• Wightman Edward

     

     
     
     


    tableau représentant l'exécution de Edward Wignhtman.

    Wightman Edward

      

    Wightman Edward avait un lien avec le hameau de Wykin, et il apparaît, de "Histoire de Leicestershire" de Burton, qu'il y résida, avant son arrestation sous une accusation d'hérésie à Burton/S/Trent. Gérard Croese le décrit comme appartenant à la "ville" de Burton dans la lettre du Roi, sous le sceau privé, aussi bien que dans le mandat pour son exécution, il est appelé "Edward Wightman, de la paroisse de Burton/S/Trent, dans le diocèse de Coventry et de Lichfield". 

    Dans l'année 1651, un travail fut publié à Londres, intitulé, "Le récit historique du Roi Jacques, pour les quatorze premières années, en quatre parties." La quatrième partie signifie pour contenir "Une vraie relation des commissions et des mandats pour la condamnation et les brûlages de Bartholomé Legate et de Thomas Wightman,"—une erreur évidente pour Edward Wightman. Gérard Croese, aussi, en l'appelant "R. Wightman;" car dans tous les documents en lien avec son procès et exécution, aussi bien dans "Histoire de l'Eglise" de Fuller, il est uniformément appelé "Edward Wightman". 

    "Le récit historique" dont une allusion est faite au dessus est sans le nom de l'auteur, mais les documents ajoutés attestent suffisamment de la véracité des faits enregistrés. Locke, écrivant à son correspondant, Limborch, lui dit, qu'après avoir fait brièvement allusion aux circonstances traitants du procès et de la condamnation de Bartholomé Legate, et de son être livré au bras séculier et finalement commis aux flammes, et brûlé dans West Smithfield, l'auteur va jusqu'à dire, qu'Edward Wightman subit la même punition dans la ville de Lichfield, dans l'année 1611, après avoir été condamné par l’Évêque de Coventry et de Liechfield, pour tenir certaines idées hérétiques. Dans la même lettre, Locke donne à son correspondant une liste de ses idées, pour lesquelles Wightman a souffert, et Fuller, dans son Histoire de l’Église, ensuite établit, "qu'Edward Wightman, de Burton/S/Trent, appelé devant Richard Neile, Évêque de Coventry et Lichfield, fut brûlé à Lichfield pour bien plus de mauvaises idées (si mauvaises elles étaient) que Legate maintenait", poursuivant, dans son style habituel qui n'est pas courant, comme suit. "Marie Madeleine, en effet, était possédait par sept démons, mais dix davantage ont été portés sur l'accusation de Wightman, nommément, ceux d'Ebion, de Cérinthe, Valentinien, Arius, Macédonius, Simon le Magicien, Manès, Manichaeus, Photinus, et les anabaptistes". De son énumération, laquelle est prise du mandat de son exécution, il est évident, que Wightman fut accusé pour tenir des idées, dont certaines étaient inconciliables les unes par rapport aux autres. "Cette liste", dit le Révérend Théophile Lindsey, "de pas moins de dix hérésies, pour lesquelles sa personne fut condamnée, et pour avoir ainsi subie la mort, est formidable, et mérite d'être examinée. Ebion, ou les Ebionites, Arius et Photinus, plusieurs tenaient des idées au sujet du Christ, qui sont incompatibles les unes par rapport aux autres, cependant Wightman pouvait être accusé qu'une pour une de celles-ci. Manès et Manicheaus, sont les noms d'une et même personne ou secte. De Simon le Magicien, Origène nous dit expressément, (Contra Celsus, L. VI. P. 272,) qu'il était un incroyant total, se proclamant lui-même, et étant mis en place par ses disciples, comme un rival du Christ." Ici, alors il y a quatre hérésies à supprimer de la liste. M. Lindsey pouvait ajouter, que l'Histoire Ecclésiastique offre aucune trace de l'existence d'aucune sorte d'hérétique tel que Valentien, bien qu'il y eut trois Empereurs romains de ce nom, et que l'hérétique proposé était Valentinus, le fondateur d'une secte, appelée, d'après son propre nom, les Valentiniens. Cette multiplication d'hérésies, cependant, était un simple artifice, pour le but de couvrir un acte de cruauté, par un show de justice, mais elle exhibe, au même moment, la marque du grotesque, et de l'impardonnable ignorance. 

     

    Ce que Limborch dit, en réponse à Locke, sera trouvé pour être plus le but, dans ce lien. "Je vous remercie pour le travail que vous avez entrepris sur ma demande. Je suis heureux d'avoir appris de votre lettre, que le jugement de l'Evêque à cette période était un crime horrible, qu'il pouvait seulement être expié par la punition cruelle d'être brûlé vivant. J'ai parfois vu une et même doctrine exprimée en différents mots, et de la même manière, qu'elle peut être englobée dans un article, et pourtant produite en beaucoup, et qu'incontestablement, étant accusé d'un nombre d'hérésies, qu'elle puisse servir de prétexte à une aussi cruelle punition. Je préférerais lire les doctrines des hommes, exprimées en leurs propres mots, et je serais ici certain, que je ne lirais pas les interférences des autres, mais leurs propres doctrines, et qu'aussi de na pas être couvertes de termes odieux, et peut être détournées, ainsi pour donner une sens différent, mais énoncées ouvertement et candidement dans les paroles mêmes des personnes, et ne contenant rien, sauf ce que chaque accusé reconnaît pour lui appartenir".  

     

    M. Lindsey regrette, qu'il ne fût pas le bonheur de découvrir une copie du travail anonyme mentionné au dessus. (Hist. Vue de l'établissement de la doctrine unitarienne, Chap. IV. Sec. I. p. 274.) Mais le révérend B. Mardon, pour son travail littéraire, dont le monde est déjà endetté pour de nombreuses contributions à l'histoire des unitariens et de l'unitarisme, et pour d'autres révélations importantes d'une nature similaire, peut être considéré en du temps, a faire connaître beaucoup ce travail comme relaté pour notre sujet actuel, dans un article valable sur "Le brûlage d'Edward Wightman", inséré dans "Le Chrétien Réformateur", dans l'année 1884 (pp. 100-103). La commission et le mandat pour l'exécution de Wightman, dont M. Mardon joignit à cet article, que le lecteur trouvera transféré à l'appendice du présent travail, N. 10. 

     

    Le bon esprit Gilbert Clerke, un écrivain unitarien cultivé, qui florissait vers la fin du dix-septième siècle, dit,- "Lecteur, si vous êtes un Chrétien, quelle dose pensez-vous que le Christ dirait au jour du jugement à ceux, qui non seulement abuseraient, mais cruellement persécuteraient ses disciples sous le nom de Pneumonatachiens" (ceux qui luttent contre l'Esprit : un nom donné anciennement aux macédoniens, et parfois appliqué, par les contemporains de Glibert Clerke, à ceux qui nient la personne de l'Esprit Saint); "et brûleraient vivant un certain martyr, (Whitman,) à Lichfield, en raison qu'il nia la suprême divinité du Saint Esprit, et sa co-égalité avec le Père ?" 

     

    Dans la commission du Roi, adressée au Seigneur Chancelier, Ellesmere, l'exhorte de faire un écrit pour l'exécution de Wightman, on dit que le mandat de l’Évêque présentait la date du quatorzième jour de décembre, dans la neuvième année du règne de Jacques, ou le 14 décembre 1611. Maintenant Fuller établit, que Wightman fut exécuté le mois après Legate, et Legate fut brûlé, comme nous l'avons déjà vu, le 18 mars 1612. Il apparaît, cependant, qu'il y a eu plus de trois mois entre la parution du mandat, et l'exécution de la sentence : maintenant il semble rien d'improbable en cela, quand il est considéré, que Wightman, comme le Roi l'établi, après avoir été livré à la puissance séculaire, fut "souvent très charitablement exhorté, aussi bien par les paroles de l'Evêque, que par de nombreuses autres pieux, enseignés et importants théologiens, de le dissuader, d'annuler et de supprimer la parole blasphématoire et hérétique, et les idées anabaptistes". La sentence fut probablement mise à exécution le 11 avril 1612, et ce fut la dernière, de la sorte, en Angleterre.

     

    (Vidend. Gerard Croese's Gen. Hist, of the Quakers, p. 193. Christian Reformer, N. S., Vol. XI. pp. 99—103. 227, 228. 343. Locke's Familiar Letters, pp. 449—457. Fuller's Church Hist, of Britain, L c. The Narrative Hist, of King James, for the first Fourteen Years, in four Parts. Part iv. A True Relation of the Commissions and Warrants for the Condemnation and Burning of Bartholomew Legatt and Edward Withman, the one in West Smithfield, the other in Litchfield, in the Year 1611, signed with King James's own Hand. London, 1651, Lindsey's Apology on resigning the Vicarage of Catterick, 3rd Ed. Chap. ii. p. 53. Hist. View of the State, &c. of the Unitarian Doctrine, Chap. iv. Sect. i. pp. 290—294. Ante-Nicenismus, sive Testimonia Patrum qui scripserunt ante Concilium Nicenum, quoad Articulum de Trinitate. Cosmopoli, Anno 1694, [Authore Gilberto Clerke, Anglo.] p. 30.)

      


     Didier Le Roux
     
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