Wogel Catherine (1459-1539)

Vogel Catherine, (ou, comme le nom est écrit par le Conte Krasinski, Weygel,) femme de Melchior Vogel, un commerçant, et un Conseillé de Cracovie, elle fut jugée devant la Court Ecclésiastique de ce diocèse, sur l'accusation d'apostasie de la foi chrétienne, et brûlée à mort, à l'âge avancée de quatre-vingt ans, sur la place du marché de cette ville, en 1539.

Quand elle fut interrogée pour sa foi, elle répondit, "Je crois en l'existence d'un Dieu, qui a créé tout le monde visible et invisible, et qui ne peut pas être conçu par l'intellect humain". Lubieniecius parle d'elle principalement comme protestant contre le sacrifice de la messe (Hist. Ref. Pol. L. i. C. v. p. 17), et Budzinius, qui l'appelle Zalaszowska, dans le quatrième chapitre de son manuscrit "Commentaires", écrit en langue polonaise, semble la considérer comme le premier anti-trinitaire polonais.

Lubieniecius dit aussi, qu'il trouva, dans la chronique de Gornicki, un historien contemporain, qu'elle fut suspectée de Judaïsme, mais ceci peut avoir été, comme Lubieniecius pense, (ubi supra,) seulement en raison qu'elle nia que le Fils de Dieu fut engendré d'éternité de la substance du Père. Quels furent ses idées, elle resta ferme dans la profession d'elles, quelles furent les remontrances de ses juges, et la mort qu'elle souffrit ce fut avec un courage héroïque. Son exécution fut principalement occasionnée par Gamrat, Évêque de Cracovie, un favori de la Reine Bona, et un homme d'un caractère des plus excessifs.

didier Le Roux

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