• Firmin Thomas

     

     
     

     

    Firmin Thomas

     

    Firmin Thomas est né à Ipswich, dans le Suffolk, dans le mois de Juin 1632. Il était le fils d'Henri Firmin, et Prudence sa femme, possédait assez de bien, pour qu'ils soient capables d'offrir à leur fils une éducation pleine et substantielle. Ils étaient du nombre de ceux, qui, à cette période, étaient appelés puritains; et quand leur fils fut assez âgé, ils lui firent faire l'apprentissage dans le linge drapé (linen-draper) dans Londres, et fut assisté sous le ministère du Révérend John Goodwin. En accompagnant son maître au temple ce célèbre prédicateur, il changea bientôt les vues sombres dans lesquelles il avait été élevées, pour les propres plaisirs de son nouveau Pasteur, qui était un arminien zélé. A cette période, il commença à étudier un système d'écriture courte dans lequel, bientôt, il devint en grande compétence, comme étant capable de tenir le discours du prédicateur mot pour mot. Certains des sermons, qu'il écrivait ainsi, après il les transcrivait d'une façon longue, pour le bénéfice de ses amis, et après sa mort, de nombreux discours de cette sorte, assez bien écrits, étaient trouvés parmi ses papiers.

     

    A l'expiration du terme de son apprentissage, il entra dans ses propres affaires, avec un petit capital, et avec un management prudent, bientôt il devint un citoyen prospère et comparativement rupin. Un cour temps après son installation dans les affaires, si non avant,, il formait une connaissance avec M. Biddle, qui, par ailleurs le confirmait dans les sentiments anti6trinitaires qu'il avait imbibé sous le ministère de M. Goodwin, le persuadant du caractère non scriptural de la doctrine Trinitaire. De M. Biddle il apprenait, que l'unité de Dieu est une unité de personne, aussi bien de la nature, et que le Fils n'est pas co-égal et co-éternel avec le Père. Il adopta l'excellente idée de cet homme sur le Saint Esprit, admettant sa personnalité, mais niant qu'il soit Dieu.

     

    Il fut un grand admirateur, d'un caractère droit, aussi bien pour l'enseignement que la piété de M. Biddle, et le supporta à ses propres dépends, jusqu'à même ce que M. Cromwell l'envoya aux îles Scilly. Son caractère libéral ne cessa pas même alors, car après l'exile de M. Biddle, M. Firmin, en conjonction avec d'autres amis, lui procura une pension annuelle d'une centaine de couronnes du Protecteur, en addition de qu'il obtint librement par d'autres, ou contribua à partir de ses propres ressources.

     

     

    Grande, cependant, comme était, l'admiration de Firmin pour M. Biddle, et avec libéralité comme il venait hardiment avec ses biens, pour l'aider en dissimulant ses opinions religieuses, et pour soulager ses souffrances de l'emprisonnement et de l'exile, il y a peu de personnes qui diffèrent plus des unes des autres dans leurs profils principaux que celles de John Biddle et Thomas Firmin. L'auteur de "Une Rétrospective de la Vie Religieuse en Angleterre," avec une admirable distinction, ainsi montre les missions respectives des deux hommes :

     

    "Biddle était un laborieux érudit, et travaillait sur sa persuasion de l'étude assidue; Firmin était un simple citoyen, totalement inculte des langues enseignées, et embrassait ses opinions, parce qu'il les sentait rationnelles, et étaient convaincu par les instructions de son maître. Biddle bien qu'il servait l'humanité, en portant un témoignage intrépide pour la vérité, et encourait le reproche et la persécution pour son amour; Firmin passait ses jours dans des actions de pratiques bénévoles, vivant en terme d'amitié avec le clergé, et ne sait jamais de lui-même séparé de la communion de l’Église. Pauvreté et opprobre, le cachot écœurant, et le rock solitaire de l'exile—était la portion d'un, bien que l'autre accumulait la richesse, et jouissait du respect et une influence générale, et passait son loisir dans la tranquille retraite des jardins. La haute conscience de Biddle requérait aux hommes de sortir de l’Église, qu'il considérait comme corrompues, et de renoncer à toute conformité extérieure pour la profession de l'erreur; la gentillesse et le tempérament sanguin de Firmin le portait à l'espoir, il pouvait davantage effectivement dissimuler la vérité tout en continuant là où il était.-Si l'un avait le courage du martyr, l'autre flamboyait avec tout le zèle d'un propagandiste." (Pp. 331, 332.)

     

     

    Durant l'exile de M. Biddle, son richissime ami et patron mena à la réussite des affaires dans Lombart Street à Londres, et assista au ministère, d'abord de M. Jacomb, et après du Dr. Outram. Avec ces deux ecclésiastiques cultivés et d'excellents prédicateurs, il formait une intime amitié. Il fit aussi la connaissance du Dr. Whichcote, du Dr. Williams, (après Évêque de Chester,) et le Révérend John Tillotson (après Évêque de Canterbury); et il y avait presque jamais un Théologien de l’Église d'Angleterre, soit résident dans Londres, ou l'habitude de la visiter, de qui M. Firmin n'était pas personnellement connu. Son ami clérical, comme il peut être supposé, fréquemment le ralliait à ses erreurs présumées, mais ne pouvait pas l'induire de donner à sa doctrine favorite d'un Dieu en une personne, ni il essayait d'ébranler sa foi, ou pour la constance avec laquelle il résistait à leurs opportunités, produisant aucun sentiment de refroidissement ou d'aliénation entre eux.

     

    La Reine Marie, qui entendit parler d'une grande compétence de M. Firmin comme citoyen, et de son activité bénévole comme étant philanthropique, et de plus informée qu'il ne croyait pas en la doctrine de la Trinité et de l'Expiation, exprimait le souhait que l'Archevêque Tillotson s'efforce de le remettre dans le droit chemin sur ces points. L'Archevêque dit à sa Majesté, qu'il avait fait la tentative maintes fois, mais qu'il avait été incapable de convaincre M. Firmin qu'il était en erreur, et quand, en conséquence de l'intérêt de la Reine pour la conversion de M. Firmin, l'Archevêque publia ses sermons sur la Trinité, et envoya une copie d'eux à M. Firmin, le dernier étant tant convaincu des raisonnements de Sa Grâce, ou de ses arguments de l’Écriture, qu'il était la cause d'une très respectueuse réponse, intitulée, "Considérations sur les Explications et les Défenses de la Doctrine de la Trinité," pour être emmenée et publiée, lui-même donnant une copie d'elle à Sa Grâce. Après avoir lu sa réponse, l'Archevêque dit à M. Firmin, que l’Évêque de Salisbury rendrait humble les écrivains unitariens, mais l'amitié subsistant entre eux ne souffrirait pas d'une légère baisse aussi longtemps que Sa Grâce vivait.

     

      Il n'est point nécessaire, en ce lieu, de donner plus qu'un regard, dans une manière superficielle, pour le nombre des charités de M. Firmin, mais il serait injuste envers lui, et la raison pour laquelle il était un si actif défenseur, pour les passer totalement sous silence. Son hospitalité était sans limite, et ses gentilles envers ses relations sont telles pour former le sujet d'un grand mérite d'éloges de la part de son biographe. Mais son grand plaisir était en soulageant la pauvre, le malade, et l'affligé, et particulièrement ceux qui souffraient à l'égard de leurs consciences. Il s'intéressa lui-même et de la même façon aux unitariens polonais exilés en 1662, et pour les frères Trinitaires en 1681. Quand les protestants français vinrent en son pays en grand nombre, en 1680 et 1681, il était infatigable pour soulager leurs volontés, et leur administrait une confortable subsistance. Ni il ne fut moins zélé, à la dernière période, au nom de la noblesse irlandaise, le clergé, la petite noblesse, qui fuyaient en Angleterre de la persécution et de la proscription de Jacques le Second.

     

    Dans l'année de la peste, il distribua de larges aumônes à ses voisins dans le besoin, et avec de considérables risques, et comme il s'est avéré, sans perte ultime il créait un emploie pour des multitudes de tisserands. Après le grand feu, il acheta un magasin sur les bords de la Thames, pour la réception du grain et du charbon, pour être acheté par le pauvre à un petit prix dans ces périodes de disette. En 1676, il érigeait un bâtiment en Petite Angleterre, pour employer les pauvres dans une manufacture de lin, qui, comme l'Archevêque Tillotson l'observait, dans son sermon, funéraire pour M. Gouge, était "dirigée avec une telle vigueur et succès, que de nombreuses centaines d'enfants pauvres, et autres, qui vivaient désœuvrés avant, inutiles pour eux-mêmes et pour le public," les maintenant, et aussi un certain avantage pour la communauté." Il essaya de même d'établir une manufacture à Artillery Lane, de laquelle le pauvre pouvait obtenir de meilleurs salaires, mais après un essai de deux ans et demi, une perte survint si grande, qu'il fut obligé de renoncer au projet. Il travaillait avec un grand zèle et activité, durant les six derniers mois de sa vie, pour obtenir la délivrance de ses pauvres débiteurs de prison, et, par l'aide de certains amis charitables, avait la satisfaction de restaurer pour leurs familles, dans le cours de peu d'années, quelques centaines de pauvres personnes, qui avaient été détenues seulement pour des frais de prison, ou dettes d'une impensable quantité. Il fournissait la plus confortable subsistance pour d'autres, qui restaient en prison, et plus qu'une fois poursuivaient les geôliers pour des frais illégaux, et autres actes d'extorsions. Au nom de ceux qui étaient confinés pour une large somme, vigoureusement, il promouvait des actes de grâces par le Parlement, d'où des débiteurs insolvables étaient déchargés.

    Sa gentillesse et sa libéralité envers les personnes de circonstance réduites dans son propre voisinage, et particulièrement pour la classe pauvre des Ministres, sont attestées par son biographe, qu'il employait fréquemment comme son agent en dispensant de telles charités.

     

    Il édita à ses propres dépends plusieurs éditions d'un "Catéchisme écrit," que certains ont attribué au Dr. Worthinnton, mais lequel apparaît pour avoir été édité par le Dr. Fowler, Évêque de Gloucester. De son catéchisme, il avait autant que dix milles copies à une période. Certaines de ces copies il les donna à ses fileurs et leurs enfants, d'autres, pour les enfants de l'Hôpital de l’Église du Christ. Un grand nombre d'elles était consignées chez les libraires pour être vendues, pour un simple prix nominal, et ses amis pouvaient à tout moment obtenir de lui autant qu'ils en souhaitaient pour les distribuer gratuitement. Ce catéchisme était hautement évaluer par lui, en raison qu'il était exprimé totalement dans les mots de l'Ecriture, et ne favorisait aucune secte ou parti, et parce c'était l'objectif de l'auteur d'instruire les jeunes et les ignorants dans son devoir, dont de même desservait sur toute la pratique. Il était habituel chaque hiver, dans les environs de noël, d'avoir des collections spéciales dans les églises, pour les pauvres de Londres et ses environs, et dans la distribution de sommes d'argent, ainsi M. Firmin était une des mains principales.

     

    Durant les dernières vingt trois ou vingt quatre années de sa vie, il était l'un des dirigeants de l'Hôpital de l’Église du Christ; et le constructeur de deux maisons pour les bedeaux, et autres officiers de cet établissement, à ses propres frais. Il fut à l'origine de l'érection à Hertford, à l'Hôpital des enfants d'une école préparatoire, avec toutes les convenances requises, et quand il fut trouvé, que la somme qui s'élevait pour ce but, et laissait une dette pour l'institution entre cinquante et soixante livres, il fournissait le déficit de ses propres poches. Il était, pour le premier, un membre de la Société pour la Réformation de Manners, qu'il aidait par son conseil et influence, autant que ses autres engagements le lui permettaient, et pour avancer les sujets pour lesquels sa bourse était toujours ouverte.

     

    En avril 1693, il commença à prendre un intérêt actif dans l'hôpital St. Thomas, dans la municipalité, et en conjonction avec son ami, Sir Robert Clayton, qui fut élu Président de cet hôpital sur la mort de Sir John Lawrence, effectuait plusieurs réformes salutaires sous sa direction, en outre étant l'instrument en procurant un accord parlementaire de trois mille livres en aide à sa fondation. Il assista ceux, dont la propriété avait subis l'injure par le feu, en réparant leur perte, et souvent prêtait de l'argent pour aider les personnes de caractères honnêtes, et de métier de réputation, pour les aider en soudaine urgence, ou dans de malheureuses calamités.

     

    Une des différentes manières qu'il adopta pour faire bien, était d'enseigner les garçons dans un métier honnête et de réputation, et quand ils avaient servis leur temps fidèlement et diligemment, ils les installaient dans une petite affaire pour eux-mêmes. Dans cette sorte de charité il était grandement assisté par le clergé de Londres, et autres influentes personnes dans l'église, en coopérant avec lui, que les bons effets d'un service de cette sorte n'étaient pas temporaires, mais puisse s'étendre à toute la vie d'une personne. Il ne doit pas non plus être oublié que, lorsqu'il y avait une grande rareté dans la circulation à travers le pays, il réduisit ses dépenses, en établissant son transport, afin qu'il puisse être plus en mesure de poursuivre ses charités, au moment ou la nécessité pour eux était plus urgente que jamais.

     

    Telles étaient les nombreuses façons dans lesquelles M. Firmin employa ses richesses dont Dieu l'avait béni, et tels étaient les sujets pour lesquels il avait dévouait son cœur et sa force. Mais sa constitution, bien que d'une nature vigoureuse, avec le temps passa, et sa vie remplie d'utilité, après une courte maladie, fut stoppée par une mort calme et paisible.

     

    Il avait exprimé un souhait, de ne pas être confiné dans son lit de mort pas plus de deux jours, et Dieu lui accorda son désir. Durant la maladie qui l'emmena à la tombe, il fut visité par l’Évêque de Gloucester, un de ses amis les plus intime, et son biographe obtenait de sa Seigneurie le récit suivant de ce qui se passa en cette occasion :

     

    "M. Firmin me dit que maintenant il était pour aller, et 'je le crois' dit-il, 'Dieu ne me condamnera pas pour la mauvaise compagnie que j'ai aimé, et usé, dans la vie présente.' Je répondais, qu'il avait été un extraordinaire exemple de charité : 'le pauvre avait une magnifique bénédiction en vous : je ne doute pas que ces œuvres vous suivront, si vous n'aviez aucune attente d'elles, mais avec confiance sur l'infinie bonté de Dieu, et les mérites de notre Sauveur.' Ici il répondait, 'je fais ainsi, et je dis, dans les paroles mon Sauveur, quand j'ai tout donné, je suis qu'un serviteur inutile.' Il était dans une telle agonie de corps, pour souhaiter de l'air, que je ne pense pas qui soit convenable de parler plus de lui, sauf de lui donner l'assurance de mes prières les plus profondes, tandis qu'il restait dans ce monde. Alors je prie un adieu solennel et affectueux de lui et lui de moi." Il décéda le 20 décembre 1697.

     

    M. Firmin fut marié à deux reprises. Par sa première épouse il eut un fils et une fille, le premier mourut étant célibataire, dans les environs de l'année 1690. Par seconde épouse, il eut plusieurs enfants, mais seulement l'un de ceux-ci, nommé Gide devint un homme d'état. Il était un jeune d'une grande promesse, mais été supprimé par une mort rapide au Portugal, pour lequel pays il était allé, dans le but d'observer après ses propres affaires.

     

    Le récit de l’Évêque Burnet de M. Firmin peut ici être noté, comme il justifie la place qui lui avait été assignée, comme un raviveur de la doctrine de l'Unité Divine.

     

    "Cette année, Thomas Firmin, un fameux citoyen de Londres, est mort. Il était en grande estime, pour avoir promu beaucoup de plans charitables, pour avoir considéré les pauvres de la ville, et les avoir installait dans un travail : pour avoir élevé de grandes sommes pour des écoles et des hôpitaux, en effet, pour des charités de toutes sortes, privées et publiques. Il avait un tel crédit avec les riches citoyens, qu'il était à la commande d'une grande richesse, aussi souvent qu'il avait une occasion pour cela : et il disposer son propre temps principalement, en avançant tous pour de tels plans. Ces choses lui gagnaient une grande réputation. Il était appelé un socinien, mais été réellement un arien, dont très librement il avouait avant la Révolution. Mais il ne donnait aucun libre court de cela au public, puisqu'il mourrait après. Il étudiait pour promouvoir ses opinions, après la Révolution avec plus de cœur. De nombreux livres furent édités, contre la Trinité, lesquels il les dispersait sur la nation, les distribuant librement à tous ceux qui les acceptaient. L'Archevêque Tillotson, et certain des Évêques, ont vécu en grande amitié avec M. Firmin, dont le caractère charitable les amenaient à l'encourager."

     

    Tout ceci est littéralement vrai, excepté que M. Firmin, ne fut pas, comme l’Évêque l'affirmait qu'il était, "réellement un arien." Il était un croyant dans la simple humanité de Jésus Christ, dont il n'admettait pas la préexistence, et pour laquelle il l'aurait considérée comme un acte d'idolâtrie pour offrir un culte divin. Il doit être reconnu, cependant, que sa conformité extérieure, comme son habituelle présence lors des services de l’Église en Angleterre, justement amené sur lui l'accusation d'incompatibilité; et que, dans une première partie de sa vie spécialement, il ouvrait de lui-même la suspicion, dans un essai d'effectuer un compromis entre ses principes et son aisance personnelle et confort. Ceci était occasionné en partie, peut-être, par son souhait de rester en de bons termes avec ses amis de l'Eglise établie, et en partie, aussi, par son amour de la paix, lequel était anxieux de préserver, pour n'importe quel hasard.

     

                       Son biographe nous dit, qu'il s'est toujours conformé, autant que possible, selon la direction de l'apôtre, "quelque soit le point que nous ayons atteint, continuons de marcher sur la même ligne." Phil 3:16. Ce passage il l'interprétait comme suit. "Conformément à la doctrine, les termes et usages, qui sont communément reçus, autant que vous le pouvez : si, sur quelques idées, vous différez de l’Église, encore accordez-vous avec elle, et marchait par sa règle, aussi prêt que votre conscience vous le permet, ou, comme l'apôtre lui-même l'écrit, ' quelque soit le point que nous ayons atteint.'" Cela était son principe, et que M. Firmin jamais n'approuva la conduite de ceux, qui se séparaient de la communion de l’Église sur le compte des cérémonies, des habits, de la direction, ou de n'importe quelle simple circonstance de la religion.

    Mais malheureusement, il emmenait sa propre conviction plus loin que cela, et n'a pas empêché, par ses différences doctrinales d'une nature des plus sérieuses, de se conformer au culte de l’Église d'Angleterre. C'était probablement reconnu de ses arguments sophistiqués, et des exemples séducteurs de parmi ses amis ecclésiastiques, qui, bien qu'ils désapprouvaient sa manière de penser en liturgie et Articles de l’Église établie, ils n'ont jamais ressenti à le faire renoncer à sa communion, ou de renoncer à ses émoluments, mais se satisfaisaient eux-mêmes en classant tous les hommes d'église sous les deux titres de nominalistes ou réalistes, le dernier qu'il définissaient comme tri-théistes, ou adorateurs de trois dieux, bien qu'ils considéraient le premier comme différant peu, si pour tous, parmi eux-mêmes, excepté en termes et en définitions et comme étant en fait unitariens, ou adorateurs d'un Dieu Unique.

     

    "L'idée et plan," disait le Révérend. Théophile Lindsey, "sur lesquels M. Firmin et autres unitariens, ses amis, défendaient leur concordance dans des formes trinitaires du culte, et avec lesquelles il venait à éditer, sous la controverse au sujet de la Trinité entre le Dr. Sherlock et son opposant le Dr. South, et autres, qui saisissaient et adoptaient les explications du dernier, qui étaient appelés normalistes, c'est dire Trinitaires nominaux, en raison qu'ils affirmaient que leur Trinité n'était pas la même avec celle de Dean Sherlock, --ne consistant pas en trois êtres réels, trois esprits infinis, comme le docteur l'affirmait; mais été seulement trois propriétés de la Déité, trois relations éternelles ou respects de l'Esprit Infini de lui-même.—D'où on reprochait à M. Firmin, comme fréquemment il était, pour son incompatibilité en priant les honneurs divins pur une créature, en adorant le Christ, qu'il croyait pour être l'un de la race humaine, distingué profondément des autres hommes par ses extraordinaires dons divins, qui n'avait pas d'existence au par avant sa naissance en Judée; il se défendait en alléguant que bien que le Christ était un homme, il était néanmoins Dieu en respect de Dieu en lui, demeurant en lui, en étant avec lui, par ces continuelles communications extraordinaires et puissants octrois pour lui, et que le Saint Esprit, n'étant rien que la puissance divine ou influence, par lequel le Christ et ses apôtres agissaient et étaient portés, ne pouvant pas être correctement porté à Dieu, comme la puissance de Dieu est Dieu lui-même." C'étaient par de telles erreurs comme celles-ci, que M. Firmin était induit de rester en communion avec l'Eglise d'Angleterre.

     

    Après sa mort, un petit travail est venu, intitulé, "Un Récit de la Religion de M. Firmin, et du présent Etat de la Controverse Unitarienne," dans lequel l'auteur s'efforçait que le résultat de la controverse qui avait prise place entre le Dr. Sherlock et ses opposants, soit en complet retrait d'une mauvaise compréhension, qui avait au par avant existée entre l'Eglise et les unitariens, et que le désaccord, comme considéraient les nominalistes et les unitariens déclarés, avait été un simplement au sujet de mots. Ni M. Firmin était singulier en maintenant cette opinion paradoxale. Il fut ouvertement défendu par l'auteur d'un des tracts unitariens, intitulé, "Un discours concernant le Nominal et les Réels Trinitaires," et nous trouvons le propre biographe de M. Firmin se lamenter, que les sociniens polonais de ne pas profiter d'eux-mêmes de celui-ci, comme un moyen de prévenir de la persécution et l'exile. "Ces unitariens," disait-il, "nous (à mon avis) ne sommes pas heureux, qu'il n'y a pas un homme parmi eux, qui pouvait le discerner, et les montrer, que ni dans l'article de la Trinité, ni de la Divinité de notre Sauveur, il n'y avait aucune différence avec l'Eglise Catholique : et que les termes utilisés par l’Église implique rien qui soit contraire à l'Unité de Dieu, comme il est tenu pas les hommes cultivés. Leur Confession, qu'ils publiaient pour leur bannissement, affirme autant pour notre Sauveur, comme il est résolu par les termes catholiques Incarnation, Dieu-homme, Dieu le Fils, Hypostase (ou personnel) Union, et le reste ; cependant, voyant l'Eglise ne souhaitant pas dissimuler ces termes (non scripturaux,) mais (pour certaines raisons,) se contente elle-même d'interpréter le terme par un sens raisonnable, il aurait été bien si les unitariens polonais avaient été si adroits, comme de distinguer entre un sens qui n'est pas raisonnable, et des termes inappropriés, déclamant seulement le premier, et soumettant le dernier." (P. 24.)

     

    Pour justice, cependant, pour M. Firmin, il doit être statué, qu'il apparaît pour avoir quelques suspicions cachées, pour être correct pour ses propres vues sur ce sujet; ou au moins comme pour la pratique de les entendre, sans être complice pour la perpétuation d'une des plus subtiles forme d'erreur polythéiste. Il voyait, qu'aussi longtemps que le terme Trinité, et les autres d'une sorte similaire, que ceux qui continuaient de les utiliser, qu'il y avait danger d'être attaqués par ceux de notion tri-théiste, en conservant les trois divines personnes divines comme trois esprits distincts, infinis et tous parfaits. "Rencontrant ceci chaque jour en conversation aussi bien que dans les livres," disait l'auteur de "Un Compte de la Religion de M. Firmin,"—"il n'était pas moins zélé pour la doctrine de l'Unité, après la publication du 'Projet d'Accord,' qu'avant: et cependant il proposait, au-delà de tous ses premiers efforts, de tenir des assemblées pour le culte divin, distinctes des assemblées de toutes autres dénominations des Chrétiens. Mais il n'a pas eu l'intention de ces assemblées par voie du schisme, ou séparation de l’Église, mais seulement comme en fraternisant dans l’Église, qui voudrait entreprendre un soin plus particulier de cet article, par égard dont il est certain les deux Testament étaient écrits.—M. Firmin essaya de le recommander pour les congrégations unitariennes, comme la raison même de leur assemblée distincte, pour en être particulièrement conscientes, et zélées pour l'article de l'Unité, pour être la cause d'être expliqué dans leurs assemblées, catéchisme et livres, (sans nier, ou même supprimer la doctrine catholique de la Trinité,) que tous les hommes puissent facilement et raisonnablement connaître en quel sens l'Unité de Dieu est pour être crue, et le mystère de la Trinité des personnes divines 'chacune d'elles Dieu est pour être interprété. M. Firmin craignit, que sans de telles assemblées, l'utilisation continuelle des termes, dont, dans leur signification ordinaire, sont confessés par tous pour impliquer trois dieux, qui paganiseraient sous quelque temps la totalité de l’Église Chrétienne, qui est haïe déjà par la majorité de ses membres, par l'occasion de ces termes : et qu'aucun soin est suffisamment pris pour les interpréter aux personnes." (Pp. 50,51.)

     

    Parmi les écrivains, qui avaient notifiaient M. Firmin, il y avait le Dr. Clamy, et le célèbre John Wesley. Calamy parle de lui comme "M. Firmin Thomas, aussi notait pour ses actes de charités, par lesquels il faisait le bien : mais," il ajoute, "il était effrayé de beaucoup, que l'opportunité de ceci lui donne de prêcher les notions sociniennes, pour lesquelles il était un admirateur zélé, et en même temps de ne pas être autant blessé, qu'il puisse être justement questionné pour les quels des deux était le plus grand." Wesley est dit pour avoir donné un récit de la vie de Firmin dans l'un des premiers volumes de "Le Magasine Arminien," dans lequel il le reconnaît pour être "un vrai Chrétien." Cette déclaration est faite sur l'autorité du Révérend J. Nightingale, qui disait, dans une communication pour "le Montly Repository," (Vol. V. p. 231,) "Je n'ai pas le volume devant moi, ou je devrais noter les paroles de Wesley. Je sais, cependant, que je suis correct pour le fait."

    Il y aussi un hommage en la mémoire de M. Firmin, dans "Les Fonds et les Occasions de la controverse au sujet de l'Unité de Dieu," écrit par un Théologien de l’Église d'Angleterre, qui l'avait intimement connu durant les six ou sept dernières années de sa vie, et qui pleurait sa perte, de celle du meilleur ami qu'il n'est jamais connu. "Tous ceux qui conversait avec lui," disait cet écrivain, "étaient extrêmement pris avec la tendre, agréable, et engageante conversation de l'homme, mais ce que est dit pour un ami en un tel cas, est souvent suspecté d'avoir plus d'affection que de vérité en soi. La providence, pour sécuriser la renommée de M. Firmin, ôtait un ennemi de prendre le témoignage de son honneur, pour un qu'il observait avec un œil mal veillant, le représentant comme un homme gagné de Socin, complaisant et doux, même pour tel comme opposé et détestant son hérésie." (P. 20.

      M. Firmin fut dans l'habitude rechercher la relaxation des soins des affaires, aussi bien de la fatigue du corps et du mental de ses plans en laquelle ses divers implications philanthropiques l'impliquaient, par d'occasionnels retraits dans le pays. Son amusement principal était le jardinage, et il gratifiait son goût pour l'horticulture, en faisant progresser ses fleurs, arbustes et arbres à fruits dans une pièce de terre à Hoxton, qui était alors un village de la banlieue, à environ 1, 5 kilomètre de Londres, et présentait alors un aspect plus rural qu'il ne l'est maintenant. Mais l'un de ses plus grands plaisirs, durant la dernière partie de sa vie, était de visiter Sir Robert et Madame Clayton, dans leur pays d'installation, à Marden, en Surrey. Sir Robert, qui était membre à Londres dans dix parlements, entre l'année 1678 et 1707, et qui servait la fonction de Lord Mayor en 1679, étant devenu odieux pour Jacques le Second, en votant pour l'Exclusion Bill, et se retirait des affaires à l'accession du monarque, et se divertissait en bâtissant et plantant. Son épouse avait aussi un grand respect pour M. Firmin, qui était à la base d'un magnifique monument qui fut érigé à sa mémoire, dans les terres plaisantes de Marden. Il était d'une colonne de marbre, environ de huit pieds de haut, avec une urne, contenant des fleurs, et sur laquelle il était sculpté le slogan approprié, "Florescit Funere Virtus." Le site choisi pour cette colonne était sur la marche favorite de M. Firmin, et sur l'un des côtés il était fixé une tablette de marbre, portant l'inscription suivante.

    "Pour perpétuer (Autant que le marbre et l'amour le peuvent) la mémoire de Thomas Firmin, citoyen de Londres.

    "Personne n'a jamais passé plusieurs périodes de la vie humaine plus irréprochable, et pour réaliser les devoirs communs de la société avec une aussi grande sincérité et approbation. Bien qu'il apparaisse, par son esprit public, qu'il ait pensé lui-même être plutôt né pour le bénéfice des autres, que pour ses propres avantages personnels; encore la satisfaction en faisant le bien, et l'estime universelle des honnêtes hommes, faisait de lui un personne heureuse dans le monde. Mais sa charité (qui n'était pas confinée à aucune nation ou parti) est plus de sa propre libéralité, comme fidèle en distribuant de pieuses donations à d'autres, dont il persuadé avec succès de calmer le désespéré, et particulièrement les pauvres travailleurs; pour le vagabond, le désoeuvré et le mendiant insolent, il n'était pas le défenseur ni celui qui encourageait. Son agréable tempérament lui rendait un extraordinaire amour des jardins, il inventait cette promenade, qui porte son nom, et où sa conversation qui bonifiait et son exemple sont toujours rappelés. Mais puisque le Ciel a mieux disposé de lui, cette colonne est érigée à la Charité et l'Amitié par Sir Robert Clayton, et Martha son épouse, qui d'abords construisait et plantait en Marden.

    "Né à Ipswich, en Suffolk.

     "Enterré dans l'Hôpital de l'Eglise du Christ, à Londres." 

    Dans l'année 1821, le regretté J.T. Rutt, avait fait une certaine demande selon cette colonne érigée en la mémoire de M. Firmin, dans sa marche favorite, à Marden, et un écrit dans "le Montly Reposity" car cette année, sous la signature "T.B.," communiquait les particularités suivantes pour réponse.

    "Sir, "le 6 octobre, 1821.

    "J'étais à Marden Parc en juin : et j'ai la satisfaction d'informer votre correspondant N. L. T. (p. 448) que la marche de M. Firmin est toujours à l'existence, et porte son nom : bien qu'elle ne soit pas garder dans un très joli état? Aussi la colonne érigée par Madame Clayton à la mémoire de cet excellent homme restée en bonne préservation, et l'inscription est toujours lisible. Marden Parc est un du côté de la main gauche de la route de Godstone : c'est un magnifique lieux et la maison d'été sur le sommet de la colline est remarquable pour beaucoup de kilomètres autour La maison elle-même est en un creux, et elle n'est pas visible à une grande distance. La partie ancienne, construite par Sir Robert Clayton, contient un grand nombre de pièces, mais je ne pas dire si l'une d'elle porte le nom de Firmin. Des pièces très modernes et magnifiques ont été ajoutées : et le tout est très large, commode, et, je peux dire, une maison seigneuriale. La propriété est toujours le droit de la famille Clayton, mais ils ne résident pas ici. Elle était dernièrement laissée à M. Hatsell, le vénérable Clerc de la House of Commons, qui décéda, il y a environ 1 an, à un âge très avancé.

    Elle est maintenant occupée par William Wilberfooce un membre pieux et bénévole pour la Bramber. Sir Robert et Madame Clayton sont enterrés en l'Eglise Bletchingly, qui est à environ quatre milles, où un splendide monument est érigé en leur mémoire, avec une inscription appropriée, qui donne un juste tribut pour leurs vertus distinguées. T. B."

      M. Firmin souvent exprima un souhait, qu'il puisse être enterré dans l'Eglise du Christ à l'Hôpital, car pour laquelle il avait tant donné tout le long de sa vie, et en accord avec cette demande, ses parents l'ont enterré dans les cloîtres de cette bâtisse, et une tablette murale fut érigée en sa mémoire, avec l'inscription suivante.

    "Sous cette pierre, prêt de ce lieu, gi le corps de Thomas Firmin, dernièrement citoyen de Londres, un dirigeant de celle-ci et de l'hôpital Saint Thomas; qui, par la grâce de Dieu, était crée en Jésus Christ sous de bonnes œuvres, dans lesquelles il était un indéfectible industrieux, et avec succès provoquait beaucoup d'autres, devenant aussi leur chapelain, visitant et réconfortant les pauvres à leurs maisons, et en prison, d'où il en dégageait beaucoup. Il mit au travail de nombreuses centaines parmi eux, pour l'extension de grands stocks. Il construisit, répara, et ajouta des commodités aux hôpitaux, hebdomadairement visita les orphelins. Les refuges de France et d'Irlande, avaient partagé largement les effets de sa charité, et de sérieuses sollicitations pour eux. Il était merveilleusement zélé dans chaque bon travail, au-delà de l'exemple de nombreux à notre époque. Ainsi, il montrait sa foi et ses œuvres, et ne pouvait pas raisonnablement être reproché pour mettre en avant une telle plénitude de bons fruits.

    Il décéda le 20 décembre 1697, et dans la soixante sixième année de son âge."

     

    Bien que M. Firmin était instrumentalisé dans la publication de nombreuses défenses de la doctrine Unitarienne, et autre travaux d'un caractère pratique, il ne doit pas apparaître qu'il n'ait rien écrit de lui-même, excepté un "Livre de Propositions, pour engager d'autres de mettre le Pauvre au travail dans une fonction publique."

     

     

     
      DidierLe Roux

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