• Domanovius Josèphe

     

     
     


    Domanovius Josèphe

    Domanovius Josèphe ,  (en polonais Domanowski,) comme nous l'apprenons du Diary (Journal) de Smalcius, fut l'un des principaux parmi ceux, qui, en Lituanie, défendirent l'idée, que le Christ ne pouvait pas être invoqué lors de la prière. "Le 18 juin 1600," dit Smalcius, "Je suis allé en Lituanie, avec Christophe Lubieniecius, mon collègue et Christophe Rudnicius, Ministre de Surasia, au synode de Navahroudak, dans le but de supprimer la racine de ce blasphème qui avait saisi les esprits de certains, au sujet de la non invocation du Christ. Un Domanowski, le chef de ces blasphèmes, fut appelé, mais n'est pas apparu. Le frère, cependant, étant alors renforcé nous prîmes notre départ et la discussion avec ces hommes fut remise à l'année suivante." Dans le mois de décembre de cette même année, Smalcius dit, "J'y suis retourné de nouveau, avec mes collègues, en Lituanie, pour amener la controverse déjà citée à son terme. Le Domanowski déclina la discussion et ne se présenta pas au synode. Après de nombreuses discussions, il fut excommunié, par consentement universel. Tous les autres retournèrent à leurs devoirs de leur propre accord, quand ils entendirent nos preuves au sujet de la divinité du Christ." Zeltner ajouta, dans une note, "cette divinité, nommément, laquelle est simplement grâce d'un simple être humain, et artificielle, et pour laquelle aucune véritable l'Invocation religieuse ne peut être adressée." Bock pense, que Domanovius abandonna cette idée au sujet de la prière sur le Christ, se réconcilia avec les autres du corps socinien, en raison qu'il visita les églises lituaniennes, en compagnie de Smalcius et Chistopher Rudnicius dans le mois d'octobre 1609.
     

    Il entreprit de rendre un compte rendu de la discussion sur la divinité du Christ, entre Martin Smiglecius, le Jésuite, et Jean Licinius, à Navahroudak, le 25 janvier 1594, qui fut imprimé par Bolemowski. Pour une autre discussion, tenue à Polotsk, en Lituanie, dans le mois d'octobre 1589, il écrivit aussi un compte rendu, il est dit pour avoir affirmé que l'âme périt avec le corps. Mais il est probable, qu'il nia simplement qu'il existe un état intermédiaire de conscience entre la mort et la résurrection.

     

    (Vidend. Bock, Hist. Ant. T. I . pp. 250, 251. Smalcii Diarium, 

    A. D. 1600, apud Zeltn. pp. 1172, 1173 (Not. a).)

     


     DidierLe Roux
     
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