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Van Parris Georges
Van Parris Georges
Van Parris Georges, de Mentz, dans le Grand Duché de Hesse, fut un membre de l’Église des Étrangers, des Frères Augustins à Londres. Sa profession fut celle d'un Chirurgien, et par une loi, passée dans l'année 1531, les étrangers agissant en cette capacité dans le Royaume d'Angleterre, "étaient exemptés de certains statuts pénaux, et n'étaient considérés comme des hommes faisant des activités artisanales". C'était probablement l'existence de cette loi, qui induisit Georges Van Parris, parmi d'autres raisons, de s'installer en Angleterre.
Il fut admis, par ces amis du culte, pour être une personne dont il ne faisait aucun doute pour être de piété et de vertu, et selon Burnet, un écrivain catholique dit de lui, "qu'il était un homme d'une vie merveilleusement stricte, qu'il n'utilisait pas de nourriture au plus d'une fois tous les deux jours, et avant qu'il mangeait, il passait un certain temps en dévotion en se prosternant au sol". Mais étant reconnu coupable d'avoir dit, que Dieu le Père était le seul Dieu, et que le Christ n'était pas Dieu, et refusant d'abjurer, il fut condamné à être brûlé dans Smithfield.
La Commission, sous laquelle il souffrit, fut émise le 18 janvier 1551, et différa peu, dans ses préambules et sa teneur de celle de 1549. Les deux furent cadrées sur le modèle fourni par les formes juridiques, lesquelles qui étaient en activité, lorsque l'Angleterre reconnaissait la suprématie du Pape. Le nom de Sir John Cheke, le Tuteur du Roi, fut ajouté à ceux qui composaient les membres de la Commission, et une opportunité bientôt se présenta d'elle-même pour mettre à exécution les formidables puissances, avec lesquelles ils étaient investis. John Bocher souffrit d'avoir nié l'humanité du Christ. Georges Van Parris fut condamné, sous cette nouvelle commission, pour ravoir contesté la doctrine quant à sa divinité.
La procédure judiciaire contre lui fut tenue à Lambeth, le 6 avril 1551, devant Cranmer, Ridley, Coverdale, et six autres membres, mais ils ne statuèrent pas, jusqu'à ce qu'il soit formellement excommunié par l'Eglise, de laquelle il fut membre. Ce fait est attesté par l'entrée suivante dans le Sixième Journal du Roi Edward. "7 avril 1551. Un certain arien, des étrangers, un homme hollandais, étant excommunié par la congrégation des hommes de son pays, après une longue discussion, a été condamné au feu".
Van Parris, si nous croyons Fox, ne connaissait aucune langue autre que celle de sa propre langue mère—pas même ceci fut dit lors de la phrase de condamnation contre lui, et étant incapable de parler pour lui-même, son examen fut conduit par l'intermédiaire d'un interprète. Cet interprète était Miles Codervale, Évêque d'Exeter. Par son intermédiaire Parris déclara sa croyance, qu'il n'était pas hérétique d'appeler Dieu le Père le seul Dieu, ou de dire que le Christ n'est pas Dieu, et comme il était dit qu'il était hérétique, et qu'on lui demanda s'il se rétracterait et abjurait, il répondit par la négative. Après de nombreux tentatives pour ébranler sa décision, les membres de la Commission, après longtemps, dirent de lui qu'il était un hérétique obstiné, le délivrant aux autorités séculières, et réclamèrent au Roi son exécution, le déclarant à ce moment même pour être "un enfant du Diable, et un ennemi de toutes droitures".
De grandes intercessions furent faites en sa faveur, mais en vain. Sa sentence fut mise à exécution à Smithfield, le 25 avril 1551, et souffrit avec une grande persévérance, embrassant le pieu, et les fagots qui étaient là pour le brûler.
Fox jette le blâme pour cette froide tragédie de sang sur le Duc de Northumberland, et disait, que c'était contraire à la douceur du caractère de Cranmer. Cranmer acquiesça avec cela, qu'il n'y avait aucun acte de la vie de ce Prélat, qui l'exposait à souffrir, et qui méritait plus de reproches, que ceci. Il fut dit, par des catholiques, qu'ils pourraient voir maintenant des hommes de vies irréprochables pouvant être mis à mort pour hérésie, par la confession des réformateurs eux-mêmes. Dans tous les livres publiés durant le règne de Marie, justifiant ses sévérités contre les protestants, des exemples comme celui de Van Parris ce sont constamment produits, et quand Cranmer lui-même fut mené au pieu, ils dirent que c'était une juste rétribution. Mais ni les arguments ni les souffrances ne purent convaincre les Théologiens de cette période de l'absurdité et de la méchanceté de mettre à mort des hommes, par égard de la conscience."Ces choses", disait Burnet, "jetèrent un grand blâme sur les réformateurs. Il était dit qu'ils condamnaient cruellement uniquement quand c'était exercé sur eux-mêmes, et étaient prêt à le pratiquer quand ils avaient le pouvoir. Les papistes faisaient une grande utilisation de ceci après, dans le temps de la Reine Marie, et que Cranmer et Ridley alors souffrirent, fut pensé pour être une juste vengeance sur eux de cette sage Providence, qui dispense toutes choses justement à tous les hommes".
(Vidend. Fox's Commentarii, p. 202. Burnet's Abridgment of Hist, of the Ref. Vol. II. p. 82. NeaVs Hist, of the Puritans, Index. Chandler's Hist, of Persecution, p. 312. Lindsey's Apology on resigning the Vicarage of Catterick, Yorkshire, 3rd Ed. Chap. ii. p. 40. R. O. S. apud Mon. Rep. Vol. VII. (1812) pp. 439—442. Christian Reformer (O.S.) Vol. IV. etc.)
didier Le Roux
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