeter l’obscurité sur les oeuvres de Dieu. Imaginant que le Christ est pour être exalté, en lui donnant un exclusif agencement en éclairant et recouvrant l’humanité, il est tenté de désobliger d’autres lumières et influences, et, pour le but de magnifier son salut, il incline pour exagérer l’assombrissement et le désespoir de la condition présente de l’homme. L’esprit ainsi marqué, naturellement aminci pour ces vues de la nature et de l’entreprise, qui renforcera les idées de désolation et de culpabilité. C’est tenté d’aggraver la misère de la vie, et pour voir dans elle seulement les marques du déplaisir divin et de la juste punition, et d’oublier leurs évidentes aptitudes et désignations pour réveiller nos puissances, exercer nos vertus, et renforcer nos égalités. De la même manière, il exagère les péchés des hommes, que le besoin d’un rachat éternel puisse être maintenu. Certains des plus affectueux symboles de l’amour de Dieu en et autour de nous sont obscurcis par cette sombre théologie. Les glorieuses facultés de l’âme, ses hautes aspirations, sa sensibilité pour le grand et le bien dans la personne, sa sympathie avec désintérêt et souffrante vertu, sa bienveillance et religieux instincts, sa soif pour un bonheur non trouvé sur la terre, celles-ci sont oubliées ou jetées dans l’ombre, qu'elles ne puissent pas perturber la persuasion de la corruption naturelle des hommes. Ingénieusement, il est employé pour désobliger ce qui est intéressant dans la personnalité humaine. Pendant que les élans de passion dans l’enfant nouveau-né sont gravement exhortés comme des indications pour une native et originelle corruption, ses élans d’affections, ses sourires doux, ses innocentes et irrésistibles joies, ses excellences et beautés, ne sont pas énumérés pour, bien qu’ils plaident plus avec éloquence son alliance avec les hautes natures. Les affections sacrées et tendres de la maison, les infatigables surveillances et allègres sacrifices des parents, la révérencieuse et reconnaissante assiduité des enfants, lissant la décente d’un père ou d’une mère vers la tombe, l’amour d’une femme plus puissant que la mort, l’amitié des frères et sœurs, l’anxieuse affection, qui tend autour du lit du malade, la voie constellée, qui souffle confortablement dans le cœur pleureur, toutes les engageantes fonctions, qui répandent une sereine lumière à travers nos habitations, ceux-ci sont mis à distance minutieusement pas les avocats de ce système, ainsi pour inclure aucune réelle vertu, ainsi alors pour consister avec une naturelle aversion de bonté. Même les efforts plus élevés de la bienveillance désintéressée, et la moins affectueuse expression de piété, si elle n’est pas en lien avec ce qui est appelé "la vraie foi", sont, par les plus rigides doctrines auxquelles je suis opposées, résolues dans la passion pour distinction, ou quelques autres marchant par la "nature insatisfaite." Ainsi, le Trinitarisme et ses gênantes doctrines ont une tendance pour mettre en vieil les bontés de Dieu, pour souiller ses équitables travaux, pour assombrir le lustre de ces innocentes et pures affections, dont les semblables souffles divins dans l'âme, pour briser la beauté et fraîcheur de la création, et dans cette voie pour consumer même le nutriment de la piété. Nous savons et nous réjouissons de connaître, que dans des multitudes cette tendance est contrebalancée par un joyeux tempérament, une bienveillante nature, et une force de gratitude, qui éclatent les entraves d'un mélancolique système. Mais par la nature de la doctrine, la tendance existe et elle est forte, et une impartiale observance les discernera souvent résultant en assombrissant, dépréciant les vues de la vie et de l'univers.
Le Trinitarisme, pour ainsi tend d'exclure, d'amener et d'élargir les vues de la création, semble pour rassembler non seulement, pour refroidir le cœur, mais pour injurier la compréhension jusqu'au moral, et la vérité religieuse est concernée. Il ne peut pas envoyer l'esprit loin et largement pour de nouveaux et élevés objectifs, et nous avons ici une explication de la stérilité et faiblesse, par lesquels les écrits théologiques sont si généralement marqués. Ce n'est pas mystérieux que la théologie qui prévaux devrait vouloir la vitalité et l'élargissement de la pensée, pendant quelle n'est pas accordée avec les perfections de Dieu et l'esprit de l'univers. Il n'a pas ses racines dans la vérité éternelle, mais il est limité, techniquement, système artificiel, la fabrication des âges non raffinés, et en conséquence incapable d'être mélangé avec les nouvelles lumières qui sont répandues sur les plus intéressants objets, et pour être incorporé avec les résultats et les anticipations des originaux et progressifs esprits. Il se tient à part dans l'esprit, au lieu de saisir sur de nouvelles vérités, et les convertissant dans sa propre substance. A quelques exceptions, la théologie trinitaire du présent jour est grandement déficiente dans de nouvelles idées, et dans la puissance pour réveiller l'intérêt et pour rassembler les intellectuelles et spirituelles volontés des hommes pensants. Je vois, en effet les supérieurs esprits et grands esprits parmi les adhérents du système prévalent, mais ils semblent pour moi pour remuer dans les chaînes, et pour totalement appauvrir leur haute fonction et pour additionner à la richesse de l'intellect humain. Dans la discussion théologique, ils me rappellent plus de Samson moulant dans l'étroit moulin des philistins, que pour cet intimidé champion achevant les victoires pour le peuple de Dieu, et élargissant les limites de leur héritage. Maintenant, un système qui a une tendance pour confiner l'esprit, et pour affaiblir sa sensibilité pour les manifestations de Dieu dans l'univers, il est aussi éloigné d'être inamical pour la piété, pour un brillant, joyeux, prometteur, et toujours croisant amour pour le Créateur. Il tend pour généraliser et nourrir une religion d'un ton mélancolique, telle, j'appréhende, alors maintenant prédominant dans le monde Chrétien.
VII - L'Unitarisme promeut la piété, par la haute place qu'il assigne à la piété dans la personnalité et le travail de Jésus Christ. Qu'est-ce que l'Unitarien considère comme la principale gloire de la personnalité de Jésus ? Je réponds, sa dévotion filiale, la totalité avec laquelle il se lève pour la volonté et les biens veillant buts de Dieu. La piété de Jésus, qui, sur les suppositions de sa Suprême Divinité, est une subordonnée et incongrue, est, pour nous, ses importants et croissants attributs. Nous plaçons son "unité avec Dieu," non une inintelligible unité d'essence, mais dans l'unité de l'esprit et du cœur, dans la force de son amour, par lequel il renonçait à tous les intérêts séparés, et s'identifie lui-même avec les plans de son Père. Dans d'autres paroles, la piété filiale, la consécration de tout son être pour la bienveillante volonté de son Père, c'est l'esprit de gloire dans lequel il s'est toujours offert pour nos esprit, et, par conséquence, toute notre sympathie avec lui, tout notre amour et vénération envers lui, sont ainsi beaucoup formés de délices dans le pieu caractère, et toute notre connaissance de lui, nous incite pour se livrer de même pour notre entière nature et existence pour Dieu.
En dernier lieu, l'Unitarisme enseigne, que le haut travail ou fonction du Christ est, pour appeler en avant et renforcer la piété dans le sein humain, et ainsi il place au devant nous ce caractère comme la principale acquisition et fin de notre être. Pour nous, la grande gloire de la mission du Christ consiste avec la puissance par laquelle il "révèle le Père" et établi le "Royaume ou Règne de Dieu" dans l'âme. Par le couronnement dont il porte, nous comprenons l'immensité avec la quelle il prend plaisir dans la plus bienveillante œuvre dans l'univers en rapportant l'esprit perdu pour la connaissance, l'amour et la sincérité pour son Créateur. Avec ces vues les fonctions du Christ, rien ne peut nous sembler aussi important comme une éclairée et profonde piété, et nous sommes rapidement pour le voir, la perfection et le bonheur pour qui la nature et rédemption conjuguées nous assignent.
Maintenant, nous maintenons, que le Trinitarisme obscure et affaibli ces vues de la personnalité et du travail du Christ, et ceci est fait, par insistance sur d'autres d'une incongrue, discordante nature. Il diminue la puissance de sa piété, le rendant, comme il le fait, l'Etre Suprême, et le plaçant comme égal sur le trône de son Père, il tourne l'esprit de lui comme le docile adorateur de Dieu, jetant dans l'ombre, alors pour toutes œuvres inférieures, son auto refus d'obéissance, et nous donne d'autres terrains pour le révérer, que son entier hommage, son fervent amour son authentique sacrifice pour le Parent Universel. Il y a une pleine incongruité dans la croyance de cette Divinité Suprême avec les idées d'une filiale piété et exemplaire dévotion. L'esprit qui avait été enseigné pour le considérer alors pour une égale majesté et autorité avec le Père, ne peut pas facilement ressentir la puissance de sa personnalité comme l'affectueux fils, qui rencontre et était pour faire la volonté du Père. L'esprit habitué pour faire de lui l'ultime objet de culte, ne peut pas facilement reconnaître en lui, le motif de culte, le guide pour le Plus Haut. Les personnalités sont incongrues, et leur union rendant perplexe, ainsi que ni l'un ni l'autre emploi sa pleine énergie sur l'esprit.
Le Trinitarisme ainsi exhibe le travail aussi bien que la personnalité du Christ, en éclairant moins favorablement la piété. Il ne fait pas la promotion de la piété sa principale finalité. Il enseigne que le plus formidable obstacle pour le bonheur de l'humanité se trouve être dans la revendication et menace de la divine justice. D'où, il mène les hommes pour primer davantage le Christ pour répondre à ces revendications et évitant ces menaces, que pour réveiller dans l'âme humaine des sentiments d'amour envers son Père dans le ciel. Par conséquence, des multitudes semblent de primer le pardon plus que la piété, et pensent qu'il est un grand avantage d'échapper, par les souffrances Christ, au feu de l'enfer, que de recevoir, par son influence, l'esprit du ciel, l'esprit de dévotion. Est-il, tel un système propitiatoire pour une généreuse et toujours croissante piété ?
Si je peux être autorisé pour un court écart, je voudrais conclure cette idée avec l'observation générale, que nous jugeons nos vues de Jésus Christ plus intéressante que celles du Trinitarisme. Nous ressentons que nous devrions perdre beaucoup, en échangeant la personnalité distinctement, et l'esprit rayonnant avec qui il s'offre lui-même pour nos esprits, la confuse et incorrigible gloire avec qui ce système élabore pour l'investir. Selon l'Unitarisme, il est un être qui peut être compris, par un esprit, une nature consciencieuse. Selon la loi opposée, il est un inconvenable composé de deux plus différents esprits, joints dans une personne, une infinie, et nature infinie, une âme faible et ignorante, et une âme toute puissante et omniscience. Et, est-il tel un objet approprié pour la pensée et l'affection humaines ? – J'ajoute, alors une autre importante considération, que pour nous, Jésus, au lieu d'être la seconde de trois obscures et inintelligibles personnes, est en premier et proéminant dans la sphère dans laquelle il agit, avec aucune égalité ou rivalité. Pour nous, il est le premier des fils de Dieu, le Fils, particulièrement prêt et apprécié par le Père. Il est le premier de tous les pasteurs de la bienveillance et bénédictions de Dieu, et par lui le large flot du généreux courant pour la création. Il est le premier dans la faveur et l'amour de Dieu, le plus accepté des adorateurs, le plus dominant des intercesseurs. Dans ce puissant univers, cadré pour être un miroir de son Auteur, nous nous tournons vers une place dans nos âmes, en second seulement pour le Père Infini, pour qu'il dirige lui-même notre suprême affection.
VIII - Je procède maintenant pour un grand sujet. L'Unitarisme promeut la piété, en rassemblant le besoin de l'homme comme un pécheur. Les besoins du pécheur peuvent être expliqués presque par une parole. Il veut l'assurance de la piété de son Créateur. Il veut la promesse que Dieu est Amour dans sa pure forme, et immuable, que l'ingratitude et la désobéissance de ces créatures ne puissent pas passer au dessus de celle-ci. Cette inexorable amour, qui est dans les Ecritures est dénommé grâce, et qui n'attend pas pour mériter de l'appeler en avant, mais coule pour le plus coupable, elle est le seul espoir du pécheur, et il est ajusté pour appeler en avant la plus dévouée gratitude. Maintenant, cette grâce ou piété de Dieu laquelle regarde l'égaré, et le reçoit et le béni. Le retour de l'enfant est-il proclamé par cette foi que nos défendons, dont une clarté et énergie, qui ne peut pas être surpassée. L'Unitarisme ne sera pas guetté pendant un moment pour des erreurs communes, par qui son clair attribut est obscurci. Il ne sera pas entendu pour une vindicative colère de Dieu, qui doit être désaltérée par le sang, ou d'un justice, qui aveugle sa piété avec une chaîne de fer, jusqu'à ce que ses demandes soient satisfaites en totalités. Il ne sera jamais entendu que Dieu nécessite n'importe quelle influence étrangère pour réveiller sa pitié, mais enseigne, que les envies de la tendresse humaine des parents envers un enfant égaré, sont tout sauf un feinte image de la profonde et toujours fleurissante compassion de Dieu envers l'homme errant. Cet essentiel et inchangeable propension du divin Esprit de Dieu pour pardonner, le nom Unitarien brille par toute la Parole de Dieu, et spécialement dans la mission et révélation de Jésus Christ, qui vivait et mourait pour rendre manifeste l'inépuisable plénitude de la grâce divine, et, aide par révélation, il voie cet attribut de Dieu en tous lieux, autour de lui et en lui. Il le voit dans le soleil qui brille, dans la pluie qui retourne pour l'esprit en proportion de son retour pour Dieu et devoir, dans le sentiment de compassion, qui se répand spontanément dans le sein humain envers le tombé et perdu, et dans l'instinct moral, qui nous enseigne de chérir cette compassion comme un principe sacré, comme une émanation de l'infini amour de Dieu. En vrai, l'Unitarisme affirme ainsi fortement la piété de Dieu, que le reproche jeté sur lui est, qu'il prend du pécheur la mort pour punition, - Un reproche totalement sans fondement, pendant que notre système enseigne que la piété pour Dieu n’est pas une instinctive tendresse, qui ne pourra pas infliger de douleur, mais un amour plein de sagesse, qui désire la vérité, et une durable bonté pour son objet, et par conséquence désire d’abord pour le pécheur cette restauration de la pureté, sans qui, la honte, et la souffrance, et la séparation avec Dieu et le ciel sont nécessaires et inaltérables pour sa condamnation. Ainsi, l’Unitarisme tient en avant la grâce et la bonté du pardon de Dieu plus resplendissants, et par cette manifestation de lui, il tend pour réveiller une tendre et confidente piété, un ingénieux amour qui pleure ce qui avait offensé, une ingénieuse aversion pour le péché, non en raison que le péché porte la punition, mais en raison qu’il sépare l’esprit de son clément Père.
< Maintenant, nous disons pour le Trinitarisme, qu’il obscurci la pitié de Dieu. Il fait ainsi dans différentes voies. Nous avons déjà vu, qu’il donne de telles vues du gouvernement de Dieu, que nous pouvons à peine concevoir pour cet attribut alors entrant dans sa personnalité. La pitié, pour le pécheur est le principe de l’amour ou bienveillance dans sa haute forme, et sûrement ceci ne peut être exprimé par un être qui nous amène dans une existence endettée d’une héréditaire culpabilité, et qui traite avec une interminable punition et malheur les héritages d’une aussi frêle et faible nature. Avec un tel Créateur, l’idée de pitié ne peut pas fusionner et je dirais plus, que, sous un tel gouvernement, l’homme n’aura pas besoin de pitié, pendant qu’il n’aura aucune allégeance pour un tel faiseur, et ne pourra pas, bien sûr, être en accord avec le culpabilité pour la violenter, et, sans culpabilité, ni grâce ou pardon seraient recherchés. La sévérité de ce système le placerait sur le terrain d’un être injurié. Le faux se lierait sur le côté du Créateur.
En prochain point, le Trinitarisme obscurci la pitié de Dieu par la manière dans laquelle il est supposé pour pardonner pour être communiqué. Il enseigne, que Dieu remet la punition à l’offenseur, en conséquence de recevoir une équivalence d’une innocente personne, que les souffrances du pécheur sont éliminées par une pleine satisfaction faite de la justice divine, dans les souffrances d’un substitut. Est-ce en ceci "la qualité de la pitié?" Que signifie pardonner si ce n'est pas la réception d'un enfant qui revient par la force de l'amour parental ? Cette doctrine investi le Sauveur avec une déclaration de mérite, avec un droit de rémission pour les péchés de disciples, et représente la réception de Dieu pour le pénitent, alors une récompense due pour la valeur de son fils. Est-ce la pitié, qui affirme libre et immérité amour, rendant plus manifeste, plus resplendissant, par l'introduction du mérite et droit comme le fond de notre salut ? Peut-il être inventé un sûr expédient pour obscurcir sa liberté, et pour tourner la gratitude du pécheur de la souveraineté que demande, pour le souffrant qui offre toute satisfaction pour sa culpabilité ?
Je sais qu'il est dit, que le Trinitarisme magnifie la pitié de Dieu, en raison qu'il enseigne, que lui-même fourni le substitut pour la culpabilité. Mais, je répète que le travail ici attribué pour la pitié n'est pas le plus approprié, ni le plus convenable pour le manifester et l'imprimer sur le cœur. Ceci peut-être rendu apparent par de familières illustrations. Supposez qu'un créditeur, par compassion pour certains débiteurs devrait persuader un bienveillant et opulent homme de payer à leur place. Ne devraient-ils pas, les débiteurs, voir une grande pitié, ou ressentir une favorable obligation, s'ils étaient pour recevoir une libre et gratuite libération ? Et leur principale gratitude ne devait-elle pas errer au dessus du créditeur pour le bienveillant substitut ? Ou bien, supposez qu'un parent ne souhaitant pas infliger une pénalité sur un désobéissant mais faible enfant, devrait persuader un enfant fort pour la porter. L'offenseur ne devrait-il pas voir une plus touchante pitié dans un libre pardon, se répandant immédiatement du cœur d'un parent, que dans cette indirecte rémission ? Et ne sera-t-il pas tenté de se tourner pour le puissant amour de la souffrance généreuse ? Dans ce procédé de substitution, de qui le Trinitarisme se vente si fortement, la pitié de Dieu devient compliquée avec les droits et mérites du substitut, et il est une plus distante raison de notre salut. Ces droits et mérites sont plus proches, plus évidents, et plus que divise la gloire avec la grâce et la pitié dans notre délivrance. Ils détournent l'esprit de la Divine Bonté, alors la seule source de son bonheur, et le seul rock de son espoir. Maintenant, c'est de priver la piété d'une de ses principales affirmations de croissance et de joie. Rien ne devrait tenir entre l'âme et la pitié de Dieu. Rien ne devrait partager avec la pitié le travail de notre salut. L'intercession du Christ doit toujours être considérée comme une application de l'amour et de la pitié, non comme une demande de justice, non comme une revendication de mérite. Je suis dans le deuil de dire que le Christ, comme maintenant vu par des multitudes, cache le lustre de cet attribut dont il est son grand but pour présenter. Je crains, que pour beaucoup, Jésus use de la gloire pour une plus séduisant, tendre pitié, que son Père, et qu'il soit considéré comme la ressource principale du pécheur. Est-ce la voie pour vivifier la piété ?
Les Trinitaires imaginent, qu'il y a une vue de leur particulier système convenable pour donner la paix et espoir pour le pécheur et par conséquence pour promouvoir la gratitude et l'amour. C'est cela. Ils disent, qu'il fourni un Infini substitut pour le pécheur, que dont rien peut donner un grand relief pour la conscience endettée. Jésus, étant la seconde personne de la Trinité, était-il capable de rendre une infinie satisfaction pour le péché, et qu'ils demandent, dans l'Unitarisme, peut-il être comparé avec ceci ? J'ai le temps seulement pour fournir deux brèves réponses. En premier, cette doctrine pour une infinie satisfaction, subvertie, à la place de construire, l'espoir, en raison qu'il argue une sévérité infinie pour le gouvernement qui l'exige. Dois-je croire que le Trinitarisme enseigne que la moindre transgression, pas même le premier péché pour le naissant esprit de l'enfant, puisse être attribué sans une infinie expiation, je devrais ressentir de moi-même vivre sous une affreuse inexplicable législation, sous des lois écrites, aussi bien que Draco dans le sang, et, au lieu de remercier le Souverain pour fournir un infini substitut, je devrais trembler pour les attributs que rendent cet expédient nécessaire. C'est communément dit, qu'un rachat infini est nécessaire pour rendre le dû, et profondes impressions pour le mal du péché. Mais, celui qui cadre toutes les âmes, et leur donne leurs susceptibilités, ne devrait pas être pensé si nécessaire, bon, et sage, alors pour constituer l'univers, qui demande ainsi une épouvantable et dégradante méthode pour forcer l'obéissance, comme les souffrances pénalisante d'un Dieu. Cette doctrine, pour un Infini substitut souffrant le peine du péché, pour manifester la colère de Dieu contre le péché, et ainsi pour supporter son gouvernement, est, je crains, si familier pour nous tous, que son énergique personnalité est négligée. Laissez-moi, alors, la mettre devant vous, dans de nouveaux termes, et par une nouvelle illustration, et si, ainsi faisant, je peux blesser les sentiments de certains qui m'entendent, je les sollicite pour croire, que je le dois avec douleur, et non par impulsion, mais par un désir de servir la cause de la vérité. Je suis en effet conscient, que des multitudes qui professent cette doctrine, ne sont par habitude de la porter dans leurs esprits, distinctement dans cette lumière, qu'elles ne doivent pas ordinairement considérer la mort du Christ comme une criminelle exaction, comme une infinie et affreuse infliction de justice, alors essayant de montrer, que sans une infinie satisfaction, elles doivent rien espérer de Dieu. Leurs esprits tournent, par un généreux instinct, de ces épouvantables vues, pour l'amour, le désintéressement, la grandeur morale et beauté pour le souffrant, et par de telles pensées, elles font de la croix une source de paix, gratitude, d'amour, et d'espoir, ainsi favorisant un délicieux exemple pour la puissance de l'esprit humain, pour l'attacher de lui-même pour ce qui est bon en purifiant dans le plus irrationnel système. Pas qu'un peu, il peut être frissonné pour l'illustration que j'ai ici donné, mais dans ces respects, c'est injuste pour le doctrine populaire du rachat, que je ne peux pas discerner. Je suis en deuil de choquer certains Chrétiens de n'importe quel nom, mais je pleure pour la corruption de notre foi commune, que j'ai ressenti moi-même maintenant assurément pour exploser.
J'ai une seconde objection pour cette doctrine de l'Infini rachat. Quand elle est minutieusement examinée, et libérée du langage ambigu, elle disparaît dans l'air. C'est une totale désillusion. Le Trinitarisme me dit, que, selon pour ce système, nous avons un infini substitut, que l'Infini Dieu était heureux de tenir notre punition, et par conséquence, ce pardon est rendu sûr. Mais, je lui demande, Dois-je vous comprendre ? Signifiez le même hier, aujourd'hui, et pour toujours, que cet être Eternel réellement porte la faute de mon péché, réellement souffre et meurt ? Tout homme pieux, quand pressé par cette question, répond, non. C'est alors, rendre la doctrine pour affirmer le rachat Infini ? Pourquoi ceci, que Dieu prend en union avec lui-même notre nature, qui est un corps humain et âme, et ceux-ci portent la souffrance de nos péchés, et, par son union avec ceux-ci, Dieu peut-il être dit pour l'avoir portée lui-même. Ainsi ce vaniteux système va par le monde. L'Infinie victime prouve pour être le frêle homme, et que Dieu partage dans le sacrifice, n'est qu'une pure fiction. Je demande avec solennité, cette doctrine peut-elle donner un moment facile pour la conscience d'un impartial, homme pensant ? Ne rend t-elle pas troublée tout espoir, en rendant toute la religion suspicieuse et incertaine ? Je suis contraint de dire, que je ne voie dans elle aucune impression de majesté, ou sagesse, ou amour, rien de digne pour un Dieu, et quand je la compare avec cette noble foi, qui dirige pour nos yeux et cœurs pour l'essentielle pitié de Dieu, comme notre seul espoir, je suis stupéfait que n'importe le quel devrait attribuer à elle, une efficacité supérieure, alors une religion pour les pécheurs, comme une affirmation pour remplir l'âme avec une pieuse vérité et amour. Je sais, en effet, que certains diront, qu'en donnant un infini rachat, je me prive moi-même de tout espoir d'une faveur divine. Pour autant, je voudrais dire, vous rendez mauvaise la pitié de Dieu. Sur cette pitié, je me jette sans aucune crainte. Je désire en effet Christ pour intercéder pour moi. Je considère cette relation pour moi comme une sorte de nomination de Dieu. Par lui, "grâce et vérité viennent" pour moi du Ciel, et, je regarde en avant pour son amitié, comme parmi les hautes bénédictions pour tout mon futur être. Mais, je ne peux pas, et je n'ose pas lui demander, pour offrir une infinie satisfaction pour mes péchés, pour apaiser la colère de Dieu, pour réconcilier le Père Universel pour son propre rejeton, pour ouvrir pour moi ces armes de Divine pitié, qui m'avaient encerclées et portées du premier moment de mon être. L'essentielle et démesurée pitié de mon Créateur, est le fondement de mon espoir, et un plus large et plus sûr univers ne peut pas me donner.
IX - Je procède maintenant pour la dernière considération, dont les limites de ce discours me permettront d'exhorter. Elle a été plus qu'une seule suggestion, mais mérite pour être distinctement statuée. J'observe, alors, que l'Unitarisme promeut la piété, en raison qu'il est une rationnelle religion. Par ceci, je ne signifie pas que ses vérités puissent être pleinement comprises, alors qu'il n'y a pas un objet en nature ou religion, qui n'avait pas d'innumérables connexions et relations hors de notre compréhension ou pensée. Je signifie, que ses doctrines sont en accord avec l'une ou l'autre, et avec tout l'établissement de la vérité. L'Unitarisme est en harmonie avec les grands et clairs principes de la révélation, avec les lois et puissances de la nature humaine, aspirations de l'âme, et avec les lumières dont l'univers jette sur le caractère de son auteur. Nous pouvons tenir cette doctrine sans propre contradiction, sans rébellion contre nos rationnelles et puissantes morales, sans mettre au silence le divin contrôle dans le cœur. Et c'est un inexplicable bénéfice, pour une religion ainsi qui coïncide avec la raison, la conscience, et tout notre être spirituel, ayant les fondements de l'empire universel dans le cœur, et le cœur, ressentant aucune résistance dans l'intellect, produisant lui-même totalement, joyeusement, sans doute ou crainte, pour l'amour de son Créateur.
Pour le Trinitarisme, nous rejetons, ce qui lui a toujours été opposé, qu'il contredit et dégrade la raison, et ainsi expose l'esprit pour les pires désillusions. Certains de ses défenseurs, plus courageux que prudents, ont toujours recommandés "la prostration de la compréhension" comme préparatoire pour sa réception. Sa principale doctrine est un outrage pour notre rationnelle nature. Ses trois personnes qui composent son Dieu, doivent, soit, être gaspillées dans trois insignifiantes directions, dans des sons ne signifiants rien, ou elles sont trois consciencieux agents, qui ne peuvent, par aucun art humain ou dispositif métaphysique, et font pour coaliser dans un être, qui ne peut pas réellement être vu comme un esprit, ayant une conscience et une volonté. Maintenant, un système religieux, le cardinal principe pour qui offense la compréhension, très naturellement conforme lui-même tout le temps pour cette dominante caractéristique, et devient couramment irrationnel. Celui qui est contraint de défendre sa foi dans n'importe quelle particularité, par la supplication, que la raison humaine est ainsi dépravée par la chute, alors pour être un inadéquate juge de la religion, et que Dieu est honoré par notre réception de ce qui choque l'intellect, semble ne pas avoir de défense contre l'accumulation d'absurdités. Selon ces principes, le fanatique qui s'exclamait "je crois, parce que c'est impossible", serait un intitulé important pour canonisation. La raison est une divine faculté, pour être insultée avec impunité. Par conséquence, le Trinitarisme, comme nous l'avons vu se lie de lui-même avec plusieurs dégradantes erreurs, et sa plus naturelle alliance avec le Calvinisme, cette foi cruelle, qui, déshabillant Dieu de la pitié, et l'homme de la puissance, avait fait du Christianisme un instrument de torture pour le timide et un objet de doute ou de dédain pour les hardis esprits. Je le répète, une doctrine qui isole la raison autant que le Trinitarisme, prépare ses défenseurs, pour de pires en pires désillusions. Il démoli les distinctions et barrières entre vérité et fausseté. Il créé un aperçu malade pour prodiguer, fictions, et exagérations, pour démarrer des mystères, et pour de sauvages rêves d'enthousiasme. Il détruit l'aide pour la simple, chaste, sévère beauté de la vérité. Spécialement, quand la prostration de la compréhension est enseignée comme un acte de piété, nous ne pouvons pas nous étonner, que des grosses superstitions devraient être dévorées, et que la crédulité de la multitude devrait garder le pas avec la fausseté de l'imposture et du fanatisme. L'histoire de l'église est le meilleur commentaire sur les effets de la raison divorçant avec la religion, et si, le présent âge est perturbé de beaucoup pour, les suppositions sous lesquelles le Christianisme et la nature humaine qui gémissaient pendant des siècles, il doit son aide, non dans un petit degré pour le rétablissement de la raison dans sa longue violation des droits.
La blessure pour la religion, des irrationnelles doctrines quand elles sont absolument crues, est immense. L'âme humaine a une unité. Ses différentes facultés sont adaptées pour l'une et l'autre. Une vie l'imprègne, et sa beauté, force, et croissante dépendance sur rien d'autant, comme sur l'harmonie et l'action jointe de tous ses principes. Pour la blesser et la dégrader dans une quelconque de ses puissances de la raison, et d'infliger sur elle une blessure universelle. Aucune notion n'est plus fausse, que c'est le cœur qui est pour pousser par écrasement l'intellect, ces doctrines déconcertantes sont la meilleure nourriture de la piété, cette religion fleurie plus luxuriante dans la brume et la noirceur. La raison était donnée de Dieu comme son grand objet, et pour lui, elle devrait être conservée avec sacralité, tonicité, clarté, protégée de l'usurpation humaine, et inspirée avec une docile auto révérence.
L'âme n'a jamais d'acte aussi effectif et joyeux, alors, quand toutes ses puissances et affections y contribuent, alors, quand par la pensée et sentiments, la raison et sensibilité, sont appelés en avant ensemble par un grand un bienveillant sujet. Elle ne sera jamais dévouée d'elle-même pour Dieu avec toute son énergie, pour ses facultés de guidage voient en elle un être pour la choquer et la déconcerter. Nous voulons une harmonie dans notre nature interne. Nous voulons une piété, qui joindra la lumière avec la faveur, et sur qui l'intellectuelle puissance regardera favorablement. Nous voulons une religion pour être ainsi exhibée, que dans les éclairées moments pour l'intellect, ses signatures de vérité puissent croîtrent intelligemment, qu'à la place de chanceler, elle pourra recueillir force et stabilité des progrès de l'esprit humain. Ces désirs nous croyons être rassemblés par le Christianisme Unitarien, et cependant, nous les primons comme les meilleurs amis de la pitié. J'ai ainsi statué sur les principaux terrains, sur lesquels, je supporte la revendication de l'Unitarisme pour l'honneur de promouvoir une éclairée, profonde, et heureuse piété.
Puis-je demander maintenant, pour quoi nous prisons notre système, et pourquoi nous construisons nos églises pour son inculcation ? Si je peux être autorisé moi-même dans le nom des consciencieux Unitariens qui appliquent leur doctrine pour leurs propres noms, cœurs, et vies, je voudrais répondre ainsi : Nous primons et souhaitons répandre nos vues, en raison que nous croyons quelles révèlent Dieu en nous, dans une grande gloire, et nous amènent près de lui, plus que n'importe quelles autres. Nous sommes conscient d'un profond désir, dont la création ne peut pas alimenter, la désir d'un être Parfait, sur qui la force de noter amour peut-être centrée, et pour un Tout Puissant Père, dans qui nos faiblesses, imperfections, et chagrins peuvent trouver ressource, et tel un Etre et Père, le Christianisme Unitarien le met devant nous. Pour ceci, nous le primons au dessus à tous prix. Nous pouvons partager avec tout autre bien. Nous pouvons endurer la noirceur, pour les perspectives justes de la vie. Mais cette éclatante, consolante doctrine du Dieu Un, toujours le Père, est plus chère que la vie, et nous ne pouvons pas la laisser aller. Par cette foi, toute chose croît éclairant pour notre vue. Nés pour un tel Parent, nous estimons notre existence un inestimable don. Nous rencontrons partout notre Père, et sa présence est comme un soleil sur notre sentier. Nous le voyons dans ses œuvres, et entendons sa prière s"élever de tout tâche que nous traitons, nous le ressentons prêt dans nos solitudes et parfois aimons communiquer avec lui plus tendrement que l'amitié humaine. Nous le voyons dans nos devoirs, et les rend performant plus de joie, en raison qu'ils sont le meilleur hommage que nous pouvons offrir à notre Merveilleux Bienfaiteur. Même la conscience du péché, triste comme elle est, ne doit pas être une subversion de notre paix, pour, dans la pitié de Dieu alors rendue manifeste en Jésus Christ, nous voyons une inexhaustible fontaine de force, pureté et pardon, pour tous qui, en filiale dépendance, regarde ces célestes dons.
Par cette foi, nous sommes conscient d'une nouvelle bienveillance se répandant pour nos amies créatures, purifiée et plus développée que la naturelle affection. Envers toute l'humanité nous voyons un riche et libre amour circulant du commun Parent et, touché par cet amour, nous sommes les amis de tous. Nous compatissons avec le plus de culpabilité, et souhaiterions les gagner pour qu'ils reviennent à Dieu. Par cette foi, nous recevons le bonheur d'un toujours élargissant espoir. Il n'y a pas de bien aussi vaste pour nous pour anticiper pour l'univers et pour nous-mêmes d'un tel Père en qui nous croyons. J'espère de lui, que nous considérons son grand don, toujours le don de son propre Esprit, et le bonheur d'avancer toujours en vérité et vertu, en puissance et amour, en union de l'esprit avec le Père et le Fils.
Nous sommes tenus, en effet, que notre foi ne prouvera pas être une ancre dans la dernière heure. Mais nous avons connu ceux, qui s'embarquaient avec elle, et l'avaient rendu plus clair, et notre expérience de sa puissance, dans l'épreuve et péril, l'avaient prouvé pour être égale pour tous les désirs de la nature humaine. Nous ne doutons pas que, pour ses sincères disciples, la mort sera une transition pour la calme pureté, joyeuses mentions, préparées par Christ pour ses disciples. Ici, nous comptons de rencontrer cette grande et bonne Délivrance. Avec les yeux de la foi, nous regardons déjà observant autour de lui avec un céleste amour sur tout pour tous les noms, qui ont absorbé son esprit. Son esprit, sa loyale et entière dévotion pour la volonté de Son Père Céleste, son univers, imprenable bienveillance, par qui il donne librement de son côté percé, son sang, sa vie pour le salut du Monde, ce divin amour, et nous les croyants, et noms, et formes, souhaitant alors être trouvés pour attirer son suprême regard. Cet esprit nous espérons le voir dans des multitudes de toutes sectes et noms, et nous espérons aussi, que ceux, qui maintenant nous reprochent, voudrons un jour reconnaîtrent, dans l'épouvantable unitarien, cette seule marque du Christ, et lui offrira la bienvenue pour la joie de notre commun Seigneur. J'ai ainsi établi les vues avec lesquelles nous avons élevé cette édifice. Nous désirons pour glorifier Dieu, de promouvoir une pure, noble et heureuse piété. Même, si nous nous trompons en doctrine, nous pensons que ces motivations devraient nous protéger du reproche, devraient désarmer cette intolérance, qui souhaiterait nous exclure de l'église sur terre, et de la maison de notre Père dans le ciel.
Nous finissons, comme nous débutons, en offrant cet édifice pour le Seul Vivant Dieu. Nous l'avons érigé au milieu de nos habitations privées, comme un mémorial pour notre Créateur. Nous l'avons érigé dans cette ville animée, comme une retraite pour une pieuse méditation et prière. Nous le dédions pour le Roi et Père Eternel, le Roi des rois, le Seigneur de seigneurs. Nous le dédions à son unité, pour son indivisée et indivisible Majesté. Nous le dédions pour la prière de sa libre, imméritée grâce. Nous le dédions à Jésus Christ, en mémoire de son amour, pour la célébration de sa divine vertu, pour la prédication de cette vérité, dont il scelle avec le sang. Nous le dédions pour l'Esprit Saint, pour la sanctifiante influence de Dieu, pour ces célestes animations de lumières et forces, qui visitent et rénovent l'esprit dévoué. Nous le dédions au culte social, pour la pénétration Chrétienne, pour la communion des saints. Nous le dédions pour la cause des pures morales, de l'ordre publique, de la tempérance, de la droiture et générale bonne volonté. Nous le dédions pour la réprimande de Chrétienne pour ces avertissements, remontrances, et tendres et sérieuses persuasions, par qui le pécheur peut-être arrêté, et porter à revenir à Dieu. Nous le dédions pour la doctrine de l'immortalité, pour de sublimes et joyeux espoirs qui s'élèvent au-delà de la tombe. En un mot, nous le dédions pour le grand travail de perfection de l'âme humaine, et l'installons pour le rendre plus proche de son Auteur. Ici, le cœur peut rencontrer le cœur. Ici, l'homme peur rencontrer Dieu. De cet endroit, ils peuvent entendrent la chanson de la prière, l'attribution de la gratitude, le soupir de la pénitence, le prière pour la grâce, et la sainte résolution, monter en tant qu'encens parfumé vers le Ciel, et, pour beaucoup de générations, que les parents puissent léguer à leurs enfants cette maison, comme un endroit sacré, où Dieu a "levé sur eux sa face", et leur a donné des engagements de son amour éternel.
Le Roux Didier
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:09
Le calice à la flamme,
message de Jean-Claude Barbier et cliché de Jean-Pierre Babin
Pour les unitariens, le calice est très important car il symbolise la communion sous les deux espèces, le pain et le vin. Il faut savoir que, depuis le XIII siècle, les laïcs catholiques n'ont plu le droit qu'au pain, sous la forme d'une hostie, et seuls les clercs peuvent boirent le vin. Au début du XV ème siècle, à Prague, le prêtre Jean Huss demande des réformes et le droit à la communion sous les deux espèces. Il sera brûlé sur un bûcher le 6 juillet 1415 par décision des évêques réunis au concile de Constance. La Bohème se révolte contre Rome. Ses partisans, les hussites, dessinent un calice sur les bannières de leurs armées : ils seront appelés les calixtins, les gens du calice.
Un siècle plus tard, au XVIème, les protestants, dont les unitariens en Pologne, en Transylvanie et en Ukraine, rétablissent cette forme de communion : se sera le "Lord Supper", le repas du Seigneur, la Cène. Jusqu'à présent, l'Eglise unitarienne de Transylvanie, fondée en 1568, aime représenter le calice dans ses motifs d'ornementation, pour orner les chaires, pour couvrir les psautiers, etc.
En 1941, le révérend américain Charles Joy est à la tête d'un service humanitaire basé à Lisbonne que les unitariens de Boston ont mis sur pied pour aider à l'accueil des émigrés européens qui fuient l'Europe nazie.
Il a besoin d'un logo pour faire connaître son organisme. Il s'adresse au dessinateur tchèque Hans Deutsch, connu pour ses caricatures contre Hitler et qui a dû fuir Paris pour se réfugier à Lisbonne. H. Deutsch ne pratique aucune religion mais il admire la charité des unitariens. Il dessina une coupe très évasée, mais que le révérend C. Joy appellera en anglais "chalice", calice en français, avec une bougie allumée en son milieu. L'origine tchèque de dessinateur nous fait tout de suite penser au calice des hussites. Quant à la bougie allumée, elle est sans nul doute une référence aux cérémonies juives (la ménorah allumée à chaque sabbat, la fête d'Hanouccah, etc.), car 90% des immigrés étaient d'origine juive. Mais bien entendu, la coupe et la flamme d'une bougie rejoignent des universaux qui vont au-delà des seules religions juive et chrétienne.
Ce logo fut adopté ensuite par la plupart des associations nationales unitariennes. L'AFCU s'y réfère également dans ses statuts et, lors de son assemblée générale de mars 2006, elle a émis sa prédilection pour représenter un calice plutôt qu'une coupe, en référence précise au calice utilisé par l'Eglise unitarienne de Transylvanie...mais le dessin reste à faire.
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:05
Expulsion des sociniens de Pologne
L'adoption dont il est fait allusion dans le corps de ce travail est le décret de bannissement prononcé contre les sociniens polonais, sous le règne de Jean Casimir. Ce monarque, lors de son investiture, prit le serment suivant, par lequel il s'attachait à défendre les libertés religieuses des dissidents, et de ni les opprimer, ni de permettre à d'autres de les opprimer et de les persécuter, en raison de leur religion.
"Ego Johannes Cassimirus Electus Polonite Hex, &c. Spondeo ac sancte juro Deo omnipotenti ad hicc Sancta Jesu Christi Evangelia: quod omnia jura, libertates, privilegia publica et privata, tum pacta conventa per oratores meos cum Ordinibus Regni, et Magni Ducatus Lituanise juncta manu tenebo, observabo, custodiam, et adimplebo in omnibus conditionibus, articulis et punctis in eisdem expressis. Pacem quoque et tranquillitatem inter dissidentes de religione Christiana tuebor, et manu tenebo, nee ullo modo Tel jurisdictione nostra, vel officiorum nostrorum et statuum quorumvis auctoritate quenquam affici opprimique causa religionis permittam, nee ipse afficiam, nee opprimam. Et si (quod absit) in aliquibus juramentum violavero, nullum raihi incolsc Regni, omniumque dominiorum uniuscujusque gentis obedientiam prsestare debebunt, imo ipso facto eos ab omni fide et obedientia Regi debita liberos facio, absolutionemque nullam ab hoc meo juvamento i quoquo petam, ncque ultro oblatam suscipiam. Sic me Deus adjuvet, et Sancta Christi Evangelia."
Mais ce monarque faible et sectaire n'a pas été longtemps assis sur le trône, avant qu'il soit éconduit, par un fanatisme insensé, qui a été encouragé et chéri par l'influence des Jésuites, pour violer son serment, et prouver qu'il était un traître parjure pour la cause qu'il avait solennellement juré de défendre. Son élection eut lieu le 22 novembre 1648. Avant cette date, il menait la vie d'un ecclésiastique, et avait non seulement été admis comme membre de l'ordre des Jésuites, mais avancé à la dignité de Cardinal. Les romanistes, par conséquent, devaient trouver en lui un défenseur zélé de l'ascendant catholique et les jésuites un fort partisan pour les privilèges de leur ordre. Il n'a pas, dans le plus petit particulier, déçu ou freiné leurs attentes ; mais prit le plus tôt possible l'opportunité de se débarrasser de l'obligation de son serment de couronnement. Dans l'espoir de récupérer son trône, après en avoir été pendant un temps privé par Charles Oustavus, Roi de Suède, il s'engagea solennellement à la protection de la Sainte Vierge ; et en même temps fit le vœu, qu'il s'occuperait des réclamations de la paysannerie, et de convertir les incroyants. "La première partie de ce vœu," dit le comte Krasinski, "n'a même pas été tentée, l'autorité trop limitée du monarque étant de plus inégale pour la tâche de faire quelque chose contre les intérêts des propriétaires fonciers, auxquels le clergé appartenait également. L'accomplissement du vœu a donc été limité à la réduction des ennemis de l’Église Catholique romaine. Le nombre des protestants était encore considérable, plusieurs familles influentes du pays, et en particulier celle des Radziwills, qui leur appartenaient, et ils ont été supportés par l'intérêt des princes étrangers, de leur croyance, et à ce moment-là alliés avec la Pologne. Tels étaient le Roi de Danemark et l’Électeur de Brandebourg. Il était donc impossible de les harceler avec toute mesure générale et juridique pour les harceler, même si le projet était entretenu par quelques fanatiques catholiques romains. A la diète de 1658, il y eut à un moment un doute si le vœu royal devait être accompli avec l'expulsion des Juifs ou des sociniens. Mais trop d'intérêts auraient été bougés par l'expulsion d'une nombreuse population dans les mains de laquelle les intérêts commerciaux des principaux du pays avaient été placés, les sociniens ont été désignés les bons objets de l'accomplissement du vœu royal ; et le jésuite Karwat, qui jouissait d'une grande influence, incita la diète de 1658, à montrer par des actes, comme il l'appelait, sa gratitude à Dieu. Le Nonce socinien Tobias Szwanski, a tenté de dissoudre la diète par son veto avant d'avoir promulgué une loi contre sa secte ; mais ce droit, qui avait été mis en pratique pour la première fois quelques années auparavant (1652), et par l'observation scrupuleuse dont de nombreuses mesures les plus salutaires avait été renversées, a été ignoré lorsqu'il était utilisé pour la défense de la liberté religieuse. La diète a promulgué une loi, par laquelle il était interdit, sous les peines les plus sévères, de professer et de propager le socinianisme dans les territoires polonais, et tous ceux qui le faisaient, ou d'une quelque façon favorisaient la profession, étaient menacés de la peine de mort immédiate. Il a été accordé, cependant, à ceux qui devaient persévérer dans cette secte, un mandat de trois ans pour la vente de leurs biens et le recouvrement de leurs dus. Une parfaite sécurité leur a été promise pendant cette même période, mais l'exercice de leur religion était interdit, et ils n'étaient pas autorisés à prendre part dans les affaires du pays. Le texte n'a pas été fondé sur des considérations politiques, ni même il imputait aux sociniens tout acte de trahison, mais il était entièrement fondé sur des bases théologiques, et surtout sur le fait qu'ils ne reconnaissent pas la pré-éternité de Jésus-Christ, - une raison plutôt étrange dans un pays où les Juifs étaient tolérés, et les mahométans admis à tous les droits des autres citoyens. Le décret était, en outre, fondé sur de faux postulats, car il condamnait les sociniens par la loi contre les hérétiques, adoptée sous le règne de Vladislaw Jaguellon, qui dans un premier temps a été pratiquement abrogée par un texte ultérieur, la totale liberté des pratiques religieuses, et en second lieu, qu'il était absurde d'employer une loi contre les hussites, qui n'ont jamais contesté le dogme de la Trinité, pour la punition de ceux qui le niaient ; tandis que les protestants, dont les principes sont les mêmes que ceux des hussites, ne figuraient pas dans son application."•
Le décret de 1658 était comme suit.
"Quamvis sectam Arianam, vel ut eam nonnulli vocant, Anabaptisticam in Dominiis nostris existere, et propagari Lex semper abnuebat; quoniam tamen fatali quodam Reipublicse casu, nominata Secta non a longis temporibus in dominiis nostris tam Regni quam Magni Ducatûs Litunniae dilatari coepit, quae Filio Dei praeaeternitatem adimit; reassumentes et in suo vigore relinquentes contra illos statutum Uladislaï Jagellonis, antecessoris nostri de Haereticis, consensu omnium ordinum constituimus; Quod, si quis ejusmodi inventus fuerit qui sectam hanc Arianam in ditionibus nostris tem Regni quam Magni Ducatus Lituanias, et provinciis eis annexis ausit, attentetve confiteri, propagare, aut praedicare, vel illam et assertores illius protegere et fovere, fueritque super hoc legitime convictus talis quilibet superius nominato statute subjacere debeat, et sine ullâ dilatione per Capitaneos nostros et officia ipsorum capite plecti, sub privatione Capitaneatûs. Fautoribus vero illorum tanquam pro poenâ perduellionis, forum in Tribunali inter causas conservatas mixti fori assignamus ad instantiam cujusvis, sicuti et CapitaneLs eorumque officiis: in Magni autem Ducatûs Lituaniae tribunali ex quovis registro. Volentes tamen clementiam nostram exhibere, si quis talis inventus fuerit, qui hanc sectam suam abnegare nolit, ei annos tres ad divendenda bona sua concedimus, salvâ interim bonorum et domorum securitate, atque debitorum repetitione. Quo tempore nihilominus nulla exercitia sects e suse supra nominate; peragere tenetur, nee ad ulla munia publica immiscere sese poterit, sub poenis superius expressis."
Il était pensé que le mandat de trois ans permettant aux sociniens d'organiser leurs affaires, était d'une trop grande indulgence, et le décret suivant qui a été émis par la diète de 1659, limita le temps de préparation pour leur départ à deux ans ; et ordonnait péremptoirement à tous ceux, qui n'étaient pas conformes à la religion catholique romaine, de quitter le pays avant le 10 juillet 1660.
"Quoniam Comitiis anni proxime praeteriti 1658, Secta Ariana seu Anabaptistica consensu ordinum a nobis ex ditionibus Regni, eique annexis est proscripta, tresque anni istius sects e hominibus ad divendenda bona fuerunt assignati, nunc vigore prsescntis Constitutionis Comitialis, duos annos a tempore comitiorum proxime prastcritorutu ad divenditionem illis concedimus, ita ut terminus exilii ipsorum praxise incidat in decimum diem Julii mensis Anno proxime Instanti 1660. Quod tamen nocere nequaquam debet iis, qui ad Sanctam Catholicam Romanam Ecclesiam convertsi fuerint."
Le temps de préparation étant ainsi rétréci de manière inattendue de trois à deux ans, les sociniens étaient dans la nécessité, dans de nombreux cas, de se débarrasser de leurs biens avec grand sacrifice ; et comme ils n'ont pas été autorisés à maintenir leurs assemblées habituelles pour le culte religieux, ou d'accomplir un acte qui impliquait leur existence en tant que corps religieux, la souffrance et les indignités auxquelles ils étaient exposés sont devenues absolument intolérables. Certains d'entre eux se sont efforcés d'échapper aux persécutions en se cachant ; et d'autres avaient des amis parmi les nobles, qui jetèrent sur eux le bouclier de leur protection. Mais même ces expédients pour éviter la persécution ont été interdits ; et que tout pouvait être impliqué dans un destin commun, un troisième décret a été promulgué au mois de mai 1661, sous le prétexte d'accomplir un acte de gratitude envers le Dieu des armées, pour la miséricorde dont il avait accordé à la nation au cours de l'année passée, en leur ayant permis d'obtenir ces victoires éclatantes sur leurs ennemis, et d'un désir, comme on l'a prétendu, de toujours concilier davantage la faveur divine. En ce dernier décret, dont ce qui suit est une copie, et qui montrait un raffinement de cruauté rarement rencontré, cela même dans les annales de la persécution religieuse, la plus grande rigueur de la loi a été condamnée à être exécutée contre tous ceux qui appartenaient à la secte proscrite, qui resteraient plus longtemps dans le royaume de Pologne, ou le Grand-Duché de Lituanie.
"Regratificantes Deo exercituum accepta beneficia anni praeteriti, quae nobis per tam insignes de hostibus victorias contulit, et volentes hanc Divinam beneficentiam hâc nostrâ gratitudine ulterùs placare, cùm hostes prseajternitatis filii ejus è Dominiis nostris proscripserimus; sicuti id jam proxime prseteritis Comitiis constitutione anni 1658, cujus hic est titulus: Secta Ariana sen Anabaptistica,et constitutione anni 1659, fecimus: Ita et nunc ne haec Secta Ariana ullo qui excogitari queat moclo, obtecta in ditionibus nostris Regni Poloniae, et Magni Ducatûs Lituaniae remaneat, sed potiùs ut ad exequutionem deducantur legos praedictae, ab omnibus Officiis ac Judiciis requirimus. In Magno autem Ducatu Lituania; talibus actionibus inter causas Compositi Judicii in Tribunali forum assignamus."
La suite de cette histoire mélancolique est donc reliée par la plume du Comte Krasinski. "Il ne leur restait rien, que de quitter le pays avant l'expiration du terme fixé, une mesure qui a été accompagnées de nombreuses difficultés, malgré la tentative de plusieurs nobles éminents de soulager leurs souffrances, qui, bien que les romanistes de profession, étaient liés par des liens de sang et d'amitié avec de nombreux sociniens. Ils se sont dispersés dans différentes parties de l'Europe, où ils espéraient trouver un asile sûr contre la persécution religieuse. Un grand nombre passa en Transylvanie et en Hongrie ; mais une partie de ces malheureux émigrants, composée de trois cent quatre vingt personnes, a été attaquée sur le chemin de ce dernier pays par une bande de voleurs, envoyés dans ce but, comme il est supposé, et se retrouvèrent complètement dépouillés de leurs biens restants. Ils ont été reçus avec hospitalité par les nobles hongrois, Étienne Tekely et Francis Raday, qui se sont efforcés avec grande humanité d'apaiser leur misère. Ceux qui sont arrivés en Transylvanie trouvèrent consolation dans les sympathies de leurs compatriotes sectaires, et un foyer sûr où ils pourraient vivre et exercer librement leur religion. La Reine de Pologne permit également a beaucoup d'entre eux de s'installer dans les principautés de Silésie de Oppeln et Ratibor, qui lui appartenaient, et certains Princes de Silésie firent de même. Étant dispersés dans plusieurs régions de ce pays, ils ne formaient plus une congrégation, et soit, progressivement abandonnèrent ou bien se convertirent au protestantisme. Un nombre considérable d'entre eux a établi une congrégation à Manheim, sous la protection du palatin du Rhin, qui a perduré de 1663 à 1666. Rapidement, cependant, ils ont été suspectés de propager leurs doctrines, qui, compte tenu de leur zèle connu à cet égard, était très probablement le cas, et ont été obligés de se disperser. Ils se sont retirés, pour la plupart, aux Pays Bas, où ils pouvaient jouir d'une pleine liberté de la pratique religieuse, et où il y avait plusieurs sociniens, qui, avec ceux de l'Angleterre et de l'Allemagne, donnèrent des sommes considérables pour le soutien de leurs frères bannis de Pologne. Nous disposons d'aucune information concernant leurs fortunes dans ce pays, ou s'ils ont été une grande congrégation. Cependant, nous avons tendance à penser que tel était le cas, comme ils ont été en mesure de publier, en 1680, à Amsterdam, un Nouveau Testament en langue polonaise.
Un certain nombre de Sociniens prirent leur retraite en Prusse, où ils trouvèrent un accueil hospitalier de leurs compatriotes, le Prince Radziwill Boguslave, qui était Gouverneur de la province pour l’Électeur de Brandebourg, avec qui il était proche parent. Ils étaient, cependant, pour un certain temps exposés à plusieurs vexations, jusqu'à ce que l’Électeur de Brandebourg, sur la représentation de Samuel Przypkowski, un de leurs auteurs les plus éminents, leur accorda la liberté religieuse complète, qu'ils continuèrent de profiter et ceci malgré l'opposition faite par les États de la Prusse en 1670 et 1679. Ils formèrent deux colonies, appelées Rutow et Andreaswalde, près de la frontière de la Pologne. En 1779, les habitants de ces lieux ont reçu une autorisation du Roi Frédéric II de construire une église, mais leurs congrégations, qui n'ont jamais été considérables, progressivement diminuèrent, et selon les informations officielles que nous avons reçues à ce sujet, de Andreaswalde, qui avait subsisté jusqu'à 1803, a été dissoute cette même année, et il ne reste plus aucun vestige d'elles. Il y avait en Prusse, en 1838, seuls deux hommes, les derniers membres survivants de la secte, un Morsztyn et un Schlichtyng, deux hommes très âgés, et les représentants des noms uniques dans les annales littéraires et politiques de Pologne. Le reste des sociniens était devenu protestant, comme l'avait fait les familles des personnes mentionnées ci-dessus."••
Le Comte ajoute, dans une note, la reconnaissance de l'aide apportée par le gouvernement de la Prusse, en retraçant l'histoire de ces exilés polonais, qui cherchaient un asile dans ce pays. "Nous saisissons cette occasion pour exprimer notre sentiment d'obligation à Son Excellence le Baron Bulow, Ambassadeur de Prusse à la Cour de Grande-Bretagne, auprès de qui nous demandons d'obtenir des informations officielles sur le sujet en question, et qui a respecté notre demande de la plus belle manière. Nous avons immédiatement écrit au ministère de affaires religieuses et d'instruction publique à Berlin, et avons obtenu par son intervention les renseignements que nous avons donnés dans le texte."•••
Jean Casimir, après avoir racheté la part de son engagement qui le liait à la disparition des sociniens, abdiqua la couronne dans l'année 1664, et en assumant toujours la charge ecclésiastique, prit retraite en France, où il devint Abbé de Saint-Germain-de-Prez. Il mourut à Nevers en 1672. Son corps a été envoyé à Varsovie pour l'enterrement, mais son cœur a été déposé, comme une précieuse relique de digne fils de l'Église, dans sa propre abbaye, où les Moines érigèrent un monument à sa mémoire.• Hist. Aperçu de la Réforme en Pologne, vol. II. Chap. xv. pp. 395-398.
••Pp. 400-403.
••• Vol.II. p.403
Didier Le Roux
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Par unitarien le 30 Octobre 2015 à 11:02
Le Double Catéchisme Écrit de Biddle
(John Biddle's Twofold Scripture Catechism [1654])
___________________________________________________________________________________________________________________
La Table des Matières.
Écrit du Catéchisme.
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Notes d'Introduction : Réécrit en 2001 et Traduit en français en 2007.
Préface.
Partie 1 - Chapitres 1 à 5
Chap. 1. De l'Ecriture Sainte, ou de la Parole de Dieu.
Chap. 2. De Dieu.
Chap. 3. De la Création.
Chap. 4. De Christ Jésus.
Chap. 5. Du Saint Esprit.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
Chap. 6. Du salut par le Christ.
Chap. 7. De la médiation de Christ.
Chap. 8. De la fonction prophétique du Christ.
Chap. 9. De la rémission des Péchés par le Christ.
Chap. 10. De la fonction Royale de Christ.
Chap. 11. De la fonction de prêtre du Christ.
Chap. 12. De la Mort du Christ.
Chap. 13. De l'Universalité de l'amour de Dieu.
Partie 3 - Chapitres 14 à 18
Chap. 14. De la Résurrection du Christ.
Chap. 15. De la Justification et de la Foi.
Chap. 16. De Garder les Commandements, et de avoir un oeil vers la Récompense ; de la perfection dans la vertu et la piété à atteindre ; et de s'en aller vers la droiture et la foi.
Chap. 17. Du Devoir des Sujets et des magistrats, des Epouses et des Maris, des Enfants et des parents, des Domestiques et des Maîtres.
Chap. 18. Du comportement des hommes et des femmes en général; et spécialement pour les hommes âgés, les femmes âgées, les femmes jeunes et les hommes jeunes.
Partie 4 - Chapitres 19 à 24
Chap. 19. Du prêtre.
Chap. 20. De l'Eglise.
Chap. 21. Du Gouvernement et la Discipline de l'Eglise.
Chap. 22. Du Baptême.
Chap. 23. Du Repas du Seigneur.
Chap. 24. De la Résurrection des morts ; et le dernier jugement ; et ce que sera l'état final du juste et du mauvais.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
Chapitres 1 à 10.
Notes d'Introduction : Réécrit en 2001 et Traduit en français en 2007.
Je dois remercier particulièrement Allon Maxwel qui m'a donné la possibilité d'utiliser son travail pour une traduction en français du Double Catéchisme de Biddle. Allon Maxwel est à l'origine de la révision en anglais en 2001 de ce catéchisme qui date du 17 siècle dans son langage vernaculaire. J'ai conservé dans cette introduction ses propres notes comme suit :
On croit qu'il y a seulement deux copies originales restantes du catéchisme de Biddle qui n'ont pas été brûlées par les autorités du moment. Une photocopie de la copie originale est tenue à Edimbourg, elle a été fournie avec bonté par John James, un frère en Christ, qui habite en Angleterre. Cette version a été dactylographiée de cette photocopie. Pour conserver cette copie aussi authentique que possible, toute l'orthographie de la Bible de John Biddle du 17ème a été maintenue. Là où ceci a été fait le mot a été accentué dans les lettres BLEUES pour le distinguer des erreurs d'orthographe qui peuvent être laissées du processus de correction de l'épreuve. Dans certains cas où la photocopie n'a pas couverte toute page, il a été nécessaire de deviner les lettres absentes. Là où ceci a été fait, le texte a été accentué dans les lettres ROUGES. Afin de le rendre plus lisible pour le 21ème siècle, le type d'un caractère « a été mis à jour » de sorte que le « S » minuscule soit reproduit en tant que « s » au lieu de quelque chose qui semble plutôt un « f ». L'imprimeur original avait mis un trait d'union à beaucoup de mots à la fin d'une ligne ou d'une page, pour la faciliter « pour justifier » le type du texte. Cette version n'emploie pas la mise d'un trait d'union à cette fin. Pour cette version de HTML, il n'a pas été pratique de maintenir la disposition de la page originale de Biddle. Autrement, elle est aussi fidèle à l'original…"
Pour la traduction de ce catéchisme, j'ai utilisé la Bible de Jérusalem Protestante et Catholique : version 2008 des Éditons du Cerf.
L’Ancien Testament :
Le Pentateuque :
La Genèse : Gn ; Le Lévitique : Lv ; L’Exode : Ex ; Les Nombres : Nb ; Le Deutéronome : Dt.
Les Livres historiques :
Le livre de Josué : Jos ; Le livre des Juges : Jg ; Le livre de Ruth : Rt ; Le premier livre de Samuel : 1S ; Le deuxième livre de Samuel : 2S ; Le premier livre des Rois : 1R ; Le deuxième livre des Rois : 2R ; Le premier livre des Chroniques : 1Ch ; Le deuxième livre des Chroniques : 2Ch ; Le livre d’Esdras : Esd ; Le livre de Néhémie : Le livre de Esther : Est.
Les Livres poétiques :
Job : Jb ; Les Psaumes : Ps ; Les Proverbes : Pr ; L’Ecclésiaste (ou : Qohélet) : Qo ; Le Cantique des Cantiques : Ct.
Les Livres prophétiques :
<Ésaïe : Is ; Jérémie : Jr ; Les Lamentations de Jérémie : Lm ; Ézéchiel : Ez ; Daniel : Dn ; Osée : Os ; Joël : Jl ; Amos : Am ; Abdias : Ab ; Jonas : Jon ; Michée : Mi ; Nahoum : Na ; Habacuc : Ha ; Sophonie : So ; Aggée : Ag .
Zacharie : Za ; Malachie : Ml.
Le Nouveau Testament :
Les Évangiles et les Actes des Apôtres :
L’Évangile selon saint Matthieu : Mt ; L’Évangile selon saint Marc : Mc ; L’Évangile selon saint Luc : Lc ;
L’Évangile selon saint Jean : Jn ; Les Actes des Apôtres : Ac.
Les Épîtres de saint Paul :
L’épître aux Romains : Rm ; La première épître aux Corinthiens : 1Co ; La deuxième épître aux Corinthiens : 2Co ; L’épître aux Galates : Ga ; L’épître aux Éphésiens : Ep ; L’épître aux Philippiens : Ph ; L’épître aux Colossiens: Co ; La première épître aux Thessaloniciens : 1Th ; La deuxième épître aux Thessaloniciens : 2Th ; La première épître à Timothée : 1Tm ; La deuxième épître à Timothée : 2Tm ; L’épître à Tite : Tt ; L’épître à Philémon : Phm ; L’épître aux Hébreux : He.
Les Épîtres catholiques :
L’épître de saint Jacques : Jc ; La première épître de saint Pierre : 1P ; La deuxième épître de saint Pierre : 2P ; La première épître de saint Jean : 1Jn ; La deuxième épître de saint Jean : 2Jn ; La troisième épître de saint Jean : 3Jn ; L’épître de saint Jude : Jude. L’Apocalypse : Ap.
J'ai repris l'accentuation des mots en rouge ou bleu pour suivre le travail de révision d'Allon maxwel, tout en espérant au mieux pour cette traduction en français avoir réussi à conserver le sens du travail originel de Biddle.
Préface :
Je me suis souvent demandé et plaint qu'il n'y avait aucun Catéchisme encore existant, (que je ne pouvais jamais avoir vu, ou entendu parler) duquel on pourrait apprendre les vrais fondements de la Religion Chrétienne, comme la même qui est délivrée dans la Sainte Écriture, tous les catéchismes étant généralement ainsi bourrés par des suppositions et des traditions des hommes, que la moindre partie d'eux ont dérivé de la Parole de Dieu. Pour quand les Conciles, les Convocations, et les Assemblées Divines, justifiant les Auteurs Sacrés en dehors de leur place dans l’Église, avaient par le passé cadré Les Articles et les Confessions de foi selon leurs propres fantaisies et intérêts, et le Magistrat Civil avait par son autorité ratifié les mêmes, tous les Catéchismes ont été après adaptés à ces Articles et Confessions, et l’Écriture était complètement omise, ou apportée dedans seulement pour montrer, pas une citation parmi beaucoup étant un peu pour le but comme il apparaîtra bientôt à n'importe quel homme de jugement, qui prenant dans sa main les dits Catéchismes, examinera les textes allégués dans eux, pour que s'il fait ceci diligemment et avec impartialité, il trouvera l'Ecriture et ces Catéchismes être à une si large distance des uns des autres, qu'il commencera à douter que les Catéchistes ont donné aucune attention à tout ce qu'ils ont écrit, et pas un s'est servis de sa raison, présumant que leurs Lecteurs également feraient la même chose.
Dans la façon misérable de la condition d'alors (quant aux choses spirituelles) les besoins des chrétiens généralement sont, alors ainsi exercés, non, (comme l'apôtre avait conseillé) dans la consolidation et la remontrance du Seigneur, mais dans les suppositions et les traditions des hommes ayant peu ou pas avec assurance touchés la réalité de leur Religion ! Ce qu'ils observaient, et n'ayant pas le bonheur d'éclairer la Vérité, ayant complètement abandonné toute quelconque piété, la pensée ici n'étant pas fermement établie où pour construire dessus la même chose. Pour empêcher que des diableries dans le temps à venir, en apportant des hommes à une certitude, (je veux dire des hommes tels que possédait l'Auteur Divin de l’Écriture) et le souhait de satisfaire les désirs justes et pieux de beaucoup, qui comprendraient volontiers la vérité de leur religion, à la fin ils ne pourraient pas seuls être affermis par eux-mêmes, mais instruisent également leurs enfants et les familles dans la même chose, j'ai ici (selon la compréhension que j'ai obtenu par la méditation continuelle de la parole de Dieu) compilé un Catéchisme Ecrit, dans lequel j'amène le Lecteur à une connaissance sûre des choses principales concernant la croyance et la pratique, alors que de moi-même j'affirme rien, (comme d'autres ont fait avant moi) mais présentent seulement l'Ecriture loyalement énonçant ses propres affirmations, que tous les Chrétiens admettent pour être la vérité incontestable. 8888
Prenez donc toute l'attention, qu'éclaire ce livre, et ici les choses lues tout à fait contrairement aux doctrines qui passent couramment parmi les Chrétiens, (pour moi j'admets que la plupart des choses ici montrées, ont une telle tendance) que vous ne chutez pas infectés sur elles, pour que vous ne puissiez pas faire ainsi sans tomber touchés par la sainte Écriture elle-même, puisque toutes Réponses dans tout le Catéchisme sont loyalement transcrites d'elle, et correctement appliquées aux Questions, comme vous, ta propre intelligence percevra, si vous faites une diligente inspection dans les multiples textes avec toutes leurs circonstances. Vous voudrez peut-être ici répondre, que les textes que j'ai cités, font en effet dans la lettre des pensées tenues en avant telles qui sont contraires aux doctrines généralement reçues parmi les chrétiens, mais doivent avoir une interprétation mystique ou figurative mise sur eux, et puis les doctrines et les textes de l’Écriture conviendront assez bien. À quoi je réponds, que si nous prenons une fois cette liberté d'imposer nos mystiques ou figuratives interprétations de l’Écriture, sans garantie exprès de l’Écriture elle-même, nous auront aucune stabilité de la croyance, mais soit exposée continuellement à être détournée par n'importe quelle personne qui peut inventer une nouvelle signification mystique de l 'Écriture, vu qu'il n'y a pas une certaine règle pour juger de telles significations, comme il y en a de littérales : n' y a t-il n'importe quelle erreur combien absurde et impie, qui peut sur de telles énoncées être accordées avec les Écriture.
Toutes idolâtries abominables des Papistes, tous coquetterie superstitieuses du Tur____ ? ? Tous avis et pratiques licencieux des Harangueurs, peuvent par ce moyens être non seulement du p____ ? , mais défendues par la Parole de Dieu. Certainement pourrions nous de nos propres têtes figurativement interpréter l’Écriture, quand la lettre n'est ni répugnante pour nos sens, ni à la portée des textes respectifs, ni à un plus grand nombre de textes clairs pour l'effet contraire, (pour de tels cas, nous devons nécessairement admettre les lignes dans le Volume sacré, comme nous faisons dans les profanes, autrement tous les deux s'opposeront d'eux-mêmes, ou avec nos sens, dont l’Écriture elle-même suggère pour être d'une certitude infaillible, (voir 1 Jn 1 : 2, 3) pourrions nous, je dis, pour notre plaisir imposer nos lignes et allégories sur les mots clairs de Dieu, l’Écriture serait dans l'accomplissement, que certains blasphémateurs affirment être, un Nez de Cire.
Par exemple, on l'affirme fréquemment dans l’Écriture, que Dieu avait une similitude ou une forme, avait sa place dans les cieux, avait aussi des affections ou passions, comme amour, haine, pitié, colère, et semblables, aucune n'est une chose contraire fournie là, à moins qu'apparemment dans certains endroits, que ni pour le nombre, ni clairement sont comparables à ceux de l'autre côté. Pourquoi est-ce que maintenant je devrais m'écarter de la lettre de l’Écriture dans ces conditions particulières et affirmer hardiment avec la généralité des chrétiens, (ou plutôt, avec la généralité de tels Chrétiens seulement, en tant qu'étant familier avec la philosophie fausse qui régnait dans les Écoles, ont leurs compréhensions perverties avec des notions fausses) que Dieu est sans une forme, dans aucun endroit précis, et incapable d'affections ? Est-ce que ce ne serait pas d'employer l’Écriture comme un nez de cire, et quand de lui-même il la regarderait d'une manière, de la détourner pour notre plaisir ?
Et Dieu n'a t-il pas jusqu'ici parler de notre capacité dans la Parole, (qui est le Refuge habituel des Adversaires, quand dans celle-ci et des sujets semblables concernant Dieu, ils sont serrées avec les mots clairs de l’Écriture) comme s'il voudrait en faisant ainsi nous rendre tout à fait incapable de découvrir sa signification, alors qu'il parle d'une chose, et comprend le propre contraire ? Oui, n'aurait-il pas pris le cours direct pour inciter des hommes à substituer une idole à sa place (pour que les Adversaires tiennent, que pour concevoir de Dieu ayant une forme, ou des affections, ou être dans un certain endroit, est de l'idolâtrie), s'il se décrivait dans l’Écriture autrement alors en effet qu'il est, sans nous dire tellement en termes clairs, que nous pourrions que concevoir imparfaitement de lui ?
Ainsi nous voyons, quand celui-ci était en sommeil, lequel simplement discutait de la faiblesse, et de l'imperfection, avaient été attribué à Dieu, Ps 44 : 23 le contraire est dit de lui, Ps 121 : 4. Encore, quand la lassitude lui avait été attribuée Is 1 : 14 de même est expressément niée par lui, Is 40 : 28. Est-ce que Dieu (pensez vous) n'aurait-il pas fait de semblables choses susmentionnées, étant les mêmes cas dans elles, comme dans les autres ? Cette considération est si pressante, qu'un certain Auteur, (autrement un homme très instruit et intelligent) percevant le poids dedans, et ne sachant pas éviter la même chose, a pris (cependant très malheureusement) un principe incorrect pour en maintenir d'autres, nous disant tardivement, dans un de ses livres, intitulé Conjectura Caballistica, que pour Moïse, par l'occasion de ses écrits, il avait laissé les juifs amuser une vanité de Dieu alors dans une forme humaine, n'était pas plus une manière de les introduire dans l'idolâtrie, que par la reconnaissance de l'homme pour être Dieu, comme (disait-il) notre Religion fait en Christ.
Comment celui-ci peut consister - même avec le consortium de ses propres Principes, tandis qu'il tient pour être faux que Dieu avait n'importe quelle forme, mais rectifient que le Christ est Dieu ? Pour, une opinion fausse que Dieu plus tôt emmenait les hommes dans l'idolâtrie, puis une opinion vraie du Christ ?
Mais ce n'est pas merveilleux que l'auteur, et d'autres hommes instruits avec lui, amusent de telles vanités de Dieu et du Christ, alors que c'est répugnant pour le courant de l’Écriture, tandis qu'ils placent tellement haut un taux pour la sublimation en effet, des notions incertaines des Platoniciens, et dans les temps moyens, mais une certaine lettre des auteurs sacrés, comme étant lointains au-dessous de la majesté divine, et écrivent seulement pour se conformer aux appréhensions grossières de la vulgarité, à moins que par une interprétation mystique ils soient sporadiques jusqu'au Platonisme. C'est la pierre sur laquelle la Fierté de l'instruction des hommes les a fait trébucher continuellement, à savoir, pour penser qu'ils peuvent parler plus sagement et dignement de Dieu, que lui avait parlé de lui-même dans sa Parole. Ceci avait alors introduit plus que la confusion du langage Babylonien dans la Religion Chrétienne, quand les hommes ont encadré ces horribles et inextricables expressions sous la couleur de la détection et de l'exclusion des hérésies, mais dans la vérité pour mettre une cloison sur la simplicité de l’Écriture, et de placer dans les Hérésies celles ainsi qu'ils pouvaient plus facilement continuer sur leurs modèles mondains, qui ne pourraient pas être effectuées sauf par l'ignorance du peuple, ni le peuple apporté dans l'ignorance, mais par l'emballage de la religion dans de tels termes monstrueux, comme ni le peuple, ni d'eux-mêmes qui les avaient inventé, (ou au moins les avaient pris de l'invention d'autres) avaient compris.
Quiconque ici n'a aucune possibilité de ramener la Religion Chrétienne à son intégrité primitive, une chose d'avantage prétendue, oui vanté dans les Églises Réformées, pourtant jamais jusqu'ici sincèrement essayé, beaucoup moins effectué, du fait des hommes par des pénalités graves ont été gênés pour réformer la Religion au delà d'un travail assigné tel que de Luther ou tout au plus que de Calvin, mais renvoyant ces nombreux termes complexes, et les formes conçues pour parler, imposés à notre Religion, et nous bougeant nous-mêmes complètement de la simplicité de l’Écriture. Pour moi, j'ai longtemps observé, (et trouver mon observation pour être vraie et certaine) que quand les hommes s'expriment sur des sujets de la religion ils se servent de mots et d'expressions inconnus dans l’Écriture, ils glissent sous eux des couches de fausses doctrines, et les imposent sur nous : alors sans aucune question les doctrines de l’Écriture peuvent être tellement convenablement expliquées dans aucun langage alors que celui de l’Écriture elle-même.
Examinez donc les expressions de Dieu étant infini et incompréhensible, de son être un Acte simple, de sa subsistance en trois personnes, ou après une façon triple, d'un Circonlocution Divin, d'une Génération Eternelle, d'un cortège Eternel, d'une Incarnation, d'une Union de Hypostasiée, d'une Communication des Propriétés, de la Mère de Dieu, du Dieu mourant, de Dieu fait homme, de la Transsubstantiation, de la Consub stantiation, du Péché Originel, du Christs prenant notre nature sur lui, du Christs rendant l'expiation à Dieu pour nos péchés, passés, présents, et à venir, de Christs accomplissant la Loi pour nous, du Christs étant puni par Dieu pour nous, des mérites du Christs, de son obéissance méritoire active et passive, de l'achat du Christs du Royaume du ciel pour nous, de Christs supportant de Dieu la colère, oui les douleurs d'un homme damné, de Christs se levant des morts par sa propre puissance, de l'ubiquité du corps du Christ, d'appréhender et de s'appliquer la droiture de Christ à nos personnalités par la foi, du Christs étant une Sécurité, du Christs payant nos dettes, de la droiture de Christs imputé à nous, du Christs mourant pour apaiser la colère de Dieu, et pour le réconcilier avec nous, de la grâce infusée, de la libre grâce, du monde des élus, des fonctionnements irrésistibles de l'Esprit en apportant des hommes à croire, de la raison charnelle, des abandons spirituels, des revenus spirituels, des dépenses de Dieu, de prendre l'Ordonnance, etc. et tu trouves la fraude, qu'alors ces formes de la parole ne sont pas établies par l’Écriture, ainsi ni l'une ni l'autre des choses qui s'y trouvent.
Combien excellent était donc le conseil de Paul à Timothée dans sa deuxième épître à lui, chap. 1 : 13. Prends pour norme les saines paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l'amour du Christ Jésus ? Pendant que si nous laissons une fois aller ces formes de mots sains appris des Apôtres, et prendre comme ont été inventés par d'autres dans des Ages successifs, nous partirons ensemble avec la doctrine des apôtres, comme une expérience affligeante nous a enseignée.
Après que Constantin le Grand ainsi que le Concile de Nicée avaient par le passé dévié du langage de l’Écriture, dans les affaires touchant le Fils de Dieu, l'appelaient co-essentiel avec le Père, ceci a ouvert un espace pour d'autres par la suite, sous une prétention de garder la Vérité des Hérétiques, pour concevoir de nouveaux termes à plaisir, qui ont fait par des degrés ainsi des nuisances à la chasteté et la simplicité de notre foi livrée dans l’Écriture, que là, à peine il soit resté un point saint et en entier. De sorte que comme il n'était pas contesté dans les écoles, si le vieux bateau de Thésée, (qui avait dans une manière été complètement changé à divers moments par l'accession de nouveaux morceaux de bois de construction sur la décrépitude du vieux) était le même bateau qui était au début, et pas plutôt un autre par des degrés substitués à la place et par conséquence : de la même manière, il y avait tellement de la vérité primitive portée loin par la corruption qui avait peu à peu recouvré la généralité des Chrétiens, et tant d'erreurs à la place pour clouer notre Religion à plusieurs fois, qu'on pourrait juste douter que c'était la même Religion avec celle que le Christ et ses Apôtres ont enseigné, et pas d'autres depuis conçue par les hommes, et mis en pièce en cela.
Mais les mercis soient à Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, que parmi la corruption universelle de notre religion, avait préservé toute sa Parole écrite, (alors que les hommes l'avait corrompu, ils l'aurait fait parler plus favorablement au nom de leurs convoitises et intérêts mondains, qu'il le faisait) laquelle Parole si nous, avec diligence et sincérité, faisons levier, se résolvant pour embrasser la doctrine qui là est simplement fournie, bien que tout le monde devrait se placer contre nous pour faire ainsi, nous discernerons facilement la vérité, et soit ainsi permis de ramener notre Religion à ses premiers principes.
Pour beaucoup ainsi je perçois par ma propre expérience, qui étant autrement sans grandes capacités, pourtant installée par moi-même avec la résolution susmentionnée par divers années réunies sur une recherche impartiale de l’Écriture, qui n'ont pas seulement détecté beaucoup d'erreurs, mais ici présente les Lecteurs avec un corps de religion, exactement transcrit hors de la Parole de Dieu ; duquel corps sera bien ruminé et digéré dans son esprit, peut par la même méthode, où je suis allé avant lui, transformer une nouvelle enquête dans les oracles de Dieu, et tirait en avant quelques pourtant mensonges cachés, et étant apportés à la volonté tendent à l'accomplissement de la piété parmi nous, à ceci seulement toute l’Écriture visée : Je dis l’Écriture, avec laquelle tous les hommes, qui ont complètement étudié la même chose, devraient nécessairement être enchanté avec, en tant qu'expirant la sagesse supplémentaire de Dieu, étant la règle exacte d'une vie sainte (que toutes les religions qui confessent être la voie du bonheur) qui peut être imaginée, et dont la Divinité ne sera même jamais à la fin des mondes mis en doute par aucun, mais alors ils sont peu disposés à nier leurs convoitises mondaines, et à obéir aux préceptes purs et parfaits en cela. Quiconque exécutera l'obéissance, il ne sera pas seulement dans la vie à venir, mais même dans cette vie qui est égale aux Anges.
JOHN BIDDLE.
Partie 1 - Chapitres 1 à 5
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CHAP I
De l’Écriture Sainte, ou de la Parole de Dieu…
__________________________________________________________________________________________________________________________Qu. Qu'est-ce que certifie l’Écriture au sujet de sa propre autorité ?
R. Toute l’Écriture est donnée par l'inspiration de Dieu. 2 Tm 3 : 16.
Qu. Ce qui au sujet de sa propre utilité et excellence ?
R. Toute l’Écriture est profitable pour la doctrine, pour reprendre, pour corriger, pour instruire dans la droiture : Que l'homme de Dieu peut être parfait, entièrement équipé pour toutes œuvres bonnes. 2 Tim.3.1, 17.
La loi du Seigneur est parfaite, transformant l'âme : le témoignage du Seigneur est sûr, faisant à bon escient pour la simple personne.
Les ordonnances du Seigneur sont justes, réjouissant le cœur : le commandement du Seigneur est pur, éclairant les yeux. Les jugements du Seigneur sont vrais et sont tout à fait justes. Ils sont à désirer plus alors l'or, oui, que beaucoup d'or fin, plus doux aussi que le miel que le gâteau de miel. D'ailleurs, par eux ton domestique averti : alors en gardant d'eux il y a grande récompense. Ps 19 : 7-11.
Les paroles du Seigneur sont des paroles pures : comme l'argent éprouvé dans un four de terre, épuré sept fois. Ps 12 : 6.
Tes témoignages sont merveilleux : donc mon âme les gardent. Ps 119 : 129.
Qu. Que certifie l’Écriture au sujet de sa propre suffisance ?
R. Les Saintes Écritures peuvent te rendre sage pour le salut par la foi qui est en Christ Jésus. 2 Tim 3 : 15.
Mais par ceux-ci qui sont écrits, ils peuvent, oui, croire que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant, oui, ils peuvent avoir la vie par son nom. Jn 20 : 31.
Qu. Comment répondriez-vous à ceux qui (malgré le témoignage de l’Écriture que pour son instruction est proprement suffisant) devraient vous soutenir dans votre position, que certaines traditions et commandements des hommes sont-ils nécessaires au salut ?
R. Vous avez fait du commandement de Dieu d'aucun effet par votre tradition. En vain ils m'adorent, enseignant pour doctrines les commandements des hommes. Mt 15 : 6, 9.
Si n'importe quel homme enseignent autrement, et ne consentent pas aux mots qui sont salubres, même aux mots de notre seigneur Jésus le Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, Il est fier, ne sachant rien, mais adorant au sujet des questions et des désaccords des mots. 1 Tim 6 : 3, 4.
Laissez ce qui demeure en vous, ce que vous avez entendu dès le commencement. 1 Jn 2 : 24.
Qu. Quels avantages contribueront-ils pour nous de cette façon ?
R. Si ce que vous avez entendu dès le début reste en vous, vous continuerez aussi dans le Fils, et dans le Père. 1 Jn 1 : 24.
Qu. Que diriez-vous de tel, que vous devriez exiger pour suivre les jugements des Pères, Conciles, et les enseignements divins, quand vous détectez ce qui n'est pas en accord avec l’Écriture ?
R. A la loi et au témoignage : s'ils ne parlent pas selon cette parole, c'est parce qu'il n'y a pas de lumière dans eux. Is 8 : 20.
Qu. La nature de l’Écriture peut-elle être assez comprise, même par une simple personne ?
R. Le témoignage du Seigneur est sûr, rendant sage la simple personne. Ps 19 : 7.
L'accès à tes paroles donne la lumière, elle donne la compréhension à la simple personne. Ps 119 : 130.
Qu. La Parole de Dieu est-elle une lettre morte ?
R. La parole mot de Dieu est rapide et puissante, plus tranchante qu'aucune épée à deux tranchants, transperçant même jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des articulations et la moelle, et peu discerner les pensées et les intentions du cœur. Heb 4 : 12.
Les mots dont je vous parle, sont esprit, et sont vie. Jn 6 : 63.
Qu. Mais quoi faire des choses enregistrées dans la Parole de Dieu nous concernant ?
R. Pour les choses qui ont été écrites à cette époque pour notre enseignement, afin que par la patience et la consolation des écritures nous puissions avoir l'espérance. Rm 15 : 4.
Quiconque écoute ces paroles que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a construit sa maison sur le roc Mt 7 : 24.
Qu. Quels sont les passages les plus attentionnés dans toute l’Écriture, coulant de la bouche d'un épris de la Parole de Dieu ?
R. Je me suis réjoui dans la voie de ton témoignage, plus que dans toutes tes richesses. Mon âme se consume à désirer en tout temps tes jugements. Que j'aime ta loi ! Tout le jour je la médite. Quelle est douce à mon palais ta promesse, plus que le miel à ma bouche ! Aussi j'aime tes commandements plus que l'or et l'or fin. Joie pour moi dans ta promesse, comme à trouver grand butin. Ps 119 : 14, 20, 97, 103, 127, 162.
Partie 1 - Chapitres 1 à 5
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CHAP. II
De Dieu…
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Qu. Combien de Dieux de chrétiens existe t-il ?
R. Un Dieu. Ep 4 : 6.
Qu. Qui est ce Dieu unique ?
R. Le Père, de qui sont toutes choses 1 Co 8 : 6.
Qu. Quel est ce Dieu unique ?
R. Un Esprit. Jn 4 : 14.
Qu. Avez-vous de plus amples descriptions de Dieu dans l’Écriture ?
R. Il est le béni et le seul Potentat, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs : Qui est le seul à posséder l'immortalité, demeurant dans la lumière qu'aucun homme ne peut approcher, qu'aucun homme l'a vu, ni peut le voir que 1 Tm 6 : 15, 16.
Le Seigneur est grâce, et plein de compassion, lent à se fâcher, et de grande pitié. Le Seigneur est bon en tout, et ses tendres pitiés sont pour toutes ses œuvres. Ps 145 : 8, 9.
Qu. Dieu n'est-il pas, selon le courant de l’Écriture, dans un certain endroit, à savoir dans le ciel ?
R. Notre Dieu est dans les cieux. Ps 115 : 3.
Le Seigneur observe du ciel, il est redevable de tous les fils des hommes. De l'endroit de son habitation il observe tous les habitants de la terre. Ps 33 : 13.14.
Ne soyez pas irréfléchi avec votre bouche, et ne laisser pas votre cœur se hâter de prononcer n'importe quoi devant Dieu : pour Dieu qui est dans le ciel, et sur la terre. Ecc 5 : 2.
Regarde en bas de ton l'habitation, du ciel, et béni Israël ton peuple. Dt 26 : 15.
Regarde vers le bas du ciel, et contemple l'habitation de ta sainteté, et de ta gloire. Is 63 : 15.
Écoute de l'endroit où tu demeures, du ciel. -- Écoute du ciel, -- Écoute des cieux, Écoute du ciel. -- Écoute du ciel l'endroit de ta demeure. -- Écoute des cieux, même de l'endroit de demeure. – Écoute des cieux. Entends des cieux, même de l'endroit où tu demeures. 2 Chron.6 : 2, 23, 25, 2, 30, 33, 35, 39.
Votre Père qui est dans le ciel. Mat 5 : 16, 45, 48.
Votre Père qui est dans le ciel. -- Notre Père qui œuvre dans le ciel. Mat 6 : 2, 9.
Votre Père qui est dans le ciel. -- Mon Père qui est dans le ciel. Mat 11 : 21.
Dans le ciel leurs anges contemplent toujours le visage de mon Père qui est dans le ciel. Mat 18 : 10.
Ainsi parla Jésus, et levant les yeux au ciel et dit, Père, l'heure est venue, glorifie ton le Fils, afin que ton Fils te glorifie, -- je t'ai glorifié sur la terre. -- Et maintenant, Père glorifie-moi auprès de Père de toi. Jn 17 : 1, 4, 5.
Je suis sorti d'auprès du Père, et venu dans le monde. A présent je quitte le monde, et je vais vers le Père. Jn. 16 : 28.
Jésus a su que son heure était venue, de passer de ce monde vers le Père. Jn.13 : 1.
Et il est plein du Saint Esprit, et regarde constamment dans le ciel, et voit la gloire de Dieu, et Jésus se tient à la main droite de Dieu.
Et dit, je vois les cieux ouverts, et le fils de l'homme debout à la droite de Dieu. Acte. 7 : 55, 56.
Qu. Est-ce que Dieu dans l’Écriture dit d'avoir une ressemblance, une image similaire, une personne et une forme ?
R. Et Dieu dit, faisons l'homme à notre image, après notre image. -- Si Dieu a créé l'homme à sa propre image, à l'image de Dieu il l'a créé. Gn 1 : 16, 27.
Le jour que Dieu a créé l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Gn 5 : 1.
Qui verse le sang de l'homme, par l'homme aura son sang versé, comme à l'image de Dieu, l'homme à été fait. Gn 9 : 6.
Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, toute ma maison lui ait confié. Je lui parle face à face dans l'évidence, non en énigmes et il voit la forme du Seigneur. Nb 12 :7, 8.
Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu. Jc 3 : 9.
Est-ce pour Dieu que vous proférez des paroles injustes, pour lui ces propos mensongers ? Prenez-vous ainsi son parti, est-ce pour Dieu que vous plaidez ? Jc 13 : 7, 8.
Et le Père, qui m'a envoyé, lui, m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez jamais vu sa face. Jn 5 : 37.
Qu. Quel passage de l’Écriture suggère, pas seulement que les Saints, dans l'état parfait du monde à venir, qui verra Dieu face à face, aussi comprendra ou connaîtra tout de lui ?
R. Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. – Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors se sera face à face. A présent, je connais d'une manière partielle, mais alors je connaîtrai comme je suis venu. 1 Co 13 : 10, 12
Qn. Ni y a t-il pas, selon la substance perpétuelle de l’Écriture, des affections, ou des passions dans Dieu, comme la colère, la fureur, le zèle, le courroux, l'amour, la haine, la jalousie, le repentir, le chagrin, la joie, la crainte ?
R. Israël s'était ainsi commis avec le Baal de Péor : et la colère du Seigneur s'enflamma contre lui. Seigneur dit à Moïse, "prends tous les chefs du peuple. Empale-les à la face du soleil pour Seigneur : alors la colère de Seigneur se détournera d'Israël." Nb 25 : 3, 4.
Ma fureur sur eux, et je serai soulagé : et ils sauront que le seigneur l'ont parlée dans mon ardeur, quand j'ai accompli ma fureur dans eux. Ez 5. 13.
Moïse s'efforça d'apaiser Yahvé son Dieu et dit : a sollicité le seigneur son Dieu, et a dit : "pourquoi, Yahvé, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple que tu as fait sortir de l’Égypte par ta grande force et ta main puissante ?" pour quoi les égyptiens diraient-ils : "C'est par méchanceté qu'il les a fait sortir, pour les faire périr dans les montagnes et les exterminer de la face de la terre" ? Reviens de ta colère ardente. Ex 32 : 11, 12.
La colère de Dieu est indiquée du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui tiennent la vérité dans l'injustice ; Rm 1 : 18.
Dieu de la charité et de la paix sera avec vous. 2 Co 13 : 11.
Et nous, nous avons reconnu l'amour que Dieu a pour nous, parce que Dieu est amour. -- Dieu est amour, celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 1 Jn 4 : 8,16.
Seigneur ! Au matin tu écoutes ma voix; au matin je m prépare pour toi et je reste aux aguets. Tu n'es pas un Dieu agréant l'impiété, tu détestes tous les travailleurs de l'iniquité. Ps 5 : 4, 5.
Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus le Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation. 2 Co 1 : 3.
Dieu qui est riche en miséricorde. Ep 2 : 4.
Dieu de toutes grâces. 1 P 5 : 10.
Le Seigneur Dieu, riche en grâce et en fidélité. Ex 34 : 6.
Moi Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Ex 20 : 5.
Ils m'ont rendu jaloux avec un néant de dieu. Dt 32 : 21.
Et le Seigneur renonça à faire le mal dont il avait menacé son peuple. Ex 32 : 14.
Et il s'est repenti le seigneur qu'il avait fait à homme sur la terre, et elle s'est affligée l'à son cœur.
Yahvé dit :" je vais effacer de la surface du sol les hommes que j'ai créés – depuis l'homme, jusqu'aux bestiaux, aux bestioles et aux oiseaux du ciel -, car je me repens de les avoir faits." Gn 6 : 7.
Et ils firent disparaître de chez eux les dieux de l'étranger et ils serviront Yahvé. Alors le Seigneur ne supportera pas plus longtemps la souffrance d'Israël. Jg 10 : 16.
Car de nouveau le Seigneur prendra plaisir à ton bonheur, comme il avait pris plaisir au bonheur de tes pères. Dt 30 : 9.
J'ai dit : je les réduirais bien en poussière, j'abolirais leur souvenir parmi les hommes, si je craignais l'arrogance de l'ennemi. Que leurs adversaires ne s'y trompent pas ! Qu'ils ne disent pas : " Notre main l'emporte, et le Seigneur n'y est pour rien." Dt 32 : 26, 27.
Qu. Est-ce que Dieu ne connaît pas toutes nos pensées, mots et actions ?
R. Que je me lève ou m'assoie, tu le sais, tu perces de loin mes pensées, quand je marche ou je me couche, tu le sens, mes chemins te sont tous familiers. La parole n'est pas encore sur ma langue, et voici, Seigneur tu la connais toute entière. Ps 139 : 2, 3, 4.
Qu. Est-ce que pour nos actions libres, lesquelles ne sont pas passées, ni présentes, mais peuvent par la suite l'une ou l'autre être ou ne pas être, quels sont les passages principaux de l’Écriture, d'où ils sont habituellement recueillis, que Dieu ne connaît pas de telles actions, jusqu'à ce qu'elles viennent à être faites, il y a de telles actions ?
R. Le Seigneur Dieu modela encore du sol toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel, et il les amena à l'homme, pour voir comment celui-ci les appellerait. Gn.2 : 19.
Puis Yahvé Dieu dit : " Voilà que l'hommes est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive pas toujours !" Gn 3 : 22.
Et Yahvé vit que la méchanceté de l'homme était grande dans la terre, et que son cœur ne formait que de mauvais desseins à longueur de journées pensées. Le Seigneur se repentit d'avoir fait homme sur la terre, et il s'affligea dans son cœur. Yahvé dit :" je vais effacer de la surface du sol les hommes que j'ai créés – depuis l'homme, jusqu'aux bestiaux, aux bestioles et aux oiseaux du ciel -, car je me repens de les avoir faits." Gn 6 : 5, 6, 7.
Après ces événements, il arriva que Dieu éprouva Abraham et lui dit : " Prends ton fils, ton unique, celui que tu chéris, Isaac, et va-t'en au pays de Moriyya, et là tu l'offriras en holocauste sur une montagne que je t"indiquerai." Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l'ange de Yahvé l'appela du ciel et dit : "Abraham ! Abraham !" Il répondit : "Me voici !" L'ange lui dit : "N'étends pas la main contre l'enfant ! Ne lui fait aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu n'as pas refusé ton fils unique." Gn 22 : 1, 2, 10-12.
Dieu dit encore à Moïse : "Tu parleras ainsi aux Israélites : 'Yahvé, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous, C’est mon nom pour toujours, c'est ainsi que l'on m'invoquera de génération en génération." "Va, réuni les anciens d'Israël et dis-leur : 'Yahvé le Dieu de vos pères m'est apparu – Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob – et il m'a dit : je vous ai visité et j'ai vu ce qu'on vous fait en Égypte" Ils écouteront ta voix et vous irez, toi et les anciens d'Israël, trouver le Roi d'Egypte et vous lui dirait : 'Yahvé le Dieu des hébreux est venu à notre rencontre. Toi, permets-nous d'aller à trois jours de marche dans le désert pour sacrifier à Yahvé notre Dieu'. Ex 3 : 15, 16,18.
Moïse reprit la parole et dit : " Et s'il ne me croient pas et n'écoutent pas ma voix, mais me disent : Yahvé ne t'ai pas apparu ?" Le Seigneur lui dit : "Qu'as-tu en main ? – un bâton, dit-il. – jette-le à terre", lui dit Yahvé. Moïse le jeta à terre, le bâton se changea en serpent et Moïse fuit devant lui. Yahvé dit à Moïse : "Avance la main et prend le par la queue." Il avança la main et le pris, et dans la main il redevint in bâton. " Afin qu'ils croient que Yahvé t'est apparu, le Dieu de leurs pères, le Dieu de d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. " Yahvé lui dit encore : Mets ta main dans ton sein." Il mit la main dans son sein et le retira, et voici que sa main était lépreuse, blanche comme neige. Yahvé lui dit : "Remets ta main dans ton sein." Il remis la main dans son sein et retira sa main de son sein, et voici qu'elle était redevenu comme le reste de son corps. "Ainsi, s'ils ne te croient pas et ne sont pas convaincus par le premier signe, ils croiront à cause du second signe. Et s'ils ne croient pas même avec ces deux signes, et qu'il n'écoutent pas ta voix, tu prendras de l'eau du fleuve et tu le répandra par terre, et l'eau que tu auras puisée au fleuve se changera en sang sur la terre sèche". Ex 4 : 1-9.
Alors Pharaon eut laissé partir le peuple, Dieu ne lui fit pas prendre la route du pays des Philistins, bien qu'elle fut plus proche, car Dieu s'était dit qu'à la vue des combats le peuple pourrait se repentir et retourner en Égypte. Ex 13 :17.
Le Seigneur dit à Moïse : "Je vais faire pleuvoir pour vous du pain du haut du ciel. Les gens sortiront et recueilleront chaque jour leur ration du jour ; je veux ainsi les mettre à l'épreuve pour qu'ils marchent selon ma loi oui ou non." Ex 16 : 4.
Et le Seigneur renonça à faire le mal dont il avait menacé son peuple. Ex 32 : 14. "J'ai entendu les plaintes qui murmurent contre moi les israélites. Je vous le jure que vous n'entrerez pas dans ce pays où, levant la main, j'avais fait serment de vous établir". Nb 14 : 27, 30.
Souviens-toi de tout le chemin que le Seigneur ton Dieu t'a fait faire pendant quarante ans dans le désert, afin de t'humilier, de t'éprouver et de connaître le fond de ton cœur : allais- tu ou non garder ses commandements ? Dt 8 : 2.
C'est le Seigneur votre Dieu qui vous éprouve pour savoir si vraiment voua aimez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur et de toute vote âme. Dt 13 : 4.
J'ai dit : Je les réduirais bien en poussière, j'abolirais leur souvenir parmi les hommes, si je ne craignais l'arrogance de l'ennemi. Que leurs adversaires ne s'y trompent pas ! Qu'ils ne disent pas : " Notre main l'emporte, et le Seigneur n'y est pour rien. " Dt 32 : 26, 27.
Voici les nations que le Seigneur a laissé subsister afin de mettre par elles à l'épreuve tous les Israélites qui n'avaient connu aucune des guerres de Canaan. Ils servirent à éprouver Israël, pour savoir s'ils garderaient les commandements que le Seigneur avait donnés à leurs pères par l'intermédiaire de Moïse. Jg 3 : 1, 4.
C'est pourquoi - oracle de Yahvé, Dieu d'Israël - j'avais bien dit que ta maison et la maison de ton père marcheraient en ma présence pour toujours, mais maintenant - oracle de Yahvé - je m'en garderai ! Car j'honore ceux qui m'honorent et ceux qui me méprisent sont traités comme rien. 1S 2 : 30.
La parole du Seigneur fut adressée à Samuel en ces termes : " Je me repens d'avoir donné la royauté à Saül, car il s'est détourné de moi et n'a pas exécuté mes ordres. " Samuel s'enflamma et cria vers le Seigneur pendant toute la nuit. 1 S 15 : 10, 11.
Ézéchias réussit dans toutes ses entreprises. Et même avec les interprètes des officiers babyloniens envoyés près de lui pour enquêter sur le miracle qui avait eu lieu dans le pays, c'est pour l'éprouver que Dieu l'abandonne, et pour connaître le fond de son cœur. 2 Ch 32 : 30, 31.
Que pouvais-je encore faire pour ma vigne que je n'aie faite ? Pourquoi espérais-je avoir de beaux raisins, et a-t-elle donné des raisins sauvages ? Is 5 : 4.
Peut-être écouteront-ils et se détourneront-ils chacun de sa voie perverse : alors je me repentirai du malheur que je suis en train de méditer contre eux pour la perversité de leurs actes. Jr 26 : 2, 3.
La quatrième année de Joiaquim, fils de Josias, roi de Juda, la parole que voici fut adressée à Jérémie de la part de Yahvé. Prends un rouleau et écris dessus toutes les paroles que je t'ai adressées touchant Israël, Juda et toutes les nations, depuis le jour où je commençai à te parler au temps de Josias jusqu'aujourd'hui. Peut-être qu'en entendant tout le mal que j'ai dessein de leur faire, ceux de la maison de Juda reviendront chacun de sa voie mauvaise; alors je pourrai pardonner leur iniquité et leur péché. J. 36 : 1, 2, 3.
La parole du Seigneur me fut adressée en ces termes : Et toi, fils d'homme, fais-toi un bagage d'exilé et pars en exil sous leurs yeux. Tu partiras du lieu où tu te trouves vers un autre lieu, à leurs yeux. Peut-être reconnaîtront-ils qu'ils sont une engeance de rebelles. Ez 12 : 1, 3.
N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pénétrées d'action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Ph 4 : 6.
Seulement, Dieu nous ayant confié l'Évangile après nous avoir éprouvés, nous prêchons en conséquence, cherchant à plaire non pas aux hommes mais à Dieu qui éprouve nos cœurs. 1 Th 2 : 4.
Qu. Comment devons-nous adorer Dieu ?
R. Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est en esprit et en vérité qu'ils doivent adorer. Jn 4 : 24.
Qu. Comment une personne doit-elle l'aimer ?
R. Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir. Dt 6 : 5.
Qu. Pouvons-nous l'aimer avec tout le cœur, s'il était trois ? Ou si son unité est la cause insinuée par Moïse, pourquoi nous devons l'a mer ainsi ? Comment sonder les mots selon * la vérité du texte hébraïque ? [*Voir la traduction de Ainsworth]
R. Écoute, Israël : Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé. Dt 6 : 4.
Qu. En quoi consiste l'amour de Dieu ?
R. Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. 1 Jn 5 : 3.
Mais celui qui garde sa parole, c'est en lui vraiment que l'amour de Dieu est accompli. 1 Jn 2 : 5.
Qu. Que doit-on dire, si un homme dit aimer Dieu, et dans le même temps haï son frère ?
R. Si quelqu'un dit : " J'aime Dieu " et qu'il déteste son frère, c'est un menteur : celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne saurait aimer le Dieu qu'il ne voit pas. 1 Jn 4 : 20.
Qu. Quel avantage ce sera por vous, de savoir le Père le seul vrai Dieu ? Comment parlait le Christ dans sa prière au Père, à propos de cette chose ?
R. Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Jn 17 : 3.
Partie 1 - Chapitres 1 à 5
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CHAP. III
De la Création…
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Qu. Le ciel et la terre de toute l'éternité existaient-ils, ou ont-ils étaient créés à un certain moment ? Et par qui ?
R. Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Gn 1 : 1.
Qu. En combien de temps Dieu les a faits ?
R. Car en six jours Yahvé a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour, c'est pourquoi Yahvé a béni le jour du sabbat et l'a consacré. Ex 20 : 11.
Qu. Comment Dieu a créé l'homme ?
R. Alors Yahvé Dieu modela l'homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l'homme devint un être vivant. Gn 2 :7.
Qu. Comment a t'-il créé la femme ?
R. Alors Yahvé Dieu fit tomber une torpeur sur l'homme, qui s'endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Puis, de la côte qu'il avait tirée de l'homme, Yahvé Dieu façonna une femme et l'amena à l'homme. Gn 2 : 21, 22.
Qu. Pourquoi a-t-elle était appelée femme ?
R. Celle-ci sera appelée femme, car elle fut tirée de l'homme, celle-ci ! Gn 2 : 23.
Qu. Que Moïse conclut-il d'elle étant faite femme, et amenée vers l'homme ?
R. C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair. Gn.2 : 24.
Qu. Où Dieu a mis l'homme, après l'avoir créé ?
R. Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait modelé. Gn 2 : 8.
Qu. Où Dieu a mis l'homme, après l'avoir créé ?
R. Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait modelé. Gn 2 : 8.
Qu. L'homme a-t-il été trompé pour manger du fruit défendu ?
R. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression. 1 Tm 2 :14.
Qu. Par qui la femme a-t-elle était décidée ?
R. Le serpent a séduit Eve avec subtilité. 2 Co 11 : 3.
Qu. Comment la femme a-t-elle été persuadée de manger du fruit interdit ? Et l'homme ?
R. La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea. Gn 3 : 6.
Qu. Quel effet a-t-il suivi de l'avoir mangé ?
R. Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus; il cousirent des feuilles de figuier et se firent des pagnes. Gn 3 : 7.
Qu. Le fait du péché de nos premiers parents en mangeant du fruit interdit a-t-il amené sur eux et sur leur postérité la culpabilité des tourments de l'enfer, de défigurer l'image de Dieu dans eux, d'assombrir leur compréhension, d'asservir leur volonté, de les priver du pouvoir de faire le bien, et de la cause de la mortalité ?
Si non, quelles sont les vraies peines que Dieu a dénoncées contre eux pour l'infraction dite ?
R. A la femme, il dit : Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils. Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi. A l'homme, il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais interdit de manger, maudit soit le sol à cause de toi ! A force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l'herbe des champs. A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise. Gn 3 : 16, 17, 18, 19.
Partie 1 - Chapitres 1 à 5
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CHAP. IV
De Christ Jésus…
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Qu. Combien il-y- a-t-il de seigneurs pour les Chrétiens, par quel moyen sont-ils distingués d'un seul Dieu ?
R. Un Seigneur. Ep 4 : 5.
Qu. Qui est ce seul Seigneur ?
R. Jésus Christ, par qui sont toutes choses. 1 Co 8 : 6.
Qu. Comment le Christ est né ?
R. Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu'ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint. Mt 1 : 18.
Et l'ange lui dit : " Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; Mais Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? " L'ange lui répondit : " L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Lc 1 : 30, 31, 32, 34, 35.
Qu. Comment Jésus est devenu le Seigneur, selon l'opinion de Paul ?
R. Car le Christ est mort et revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants. Rm 14 : 9.
Qu. Que disait l'apôtre Pierre au sujet de la période et de la façon dont il est devenu le Seigneur ?
R. Dieu l'a ressuscité, ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Et maintenant, exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père l'Esprit Saint, objet de la promesse, et l'a répandu. C'est là ce que vous voyez et entendez. " Que toute la maison d'Israël le sache donc avec certitude : Dieu l'a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous avez crucifié. " Ac 2 : 32, 33, 36.
Qu. Jésus ne prouve t-il pas lui-même être Dieu par ses miracles ? Et n'a t-il pas fait ces miracles pas sa propre nature Divine à lui, parce qu'il était Dieu lui-même ? Quelle est la conclusion de l'Apôtre Pierre à ce sujet ?
R. Jésus le Nazaréen, cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous par les miracles, prodiges et signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, ainsi que vous le savez vous-mêmes, Ac 2 : 22.
Comment Dieu l'a oint de l'Esprit Saint et de puissance, lui qui a passé en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés au pouvoir du diable ; car Dieu était avec lui. Ac 10 : 38.
Qu. Christ ne pouvait-il pas faire toutes choses lui-même ? Et n'était pas le Fils éternel de Dieu qui prit chair de lui, à qui la nature humaine du Christ était personnellement unie, qui travaillait à tous ses travaux ? Répondre à ces choses par les mots du Fils lui-même.
R. " En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu'il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, à vous en stupéfier. Je ne puis rien faire de moi-même. Jn 5 : 19, 20, 30.
Mais le Père demeurant en moi fait ses œuvres. Jn 14 : 10
Qu. Quelle raison fait le Fils un débiteur, pourquoi le Père ne l'a pas abandonné, et ne l'a pas mis hors de faveur ? Ce n'était-il pas en raison qu'il était de la même essence que lui, pour que soit impossible pour le Père de l'abandonner, ou cesser de l'aimer ?
R. Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que Je Suis et que je ne fais rien de moi-même, il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. Jn 8 : 28, 29. Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez en mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour. Jn 15 : 9, 10.
Qu. L'Ecriture avoue-t-elle Christ être le Fils de Dieu parce qu'il a été engendré éternellement de l'essence Divine, ou pour d'autres raisons l'acceptant seulement comme un homme ? Répéter les passages dans ce but.
R. Et l'ange lui dit : " Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; Mais Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? " L'ange lui répondit : " L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Lc 1 :30, 31, 32, 34, 35.
A celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde vous dites : "Tu blasphèmes", parce que j'ai dit : "Je suis Fils de Dieu" ! Jn. 10 :36
Et nous, nous vous annonçons la Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères, Dieu l'a accomplie en notre faveur à nous, leurs enfants : il a ressuscité Jésus. Ainsi est-il écrit dans les psaumes : Tu es mon fils, moi-même aujourd'hui je t'ai engendré. Ac 13 : 32, 33.
Et par Jésus Christ, le témoin fidèle, le Premier-né d'entre les morts. Ap 1 : 5.
Et il est aussi la Tête du Corps, c'est-à-dire de l'Église : Il est le Principe, Premier-né d'entre les morts Col 1 : 18.
Devenu d'autant supérieur alors aux anges que le nom qu'il a reçu en héritage est incomparable au leur. Auquel des anges, en effet, Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré ? Et encore : Je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils. He 1 : 4, 5.
De même ce n'est pas le Christ qui s'est attribué à soi-même la gloire de devenir grand prêtre, mais il l'a reçue de celui qui lui a dit : Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré. He 5 : 5.
Car ceux que d'avance il a discernés, il les a aussi prédestinés à reproduire l'image de son Fils, afin qu'il soit l'aîné d'une multitude de frères. Rm 8 : 29.
Qu. Que disait le Fils lui-même à propos de la prérogative de Dieu le Père au-dessus de lui ?
R. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, parce que le Père est plus grand que moi. Jn 14 : 28.
Quant à la date de ce jour, ou à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père. Mc13 : 32.
Quant à la date de ce jour, et à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne que le Père, seul. Mt. 24 : 36.
Qu. Que disait l'apôtre Paul ?
R. Puis ce sera la fin, lorsqu'il remettra la royauté à Dieu le Père.
Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous. 1 Co 15 : 24, 28.
Je veux cependant que vous le sachiez : le chef de tout homme, c'est le Christ ; le chef de la femme, c'est
l'homme ; et le chef du Christ, c'est Dieu. 1 Co 11 : 3.
Tout est à vous, mais vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu. 1 Co 3 : 22, 23.
Qu. Pourtant Christ n'est-il pas digne, du titre de Seigneur, donc aussi celui de Dieu, dans les Écritures ?
R. Thomas lui répondit : " Mon Seigneur et mon Dieu ! " Jn 20 : 28.
Qu. Etait-il aussi le Dieu de Thomas, alors que lui-même, dans le même temps n'avait pas reconnu un autre pour être son Dieu ?
R. Jésus lui dit : " Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. " Jn 20 : 17.
Le vainqueur, je le ferai colonne dans le temple de mon Dieu : il n'en sortira plus jamais et je graverai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la Cité de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel, de chez mon Dieu, et le nom nouveau que je porte. Ap 3 : 12.
Qu. Avez-vous n'importe quel passage de l’Écriture où Christ, en même temps qu'il avait l'appellation de Dieu qui lui été donnée, ait dit être un Dieu ?
R. il dit à son Fils : Ton trône, ô Dieu, subsiste dans les siècles des siècles, et : Le sceptre de droiture est le sceptre de sa royauté. Tu as aimé la justice et tu as haï l'impiété. C'est pourquoi, Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile d'allégresse de préférence à tes compagnons. He 1 : 8, 9.
Partie 1 - Chapitres 1 à 5
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CHAP. V
Du Saint Esprit…
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Qu. Combien il y a-il de Saint Esprit pour les Chrétiens ?
R. R. Un Esprit. Ep 4 : 4.
Qu. En quoi consiste la prérogative de l'Esprit Saint au-dessus des autres esprits ?
R. R. Car c'est à nous que Dieu l'a révélé par l'Esprit ; l'Esprit en effet sonde tout, jusqu'aux profondeurs de Dieu. Qui donc entre les hommes sait ce qui concerne l'homme, sinon l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l'Esprit de Dieu. 1 Co 2 : 10, 11.
Qu. D'où l'Esprit Saint est-il envoyé ?
R. R. Il vient du ciel. 1 P 1 : 12.
Qu. Par qui ?
R. R. C'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils. Ga 4 : 6.
Qu. Christ n'affirme-t-il pas qu'il l'envoie aussi ? Que dit-il ?
R. Car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai. Jn 16 : 7.
Qu. Jésus avait-il toujours le pouvoir d'envoyer l'Esprit Saint, ou l'a-t-il obtenu un certain temps ?
R. Dieu l'a ressuscité, ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Et maintenant, exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père l'Esprit Saint, objet de la promesse, et l'a répandu. C'est là ce que vous voyez et entendez. Ac 2 : 32,33.
Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ; car il n'y avait pas encore d'Esprit, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. Jn 7 : 39.
Qu. Quels sont en général les avantages qu'obtiennent les chrétiens par l'Esprit Saint ?
R. Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit. 1Co 12 : 13.
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Pareillement
l'Esprit vient au secours de notre faiblesse ; car nous ne savons que demander pour prier comme il faut ; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables, et Celui qui sonde les cœurs sait quel est le désir de l'Esprit et que son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu. Rm 8 : 16, 26, 27.
Et l'espérance ne déçoit point, parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné. Rm 5 : 5.
Et c'est lui-même qui nous a fait connaître votre dilection dans l'Esprit. Col 1 : 8.
Daigne le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de la gloire, vous donner un esprit de sagesse et de révélation, qui vous le fasse vraiment connaître ! Ep 1 : 17.
Que le Dieu de l'espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi la joie et la paix, afin que l'espérance surabonde en vous par la vertu de l'Esprit Saint. Rm 15 : 13.
Car le règne de Dieu n'est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint. Rm 14 : 17.
Cependant les Églises jouissaient de la paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elles s'édifiaient et vivaient dans la crainte du Seigneur, et elles étaient comblées de la consolation du Saint Esprit. Ac 9 : 31.
Qu'Il daigne, selon la richesse de sa gloire, vous armer de puissance par son Esprit pour que se fortifie en vous l'homme intérieur. Ep 3 : 16.
Qu. Quels sont les avantages spéciaux s'amassant sur les apôtres par l'Esprit saint ? Qu'est ce que Christ leurs demandait jusqu'ici ?
R. Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Jn 14 : 26.
Mais quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière Jn 16 : 13.
Qu. L'Esprit Saint doit-il les mener dans toute vérité, alors parlant de lui-même, et donnant de sa propre ampleur ? Qu'a dit le Christ à son sujet ?
R. car il ne parlera pas de lui-même, mais ce qu'il entendra, il le dira et il vous dévoilera les choses à venir. Lui me glorifiera, car c'est de mon bien qu'il recevra et il vous le dévoilera. Jn 16 :13, 14.
Qu. Les hommes reçoivent-ils l'Esprit saint pendant qu'ils sont du monde, et dans leur condition naturelle, à la fin qu'ils peuvent devenir des enfants de Dieu, peuvent recevoir la parole, peuvent croire, peuvent se repentir, peuvent obéir à Christ ? Ou, après ils sont devenus des enfants de Dieu, ayant reçu la parole, de croire, de se repentir, d'obéir à Christ ? R. Et je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu'il soit avec vous à jamais, l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas ni ne le reconnaît. Vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous et qu'il est en vous. Jn 14 : 16, 17.
L'homme psychique n'accueille pas ce qui est de l'Esprit de Dieu : c'est folie pour lui et il ne peut le connaître, car c'est spirituellement qu'on en juge. 1Co 2 : 14.
Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie : Abba, Père ! Ga 4 : 6
Apprenant que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu, les apôtres qui étaient à Jérusalem y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci descendirent donc chez les Samaritains et prièrent pour eux, afin que l'Esprit Saint leur fût donné. Car il n'était encore tombé sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Ac 8 : 14, 15,16.
Celui qui croit en moi ! " Selon le mot de l'Écriture : De son sein couleront des fleuves d'eau vive. Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ; car il n'y avait pas encore d'Esprit, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. Jn 7 : 38, 39.
Tandis qu'Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir traversé le haut-pays, arriva à Éphèse. Il y trouva quelques disciples et leur dit : " Avez-vous reçu l'Esprit Saint quand vous avez embrassé la foi ? " Ils lui répondirent : " Mais nous n'avons même pas entendu dire qu'il y a un Esprit Saint. " Ac 19 : 1, 2.
Et pour y avoir cru, vous avez été marqués d'un sceau par l'Esprit de la Promesse, cet Esprit Saint. Ep 1 : 13.
Que nous pouvons recevoir l'Esprit de la promesse par la foi. Ga 3 : 14.
Dieu m'a choisi parmi vous pour que les païens entendent de ma bouche la parole de la Bonne Nouvelle et embrassent la foi Et Dieu, qui connaît les cœurs, a témoigné en leur faveur, en leur donnant l'Esprit Saint tout comme à nous. Ac 15 : 7, 8.
Repentez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour la rémission de ses péchés, et vous recevrez alors le don du Saint Esprit. Ac 2 : 38.
Nous sommes témoins de ces choses, nous et l'Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Ac 5 : 32.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. VI
Du salut par le Christ…
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Qu. Christ dans l’Écriture n'est-il pas appelé un Sauveur ?
R. notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, 2 P 3 : 18.
Qu. Christ est-il notre Sauveur originel comme pour lui-même, ou parce qu'il a été donné, a été exalté et a été élevé par un autre pour être le Sauveur ?
R. Car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. " Ac 4 :12.
C'est lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Chef et Sauveur. Ac 5 : 31.
C'est de sa descendance que, suivant sa promesse, Dieu a suscité pour Israël Jésus comme Sauveur. Ac 13 : 23.
Qu. Comment les Saints comptent-ils être sauvé par Christ ?
R. Nous sauvés par sa vie. Ro 5 : 10.
Nous attendons ardemment, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu'il a de pouvoir même se soumettre toutes choses. Ph 3 : 20, 21.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. VII
De la médiation de Christ…
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Qu. Christ n'est-il pas appelé le Médiateur entre Dieu et les hommes ?
R. Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même. I Ti 2 : 5.
Qu. Christ n'est-il pas aussi appelé le Médiateur de la Nouvelle Alliance ? Ou d'une meilleure Alliance ?
R. Jésus médiateur d'une alliance nouvelle, He 12 : 24.
Il est le médiateur d'une meilleure alliance. He 8 : 6.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. VIII
De la fonction prophétique du Christ…
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Qu. Christ n'est-il pas digne comme avec le titre de Médiateur, d'avoir aussi celui de Prophète ?
R. Il enverra alors le Christ qui vous a été destiné, Jésus. Moïse, d'abord, a dit : Le Seigneur Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète semblable à moi. Ac 3 : 20, 22.
Qu. Pour autant que Christ était d'être un Prophète comme Moïse, et Moïse avait eu ce privilège au-dessus des autres Prophètes, que Dieu ne lui a pas fait connaître dans une union, ni ne lui a parlé dans un rêve, mais face à face, comme un homme parle à un ami, et l'a présenté similairement au Seigneur, Ex 33 : 11; Nb 12 : 6, 7, 8. Pouvez-vous citer n'importe quel passage de l'Ecriture, lequel avise que Christ a vu Dieu, avant l'accomplissement de sa fonction de Prophète ?
R Ils seront tous enseignés par Dieu. Quiconque s'est mis à l'écoute du Père et à son école vient à moi. Non que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient d'auprès de Dieu : celui-là a vu le Père. Jn 6 : 45, 46.
Qu. D'où, il paraît que Christ, comme à Moïse, a entendu de Dieu les choses qu'il parlé ?
R. Moi, un homme qui vous ait dit la vérité, que j'ai entendue de Dieu. Jn 8 : 40.
Mais celui qui m'a envoyé est véridique et je dis au monde ce que j'ai entendu de lui. Mais je dis ce que le Père m'a enseigné. Jn 8 : 26, 28.
Tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître. Jn. 15 : 15.
Les paroles que tu m'as données, je les leur ai données, et ils les ont accueillies. Jn 17 : 8.
Qu. Pouvez-vous citer plus de passages pour prouver que Christ comme un homme est monté dans le ciel, et était ici, et est venu de Dieu du ciel, avant qu'il se présente au monde et a effectué sa fonction Prophétique, ainsi que la conversation de Moïse avec Dieu dans la personne d'un ange portant le nom de Dieu, était une ombre du Christ qui parlait avec Dieu ?
R. Nul n'est monté au ciel, hormis celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme. Jn 3 : 13.
Le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?... Jn 6 : 62.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Jn 6 : 38.
Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Jn 6 : 51.
Ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain qui vient du ciel ; mais c'est mon Père qui vous le donne. Car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et donne la vie au monde. Les Juifs alors se mirent à murmurer à son sujet, parce qu'il avait dit : " Je suis le pain descendu du ciel. " Ils disaient : " Celui-là n'est-il pas Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment peut-il dire maintenant : Je suis descendu du ciel ? " Jn 6 : 32, 33, 41, 42.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Voici le pain descendu du ciel. Jn 6 : 57, 58.
Car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Joh. 8.42.
Vous, vous êtes d'en bas ; moi, je suis d'en haut. Vous, vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. Jn 8 : 23.
Jésus savait qu'il était venu de Dieu, et allait vers Dieu. Jn 13 :1, 3.
Je suis sorti d'auprès du Père et venu dans le monde. A présent je quitte le monde et je vais vers le Père. Ses disciples lui disent : " Voilà que maintenant tu parles en clair et sans figures Nous savons maintenant que tu sais tout et n'as pas besoin qu'on te questionne. A cela nous croyons que tu es sorti de Dieu. " Jn 16 : 28, 29, 30.
Je les leur ai données, et ils les ont accueillies et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti d'auprès de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé. Jon 17 : 8.
Qu. De quelle conséquence était, dans le jugement de Christ lui-même, que ses disciples avaient cru qu'il est venu de Dieu ? Que disait-il ?
R. Car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'aimez et que vous croyez que je suis sorti d'auprès de Dieu. Jn 16 : 27.
Qu. Est-ce que Jean le Baptiste n'affirme pas que Christ a surpassé tous les autres, parce qu'il est descendu du ciel ? Que disait-il ?
R. Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre (ou, était plutôt de la terre) est terrestre et parle en terrestre (ou, est de la terre). Celui qui vient du ciel témoigne de ce qu'il a vu et entendu, et son témoignage, nul ne l'accueille. Jn 3 : 30, 31, 32.
Qu. Vous avez déjà montré que Christ était comme Moïse en voyant Dieu, et entendant de lui les choses qu'il a parlé. Mais Moïse a dépassé tous autres Prophètes de la même manière du fait qu'il était le seul donateur de loi. Christ était-il donc comme Moïse en donnant la loi aussi ? Il y t-il une mention de sa loi ?
R. Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ. Ga 6 : 2.
Où donc est le droit de se glorifier ? Il est exclu. Par quel genre de loi ? Celle des œuvres ? Non, par une loi de foi. Rm 3 : 27.
La loi de la liberté. Jc 2 : 12.
La loi parfaite de la liberté. Jc 1 : 25.
Qu. Le Christ alors partiellement parfait, corrige t-il en partie la loi de Moïse ? Quelle est la propre détermination du Christ à propos de cette question ?
R. " Vous avez entendu qu'il a été dit aux ancêtres : Tu ne tueras point ; et si quelqu'un tue, il en répondra au tribunal. Eh bien ! Moi je vous dis : Quiconque se fâche contre son frère en répondra au tribunal ; mais s'il dit à son frère : "Crétin ! ", il en répondra au Sanhédrin ; et s'il lui dit : "Renégat ! ", il en répondra dans la géhenne de feu. " Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne commettras pas l'adultère. Eh bien ! Moi je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l'adultère avec elle.
" Vous avez encore entendu qu'il a été dit aux ancêtres : Tu ne te parjureras pas, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Eh bien ! Moi je vous dis de ne pas jurer du tout : ni par le Ciel, car c'est le trône de Dieu, ni par la Terre, car c'est l'escabeau de ses pieds ; ni par Jérusalem, car c'est la Ville du grand Roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux en rendre un seul cheveu blanc ou noir. Que votre langage soit : "Oui ? oui", "Non ? Non" : ce qu'on dit de plus vient du Mauvais. " Vous avez entendu qu'il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. Eh bien ! Moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant : au contraire, quelqu'un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.
Veut-il te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui même ton manteau.
Te requiert-il pour une course d'un mille, fais-en deux avec lui. " Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! Moi je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs. Afin de devenir fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Mt 5 : 21, 22, 27, 28, Etc.
Qu. Vous l'avez fait simplement apparaître que la loi de la foi, ou la nouvelle alliance, de qui Christ était le Médiateur, est meilleure alors que la loi des œuvres ou l'ancienne alliance, de qui Moïse était le Médiateur, dans le respect des préceptes : elle est aussi meilleure dans le respect des promesses ?
R. Mais à présent, le Christ a obtenu un ministère d'autant plus élevé que meilleure est l'alliance dont il est le médiateur, et fondée sur de meilleures promesses. He 8 : 6.
Car la Loi n'a rien amené à la perfection - et introduite une espérance meilleure. He 7 : 19.
Qu. Où ces meilleures promesses de Dieu touchaient la vie éternelle et l'immortalité cachée dans l'obscurité, et qui n'ont pas été mise en évidence sous la loi ?
R. Le Sauveur Christ Jésus, qui a détruit la mort et fait resplendir la vie et l'immortalité par le moyen de l'Évangile. 2 Tm 1 : 10.
Qu. Bien que les promesses de l’Évangile soient meilleures alors que celles de la loi, elles ne sont pourtant pas (de même que celles de la loi) proposées sous les conditions de la foi et de persévérance dedans, de sainteté et d'obéissance, de repentir, de souffrir pour Christ et sa vérité. Etc ? Comment parle l’Écriture de ce moment-là ?
R. Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l'homme, afin que quiconque croit ait par lui la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Qui croit en lui n'est pas jugé ; qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu. Qui croit au Fils a la vie éternelle ; qui refuse de croire au Fils ne verra pas la vie ; mais la colère de Dieu demeure sur lui. " Jn 3 : 14, 15, 16, 18, 36.
Jésus dit alors aux Juifs qui l'avaient cru : " Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, Jn 8 :31.
Car nous sommes devenus participants du Christ, si toutefois nous retenons inébranlablement jusqu'à la fin. He 3 : 14.
Tandis que le Christ, lui, l'a été en qualité de fils, à la tête de sa maison. Et sa maison, c'est nous, pourvu que nous gardions l'assurance et la joyeuse fierté de l'espérance. He 3 : 6.
Si donc quelqu'un se préserve des fautes dont je parle, il sera un vase noble, sanctifié, utile au Maître, propre à toute œuvre bonne. 2 Tm 2 : 21
Car si vous vivez selon la chair vous mourrez. Mais si par l'Esprit vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Rm 8 : 13.
Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés. Ac 3 : 19.
Allons ! Rappelle-toi d'où tu es tombé, repens-toi, reprends ta conduite première. Sinon, je vais venir à toi pour changer ton candélabre de son rang, si tu ne te repens. Ap 2 : 6.
Allons ! Repens-toi, sinon je vais bientôt venir à toi pour combattre ces gens avec l'épée de ma bouche. Ap 2 : 16.
Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Jn 13 : 17.
" Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il est comparable. Il est comparable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profond et posé les fondations sur le roc. Mais celui au contraire qui a écouté et n'a pas mis en pratique est comparable à un homme qui aurait bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Lc 6 :47, 48, 49.
Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. 2 Tm 2 : 12.
Enfants, et donc héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui. Rm 8 : 17.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. IX
De la rémission des Péchés par Christ…
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Qu. Qui aura la remise des péchés par Christ ? Que disait l'Apôtre Pierre ?
R. C'est de lui que tous les prophètes rendent ce témoignage que quiconque croit en lui recevra, par son nom, la rémission de ses péchés. Ac 10 : 43.
Qu. N'est-ce faire pas Christ lui-même qui pardonne les péchés ? Qu'est-ce que disait l'Apôtre Paul ?
R. le Seigneur vous a pardonné, faites de même à votre tour. Col 3 : 13.
Qu. Quand Christ pardonne les péchés sur la terre, les pardonne t-il comme Dieu, ou comme un homme autorisé par Dieu ? De la même manière quand il a pardonné maintenant les péchés dans le ciel, les pardonne t-il comme Dieu, ou comme un élevé par Dieu à cette fin ? Citer des Écritures pertinentes successivement.
R. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : " Aie confiance, mon enfant, tes péchés sont remis. " Et voici que quelques scribes se dirent par-devers eux : " Celui-là blasphème. " Et Jésus, connaissant leurs sentiments, dit : " Pourquoi ces mauvais sentiments dans vos cœurs ? Quel est donc le plus facile, de dire : Tes péchés sont remis, ou de dire : Lève-toi et marche ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés , lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit et va-t-en chez toi. " Et se levant, il s'en alla chez lui. A cette vue, les foules furent saisies de crainte et glorifièrent Dieu d'avoir donné un tel pouvoir aux hommes. Mt 9 : 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8.
C'est lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Chef et Sauveur, afin d'accorder par lui à Israël la repentance et la rémission des péchés. Ac 5 : 31.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. X
De la fonction Royale de Christ…
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Qu. N'était-il pas Christ Jésus pour être Roi ? Que disait l'ange Gabriel à la vierge Marie à propos de ceci ?
R. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin. Lc 1 : 31, 32, 33.
Qu. Christ Jésus est-il déjà investi dans son royaume, et l'a t-il fait après son ascension dans le ciel, et s'asseyant à la droite de Dieu, pour exercer la domination et la souveraineté par-dessus les hommes et les anges ? Répéter quelques passages clairs de l’Écriture dans ce but.
R. Et quelle extraordinaire grandeur sa puissance revêt pour nous, les croyants, selon la vigueur de sa force, qu'il a déployée en la personne du Christ, le ressuscitant d'entre les morts et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux, bien au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu, Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle-ci, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et l'a constitué, au sommet de tout, Tête pour l'Église, laquelle est son Corps, la Plénitude de Celui qui est rempli, tout en tout. Ep 1 : 19, 20, 21, 22, 23.
Par la résurrection de Jésus Christ, lui qui, passé au ciel, est à la droite de Dieu, après s'être soumis les Anges, les Dominations et les Puissances. 1 P 3 : 21, 22.
Par Jésus Christ, le témoin fidèle, le Premier-né d'entre les morts, le Prince des rois de la terre. Il nous aime et nous a lavés de nos péchés par son sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres, pour son Dieu et Père ; à lui donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. Ap 1 : 5, 6.
C'est lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Prince et Sauveur, afin d'accorder par lui à Israël la repentance et la rémission des péchés. Ac 5 : 31.
Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon trône, comme moi-même, après ma victoire, j'ai siégé avec mon Père sur son trône. Ap 3 : 21.
Moi, Jésus, j'ai envoyé mon Ange publier chez vous ces révélations concernant les Églises. Ap 22 : 16.
Saoul, mon frère, (celui qui m'envoie, c'est le Seigneur, ce Jésus qui t'est apparu sur le chemin) par où tu venais ; et c'est afin que tu recouvres la vue et sois rempli de l'Esprit Saint. Ac 9 : 17.
Ils mèneront campagne contre l'Agneau, et l'Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois. Ap 17 : 14.
Le manteau qui l'enveloppe est trempé de sang ; et son nom ? Le Verbe de Dieu.
Un nom est inscrit sur son manteau et sur sa cuisse : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Ap 19 : 13, 16.
" Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde. " Mt 28 : 18, 19, 20.
Or le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s'assit à la droite de Dieu. Pour eux, ils s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l'accompagnaient. Mc 16 : 19, 20.
Qu. Pour quelle cause, et pour quelle fin Christ Jésus a été élevé pour son royaume ?
R. il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Ph 2 : 8, 9, 10, 11.
C'est lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Chef et Sauveur, afin d'accorder par lui à Israël la repentance et la rémission des péchés. Ac 5 : 31.
Qu. Comment les hommes doivent honorer le fils de Dieu Christ Jésus ?
R. De même qu'ils honorent le Père. Jn 5 : 23.
Qu. Quel danger il y a t-il à ne pas honorer le Fils ?
R. Qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. Jn 5 : 23.
Qu. Est-il du devoir des hommes d'honorer le Fils comme ils honorent le Père, parce qu'il avait la même essence que le Père, ou parce qu'il avait le même pouvoir judiciaire ? Quelle est la propre décision du Fils à propos de ce point ?
A. Jn 5 : 22, 23.
Qr. le Père donne t-il le pouvoir judiciaire au Fils, parce qu'il avait en lui la nature divine qui s'est unie personnellement à l'humaine, ou parce qu'il était le Fils de l'homme. Quelle est la propre décision du Fils à propos de ce point aussi ?
R. Il lui a donné pouvoir d'exercer le jugement parce qu'il est Fils d'homme. Jn 5 : 27.
Qu. Etait-ce la volonté de Dieu que Jésus Christ devait être adoré par les anges et les hommes ?
R. Et de nouveau, lorsqu'il introduit le Premier-né dans le monde, il dit : Que tous les anges de Dieu l'adorent. He 1 : 6.
Le Nom qui est au-dessus de tout nom pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre. Ph 2 : 9, 10.
Qu. Les hommes ont-ils adoré Jésus Christ avant sa mort et sa résurrection ? Quels exemples de ceci avez-vous ?
R. Ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui , en disant : " Vraiment, tu es Fils de Dieu ! " Mt 14 : 33.
Jésus apprit qu'ils l'avaient jeté dehors. Le rencontrant, il lui dit : " Crois-tu au Fils de l'homme ? " Il répondit : " Et qui est-il, Seigneur, que je croie en lui ? " Jésus lui dit ; " Tu le vois ; celui qui te parle, c'est lui. " Alors il déclara : " Je crois, Seigneur ", et il se prosterna devant lui. Jn 9 : 35, 36, 37, 38.
Qu. Les hommes ont-ils adoré Christ après sa résurrection et son ascension ? Et quel exemple de cela avez-vous ?
R. Et il advint, comme il les bénissait, qu'il se sépara d'eux et fut emporté au ciel. Pour eux, s'étant prosternés devant lui, ils retournèrent à Jérusalem en grande joie. Lc 24 : 51, 52.
Qu. Quand les hommes attribuent la gloire et la dominion au Christ Jésus dans l’Écriture, et cependant suggèrent la raison en cela, c'est parce qu'ils le conçoivent pour être Dieu du Dieu, et qui a été éternellement engendré hors de l'essence Divine, ou parce qu'il s'est donné pour la mort ? Laissez-moi entendre comment ils s'expliquent.
R. Il nous aime et nous a lavés de nos péchés par son sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres, pour son Dieu et Père ; à lui donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. Ac 1 : 5, 6.
Qu. Les Anges sont-ils de la même opinion que les Saints, quand ils lui attribuent aussi la gloire et la domination ? Laissez-moi entendre comment ils se l'expliquent aussi.
R. Et ma vision se poursuivit. J'entendis la voix d'une multitude d'Anges et criant à pleine voix : " Digne est l'Agneau égorgé de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire et la louange. " Ap 5 : 11, 12.
Qu. Les hommes peuvent-ils faire appel au nom de Jésus Christ ? Et avez-vous des exemples tels l'avoir prié ?
R. Ananie répondit : " Seigneur, j'ai entendu beaucoup de monde parler de cet homme et dire tout le mal qu'il a fait à tes saints à Jérusalem. Et il est ici avec pleins pouvoirs des grands prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. " Ac 9 : 13, 14.
A ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus, appelés à être saints avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de Jésus Christ, notre Seigneur, le leur et le nôtre. 1 Co 1 : 2.
Et tandis qu'on le lapidait, Étienne faisait cette invocation : " Seigneur Jésus, reçois mon esprit. " Ac 7 : 59.
Amen, viens, Seigneur Jésus ! Ap 22 : 20.
Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos cœurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. 2 Th 2 : 16, 17.
Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus aplanissent notre chemin jusqu'à vous. 1Th 3 : 11.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. XI
De la fonction de prêtre du Christ…
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Qu. Christ Jésus n'est-il pas Prêtre ?
R. Nous avons un grand prêtre Jésus le fils de Dieu. He 4 : 14.
Qu. Christ n'a-t-il pas pris cet honneur lui-même ?
R. ce n'est pas le Christ qui s'est attribué à soi-même la gloire de devenir grand prêtre, mais il l'a reçue de celui qui lui a dit : Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré. He 5 : 5.
Qu. De quelle manière le grand prêtre est Christ ?
R. nous avons un pareil grand prêtre qui s'est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux, ministre du sanctuaire et de la Tente, la vraie, celle que le Seigneur, non un homme, a dressée. He 8 : 1, 2.
Qu. Christ n'était-il pas prêtre pendant qu'il était sur la terre, à savoir quand il est mort sur la croix ?
R. si Jésus était sur terre, il ne serait pas même prêtre, puisqu'il y en a qui offrent les dons, conformément à la Loi. He 8 : 4.
Cela devient encore plus évident si, à la ressemblance de Melchisédech, se présente un autre prêtre, qui ne l'est pas devenu selon la règle d'une prescription charnelle, mais bien selon la puissance d'une vie impérissable. He 7 : 15, 16.
Qu. Quel avantage est arrivé par la prêtrise de Christ ?
R. Il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel, puisqu'il est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l'ordre de Melchisédech. He 5 : 9, 10.
Qu. Envers qui le Christ comme Prêtre, est devenu l'auteur du salut éternel ?
R. Il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent. He 5 : 9.
Qu. Comment le Christ peut-il les sauver par son sacerdoce ?
R. D'où il suit qu'il est capable de sauver de façon définitive ceux qui par lui s'avancent vers Dieu, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. He 7 : 25.
Christ s'est offert une seule fois pour enlever les péchés d'un grand nombre. He 9 : 28
Qu. Est-ce que le sacrifice du Christ peut-être réitéré, comme celui des Prêtres Lévites ? Si non, quelle en est la raison ?
R. Mais cet homme, ayant offert pour les péchés un unique sacrifice, il s'est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient placés comme un escabeau sous ses pieds. Car par une oblation unique il a rendu parfaits pour toujours ceux qu'il sanctifie. He 10 : 11, 12, 13, 14.
Qu. Comment Christ est-il entré dans l'endroit saint pour offrir lui-même ?
R. Par son propre sang. He 9 : 12.
Qu. Pourquoi Dieu ferait-il venir Christ à sa fonction sacerdotale par des souffrances ?
R. Celui pour qui et par qui sont toutes choses rendît parfait par des souffrances le chef qui devait les guider vers leur salut. En conséquence, il a dû devenir en tout semblable à ses frères, afin de devenir dans leurs rapports avec Dieu un grand prêtre miséricordieux et fidèle , pour expier les péchés du peuple. Car du fait qu'il a lui-même souffert par l'épreuve, il est capable de venir en aide à ceux qui sont éprouvés. He 2 : 10, 17, 18.
Qu. Quelle est l'utilisation vraie et véritable que vous nous feriez faire de la doctrine ?
R. Ayant donc un grand prêtre souverain qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme la profession de foi Car nous n'avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses, lui qui a été éprouvé en tout, d'une manière semblable, à l'exception du péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour une aide opportune. He 4 : 14, 15, 16.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. XII
De la mort du Christ…
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Qu. Était-ce la volonté et le but de Dieu que le Christ devait souffrir la mort sur la croix ? Que dit l'apôtre Pierre aux juifs au sujet de ceci ?
R. Jésus de Nazareth un homme approuvé de Dieu parmi vous, cet homme qui avait été livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l'avez pris et fait mourir en le clouant à la croix par la main des impies. Ac 2 : 22, 23.
Qu. Quelle parole les disciples avaient en général au sujet de la même chose ?
R. Ils élevèrent la voix vers Dieu. Oui vraiment, ils se sont rassemblés dans cette ville contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce-Pilate avec les nations païennes et les peuples d'Israël, pour accomplir tout ce que, dans ta puissance et ta sagesse, tu avais déterminé par avance. Ac 4 : 24, 27 ,28.
Qu. Le Christ est-il mort pour réconcilier et apporter Dieu vers nous, ou au contraire, pour réconcilier et nous apporter vers Dieu ?
R. Si, étant ennemis, nous fûmes réconciliés à Dieu par la mort de Son Fils, combien plus, une fois réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Rm 5 : 10.
Car c'est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n'en a fait qu'un. Et les réconcilier avec Dieu, tous deux en un seul Corps, par la Croix : en sa personne il a tué la Haine. Ep 2 : 14, 16.
Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde. 2Co 5 : 19.
Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, afin de nous mener à Dieu. 1P 3 : 18.
Qu. Pour qui le Christ est-il mort ?
R. Nous jugeons ainsi, si un seul est mort pour tous, alors tous sont morts. Et il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. 2Co 5 : 14, 15.
Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s'est livré en rançon pour tous. Tel est le témoignage rendu aux temps marqués. 1Tm 2 : 5, 6.
Mais celui qui a été abaissé un moment au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur, parce qu'il a souffert la mort : il fallait que, par la grâce de Dieu, au bénéfice de tout homme, il goûtât la mort. He 2 : 9.
Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais. Et même, le pain que je donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde. " Jn 6 : 51.
Qu. Quelle était la cause de l'obtention de la mort du Christ ?
R. Il a été livrépour nos fautes. Rm 4 : 25.
Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Is 53 : 5.
Le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures. 1Co 15 : 3.
Qu. Quelles sont les fins de la souffrance et de la mort du Christ, suggérées par l'Ecriture ?
R. Il apprenait l'obéissance par les choses dont il avait souffert. He 5 : 8.
Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces. 1P 2 : 21.
Le Christ lui-même est mort une fois pour les péchés, juste pour des injustes, afin de nous mener à Dieu. 1 P 3 : 18.
Car ceci est mon sang, le sang du Nouveau Testament, (ou, Nouvelle Alliance) qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés. Mt 26 : 28.
C'est par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, et d'affranchir tous ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort. He 2 : 14, 15.
Qu'il pouvait sanctifier le peuple par son propre sang. He 13 : 12.
Il est mort pour nous afin que, éveillés ou endormis, nous vivions unis à lui. 1 Th 4 : 10.
Et il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. 2Co 5 : 15.
Qui s'est livré pour nos péchés afin de nous arracher à ce monde actuel et mauvais, selon la volonté de Dieu notre Père. Ga 1 : 4.
Vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus proches, grâce au sang du Christ. Car c'est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n'en a fait qu'un, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine, cette Loi des préceptes avec ses ordonnances, pour créer en sa personne les deux en un seul Homme Nouveau, faire la paix, et les réconcilier avec Dieu, tous deux en un seul Corps, par la Croix : en sa personne il a tué la Haine. Ep 2 : 13, 14, 15, 16.
Et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix, (ou plutôt, pour lui) Vous-mêmes, qui étiez devenus jadis des étrangers et des ennemis, par vos pensées et vos œuvres mauvaises, voici qu'à présent Il vous a réconciliés dans son corps de chair, le livrant à la mort. Col 1 : 20, 21, 22.
Partie 2 - Chapitres 6 à 13
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CHAP. XIII
De l'Universalité de l'amour de Dieu…
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Qu. Ces Ecritures que vous avez déjà allégué, quand je me suis enquis pour qui le Christ est mort, suggèrent l'amour universel de Dieux pour les hommes : pourtant puisque que ceci est un point de la plus grande importance, sans connaissance et croyance dont, nous ne pouvons avoir aucun vrai et plein fondement pour venir à Dieu, (parce que s'il, de toute l'éternité, prévoyait le bien seulement pour quelques uns, et ces quelques uns ne sont pas établis dans les Ecritures, (qui ont été écrits et par le confort d'elles nous ayons l'espoir, Rom.15.4.) aucun homme ne peut avec certitude, le oui implique probablement qu'il est dans le nombre de ces quelques uns, le contraire étant, à dix mille contre un plus probable) quels autres passages clairs de l'Ecriture avez-vous, qui montrent, que Dieu, en envoyant le Christ, et en proposant l'Evangile ne visait pas le salut que de certains membres élus, mais des hommes en général ?
R. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Jn 3 : 16, 17.
Car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et donne la vie au monde. " Jn 6 : 33.
Ce n'est plus sur tes dires que nous croyons ; nous l'avons nous-mêmes entendu et nous savons que c'est vraiment lui le sauveur du monde. Jn 4 : 42.
Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. 1Jn 4 : 14.
Moi, lumière, je suis venu dans le monde, pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde pas, je le ne juge pas, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Jn 12 : 46, 47.
Allez dans le monde entier , proclamez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné. Mc 16 : 15, 16.
Il faut seulement que vous grandissiez et vous installiez dans la foi, affermis sur des bases solides, sans vous laisser détourner de l'espérance promise par l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu le ministre. Col 1 : 23.
Nous l'annonçons, avertissant tout homme et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait dans le Christ. Col 1 : 28.
Je recommande donc, avant tout, qu'on fasse des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâces pour tous les hommes. Voilà ce qui est bon et ce qui plaît à Dieu notre Sauveur, lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. 1Tm 2 : 1, 3, 4. Le Seigneur ne retarde pas l'accomplissement de ce qu'il a promis, comme certains l'accusent de retard, mais il use de patience envers vous, voulant que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir. 2P 3 : 9. Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation. 2Co 5 : 19.
Nous avons comme avocat auprès du Père Jésus Christ, le Juste. C'est lui qui est victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. 1Jn 2 : 1, 2.
Qu. Ces textes que vous avez cité maintenant, tout sont sorti du Nouveau Testament ; n'y a t-il pas une manifestation de l'amour universel de Dieux dans l'Ancien ? Comment en parle le prophète Ezekiel ? Du nombre des élus, mais des hommes en général ?
R. Dis-leur : " Par ma vie, oracle du Seigneur Yahvé, je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais à la conversion du méchant qui change de conduite pour avoir la vie. Convertissez-vous, revenez de votre voie mauvaise. Pourquoi mourir, maison d'Israël ? " Ez 33 : 11.
Débarrassez-vous de tous les crimes que vous avez commis et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourir, maison d'Israël ? Je ne prends pas plaisir à la mort de qui que ce soit, oracle du Seigneur Yahvé. Convertissez-vous et vivez ! Ez 18 : 31, 32.
Qu. Que disait Jérémie ?
R. ce n'est pas de bon cœur qu'il humilie et afflige les fils d'homme ! Lm 3 : 33.
Qu. Que disait David ?
R. Yahvé est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour; il est bon, Yahvé, envers tous, et ses tendresses pour toutes ses œuvres. Ps 14 : .8, 9.
Partie 3 - Chapitres 14 à 18
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CHAP. XIV
De la Résurrection du Christ…
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Qu. Le Christ devait-il, alors de souffrir, donc aussi se relever de la mort le troisième jour ?
R. Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d'entre les morts le troisième jour. Lc 24 : 46.
Il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures. 1 Co 15 : 4.
Qu. Il y avait-il un si grand pouvoir et une grande conséquence dans la résurrection de Christ ? Comment Paul en parlait ?
R. A cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme déchets, afin de gagner de Christ, l'excellence de la connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort. 1 Co 15 : 17, 18.
Qu. Comment en parlait Pierre ?
R. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ : dans sa grande miséricorde, il nous a engendrés de nouveau par la Résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour une vivante espérance. 1 P 1 : 3.
Qu. Christ s'est-il levé par sa propre puissance ? Oui s'est-il relevé lui-même de tout ? Ou a-t-il été relevé par la puissance des autres, et est-ce que d'autres l'ont relevé ? Quelle est le teneur perpétuelle de l'Ecriture à ce but ?
R. Certes, il a été crucifié en raison de sa faiblesse, mais il est vivant par la puissance de Dieu. 2 Co 13 : 4.
Le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père. Rm 6 : 4.
Par Jésus Christ et Dieu le Père qui l'a ressuscité des morts. Ga 1 : 1.
Et si l'Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité le Christ Jésus d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Rm 8 : 11.
Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera nous aussi avec Jésus. 2 Co 4 : 14.
Il abandonne les idoles pour servir le Dieu vivant et véritable, dans l'attente de son Fils qui viendra des cieux, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. 1 Th 1 : 9, 10.
Sachez-le bien, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen, celui que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts , c'est par son nom et par nul autre que cet homme se présente guéri devant vous. Ac 4 : 10.
Le Dieu de la paix, qui a ramené de chez les morts celui qui est le Seigneur Jésus. He 13 : 20.
Mais Dieu l'a ressuscité ; Dieu l'a accomplie en notre faveur à nous, leurs enfants : il a ressuscité Jésus. Que Dieu l'ait ressuscité des morts et qu'il ne doive plus retourner à la corruption. Celui que < Dieu a ressuscité, lui, n'a pas vu la corruption. Ac 13 : 30, 33, 34, 37.
Dieu l'a ressuscité le troisième jour. Ac 10 : 40.
Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera, nous aussi, par sa puissance. 1 Co 6 : 14.
Par lui vous croyez en Dieu, qui l'a fait ressusciter d'entre les morts et lui a donné la gloire. 1 P 1 : 21.
Qu. Où les Apôtres et l'Esprit Saint était-il envoyé lui-même pour attester que Christ s'est relevé, ou que Dieu l'a relevé ? Comment en parle les Ecritures ?
R. Dieu l'a ressuscité, ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Ac 2 : 32.
Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son serviteur Jésus que vous, vous avez livré et que vous avez renié devant Pilate, tandis que vous faisiez mourir le prince de la vie. Dieu l'a ressuscité des morts : nous en sommes témoins. Ac 3 :13, 15.
Le Dieu de nos pères a ressuscité ce Jésus. C'est lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Chef et Sauveur.
Nous sommes témoins de ces choses, nous et l'Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Ac 5 : 30, 31, 32.
Nous avons attesté Dieu qu'il a ressuscité le Christ. 1 Co 15 : 15.
Qu. De quelle conséquence est de croire que Christ était ainsi relevé ?
R. En effet, si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Rm 10 : 9.
Abraham crut à Dieu, et ce lui fut compté comme justice. Or quand l'Écriture dit que sa foi lui fut comptée, ce n'est point pour lui seul. Nous à qui la foi doit être comptée, nous qui croyons en celui qui ressuscita d'entre les morts Jésus notre Seigneur, Rm 4 : 3, 23, 24.
Qu. Quelle est la prière de l'Apôtre Paul à ce but ? Comment en parlait-il dans l'Epître aux éphésiens ?
R. Daigne le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de la gloire, vous donner un esprit de sagesse et de révélation, qui vous le fasse vraiment connaître ! Puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur pour vous faire voir quelle espérance vous ouvre son appel, quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints. Qu'il a déployée en la personne du Christ, le ressuscitant d'entre les morts et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux. Ep 1 : 17, 18,19, 20.
Partie 3 - Chapitres 14 à 18
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CHAP. XV
De la justification et de la Foi…
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Qu. Combien de sortes de justification ou de justice y a-t-il ?
R. La justice née de la Loi. Rm 10 : 5.
La justice, celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi. Ph 3 : 9.
Qu. Comment est-ce que la justice, qui est de la loi, est décrite ?
R. Moïse écrit en effet de la justice née de la Loi qu'en l'accomplissant l'homme vivra par elle. Rm 10 : 5.
Qu. Comment parler de la justice, laquelle est de la loi ?
R. Moïse écrit en effet de la justice née de la Loi qu'en l'accomplissant l'homme vivra par elle. Rm 10 : 6, 7.
Qu. Mais que dit il ? Rm 10 : 8.
R. En effet, si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Rm 10 : 9.
Qu. Dans la justification d'un croyant, la justice du Christ est-elle imputée à lui ? Ou sa propre foi est-elle comptée pour justice ?
R. Mais à qui, au lieu de travailler, croit en celui qui justifie l'impie, on compte sa foi comme justice. Rm 4 : 5.
Qu. Abraham était-il le père de la fidélité, justifier de quelle manière ?
R. Abram crut en Yahvé, qui le lui compta comme justice. Gn 15 : 6.
Qu. Est-ce que cet écrit dans son intérêt n'était pas seul, celui qui lui a été imputé pour justice ?
Ce n'était pas écrit pour son intérêt seulement, celui-ci lui été imputé : Mais pour nous aussi. Rm 4 : 23, 24.
Qu. À quelles conditions ? Si nous appréhendons et nous appliquons la justice du Christ à nous-mêmes ?
R. Si nous croyons en celui qui ressuscita d'entre les morts Jésus notre Seigneur. Rm 4 : 24.
Qu. Abraham a cru, et cela lui a été imputé pour justice. N'est-il pas suffisant pour nous si nous croyons comme il le faisait ? Que disait Christ ?
R. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Jn 14 : 1.
Qu. Que disait Pierre ?
R. Le Christ a été manifesté dans ces dernières périodes pour vous ; Qui près (ou, par) lui croient en Dieu. 1 P 1 : 20, 21.
Qu. Est-ce que Dieu ne justifie pas les hommes, en raison du prix fort que le Christ a versé sur lui à leur place, de sorte qu'il n'ait diminué rien de sa justice, du fait une goutte du sang de Christ était suffisante pour satisfaire pour mille Mondes ? Sinon comment sont-ils sauvés ?
R. Etant justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus : En lui nous trouvons la rédemption, par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce. Rm 3 : 24. ; Ep 1 : 7.
Qu. Le Christ n'a-t-il pas mérité la vie éternelle, et acquière-t-il le royaume du ciel pour moi ?
R. le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur. Rm 6 : 23.
C'est votre Père s'est complu à vous donner le Royaume. Lc 12 : 32.
Partie 3 - Chapitres 14 à 18
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CHAP. XVI
De Garder les Commandements, et de avoir un oeil vers la Récompense ; de la perfection dans la vertu et la piété à atteindre ; et de s'en aller vers la droiture et la foi…
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Qu. Les Commandements sont-ils possibles à garder ?
R. Ses commandements ne sont pas pesants. 1 Jn 5 : 3.
Mon joug est aisé et mon fardeau léger. Mt 11 : 30.
Qu. Mais bien qu'il soit possible de garder les commandements, pourtant ce n'est-il pas insuffisant si nous désirons et nous efforçons de les garder, bien que nous ne les gardions réellement pas ? Et Dieu n'acceptent-ils pas ici la volonté pour l'action ?
R. La circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien ; ce qui compte, c'est de garder les commandements de Dieu. 1 Co 7 : 19.
" Ce n'est pas en me disant : "Seigneur, Seigneur", qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux". " Ainsi, quiconque écoute ces pare-les que je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc. Et quiconque entend ces paroles que je viens de dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable" Mt. 7. 21, 24, 26.
Celui, au contraire, qui se penche sur la Loi parfaite de liberté et s'y tient attaché, non pas en auditeur oublieux, mais pour la mettre activement en pratique, celui-là trouve son bonheur en la pratiquant. Jc 1 : 25.
Gloire, honneur et paix à quiconque fait le bien, au Juif d'abord, puis au Gentile. Rm 2 :10.
Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Jn 13 : 17.
" Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l'observent ! " Lc 11 : 28.
Car il faut que tous nous soyons mis à découvert devant le tribunal du Christ, pour que chacun recouvre ce qu'il aura fait pendant qu'il était dans son corps, soit en bien, soit en mal. 2 Co 5 : 10.
Le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon sa conduite. Mt 16 : 27.
Voici que mon retour est proche, et j'apporte avec moi le salaire que je vais payer à chacun, en proportion de son travail. Ap 22 : 12.
Que si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Mt 19 : 17.
Qu. Lesquels ? Mt 19 : 18.
R. " Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d'adultère, tu ne voleras pas, tu ne porteras pas de faux témoignage; honore ton père et ta mère, et tu aimeras ton prochain comme toi-même. " Mt 19 : 18, 19.
Qu. Bien qu'il ne soit pas seulement possible, mais également nécessaire de garder les commandements, pourtant c'est légal ainsi de faire, que nous pouvons avoir un droit à la vie éternelle et à l'héritage merveilleux ? Pouvons-nous chercher pour l'honneur, et la gloire, et l'immortalité de faire le bien ? Est-ce la teneur de l'Evangile que nous devrons avoir le droit de vivre dans l'attente de l'espoir ci-après ? Et finalement devons-nous souffrir pour le Royaume de Dieu, et non (pendant que certains sont heureux de hacher la matière) du Royaume de Dieu ? Citez les témoignages de l'Ecriture dans ce but.
R. Bénis sont ceux qui font ses commandements, ils pourront disposer de l'arbre de Vie, et pénétrer dans la Cité, par les portes. Ac 22 : 14.
---- La révélation juste du jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres : ceux qui par la constance dans le bien recherchent gloire, honneur et incorruptibilité : la vie éternelle. Rm 2 :5, 6, 7, 8.
La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s'est manifestée, nous enseignant à renoncer à l'impiété et aux convoitises de ce monde, pour vivre en ce siècle présent dans la réserve, la justice et la piété, attendant la bien-heureuse espérance et l'Apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus. Tt 2 : 11, 12, 13.
Vous serez trouvés dignes du Royaume de Dieu pour lequel vous souffrez vous aussi. 2 Th 1 : 5.
Qu. Avez-vous une Ecriture qui dit, nous devons croire que Dieu récompense ceux qui le recherchent, et que si nous ne venons pas à lui avec une telle foi, il est impossible de lui plaire ?
R. sans la foi il est impossible de lui plaire. Car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent. He 11 : 6.
Qu. Avez-vous un exemple de garder les commandements en vertu de la loi ? Que disait David de lui-même ?
R. Yahvé me rend selon ma justice, selon la pureté de mes mains me rétribue, car j'ai gardé les voies de Yahvé sans faillir loin de mon Dieu. Ses jugements sont tous devant moi, ses décrets, je ne les ai pas écartés, mais je suis irréprochable avec lui, je me garde contre le péché. Et Yahvé me rétribue selon ma justice, ma pureté qu'il voit de ses yeux. Ps 18 : 21, 22, 23, 24, 25.
Qu. Avez-vous un exemple sous l'Evangile ?
R. Quoi que nous lui demandions nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. 1 Jn 3 : 22.
Qu. N'avez-vous pas des exemples de Saints de choix, qui ont obéi à Dieu dans l'espoir de la récompense, avant, en vertu et après la loi ?
R. Par la foi, Abraham obéit à l'appel de partir vers un pays qu'il devait recevoir en héritage, et il partit ne sachant où il allait. Par la foi, il vint séjourner dans la Terre promise comme en un pays étranger, y vivant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, héritiers avec lui de la même promesse. C'est qu'il attendait la ville pourvue de fondations dont Dieu est l'architecte et le constructeur. He 11 : 8, 9, 10.
Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils d'une fille d'un Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que de connaître la jouissance éphémère du péché, estimant comme une richesse supérieure aux trésors de l'Égypte l'opprobre du Christ. Il avait, en effet, les yeux fixés sur la récompense. He 11 : 24, 25, 26.
Courons avec patience la course qui est placée devant nous, en regardant vers Jésus l'auteur et le corroyeur de notre foi, qui au lieu de la joie qui lui était proposée, endura une croix, dont il méprisa l'infamie, et qui est assis désormais à la droite du trône de Dieu. He 12 : 1, 2.
Paul, serviteur de Dieu, apôtre de Jésus Christ pour amener les élus de Dieu à la foi et à la connaissance de la vérité ordonnée à la piété, dans l'espérance de la vie éternelle. Tt 1 :1, 2.
Qu. Est-ce que les Ecritures ne suggèrent elles pas que les chrétiens peuvent atteindre la perfection de la vertu et de la piété ? Et cela c'est l'intention de Dieu et de Christ, et ses ministres, de les apporter à ce terrain ? Répétez des textes à cet effet.
R. C'est ainsi qu'Il nous a élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l'amour. Ep 1 : 4.
Christ a aimé l'Église : il s'est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d'eau qu'une parole accompagne ; car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée. Ep 5 : 25, 26, 27.
En possession de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, achevant de nous sanctifier dans la crainte de Dieu. 2 Co 7 : 1.
Vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Mt 5 : 48.
Au demeurant, frères, soyez joyeux ; affermissez-vous. 2 Co 13 : 11.
Nous l'annonçons, avertissant tout homme et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait dans le Christ. Col 1 : 28.
C'est lui encore qui " a donné " aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ : au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ. Ep 4 : 11, 12, 13.
Épaphras, votre compatriote, vous salue ; ce serviteur du Christ Jésus ne cesse de lutter pour vous dans ses prières, afin que vous teniez ferme, parfaits et bien établis dans tous les vouloirs divins. Col 4 : 12.
Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus Christ. 1 Th 5 : 23.
Qu'à la fin qu'il affermisse ainsi vos cœurs irréprochables en sainteté devant Dieu, notre Père, lors de l'Avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints. 1 Th 3 : 13.
Notre Seigneur Jésus Christ lui-même, ainsi que Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné, par grâce, consolation éternelle et heureuse espérance, consolent vos cœurs et les affermissent en toute bonne œuvre et parole. 2 Th 2 : 16,17.
Qu. Avez-vous un exemple de perfection avant la loi ?
R. Noé était un homme juste, intègre parmi ses contemporains, et il marchait avec Dieu. Gn 6 : 9.
Le Seigneur disait à Satan, As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'a point son pareil sur la terre : c'est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s'écarte du mal ! Job 1.8.
Qu. Avez-vous un exemple de perfection sous la loi ?
R. Il y eut aux jours d'Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d'Abia, et il avait pour femme une descendante d'Aaron, dont le nom était Élisabeth. Tous deux étaient justes devant Dieu, et ils suivaient, irréprochables, tous les commandements et observances du Seigneur. Lc 5 : 6.
Qu. Avez-vous un exemple de perfection sous l'Evangile ?
R. Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a pas commis de faute - et il ne s'est pas trouvé de fourberie dans sa bouche. 1 P 2 : 21, 22.
Puis voici que l'Agneau apparut à mes yeux, il se tenait sur le mont Sion, avec cent quarante-quatre milliers de gens portant inscrits sur le front son nom et le nom de son Père. Ceux-là, ils ne se sont pas souillés avec des femmes, ils sont vierges : ceux-là suivent l'Agneau partout où il va. Jamais leur bouche ne connut le mensonge : ils sont immaculés. Ap 14 : 1, 4, 5.
Tu avais quelques noms même en Sardes, quelques-uns des tiens n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils m'accompagneront, en blanc, car ils en sont dignes. Ap 3 : 4.
Vous êtes témoins, et Dieu l'est aussi, combien notre attitude envers vous, les croyants, a été sainte, juste, sans reproche nous nous sommes comportés nous-même parmi vous qui croyaient. 1 Th 2 : 10.
Qu. Si les oeuvres sont si nécessaires pour le salut, comme vous l'avez avant montré de l'Ecriture, comment se fait-il qu'elles passent comme Paul le disait, sommes-nous justifiés par la foi sans oeuvres ? Signifie t-il exclure toutes les bonnes oeuvres telles quelles soient, ou seulement celles de la loi ? Comment s'explique-il ?
R. Nos sommes justifiés pal la Foi sans les œuvres de le Loi. Rm 3 : 28.
Qu. Est-ce que vous pouvez faire apparaître à partir d'ailleurs, ce que Paul prévoyait d'exclure de la justification seulement les oeuvres parfaites de la loi, qui ne partent d'aucun endroit pour la grâce ou la foi, et non de telles oeuvres comme incluant les deux et cela par une foi justifiant qu'il voulait dire une foi fonctionnant, et telle une qui est accompagnée avec la justice ?
R. Par la grâce que vous êtes sauvés, moyennant la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu ; il ne vient pas des œuvres, car nul ne doit pouvoir se glorifier. Nous sommes en effet son ouvrage, créés dans le Christ Jésus en vue des bonnes œuvres que Dieu a préparées d'avance pour que nous les pratiquions. Ep 2 : 8, 9,10.
Maintenant c'est pour lui que nous travaillons, on ne compte pas le salaire à titre gracieux : c'est un dû. Mais à qui, au lieu de travailler, croit en celui qui justifie l'impie, on compte sa foi comme justice. Rm 4 : 4, 5. Ainsi pareillement aujourd'hui il subsiste un reste, élu par grâce, Mais si c'est par grâce, ce n'est plus en raison des œuvres ; autrement la grâce n'est plus grâce. Rm 11 : 5, 6
Car si l'héritage appartient à ceux qui relèvent de la Loi, la foi est sans objet, et la promesse ne s'accomplit pas ; la Loi en effet produit la colère, tandis qu'en l'absence de loi il n'y a pas non plus de transgression. Aussi dépend-il de la foi, afin d'être don gracieux, et qu'ainsi la promesse soit assurée à toute la descendance, qui se réclame non de la Loi seulement, mais encore de la foi d'Abraham, notre père à tous. Rm 4 :14, 15, 16.
En effet, dans le Christ Jésus ni circoncision ni incirconcision ne comptent, mais seulement la foi opérant par la charité. Ga 5 : 6.
Le juste vivra de la foi. En effet, la colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui tiennent la vérité captive dans l'injustice. Rm 1 : 17, 18.
Qu. Quelle réponse alors donneriez-vous à un homme, qui arrache les mots de Paul dans certains endroits de ses épîtres au Romains et au Galatiens, devrez-vous soutenir à disposition que tous les bonnes oeuvres telles quelles soient sont exclus de la justification et du salut, et est-ce que c'est suffisant seulement de croire ?
R. Veux-tu savoir, homme insensé, que la foi sans les œuvres est stérile ?
Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres quand il offrit Isaac, son fils, sur l'autel ?
Tu le vois : la foi coopérait à ses œuvres et par les œuvres sa foi fut rendue parfaite. Ainsi fut accomplie cette parole de l'Écriture : Abraham crut à Dieu, cela lui fut compté comme justice et il fut appelé ami de Dieu. " Vous le voyez : c'est par les œuvres que l'homme est justifié et non par la foi seule. De même, Rahab, la prostituée, n'est-ce pas par les œuvres qu'elle fut justifiée quand elle reçut les messagers et les fit partir par un autre chemin ? Comme le corps sans l'âme est mort, de même la foi sans les œuvres est-elle morte. Jc 2 : 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26.
Qu. Quel est le conseil de Paul à Tite concernant les affaires de la foi, et les oeuvres, et la loi ?
R. Elle est sûre cette parole et je tiens à ce que, sur ce point, tu sois catégorique, afin que ceux qui ont placé leur foi en Dieu aient à cœur d'exceller dans la pratique du bien. Voilà qui est bon et utile aux hommes. Mais les folles recherches, les généalogies, les disputes, les polémiques au sujet de la Loi, évite-les. Elles sont sans utilité et sans profit. Tt 3 : 8, 9.
Qu. Vous présentez même maintenant en dehors de Paul, que la foi de celui qui sera sauvé, doit être accompagnée avec la justice ou la droiture; Je saurais donc de vous ce qu'est un homme juste ou droit ? Est-ce qu'il n'est pas un désigné par la justice de Christs de lui-même, ou tout au plus, désirant faire ce qui est droit ? N'est-il pas accepté de Dieu ?
R. Que personne ne vous égare. Celui qui pratique la justice est juste comme celui-là est juste. Celui qui commet le péché est du Diable, car le Diable est pécheur dès l'origine. A ceci sont reconnaissables les enfants de Dieu et les enfants du Diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu.1 Jn 3 : 7, 8,10.
Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de Dieu. 1 Jn 2 : 29.
Je constate en vérité que Dieu ne fait pas acception des personnes mais qu'en toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable. Ac 10 : 34, 35.
Quiconque est juste, pratique le droit et la justice, ne mange pas sur les montagnes et ne lève pas les yeux vers les ordures de la maison d'Israël, ne souille pas la femme de son prochain, ne s'approche pas d'une femme en son impureté n'opprime personne, rend le gage d'une dette, ne commet pas de rapines, donne son pain à qui a faim et couvre d'un vêtement celui qui est nu, ne prête pas avec usure, ne prend pas d'intérêts, détourne sa main du mal, rend un jugement véridique entre les hommes, se conduit selon mes lois et observe mes coutumes en agissant selon la vérité, un tel homme est juste, il vivra, oracle du Seigneur Yahvé. Ez 18 : 5, 6, 7, 8, 9.
Qu. Les hommes justes ne peuvent-ils pas à partir de leur justice, et les croyants de leur foi, et ainsi périr ? Et n'est-elle pas fausse, celle une fois en Christ, et jamais en Christ ?
R. Mais si le juste renonce à sa justice et commet le mal, imitant toutes les abominations que commet le méchant, vivra-t-il ? On ne se souviendra plus de toute la justice qu'il a pratiquée, mais à cause de l'infidélité dont il s'est rendu coupable et du péché qu'il a commis, il mourra. Ez 18 : 24.
Si je dis au juste : " Tu vivras ", mais que lui, se confiant dans sa justice, commette le mal, on ne se souviendra plus de toute sa justice, mais c'est de tout le mal qu'il a commis qu'il mourra. Ez 33 : 13.
L'esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s'attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques. 1 Tm 4 : 1.
pour s'en être affranchis, certains ont fait naufrage dans la foi ; entre autres, Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan pour leur apprendre à ne plus blasphémer. 1 Tm 1 : 18, 19, 20.
Les jeunes veuves, écarte-les. Dès que des désirs indignes du Christ les assaillent, elles veulent se remarier.
Ayant la condamnation, parce qu'ils ont rejeté outre leur première foi. 1 Tm 5 : 11.
Car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent. Pour s'y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont transpercé l'âme de tourments sans nombre. 1Tm 6 : 10.
Leur parole étendra ses ravages comme la gangrène. Hyménée et Philète sont de ceux-là : ils se sont écartés de la vérité, en prétendant que la résurrection a déjà eu lieu, renversant ainsi la foi de plusieurs. 2 Tm 2 : 17, 18. Prenez garde, frères, qu'il n'y ait peut-être en quelqu'un d'entre vous un cœur mauvais, assez incrédule pour se détacher du Dieu vivant. Mais encouragez-vous mutuellement chaque jour, tant que vaut cet aujourd'hui, afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché. He 3 : 12, 13.
Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que nul ne succombe, en imitant cet exemple de désobéissance. He 4 : 11.
Il est impossible, en effet, pour ceux qui une fois ont été illuminés, qui ont goûté au don céleste, qui sont devenus participants de l'Esprit Saint, qui ont goûté la belle parole de Dieu et les forces du monde à venir, et qui néanmoins sont tombés, de les rénover une seconde fois en les amenant à la pénitence. Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes. Ne désertez pas votre propre assemblée, comme quelques-uns ont coutume de le faire, mais encouragez-vous mutuellement. Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il n'y a plus de sacrifice pour les péchés Quelqu'un rejette-t-il la Loi de Moïse ? Impitoyablement il est mis à mort sur la déposition de deux ou trois témoins. D'un châtiment combien plus grave sera jugé digne, ne pensez-vous pas, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l'alliance dans lequel il a été sanctifié, et outragé l'Esprit de la grâce ? Ne perdez donc pas votre assurance ; elle a une grande et juste récompense. Or mon juste vivra par la foi ; et s'il se dérobe, mon âme ne se complaira pas en lui. Pour nous, nous ne sommes pas des hommes de dérobade, pour la perdition, mais des hommes de foi pour la sauvegarde de notre âme. He 10 : 24, 25, 26, 28, 29, 35, 38, 39.
Veillant à ce que personne ne soit privé de la grâce de Dieu. He 12 : 15.
Enfants maudits : Après avoir quitté la voie droite, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui chérit un salaire d'injustice; Avec des discours gonflés de vide, ils allèchent, par les désirs charnels, par les débauches, ceux qui venaient à peine de fuir les gens qui passent leur vie dans l'égarement. En effet, si, après avoir fui les souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont dominés, leur dernière condition est devenue pire que la première.
Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de l'avoir connue pour se détourner du saint commandement qui leur avait été transmis. Il leur est arrivé ce que dit le véridique proverbe : Le chien est retourné à son propre vomissement, et : " La truie à peine lavée se roule dans le bourbier. " 2 P 2 : 14, 15, 18, 20, 21, 22.
Vous donc, très chers, étant avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des criminels, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. 2 P 3 : 17.
C'est pour cela que, n'y tenant plus, je l'ai envoyé s'informer de votre foi. Pourvu que déjà le Tentateur ne vous ait pas tentés et que notre labeur n'ait pas été rendu vain ! 1 Th 3 : 5.
Elles ont été coupées pour leur incrédulité, et c'est la foi qui te fait tenir. Ne t'enorgueillis pas, crains plutôt.
Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, prends garde qu'il ne t'épargne pas davantage.
Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et envers toi bonté, pourvu que tu demeures en cette bonté ; autrement tu seras retranché toi aussi. Rm 11 : 20, 21, 22.
En effet, si pour un aliment ton frère est contristé, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne va pas avec ton aliment faire périr celui-là pour qui le Christ est mort ! Rm 14 : 15.
Et ta science alors va faire périr le faible, ce frère pour qui le Christ est mort ! 1 Co 8 : 11.
Je meurtris mon corps au contraire et le traîne en esclavage, de peur qu'après avoir servi de héraut pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié. I Co 9 : 27.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il se dessèche. Jn 15 : 6.
Partie 3 - Chapitres 14 à 18
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CHAP. XVII
Du Devoir des Sujets et des magistrats, des Epouses et des Maris, des Enfants et des parents, des Domestiques et des Maîtres…
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Qu. Quel est le devoir de tous ceux qui sont sous l'autorité ?
R. Que chacun se soumette aux autorités en charge. Rm 13 : 1.
Qu. Pourquoi chaque âme doit-elle être sujette à eux ?
R. Car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Rm. 13.1.
Qu. Que se passe t-il pour ceux qui résistent à l'autorité ; et que doivent-elles recevoir pour elles-mêmes ?
R. Si bien que celui qui résiste à l'autorité se rebelle contre l'ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. Rm 13 : 2.
Qu. Pourquoi doivent-ils ceux qui résistent, recevoir la malédiction ?
R. En effet, les magistrats ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Rm 13 : 3.
Qu. Comment un homme se comportera qu'il n'a pas besoin de craindre la puissance : et d'où vient-elle ainsi à passer ?
R. Veux-tu n'avoir pas à craindre l'autorité ? Fais le bien et tu recevras des éloges. Car elle est un instrument de Dieu pour te conduire au bien. Mais crains, si tu fais le mal ; car ce n'est pas pour rien qu'elle porte le glaive : elle est un instrument de Dieu pour faire justice et châtier qui fait le mal. Rm 13 : 3, 4.
Qu. La crainte de la colère ou de la punition n'est-elle pas le seul motif à la soumission ?
R. Aussi doit-on se soumettre non seulement par crainte du châtiment, mais par motif de conscience. Rm 13 : 5.
Qu. Ne devons-nous pas également rendre aux puissances plus élevées l'hommage et la crainte ?
R. Rendez à chacun ce qui lui est dû : à qui l'impôt, l'impôt ; à qui les taxes, les taxes ; à qui la crainte, la crainte. Rm 13 : 7.
Qu. Pourquoi devrions-nous leur rendre hommage ?
R. N'est-ce pas pour cela même que vous payez les impôts ? Car il s'agit de fonctionnaires qui s'appliquent de par Dieu à cet office. Rm 13 : 6.
Qu. Bien que vous avez cité en dehors de l'apôtre Paul, intimant le devoir du magistrat, pourtant n'ayez-vous un certain nombre de passages de l'Ecriture qui le fixe expressément ?
R. Qui gouverne les hommes avec justice et qui gouverne dans la crainte de Dieu. 2 S 23 : 3.
Qu. Quel avantage doit s'accroître pour celui qui gère ainsi ?
R. Il sera comme la lumière du matin au lever du soleil, un matin sans nuages faisant étinceler après la pluie le gazon de la terre. 2 Sa 23 : 4.
Qu. Quel est le devoir des épouses et des maris, selon les doctrines des deux grands apôtres, Paul et Pierre ? Répétez leurs mots.
R. Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur : en effet, le mari est chef de sa femme, comme le Christ est chef de l'Église, lui le Sauveur du Corps. L'Église se soumet au Christ ; les femmes doivent donc, et de la même manière, se soumettre en tout à leurs maris.
Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église : il s'est livré pour elle : afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d'eau qu'une parole accompagne. Car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée. De la même façon les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Aimer sa femme c'est s'aimer soi-même. Car nul n'a jamais haï sa propre chair ; on la nourrit au contraire et on en prend bien soin. C'est justement ce que le Christ fait pour l'Église : ne sommes-nous pas les membres de son corps, de sa chair, et de ses os ? Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église. Bref, en ce qui vous concerne, que chacun aime sa femme comme soi-même, et que la femme révère son mari. Ep 5 : 22-33.
Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes, et ne leur montrez point d'humeur. Col 3 : 18, 19.
Pareillement, vous les femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, même si quelques-uns refusent de croire à la Parole, ils soient, sans parole, gagnés par la conduite de leurs femmes; en considérant votre vie chaste et pleine de respect.
Que votre parure ne soit pas extérieure, faite de cheveux tressés, de cercles d'or et de toilettes bien ajustées, mais à l'intérieur de votre cœur dans l'incorruptibilité d'une âme douce et calme : voilà ce qui est précieux devant Dieu. C'est ainsi de la manière qu'autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu se paraient, soumises à leurs maris : telle Sara obéissait à Abraham, en l'appelant son Seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les enfants, si vous agissez bien, sans terreur et sans aucun trouble.
Vous pareillement, les maris, menez la vie commune avec compréhension, comme auprès d'un être plus fragile, la femme ; accordez-lui sa part d'honneur, comme cohéritière de la grâce de Vie. Ainsi vos prières ne seront pas entravées. 1 P 3 : 1-7.
Qu. Quel est le devoir des enfants et des parents, selon Paul ?
R. Enfants, obéissez à vos parents, dans le Seigneur : cela est juste. Honore ton père et ta mère, (tel est le premier commandement auquel soit attachée une promesse) : pour que tu t'en trouves bien et jouisses d'une longue vie sur la terre. Et vous, parents, n'exaspérez pas vos enfants, mais usez, en les éduquant, de corrections et de semonces qui s'inspirent du Seigneur. Ep 6 : 1, 2, 3, 4.
Enfants, obéissez en tout à vos parents, c'est cela qui est beau dans le Seigneur. Parents, n'exaspérez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent. Col 3 : 20, 21.
Qu. Quel est le devoir des domestiques et des maîtres, selon la doctrine des deux apôtres susmentionnés ?
R. Esclaves, obéissez à vos maîtres d'ici-bas avec crainte et tremblement, en simplicité de cœur, comme au Christ ; non d'une obéissance tout extérieure qui cherche à plaire aux hommes, mais comme des esclaves du Christ, qui font avec âme la volonté de Dieu. Du coeur; Que votre service empressé s'adresse au Seigneur et non aux hommes : dans l'assurance que chacun sera payé par le Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien, qu'il soit esclave ou qu'il soit libre. Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard ; laissez de côté les menaces, et dites-vous bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans les cieux, et qu'il ne fait point acception des personnes. Ep 6 : 5, 6, 7, 8, 9.
Tous ceux qui sont sous le joug de l'esclavage doivent considérer leurs maîtres comme dignes d'un entier respect, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés. Quant à ceux qui ont pour maîtres des croyants, qu'ils n'aillent pas les mépriser sous prétexte que ce sont des frères ; qu'au contraire ils les servent d'autant mieux que ce sont des croyants et des amis de Dieu qui bénéficient de leurs services. Voilà ce que tu dois enseigner et recommander. 1Tm 6 : 1, 2.
Que les esclaves soient soumis en tout à leurs maîtres, cherchant à leur donner satisfaction, évitant de les contredire, ne commettant aucune indélicatesse, se montrant au contraire d'une parfaite fidélité : ainsi feront-ils honneur en tout à la doctrine de Dieu notre Sauveur. Tt 2 : 9, 10.
Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d'ici-bas, non d'une obéissance tout extérieure qui cherche à plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, dans la crainte du Maître. Quel que soit votre travail, faites-le avec âme, comme pour le Seigneur et non pour des hommes : sachant que le Seigneur vous récompensera en vous faisant ses héritiers. C'est le Seigneur Christ que vous servez : qui se montre injuste sera certes payé de son injustice, sans qu'il soit fait acception des personnes.
Maître, accordez à vos esclaves le juste et l'équitable, sachant que, vous aussi, vous avez un Maître au ciel. Col 3 : 22, 23, 24, 25 ; Col 4 : 1.
Vous les domestiques, soyez soumis à vos maîtres, avec une profonde crainte, non seulement aux bons et aux bienveillants, mais aussi aux difficiles.
Car c'est une grâce que de supporter, par égard pour Dieu, des peines que l'on souffre injustement.
Quelle gloire, en effet, à supporter les coups si vous avez commis une faute ? Mais si, faisant le bien, vous supportez la souffrance, c'est une grâce auprès de Dieu. Or, c'est à cela que vous avez été appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces. 1 P 2 : 18, 19, 20, 21.
Partie 3 - Chapitres 14 à 18
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CHAP. XVIII
Du comportement des hommes et des femmes en général; et spécialement pour les hommes âgés, les femmes âgées, les femmes jeunes et les hommes jeunes…
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Qu. Que voudrait l'apôtre Paul des hommes en général ? Comment le dit-il ?
R. Ainsi donc je veux que les hommes prient en tout lieu, élevant vers le ciel des mains pieuses, sans colère ni dispute. De manière semblable aussi, Que les femmes, de même, aient une tenue décente ; que leur parure, modeste et réservée, ne soit pas faite de cheveux tressés, d'or, de pierreries, de somptueuses toilettes, Mais (qui deviennent des femmes professant la piété) avec de bons travaux.
Pendant l'instruction, la femme doit garder le silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de faire la loi à l'homme. Qu'elle garde le silence. 1Tm 2 : 8, 9, 10, 11, 12.
Pour toi, enseigne ce qui est conforme à la saine doctrine : Que les vieillards soient sobres, dignes, pondérés, robustes dans la foi, la charité, la constance. Que pareillement les femmes âgées aient le comportement qui sied à des saintes : ni médisantes, ni adonnées au vin, mais de bon conseil ; ainsi elles apprendront aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être réservées, chastes, femmes d'intérieur, bonnes, soumises à leur mari, en sorte que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée. Exhorte également les jeunes gens à garder en tout la pondération. Tt 2 : 1-6.
Partie 4 - Chapitres 19 à 24
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CHAP. XIX
Du prêtre…
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Qu. La prière n'est-elle pas un devoir chrétien ?
R. Priez sans cesser. 1 Th 5 : 17. Et il leur disait une parabole sur ce qu'il leur fallait prier sans cesse et ne pas se décourager. Lc 18 : 1.
Qu. Comment doivent les hommes prier ?
R. Elevant vers le ciel des mains pieuses, sans colère ni dispute. 1 Tm 2 : 8.
Qu. Qu'en sera t-il, si un homme doute ou hésite alors qu'il prie ?
R. Qu'il ne s'imagine pas, cet homme-là, recevoir quoi que ce soit du Seigneur. Jc 1 : 7.
Qu. Qu'en sera t-il, si nous prions dans la colère, et ne pardonnons pas, si nous en avons contre quelque chose ?
R. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas vos fautes. Mc 11 : 26.
Qu. Quelle est alors l'assurance que nous avons pour la protection de Dieu dans la prière ?
R. Nous avons en Dieu cette assurance que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 1 Jn 5 : 14.
Qu. Si un homme voit son frère pécher, un péché qui n'est pas pour la mort, quel est son devoir par rapport à la prière ?
R. Il demandera, et il lui donnera la vie pour ceux qui ne pêchent pas jusqu'à la mort. 1Jn 5 : 16.
Qu. Qu'en sera t-il qui s'il pêche un péché qui est jusqu'à la mort ?
R. je ne dis pas qu'il faut prier pour ceci. 1 Jn 5 : 16.
Qu. Comment les personnes qui ont pêché sans pardon, et ainsi jusqu'à la mort sont décrites dans l'Ecriture ?
R. Quiconque aura blasphémé contre l'Esprit Saint n'aura jamais de rémission : il est coupable d'une faute éternelle. C'est qu'ils disaient : " Il est possédé d'un esprit impur. " Mc 3 : 29, 30. Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il n'y a plus de sacrifice pour les péchés, Il y a, au contraire, une perspective redoutable, celle du jugement et d'un courroux de feu qui doit dévorer les rebelles. Quelqu'un rejette-t-il la Loi de Moïse ? Impitoyablement il est mis à mort sur la déposition de deux ou trois témoins : D'un châtiment combien plus grave sera jugé digne, ne pensez-vous pas, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l'alliance dans lequel il a été sanctifié, et outragé l'Esprit de la grâce ? He 10 : 26, 27, 28, 29.
Qu. Comment se tient le Seigneur affecté pour ceux qui l'appellent ?
R. Proche est le Seigneur de ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en vérité. Ps 145 : 18.
Tous ont le même Seigneur riche envers tous ceux qui l'invoquent. Rm 10 : 12.
Qu. Est-il proche de tous ceux qui appellent par lui de n'importe quelle manière ?
R. Pour tous ceux qui l'invoquent en vérité. Ps 145 : 18.
Le Seigneur s'éloigne des méchants, mais il entend la prière des justes. Pr 15 : 29.
Nous savons que Dieu n'écoute pas les pécheurs, mais si quelqu'un est religieux et fait sa volonté, celui-là il l'écoute. Jn 9 : 31.
Qu. Le Christ lui-même n'a-t-il pas prescrit une forme de prière à ses disciples, de sorte que là non resté aucun doute touchant la légalité d'employer une forme ?
R. Et il advint, comme il était quelque part à prier, quand il eut cessé, qu'un de ses disciples lui dit : "
Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l'a appris à ses disciples. " Il leur dit : " Lorsque vous priez, dites : Père, que ton Nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; Ta volonté sera faite, comme dans le ciel, ainsi dans la terre. Donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; et remets-nous nos péchés, car nous-mêmes remettons à quiconque nous doit ; et ne nous soumets pas à la tentation. " Lc 11 : 1, 2, 3, 4.
Qu. Comment devons-nous faire nos discours au Père pour que nous puissions recevoir quoi que nous priions. Que disait le Christ à ses disciples ?
R. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jn 16 : 23.
Qu. Etait-il l'usage, pendant le temps que le Christ parlait sur la terre, (beaucoup moins avant qu'il ait hérité le monde) pour prier à Dieu au nom du Christ, ou par le Christ ? Ou a-t-il commencé à être employé après la résurrection et l'élévation du Christ ? Quel disait le Christ lui-même au sujet de ceci ?
R. Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom ; demandez et vous recevrez, pour que votre joie soit complète. L'heure vient où je ne vous parlerai plus en figures, mais je vous entretiendrai du Père en toute clarté. Ce jour-là, vous demanderez en mon nom. Jn 16 : 24, 25, 26.
Qu. Avez-vous un exemple de prière à Dieu par le Christ après sa résurrection et élévation ?
R. Que le Dieu de la paix, qui a ramené de chez les morts celui qui est devenu par le sang d'une alliance éternelle le grand Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, vous rende aptes à accomplir sa volonté en toute sorte de bien, produisant en nous ce qui lui est agréable par Jésus Christ, à qui soit la gloire pour les siècles des siècles ! Amen. He 13 : 20, 21.
Partie 4 - Chapitres 19 à 24
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CHAP. XX
De l'Eglise…
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Qu. Qui est le Christ par rapport à l'Eglise, et l'Eglise par rapport à lui ?
R. Il est aussi la Tête du Corps, c'est-à-dire de l'Église. Col 1 : 18.
Qu. Combien de tels corpsavait Christ ?
R. Un corps. Ep 4 : 4.
Qu. Quel genre de chef est le Christ ?
R. Dont le Corps tout entier reçoit nourriture et cohésion, par les jointures et ligaments, pour réaliser sa croissance en Dieu. Col 2 : 19.
Qu. Qui sont l'Eglise ?
R. Ils sont sanctifiés en Christ Jésus, appelés pour être saints. 1 Co 1 : 12.
Qu. Sur quelle base l'Eglise est-elle construite ?
R. Sous le fondement des Apôtres et des Prophètes, Jésus Christ étant la pierre d'angle. Ep 2 : 20.
Qu. Quels autres titres honorables l'Ecriture donne à l'Eglise, auprès du corps du Christ ?
R. La mariée l'épouse de l'agneau. Ac 22 : 17; Ac19 : 7, 8 ; Ac 21 : 9.
Le temple de Dieu. 1 Co 3 :16.
La maison de Dieu, colonne et support de la vérité. 1Tm 3 : 15.
Qu. Quelle promesse spéciale que le Christ avait faite pour l'Eglise ?
R. Les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Mt 16 : 18.
Qu. Que dit par ailleurs le Christ lui-même, celui qui peut donner l'assurance à l'Eglise que cette promesse sera bien faite ?
R. Voilà, Je vie pour les siècles des siècles, détenant la clef de la Mort et de l'Hadès. Ac 1 : 18.
Partie 4 - Chapitres 19 à 24
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CHAP. XXI
Du Gouvernement et la Discipline de l'Eglise…
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Qu. Quand le Christ s'est élevé après sa mort et résurrection, et ainsi a-t-il cessé d'être personnellement présent avec son Eglise, qu'il a placée à part pour le perfectionnement des saints, pour les travaux du ministère, pour l'édification de son corps ?
R. C'est lui encore qui " a donné " aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs, organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ : au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ. Ep 1 : 11, 12, 13.
Qu. Quel est le conseil des deux grands apôtres Paul et Pierre aux aînés et aux gouverneurs de l'Eglise ?
R. Soyez attentifs à vous-mêmes, et à tout le troupeau dont l'Esprit Saint vous a établis gardiens pour paître l'Église de Dieu, qu'il s'est acquise par le sang de son propre fils. Ac 20 : 28.
Les anciens qui sont parmi nous, je les exhorte, moi, ancien comme eux, témoin des souffrances du Christ, et qui dois participer à la gloire qui va être révélée. Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur ; non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. 1 P 5 : 1, 2, 3.
Qu. Quelle récompense l'apôtre Pierre leur indiquent qu'ils doit avoir à l'apparition du Christ, s'ils font comme il est prescrit ?
R. Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas. 1 P 5 : 4.
Qu. Quel est le devoir du plus jeune, de la sorte privée, par rapport aux aînés, ou les officiels publics de l'église ?
R. Pareillement, les jeunes, soyez soumis aux anciens 1P 5 : 5. Obéissez à vos chefs et soyez-leur dociles, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu'ils le fassent avec joie et non en gémissant, ce qui vous serait dommageable. He 13 : 17.
Nous vous demandons, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui se donnent de la peine au milieu de vous, qui sont à votre tête dans le Seigneur et qui vous reprennent. Estimez-les avec une extrême charité, en raison de leur travail. 1 Th 5 : 12, 13.
Qu. Que dit l'Ecriture au sujet de maintenir ceux qui instruisent et surveillent l'église ?
R. Ne vous y trompez pas ; on ne se moque pas de Dieu. Car ce que l'on sème, on le récolte : qui sème dans sa chair, récoltera de la chair la corruption ; qui sème dans l'esprit, récoltera de l'esprit la vie éternelle. Ga 6 : 7, 8.
Si nous avons semé en vous les biens spirituels, est-ce chose extraordinaire que nous récoltions vos biens temporels ? Ne savez-vous pas que les ministres du temple vivent du temple, que ceux qui servent à l'autel partagent avec l'autel ? De même, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile. 1Co 9 : 11, 13, 14.
Les anciens qui exercent bien la présidence méritent une double rémunération, surtout ceux qui peinent à la parole et à l'enseignement. L'Écriture dit en effet : Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le grain ; et encore :
L'ouvrier mérite son salaire. 1 Tm 5 :17, 18.
Qu. Que dit l'apôtre Paul à Tite au sujet des personnes qui sont ordonnées pour être des Aînés, des Evêques, ou des Responsables de l'Eglise ?
R. Si je t'ai laissé en Crète, c'est pour y achever l'organisation et pour établir dans chaque ville des anciens, conformément à mes instructions: Chaque candidat doit être irréprochable, mari d'une seule femme, avoir des enfants croyants, qui ne puissent être accusés d'inconduite et ne soient pas insoumis; ni arrogant, ni coléreux, ni buveur, ni batailleur, ni avide de gains déshonnêtes, mais au contraire hospitalier, ami du bien, pondéré, juste, pieux, maître de soi, attaché à l'enseignement sûr, conforme à la doctrine ; ne doit-il pas être capable, à la fois, d'exhorter dans la saine doctrine et de confondre les contradicteurs. Tt 1 : 5, 6, 7, 8, 9.
Qu. Que disait-il à Timothée concernant le même sujet ?
R. Elle est sûre cette parole : celui qui aspire à la charge d'épiscope désire une noble fonction. Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme, qu'il soit sobre, pondéré, courtois, hospitalier, apte à l'enseignement, ni buveur ni batailleur, mais bienveillant, ennemi des chicanes, détaché de l'argent, sachant bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la soumission d'une manière parfaitement digne. (Car celui qui ne sait pas gouverner sa propre maison, comment pourrait-il prendre soin de l'Église de Dieu ?) Que ce ne soit pas un converti de fraîche date, de peur que, l'orgueil lui tournant la tête, il ne vienne à encourir la même condamnation que le diable. Il faut en outre que ceux du dehors rendent de lui un bon témoignage, de peur qu'il ne tombe dans l'opprobre et dans les filets du diable. 1 Tm 3 :1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
Qu. Comment doivent être ceux qui sont à qualifier pour être des diacres ordonnés, pour garder et distribuer le stock commun de l'Eglise ?
R. Les diacres, eux aussi, seront des hommes dignes, n'ayant qu'une parole, modérés dans l'usage du vin, fuyant les profits déshonnêtes. Qu'ils gardent le mystère de la foi dans une conscience pure. On commencera par les mettre à l'épreuve, et ensuite, si on n'a rien à leur reprocher, on les admettra aux fonctions de diacres. Les diacres doivent être maris d'une seule femme, savoir bien gouverner leurs enfants et leur propre maison. 1 Tm 3 : 8, 9, 10, 12.
Qu. Comment les femmes doivent-elles être qualifiées ?
R. Que pareillement les femmes soient dignes, point médisantes, sobres, fidèles en tout. 1 Tm 3 : 11.
Qu. Quelle direction L'Apôtre donne en touchant le rôle des membres indignes hors de l'église ?
R. Or nous vous prescrivons, frères, au nom du Seigneur Jésus Christ, de vous tenir à distance de tout frère qui mène une vie désordonnée et ne se conforme pas à la tradition que vous avez reçue de nous. 2 Th 3 : 6.
Non, je vous ai écrit de n'avoir pas de rapport avec celui qui, tout en portant le nom de frère, serait débauché, cupide, idolâtre, insulteur, ivrogne ou rapace, et même, avec un tel homme, de ne point prendre de repas. Qu'ai-je à faire en effet de juger ceux du dehors ? N'est-ce pas ceux du dedans que vous jugez, vous ? Ceux du dehors, c'est Dieu qui les jugera. Enlevez le mauvais du milieu de vous. 1 Co 5 : 11, 12, 13.
Partie 4 - Chapitres 19 à 24
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CHAP. XXII
Du Baptême…
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Qu. Quel est le jugement de Jean le Baptiste, de Christ Jésus, et de l'Apôtre Pierre touchant la doctrine des baptêmes ? Comment en parlent-ils ?
R. Pour moi, je vous baptise dans de l'eau en vue du repentir ; mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d'enlever les sandales ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu. Mt 3 : 11.
D'attendre ce que le Père avait promis, " ce que, dit-il, vous avez entendu de ma bouche : Jean, lui, a baptisé avec de l'eau, mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours. " Ac 1 : 4, 5.
Or, à peine avais-je commencé à parler que l'Esprit Saint tomba sur eux, tout comme sur nous au début. Je me suis alors rappelé cette parole du Seigneur : Jean, disait-il, a baptisé avec de l'eau mais vous, vous serez baptisés dans l'Esprit Saint. Ac 11 : 15, 16.
Qu. Bien que les passages que vous avez allégué simplement que le baptême de l'Esprit était le baptême du Christ, alors que celui de l'eau était de Jean le baptiste, pourtant les apôtres du Christ ne suggèrent-ils pas de baptiser avec de l'eau ? Que dit Paul de ceci également ?
R. j'ai baptisé encore la famille de Stéphanas. 1 Co 1 : 16. !?
Qu. Mais plusieurs pensent que les apôtres ont été envoyés pour baptiser comme pour prêcher. Que disaient donc les mêmes apôtres au sujet de ceci également ?
R. Car le Christ ne m'a pas envoyé baptiser, mais annoncer l'Évangile. 1 Co 1 : 17.
Qu. Toutefois, quand Paul lui-même, et les Romains croyant ont été baptisés, dans ce qu'il dit ont été baptisés, et à quelle fin ?
R. Ou bien ignorez-vous que, baptisés dans le Christ Jésus, c'est dans sa mort que tous nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Rm 6 : 3, 4.
Qu. Pour autant qu'un grand effort est mis par certains sur le baptême de l'eau, quel est le baptême, (même dans le jugement de l'apôtre Pierre,) par lequel nous sommes sauvés : le dit baptême de l'eau, par lequel les salissures du corps soient lavées : ou le baptême du coeur, par lequel il est nettoyé d'une conscience mauvaise ?
R. Ce qui y correspond, c'est le baptême qui vous sauve à présent et qui n'est pas l'enlèvement d'une souillure charnelle, mais l'engagement à Dieu d'une bonne conscience. 1 P 3 : 21.
Partie 4 - Chapitres 19 à 24
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CHAP. XXIII
Du Repas du Seigneur…
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Qu. Quand le dîner du Seigneur a-t-il été institué, et à quelle fin ?
R. le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain : et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : " Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. " De la même manière, après le repas, il prit la coupe, en disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. " Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 1Co 11 : 23, 24, 25, 26.
Qu. Qu'arrive t-il de dommageable pour celui qui reçoit le dîner du Seigneurs indignement ?
R. Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. Car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le Corps. 1 Co 11 : 27, 29.
Qu. Comment un homme doit-il se comporter, qu'il puisse être un digne communiant à la table du Seigneurs ?
R. Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe. 1 Co 1 : 28.
Qu. Quel examen est-il, sur lequel les chrétiens devraient se remettre ? Que dit le même apôtre au sujet de ce point ?
R. Examinez-vous vous-mêmes pour voir si vous êtes dans la foi. Éprouvez-vous vous-mêmes. 2 Co 13 : 5.
Partie 4 - Chapitres 19 à 24
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CHAP. XXIV
De la Résurrection des morts ; et le dernier jugement ; et ce que sera l'état final du juste et mauvais…
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Qu. Que croyez-vous au sujet de la résurrection de la mort ?
R. Que vous ayez en Dieu l'espérance, comme ceux-ci l'ont eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection des justes et des pécheurs. Ac 24 : 15.
Qu. Par qui les morts doivent-ils être relevés ?
R. Ainsi tous revivront dans le Christ. 1 Co 15 : 22.
Qu. Pourquoi les morts sont-ils relevés par le Christ plutôt alors par Dieu lui-même ?
R. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. 1 Co 15 : 21.
Qu. Comment est-il venu le Christ par cette puissance ?
R. Comme le Père en effet a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d'avoir aussi la vie en lui-même. Jn 5 : 26.
Le dernier Adam, esprit vivifiant. 1 Co 15 : 45.
Qu. Par qui Dieu doit-il juger l'homme gentil ?
R. Dieu jugera les pensées secrètes des hommes, selon mon Évangile, par le Christ Jésus. Rm 2 : 16.
Il nous a enjoint de proclamer au Peuple et d'attester qu'il est, lui, le juge établi par Dieu pour les vivants et les morts. Ac 10 : 42.
Qu. Quelle assurance avait donné Dieu qu'il jugera le monde par cet homme ?
R. En offrant à tous une garantie en le ressuscitant des morts. Ac 17 : 31.
Qu. Quelle doit être l'issue différente du bon et du mauvais à la résurrection ?
R. Tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de damnation. Jn 5 : 28, 29.
Qu. Le mauvais et l'incroyant ne doivent-ils pas vivre pour toujours, (cependant dans le tourment) aussi bien que le pieux et le fidèle ? Ou si la vie éternelle est-elle particulière au fidèle ?
R. Qui croit au Fils a la vie éternelle ; qui refuse de croire au Fils ne verra pas la vie ; mais la colère de Dieu demeure sur lui. Jn 3 : 36.
Qu. Bien que ce passage que vous avez cité semblent clairement prouver que la vie éternelle est consentie à aucuns autres hommes, que le fidèle : pourtant puisque l'opinion contraire est généralement tenue parmi des chrétiens, j'en apprendrai plus pleinement volontiers de vous, si vous avez quelques autres endroits qui affirment directement que le diabolique, et qu'une deuxième mort ; sont détruits, et punis par la destruction éternelle ; sont corrompus, brûlés, dévorés, massacrés, trépassent, et périssent ?
R. Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur. Rm 6 : 23.
Si vous vivez selon la chair vous mourrez. Mais si par l'Esprit vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Rm 8 : 13.
de la source de vie, gratuitement. Mais les lâches, les renégats, les dépravés, les assassins, les impurs, les sorciers, les idolâtres, bref, tous les hommes de mensonge, leur lot se trouve dans l'étang brûlant de feu et de soufre : c'est la seconde mort. Ac 21 : 6. 8. Reste fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Le vainqueur n'a rien à craindre de la seconde mort. Ac 2 : 10, 11.
Quand ils diront : Paix et sécurité ! C'est alors que tout d'un coup fondra sur eux la perdition, comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils ne pourront y échapper. 1 Th 5 : 3.
Le jour du Jugement et de la ruine des hommes impies. 2 P 3 : 7.
Le Seigneur Jésus se révélera du haut du ciel, avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme brûlante, et qu'il tirera vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu et de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus. Ceux-là seront châtiés d'une perte éternelle, éloignés de la face du Seigneur et de la gloire de sa force. 2 Th 1 : 7, 8, 9.
Celui qui sème dans sa chair, récoltera de la chair la corruption ; qui sème dans l'esprit, récoltera de l'esprit la vie éternelle. Ga 6 : 8.
Ceux-ci en tant que des animaux sans raison de "bruit" faits pour être pris et détruits, blasphémant ce qu'ils ignorent, de la même destruction ils seront détruits eux aussi. 2P 2 : 12.
Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. (Grande corruption.) 1Co 3 :17.
Pour nous, nous ne sommes pas des hommes de dérobade, pour la perdition, mais des hommes de foi pour la sauvegarde de notre âme. He 10 : 39.
Les gens sans instruction et sans fermeté détournent de leur sens - comme d'ailleurs les autres Écritures - pour leur propre perdition. 2 P 3 : 16.
Il tient en sa main la pelle à vanner et va nettoyer son aire ; il recueillera son blé dans le grenier ; quant aux bales, il les consumera au feu qui ne s'éteint pas. Mt 3 : 12.
Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il n'y a plus de sacrifice pour les péchés. Il y a, au contraire, une perspective redoutable, celle du jugement et (d'un courroux de feu) qui doit dévorer les rebelles. He 10 : 26, 27.
"Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici, et égorgez-les en ma présence. " Lc 19 : 27.
Or le monde passe avec ses convoitises ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. 1 Jn 2 :17.
Car nous sommes bien, pour Dieu, la bonne odeur du Christ parmi ceux qui se sauvent et parmi ceux qui se perdent : pour les uns, une odeur qui de la mort conduit à la mort ; pour les autres, une odeur qui de la vie conduit à la vie. 2 Co 2 : 15,16.
Qu. Quelle est l'utilisation que notre sauveur lui-même nous ferait faire de cette doctrine touchant la destruction des hommes dans le feu de l'enfer ?
R. Craignez plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps. Mt. 10 : 28.
Qu. De quelle manière le Christ vient à administrer le jugement au dernier jour ?
R. " Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire : Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs : Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux de droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. " Alors les justes lui répondront : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ?"
Et le Roi leur fera cette réponse : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. "
Alors il dira encore à ceux de gauche : "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le Diable et ses anges : Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire : j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. " : Alors ceux-ci lui demanderont à leur tour : "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, et de ne te point secourir ?" Alors il leur répondra : "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. " Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle. Mt 25 : 31-46.
Qu. N'y a-t-il pas une autre résurrection et un jugement qui doivent précéder ce dernier et généralement une, et particulièrement une auprès des saints qui ont été massacrés pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu ? Que disait Jean le Divin au sujet de cette matière ?
R. assirent, et on leur remit le jugement ; et aussi les âmes de ceux qui furent décapités pour le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu, et tous ceux qui refusèrent d'adorer la Bête et son image, de se faire marquer sur le front ou sur la main ; ils reprirent vie et régnèrent avec le Christ mille années. Les autres morts ne purent reprendre vie avant l'achèvement des mille années. C'est la première résurrection : la seconde mort n'a pas pouvoir sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ avec qui ils régneront mille années. Ap 20 : 4, 5, 6.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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UN BREF
Catéchisme
ÉCRIT
POUR LES ENFANTSCi-dessus, malgré la brièveté, toutes les choses nécessaires pour la Vie et la Piété sont contenues.
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John Biddle, Maître des Arts
de l'université d'Oxford
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1 P 2 : 2.
Comme des enfants nouveau-nés désirez le lait non frelaté de la parole, afin que, par lui, vous croissiez pour le salut,
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LONDON
Edité par J A. Cottrel , pour Rich. Moone ,
at the Seven Stars in Paul's Churchyard. 1654
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La Préface
Ce bref Catéchisme a été prévu (comme le titre en parle) pour les Enfants, si dans les années, ou dans la compréhension, qu'ils enregistrent la même chose en Mémoire, ou autrement finissent en s'informant eux-mêmes en conséquence, pourraient recevoir l'information vraie et pleine au sujet des principaux articles de la Foi Chrétienne. Oui, peut-être qu'il peut (aussi bien que le catéchisme plus grand d'avant) leur donner la lumière et l'instruction complémentaires même pour ceux qui, semblent avoir atteint une pleine stature dans la connaissance de l'Evangile, particulièrement s'ils considèrent le troisième, le sixième, et les dixièmes chapitres.
Pour bien que si toutes les choses de la croyance ou de la pratique, qui sont aussi nécessaires, ou très profitable à l'accomplissement de la Vie Eternelle, soient pleinement fournies dans l'Ecriture, pourtant en considérant dedans quelques principes Chrétiens qui sont généralement instruits, il aurait peut-être été impossible pour ceux, ayant les yeux de leur compréhension ainsi voilés par des avis préjudiciables, pour voir ce qui est clairement tenu en avant dans l'Ecriture, et en conséquence avec facilité recherché de là par moi, qui depuis longtemps ont jeté des préjudices, et ne suis (par la faveur spéciale de Jésus Christ envers moi) intoxiqué par aucune de ces nombreuses factions dans la Religion, où à l'intérieur du monde Chrétien qui par ces infinis maux était divisé, mais réjouie d'être un simple Chrétien, admettant (comme j'avais ailleurs déclaré) aucune autre Règle de Foi, donc La Sainte Ecriture, (que tous les Chrétiens, bien qu'autrement en désaccords infinis parmi eux-mêmes pour leurs avis au sujet de la Religion, reconnaissent unanimement être la Parole de Dieu) ni aucun autre Interprète, si un doute surgie au sujet de la signification de l'Ecriture, alors le Raisonnent, (que tous les hommes sobres admettent pour être le seul Principe que Dieu avait implanté dans nous pour juger entre ce qui est droit et faux, bon et mauvais, et par lequel nous excellons sur toutes autres quelconque créatures vivantes).
Le Seigneur Jésus accorde que celui-ci et le catéchisme plus grand cité avant peuvent par les lecteurs être lu attentivement aussi profitablement que j'ai volontairement à cet effet communiqué la même chose à eux.
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La Table des matières
Chap. 1. De l'Ecriture ou de la parole de Dieu.
Chap. 2. De Dieu.
Chap. 3. De Jésus Christ, et de sa Seigneurie, Divinité, et Nature.
Chap. 4. Du Saint Esprit, et de la Trinité.
Chap. 5. De la Mort, Résurrection, Ascension, et l'Exaltation du Christ.
Chap. 6. De la Mortification et de la Sainteté de la vie.
Chap. 7. Des commandements, et ainsi de l'amour pour Dieu et aux hommes.
Chap. 8. De la Foi.
Chap. 9. De l'Eglise.
Chap. 10. De la Résurrection des morts, et du dernier Jugement.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. I
De l'Ecriture ou de la parole de Dieu…
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Qu. Que dit l'Ecriture touchant sa propres autorité, utilité, et suffisance ?
R. Les Saintes Ecritures sont capables de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans le Christ Jésus.
Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice : ainsi l'homme de Dieu se trouve-t-il accompli, équipé pour toute œuvre bonne. 2Tm 3 : 15, 16, 17.
Qu. Quel dit elle touchant sa propre simplicité ? Le simple peut-il la comprendre ?
R. Ta parole en se découvrant illumine, et les simples comprennent. Ps 119 : 130.
Qu. Voyant l'Ecriture, donné par l'inspiration de Dieu, est complète et claire, car lui-même témoigne, quelle réponse feriez vous à une personne qui devrait aller à vous persuader, l'un ou l'autre, que Dieu n'avait pas poussé toute sa volonté, ou l'avait poussée tellement obscurément, et de façon ambiguë, que nous avons besoin de révélations, ou des Expositions d'une Eglise Infaillible pour la comprendre ?
R. " Il t'a montré, ô homme, ce qui est bien, ce que Seigneur réclame de toi : rien d'autre que d'accomplir la justice, d'aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu ?" Mi 6 : 8.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. II
De Dieu…
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Qu. Combien de Dieux de chrétiens existe t-il ?
R. Un Dieu. Ep 4 : 6.
Qu. Qui est ce Dieu unique ?
R. Le Père, de qui sont toutes choses. 1 Co 8 : 6.
Qu. Quel Père ?
R. Rm 15 : 6.
Qu. Le père de notre seigneur Jésus le Christ n'est-il pas le même du Dieu d'Abraham et d'Isaac et de Jacob ? Que disait l'apôtre Pierre aux juifs ?
R. Le Dieu d'Abraham, et d'Isaac, et de Jacob, avait glorifié son Fils Jésus. Ac 3 : 13.
Qu. Pourquoi est-ce qu'alors Dieu appelé le Père dans la loi, et dans les Prophètes, et ce nom mis au lieu de Dieu, et en conséquence de telles expressions là n'ont pas été employées ?
Vous tous adorez le Père ; Si vous invitez le Père ; Le Père recherche de tels pour l'adorer ? Est-ce que le fils de Dieu n'était pas encore dans l'existence ? Et pouvez-vous alléguer un passage de l'Ancien Testament, lequel étant comparé à d'autres du Nouveau, montrant clairement que le fils de Dieu devait être après ? Citez les textes.
R. Je serai son Père, et il sera mon Fils. 2S 7 : 14.
Devenu d'autant supérieur aux anges que le nom qu'il a reçu en héritage est incomparable au leur. Auquel des anges, en effet, Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré ? Et encore : Je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils. He 1 : 4, 5.
Qu. Qui est Dieu ?
R. Un Esprit Jon 4 : 24.
Qu. Quel est ce Dieu unique ?
R. Un Esprit. Job 4 : 14.
Qu. Il est suggèré n'avoir aucune forme, et ainsi ne peut pas être vu ? Ou les Ecritures au contraire témoignent-elles que les anges voient son visage, et que les Saints le verront, oui le voient tel qu'il est ? Que disait le Christ ?
R. Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits : car, je vous le dis, leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père qui est aux cieux. Mt 18 : 10.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Mt 5 : 8.
Qu. Est-ce que cette doctrine de voir Dieu tel qu'il est, tend à l'idolâtrie et à la profanation, ou plutôt à la sainteté ?
R. Tous les hommes qui ont cette espérance en lui se rendent purs comme celui-là est pur. 1Jn 3 : 3.
Qu. Où est le lieu de Dieux ?
R. Notre Dieu est dans les cieux. Ps 115 : 3.
Qu. N'a-t-il pas préparé un trône là ?
R. La Seigneur a préparé son trône dans les cieux. Ps 103 : 19.
Qu. Pour quelle fin ?
R. Il a préparé son trône pour jugement. Ps 9 : 7.
Qu. Comment parlait le Psalmiste envers Dieu quand il plaçait en avant sa grandeur et gloire ?
R. Ô Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Vêtu de faste et d'éclat, drapé de lumière comme d'un manteau, tu déploies les cieux comme une tente, Ps 104 : 1, 2.
Qu. Que Dieu brille avec gloire, et réside dans un certain endroit des cieux, de sorte qu'on puisse distinguer entre ce qui est mis à droite et mis à gauche, n'est-il pas tout ceci démontré par même les vues (la démonstration la plus claire de toutes) de sorte qu'on ne puisse justement douter que ces choses soient dites correctement ? Qu'est-ce qui est enregistré de Stephen dans l'Ecriture ?
R. Tout rempli de l'Esprit Saint, il fixa son regard vers le ciel ; il vit alors la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu, " Ah ! dit-il, je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. " Ac 7 : 55, 56.
Qu. Pour autant que Dieu est un esprit, comment doit-on l'adorer ?
R. En esprit et en vérité. Jn 4 : 24.
Qu. Qui a fait le monde et tous choses là-dedans ?
R. Dieu. Ac 17 : 24.
Qu. Pourquoi Dieu a fait l'Homme ?
R. C'était afin qu'ils cherchent le Seigneur. Ac 17 : 27.
Qu. Un doit-il trouver Dieu s'il le cherche ?
R. Si tu le recherches, il se fera trouver de toi. 1Ch 2 8 : 9.
Qu. Et si une personne l'abandonne ?
R. si tu le délaisses, il te rejettera pour toujours. 1 Ch 28 / 9.
Qu. Ne doit-on pas chercher Dieu dans la foi, et n'est-elle pas cette foi pour croire qu'il est, et qu'il est le rémunérateur ceux qui le cherchent diligemment ? Une personne le satisferait-il sans une telle foi ?
R. Or sans la foi il est impossible de lui plaire. Car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent. He 11 : 6.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. III
De Jésus Christ, et de sa Seigneurie, Divinité, et Nature…
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Qu. Combien de Seigneurs les chrétiens ont-t-ils, par distinction d'un Dieu ?
R. Un Seigneur. Ep 4 : 5.
Qu. Qui est ce seul Seigneur ?
R. Jésus Christ, par qui sont toutes choses. 1Co 8 : 6.
Qu. Comment est-il venu à être le Seigneur ?
R. Dieu avait fait Jésus Seigneur et Christ. Ac 2 : 36.
Qu. Le Christ n'est-il pas digne, en tant qu'avec le titre du seigneur, tellement aussi pour celui de Dieu ? Quel dit Thomas de lui ?
R. Thomas lui répond et lui dit, mon Seigneur et mon Dieu. Jn 20 : 28.
Qu. Était-il ainsi le Dieu de Thomas, comme de lui-même pendant ce temps il n'a pas reconnu un autre pour être son Dieu ? Que disait il de Marie Magdalene après sa résurrection ?
R. Jésus disait vers lui : Mais va trouver mes frères et dis-leur : je monte vers mon Dieu et votre Dieu, vers mon Dieu et votre Dieu. " Jn 20 : 17.
Qu. Que dit il à l'Ange de l'Eglise de Philadelphie, après son Ascension et Elévation ?
R. Le vainqueur, je le ferai colonne dans le temple de mon Dieu : il n'en sortira plus jamais et je graverai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la Cité de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel, de chez mon Dieu. Ac 3 : 12.
Qu. N'y a-t-il pas un passage de l'Ecriture, où pendant le même temps que le Christ, même après la séance sur son trône, s'appelle Dieu, et lui-même est également dit avoir un Dieu ? Exposez ces mots dont l'Auteur Divin au d'Hébreux citait en dehors des Psaumes.
R. Il dit à son Fils : Ton trône, ô Dieu, subsiste dans les siècles des siècles, et : Le sceptre de droiture est le sceptre de sa royauté. Tu as aimé la justice et tu as haï l'impiété. C'est pourquoi, Dieu, même ton Dieu t'a oint d'une huile d'allégresse de préférence à tes compagnons. He 1 : 8, 9.
Qu. Qui est ce Dieu de Jésus Christ ? Que disait Paul ?
R. Le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire. Ep 1 : 17.
Qu. La Seigneurie Divine du Christ étant expliquée, je vous entendrais volontiers parler de sa nature. Comment donc est-il né ?
R. La naissance de Jésus Christ était comme ceci : Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu'ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint. Mt 1 : 18.
Qu. Est-ce que ce n'était pas la raison pour laquelle Jésus s'est appelé le Fils de Dieu ? Exposez les mots de l'Ange Gabriel à sa mère de cette faveur.
R. L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Lc 1 : 35.
Qu. Est-ce que on ne lui a pas prédit que le Christ devrait être ainsi naître sans l'aide d'un homme, et avait Dieu pour son Père, que par son Esprit (appelé dans les Ecritures le doigt de Dieu), en tant que l'instrument en chef par lequel il effectuent des travaux merveilleux) fournissent l'endroit d'un Père en l'engendrant ? Que disait l'Evangéliste Matthieu d'Isaïe ?
R. Or tout ceci advint pour que s'accomplît cet oracle prophétique du Seigneur : Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel, ce qui se traduit : " Dieu avec nous ". Mt 1 : 22, 23.
Qu. Le Christ était-il appelé Emmanuel, en tant que Dieu lui-même qui est avec nous, ou alors étant lui dont Dieu est avec nous, nous favorisant et bénissant ? comme Moïse, Ex 17 : 15., avait appelé l'autel qu'il avait érigé sur la défaite des Amalécites, Jéhovah-Nissi, qui étant interprété, est le Seigneur est ma bannière, bien qu'il était un monument 'possible' que le Seigneur avait été sa bannière ? Dans quoi donc l'Ecriture suggère principalement concernant le Christ n'étant pas Dieu lui-même, mais une personne au centre interposée entre Dieu et nous, par, et par qui toutes les faveurs et bénédictions sont transportés pour nous de Dieu ? Citez-moi trois ou quatre passages parmi un nombre infini pour ce but.
R. Il y a un Dieu, et un médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus. 1 Tm 2 : 5.
Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ : Par qui également nous avons accès par la foi dans cette grâce où nous nous tenons et réjouissons dans l'espoir de la gloire de Dieu. Et pas seulement ainsi, mais également aussi pour la joie dans Dieu par notre Seigneur Jésus le Christ, par qui nous avons maintenant reçu l'expiation. Rm 5 : 1, 2, 11.
Le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle par le Christ Jésus notre Seigneur. Rm 6 : 23.
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ : C'est ainsi qu'Il nous a élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l'amour : Ayant déterminé par avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ. Tel fut le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce, dont Il nous a gratifiés dans le Bien-aimé. Ep 1 : 3, 4, 5, 6.
Qu. De quelle conséquence est de confesser que Jésus est le Fils de Dieu ?
R. Celui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. 1 Jn 4 : 15.
Qu. Est il pas à chacun de dire, que Jésus est le Christ, c.-à-d., le Seigneur oint, ou le Roi réglé au-dessus de ses personnes, ou qu'il est le Fils de Dieu ; et aucun étant le Fils de Dieu, sauf lui qui est le Christ ? Comment en parle l'Ecriture ?
R. Jésus est le Christ. 1Jon 5 : 1.
Jésus Christ est le Fils de Dieu. Ac 8 : 7.
Jésus est le Christ, le Fils de Dieu. Jn 20 : 31.
Qu. Quelles preuves avez-vous pour démontrer, que bien qu'un homme qui croie en Dieu, pourtant ce n'est pas suffisant, à moins qu'il croie également dans le Fils de Dieu ? Et cela bien qu'il connaissent le Père le seul vrai Dieu, pourtant il doit également connaître Jésus le Christ ? Comment parlait le Christ à ses disciples ?
R. Vous croyez en Dieu, croyez en moi aussi. Jn 14 : 1.
Qu. Comment parlait Christ du Père ?
R. Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Jn17 : 3.
Qu. Comment saurons-nous si nous connaissons ou pas Dieu et Jésus Christ ?
R. A ceci nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. Qui dit : " Je le connais " alors qu'il ne garde pas ses commandements est un menteur, et la vérité n'est pas en lui. 1Jn 2 : 3, 4.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. IV
De l'esprit et de la Trinité…
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Qu. Combien il y a t-il d'Esprits Saints chez les Chrétiens ?
R. Un Esprit. Ep 4 : 4.
Qu. De quelle sympathie cet esprit est pour les Chrétiens ?
R. Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit. 1 Co 12 : 13.
Par lui nous avons en effet, tous deux en un seul Esprit, libre accès auprès du Père. Ep 2 : 18.
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu.
Pareillement l'Esprit vient au secours de notre faiblesse ; car nous ne savons que demander pour prier comme il faut ; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous en des gémissements ineffables, et Celui qui sonde les cœurs sait quel est le désir de l'Esprit et que son intercession pour les saints correspond aux vues de Dieu. Rm 8 : 16, 26, 27.
Qu. Voyant les chrétiens regardant tellement vers l'Esprit Saint, quel conseil l'apôtre Paul leurs donne à ce sujet ?
R. Ne contristez pas l'Esprit Saint de Dieu. Ep 4 : 30.
Qu. Je perçois que vous avez allégué, hors de l'Ecriture, que la sainte Trinité que les Chrétiens ont d'abord crue et reconnue, composée d'un Dieu, d'un Seigneur, et d'un Esprit : pourtant puisque les nouveaux Chrétiens soutiennent généralement que toutes les trois personnes de la sainte Trinité sont un Dieu, citez un passage, deux, ou davantage, qui peuvent les assurer, qui avaient plutôt écouter les écritures des Apôtres, puis les traditions et les commandements des hommes dans les Ages d'après, que Dieu n'est pas toute la Trinité, mais une Personne en cela. Que disait donc l'Ecriture à cet effet ?
R. Maintenant il y a une diversité de dons, mais le même Esprit. Et il y a différentes administrations, mais le même Seigneur. Il y a, certes, diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu lequel a travaillé en tout. 1 Co 12 : 4, 5, 6.
La grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous ! 2 Co 13 : 13.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. V
De la mort, de la Résurrection, de l'ascension, et de l'exaltation Du Christ…
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Qu. Le Christ n'a-t-il pas souffert la mort pour nous ?
R. Christ est mort pour nous selon les Ecritures. I Co 15 : 3.
Qu. N'a-t-il pas été enterré et n'a-t-il pas été relevé encore ?
R. Il a été enterré et a été ressuscité encore le troisième jour, selon les Ecritures. 1Co 15 : 4.
Qu. A-t-il été ressuscité par sa propre gloire, et est-il parti de sa propre puissance ?
R. Le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père. Rm 6 : 4 Il vivait par la puissance de Dieu. 2 Co 13 : 4.
Qu. De quel moment avait-elle lieu sa Résurrection ?
R. Il est ressuscité pour notre justification. Rm 4 : 25.
Qu. De quelle conséquence est-elle pour croire que c'était Dieu, et pas lui-même qui a ressuscité le Christ des morts ?
R. Si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Rm 10 : 9.
Qu. Comme Dieu a ressuscité Jésus des morts, ainsi ne l'a-t-il pas également élevé ?
R. C'est lui que Dieu a exalté par sa droite, le faisant Chef et Sauveur. Ac 5 : 31.
Qu. Pour quelle fin ?
R. Pour donner repentance et rémission des péchés d'Israël. Ac 5 : 31.
Qu. Dieu n'a-t-il pas prévu que les Gentils aussi bien que les juifs devraient avoir la remise des péchés par le Christ, s'ils croient en lui ?
R. C'est de lui que tous les prophètes rendent ce témoignage que quiconque croit en lui recevra, par son nom, la rémission de ses péchés. " Ac 10 : 43.
Qu. N'y a-t-il pas un passage dans les épîtres de Pierre où la Résurrection, l'ascension, se reposant à la main droite de Dieu, et l'inauguration de Christ dans son Royaume sont exprimées ensemble ? Préparez-le.
R. Ce qui y correspond, c'est le baptême qui vous sauve à présent et (qui n'est pas l'enlèvement d'une souillure charnelle, mais l'engagement à Dieu d'une bonne conscience) par la résurrection de Jésus Christ, lui qui, passé au ciel, est à la droite de Dieu, après s'être soumis les Anges, les Dominations et les Puissances. 1P 3 : 21, 22.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. VI
De la Mortification et de la Sainteté de la vie…
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Qu. Pour autant que le Christ, c'est-à-dire il est mort ; mort pour le péché une fois ; mais c'est-à-dire il est parti, parti vers Dieu : quel compte devrions-nous faire avec nous-mêmes là-dessus ?
R. Et vous de même, considérez que vous êtes morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus. Rm 6 : 11.
Qu. Que doit être fait en vertu de cette estimation ?
R. Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel de manière à vous plier à ses convoitises. Ne faites plus de vos membres des armes d'injustice au service du péché ; mais offrez-vous à Dieu comme des vivants revenus de la mort et faites de vos membres des armes de justice au service de Dieu. Rm 6 :12,13.
Qu. Comment est-ce nécessaire, voyant que nous ne sommes plus en vertu de la loi, mais sous la grâce ?
R. Quoi donc ? Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la Loi, mais sous la grâce ? Certes non ! Rm 6 :15.
Qu. Quel danger y a-t-il à nous qui sommes sous la grâce, si nous nous donnons au service du péché ? Peut-il nous priver de la vie éternelle ?
R. Ne savez-vous pas qu'en vous offrant à quelqu'un comme esclaves pour obéir, vous devenez les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance pour la justice ? Rm 6 :16.
Qu. Mais bien que nous devrions jamais nous efforcer tellement contre le péché, le péché n'aura toujours pas la domination ou la maîtrise au-dessus de nous, de sorte que chacun de nous soit forcé de pleurer, Le bien que je veux, je ne peux pas le faire : mais le mal que je ne veux pas, cela je le fais ?
R. Le péché ne dominera pas sur vous. Rm 6 :14.
Qu. Pourquoi pas ?
R. Vous n'êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce. Rm 6 :14.
Qu. Est-ce que la venue du Christ et de sa grâce est d'une plus grande efficacité, alors la Loi, pour éteindre le péché, et rendre l'homme parfait ? Comment en parle l'Ecriture pour ce but ?
R. De fait, chose impossible à la Loi, impuissante du fait de la chair, Dieu, en envoyant son propre
Fils avec une chair semblable à celle du péché et en vue du péché, a condamné le péché dans la chair, afin que
le précepte de la Loi fût accompli en nous dont la conduite n'obéit pas à la chair mais à l'esprit. Rm 8 : 3, 4.
La Loi n'a rendu rien de parfait, mais apporter un meilleur espoir. He 7 :16.
Qu. Par ce compte quand Paul a dit : je vois l'autre Loi dans mes membres, luttant contre la Loi faisant de mon esprit, et m'introduisant dans la captivité de la Loi du péché qui est dans mes membres. Ô Homme misérable que je suis, qui doit me livrer de ce corps de mort ? Il ne doit pas penser parler ces choses de lui-même alors étant sous la grâce, mais en personnalisant un homme en vertu de la Loi. Que donc alléguez-vous hors du discours suivant, pour montrer que Paul, après qu'il ait reçu l'Evangile du Christ, n'était pas plus longtemps au dessous de ce servage misérable du péché et de la mort ? Que se dit-il juste après cette triste plainte, Ô homme misérable de que je suis, qui doit me livrer du corps de cette mort ? Par qui, peut-il être évident qu'étant une fois un Chrétien, il a été libéré de la mort ?
R. Je remercie Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Rm 7 : 25.
Qu. Après que dit il, par lequel il puisse être évident qu'étant une fois un Chrétien, il était libre du péché comme de la mort ?
R. La loi de l'Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Rm 8 : 2.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. VII
Des commandements, et ainsi de l'amour pour Dieu et aux hommes…
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Qu. Quel bien un homme doit-il faire pour qu'il puisse avoir la vie éternelle ?
R. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Mt 19 : 17.
Qu. Lesquels ?
R. Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d'adultère, Tu ne voleras pas, Tu ne porteras pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère, et Tu aimeras ton prochain comme toi-même. " Mt 19 : 18, 19.
Qu. Lequel est le plus grand commandement de la Loi ?
R. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit : voilà le plus grand et le premier commandement. Mt 22 : 37, 38.
Qu. Quel est le deuxième commandement qui est comme lui ?
R. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mt 22 : 39.
Qu. Ces deux commandements sont-ils la somme de tout le reste ?
R. À ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes. Mt 22 : 40.
Qu. Le Christ avait-il ajouté un nouveau commandement à ceux dans l'Evangile ? Que dit-il à ses disciples touchant ceci ?
R. Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. Jn 13 : 34.
Qu. Devons-nous alors aimer les frères au-dessus de nous-mêmes. Pouvez-vous faire apparaître ceci ?
R. Nous devons établir nos vies pour les frères. 1 Jn 3 : 16.
Qu. C'est en effet aimer les frères au-dessus de nous-mêmes, pour projeter nos propres vies pour que nous puissions en sauver d'autres. Le Christ nous a-t-il aimé de cette manière ?
R. Il a donné sa vie pour nous. 1 Jn 3 : 16.
Qu. En quoi consiste l'amour de Dieu ?
R. Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. 1 Jn 5 : 3.
Qu. Mais ne sont-ils pas impossibles et insupportables à être gardés ?
R. Ses commandements ne sont pas pesants. 1 Jn 5 : 3.
Qu. Aimons-nous Dieu de notre propre entente ? Ou parce qu'il nous a contraint par son amour ?
R. Nous l'aimons en raison qu'il a été le premier à nous aimer. 1 Jn 4 : 19.
Qu. En quoi il manifeste son amour ?
R. En ceci s'est manifesté l'amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui. 1 Jn 4 : 9.
Qu. Ne peut-il pas avoir un homme qui aime Dieu, et pourtant si loin d'établir sa vie pour un frère, alors qu'il ne le soulagera pas dans sa nécessité, pour bien qu'il avait les moyens de les faire ?
R. Si quelqu'un, jouissant des biens de ce monde, voit son frère dans la nécessité et lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeurerait-il en lui ? 1 Jn 3 : 17.
Qu. L'amour fraternel n'est-il pas un signe pour nous nous-mêmes que nous sommes des héritiers de la vie ?
R. Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. 1 Jn 3 : 14.
Qu. Ce n'est-il pas un signe pour tous les hommes que nous sommes les disciples du Christ, et ainsi pour la marque infaillible de l'Eglise véritable donnée par le Christ lui-même ? Comment en parle t-il ?
R. A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres. Jn 13 : 35.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. VIII
De la Foi…
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Qu. Combien de Fois y a-t-il en commun pour tous les Chrétiens, par lesquelles ils deviennent des enfants de Dieu ?
R. Une Foi. Ep 4 : 4.
Qu. Quelle est cette foi ? Comment en parlait à son sujet l'apôtre Paul aux Chrétiens de son temps ?
R. Car vous êtes tous fils de Dieu, par la foi, dans le Christ Jésus. Ga 3 : 26.
Qu. Comment en parlait l'apôtre Jean ?
R. Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu. 1 Jn 5 :1.
Qu. Quand l'Ecriture donne t'elle un si honorablement témoignage à la foi, alors que nous sommes les enfants de Dieu, et justifiés, et sauvés par elle, quelle foi voulait-il ?
R. La foi opérant par l'amour. Ga 5 : 6.
Qu. Est-ce que les oeuvres donnent la vie et la vigueur à la foi, la rendant capable de justifier et sauver ?
R. La foi, si elle n'a pas d'oeuvres, est morte, étant seule.
Pour comme le corps sans esprit est mort, ainsi la foi sans œuvre est morte également. Jc 2 : 17, 26.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. IX
De l'Eglise…
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Qu. Dans quelle relation se tient le Christ envers l'Eglise, et l'Eglise envers lui ?
R. Il est aussi la Tête du Corps, c'est-à-dire de l'Église. Co1 : 18.
Qu. Combien avait de tels corps le Christ ?
R. Un corps. Ep 4 : 4.
Qu. À qui l'Ecriture donne t-elle l'appellation d'Eglise ?
R. A ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus, appelés à être saints. 1 Co 1 : 2.
Qu. Où l'église est-elle construite ?
R. Car la construction que vous êtes a pour fondation les apôtres et prophètes, et pour pierre d'angle le Christ Jésus lui-même. En lui toute construction s'ajuste et grandit en un temple saint, dans le Seigneur. Ep 2 : 20, 21.
Partie 5 – Un Bref Catéchisme pour les enfants
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CHAP. X
De la Résurrection des morts, et du dernier Jugement…
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Qu. Qui doit juger les secrets des hommes au dernier jour ?
R. Dieu. Rm 2 :16.
Qu. Tout seul, ou par un autre ?
R. Par Jésus Christ. Rm 2 :16.
Qu. Par ceci il semblait que le Christ n'est pas Dieu lui-même, mais un délégué par Dieu pour juger le monde.Qu'avait donc indiqué Pierre que lui et ses camarades-apôtres ont été commandés par le Christ de prêcher et d'attester concernant cette chose ?
R. il nous a enjoint de proclamer au Peuple et d'attester qu'il est, lui, le juge établi par Dieu pour les vivants et les morts. Ac 10 : 42.
Qu. Pour quels état et condition ?
R. L'heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix, ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement. Jn 5 : 29.
Qu. Les justes entrent-ils alors dans la vie par leurs propres bonnes oeuvres, parmi lesquels les travaux de la charité envers le Christ pour ses pauvres saints affligés, tenant le rang principal ? Que leurs dira le Christ dira à la résurrection ?
R. Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde : Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli : nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. Mt 25 : 34, 35, 36.
Qu. Les mauvais sont-ils au contraire damnés au feu de l'enfer pour leurs oeuvres mauvaises, parmi lesquels les non charitables envers le Christ pour ses pauvres Saints affligés, est-ce le principal ? Que leurs dira également le Christ à la résurrection ?
R. Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges : Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. Mt 25 : 41, 42, 43.
Qu. Que répondriez-vous alors de tel pour une personne, alors devriez-vous soutenir à disposition, que les mauvais sont mis dans le feu de l'enfer sur un autre compte plus secret, et pas pour leurs oeuvres mauvaises, telles que la convoitise, la fornication, la souillure, et des semblables ?
R. Que nul ne vous abuse par de vaines raisons : ce sont bien de tels désordres qui attirent la colère de Dieu sur les enfants de la désobéissance. Ep 5 : 6.
Qu. Pourquoi Dieu a-t-il ordonné le Christ pour ressusciter les morts, plutôt que de les ressusciter tout seul ?
R. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. 1 Co 15 : 21.
Qu. Comment sont les morts ressuscités en Christ, et avec quel corps vont-ils revenir ? Comment en parle Paul selon la vérité du texte Grec ?
R. Ce que tu sèmes, toi, ne reprend vie s'il ne meurt : Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps à venir, mais un simple grain, soit de blé, soit de quelque autre plante ; et Dieu lui donne un corps à son gré, à chaque semence un corps particulier.
Ainsi en va-t-il de la résurrection des morts : on est semé dans la corruption, on ressuscite dans l'incorruptibilité ; on est semé dans l'ignominie, on ressuscite dans la gloire ; on est semé dans la faiblesse, on ressuscite dans la force ; on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps psychique, il y a aussi un corps spirituel. 1Co 15 : 36, 37, 38, 42, 43, 44.
Qu. Pourquoi doit-il être un corps spirituel, et non un de chair ? Pourquoi pas le même corps avant d'avoir été corrompu ?
R. la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu, ni la corruption hériter de l'incorruptibilité. 1 Co : 15 : 50.
Qu. N'avait-il pas alors le Christ, qui avait hérité du royaume de l'incorruptibilité du ciel, maintenant un corps spirituel, bien qu'il se soit relevé avec le même charnel qu'il avait avant, qu'il pouvait converser avec les Disciples, et non seulement pour être capables de supporter sa vue, mais soient infailliblement assurés que c'était lui, et pas un autre qui apparaissait à sa place ? Que disait Paul au sujet de ceci ?
R. Le dernier Adam, fait un esprit vivifiant. 1Co 15 : 45.
Qu. Est-ce qu'il est contradictoire d'être un esprit et un corps de chair ?
R. Qu'un esprit n'a ni chair ni os. Lc 24 :39.
Qu. S'il en est ainsi, qu'aucun sauf esprit, et ainsi alors ayant des corps spirituels, peuvent hériter du Royaume du ciel, comment nous qui sommes vivants au dernier jour, et vêtu avec la chair, serons rendu capable d'hériter du Royaume ?
R. En un instant, en un clin d'œil, au son de la trompette finale, (car elle sonnera, la trompette), nous serons changés. Les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons transformés. Que cet être corruptible revête l'incorruptibilité, que cet être mortel revête l'immortalité. 1Co 15 : 52, 53.
Qu. Que doit-il arriver pour nous qui sommes vivants, et aux Saints qui sont trouvés morts au dernier jour, après que les uns aient été changés, et que les autres soient relevés incorruptibles ?
R. Nous les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours. 1 Th 4 : 17.
Qu. Dans quel endroit les Saints doivent-ils être avec le Seigneur à tout jamais ?
R. Il avait préparé pour eux une ville. He 11 : 16.
Qu. Quel est le nom de cette ville ?
R. La nouvelle Jérusalem. Ac 3 :12.
Qu. Est-ce que la Nouvelle Jérusalem doit rester dans le ciel pour toujours, ou bien descendre de là ? Et la terre vers laquelle elle doit descendre, doit-elle être la même que celle qui est maintenant, ou une nouvelle terre que Dieu doit faire ? Que disait Jean le Divin au sujet de la descente et de la gloire de cette ville, (montrez le dans une vision après qu'il ait vu la manière du dernier jugement) et concernant les Saints demeurant avec Dieu à l'intérieure ?
R. Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle - car le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n'y en a plus. Je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ; elle s'est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux. J'entendis alors une voix clamer, du trône : " Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il aura sa demeure avec eux ; ils seront son peuple, et lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu. Ac 21 : 1, 2, 3.
FIN
Dieu qui seul est sage, par Jésus Christ, à lui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. Rm 16 : 27.
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DidierLe Roux
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