• Rupnovius Joachim

     

     
     


    Rupnovius Joachim

      

    Rupnovius Joachim,  (Polon. Rufnowski), de Rupnow, un Chevalier polonais, le fils de Nicolas Rupnovius, et Diacre synodique ou général de l’Église Socinienne, est né vers la fin du XVI siècle. Sandius dit, qu'il exerça d'abord la fonction ministérielle à Rakow, mais il n'est pas inséré dans la liste des Ministres de cette ville de Lubieniecius. Pourtant, dans les Actes Manuscrits du synode de Lublin, 1610, il est dit, que lorsqu'il vivait à Rakow, il démissionna de la fonction ministérielle. Depuis, cependant, il est mentionné dans les Actes mêmes, qu'un Joachim Rupnovius fut ordonné au ministère au synode de Rakow, au mois de mai 1612, et qu'il fut nommé Ministre de l'église de Kissielin, sur l'état de Czlapic, en Volhynie, par un décret du synode même, il y avait probablement deux personnes portant le nom de Joachim Rupnovius, car on peut difficilement supposer que le même individu fut deux fois ordonnés. En 1618, celui qui avait officié en tant que Ministre à Rakow, fut nommé Pasteur de l'église de Lachowice. Ensuite, il s'installa à Lublin, et partit, après longtemps, à Beresk, où il mourut en l'an 1641. Il épousa Elisabeth, fille d'André Lubieniecius, et sa propre fille, Alexandra, qui était le fruit de ce mariage, devint la femme d'André Wissowatius, dont la mère était la fille de Faust Socin

    Les ancêtres de Joachim Rupnovius s'étaient distingués pendant le règne de Boleslav I, surnommé le Grand, qui monta sur le trône de Pologne, en 999, et les familles illustres de Lutomirski et Stadnicki, apparurent de la même souche. Mais Rupnovius se glorifiait plus dans ses principes chrétiens, que dans la splendeur de sa famille, ou les actes de ses ancêtres, préférant, comme l'auteur de la Vie d'André Wissowatius dit, la fonction sacrée du ministère chrétien à tous les honneurs du monde do moment. Il est décrit par ses contemporains comme un homme d'information universelle, et laissa derrière lui des manuscrits sur divers sujets, mais ne publia. Les lois synodiques des unitariens en Pologne et en Transylvanie, de 1628 à 1641, ont été écrites par lui, et Sandius mentionne un rêve remarquable, qu'il avait eu en 1630. Il est dit avoir rêvé de toutes les calamités qui, depuis, accablent les unitariens de Rakow, considérées non seulement comme la privation du libre exercice de leur religion, et la destruction de leur église, collège, et imprimerie, et de ce rêve il s'engagea à écrire un compte en langue polonaise.

    (Vidend. Sandii B. A. pp. 122, 123. Bock, Hist. Ant. T. I. pp. 1. 736, 737. Anon. Epist. de Vit . And. Wissowatii, p. 238.)

     


     Didier Le Roux
     
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