Tasycki Daniel , de Luclavice, est censé, pour Bock, avoir été le petit-fils de Stanislas Tasycki. Il étudia à Altorf et à Strasbourg. Zeltner nous informe, qu'il est allé à l'université de ce premier lieu, en compagnie de  Przipcovius Samuel, le 22 mars, 1614, et il n'y a aucun doute qu'il fit tout en son pouvoir pour faire avancer la cause socinienne là, et à Strasbourg, et comme ensuite il le fit dans son propre pays. Une copie du commentaire de Faust Socin sur la première épître de Jean, imprimée à Rakow en 1614, en 8 vo., avec une dédicace au sénat de Strasbourg qui dressa une réponse, intitulée "Une épître apologétique opposée à la lettre dédicatoire d'un  Smalcius Velentin au sénat de Strasbourg ", dans laquelle ils dirent, "qu'il ne pouvait pas être établi, même si des douleurs ont été prises pour le découvrir, par qui, et à travers qui, ce commentaire leur est parvenu".  Mais Martin Ruarus, dans une lettre à Joachim Peuschel, écrite à Strasbourg en 1616, (ii cent.. N. 9), dit que lui-même fit qu'elle soit présentée au sénat, que Taszycki était l'individu qui la présenta, et que la commission fut exécutée en présence des Théologiens strasbourgeois déjà mentionnés. Ruarus ajoute: Les hommes bons auraient agi plus correctement, s'ils avaient entrepris une réfutation de ce qu'ils disent leur avoir causé tant d'insatisfaction, mais c'est peut-être plus difficile à réfuter un adversaire, que d'apporter une accusation contre lui, surtout pour ceux qui ne sont pas mieux qualifiés dans l'art de la discussion, ou qui doutent moins de leur propre capacité". 

(Vidend. Bock, Hist. Ant. T.I. p. 976. Zeltneri's Hist. Crypto-Socin. Altorf. pp. 341-344. Ruari Epp. I. c.)