• Disney John

     

     
     

      Disney John

    Disney JohnDisney John (1746-1816)

     


    A la chapelle Unitarienne d'Essex Street à Londres fondée par Lindsey le 17 avril 1774, la congrégation croissait tant qu'un assistant fut réclamé, et c'est dans la personne de Disney que cette attente fut pourvue. Si Disney ne fut pas l'un des pasteurs les plus connus de tous ceux qui ont officié à cette chaire, toutefois, il a rempli son ministère avec tout le sérieux demandé et ne manquait pas d'être reconnu pour ses qualités…

    De son parcours, bien que nous ayons assez peu d'informations, nous savons :

    Disney John est né le 28 septembre 1746 à Lincoln. Il était le troisième fils de Disney John (1677-1730). Dans un premier temps, il a suivi des études de loi qu'il aurait stoppées. C'est au collège Peterhouse de Cambridge, et fréquenta pendant sa formation sa chapelle où il suivi des études orientées maintenant très certainement vers la théologie et fut diplômé. C'est également à Cambridge qu'il a été ordonné en 1768. Nous savons également qu'il est devenu aumônier pour Edmund Law (1703-1787), évêque de Carlisle. Pendant un certain temps, il aurait assumé les fonctions de Recteur à Panton dans le Lincolshire. Sans plus de précision quant à la date, il est devenu Vicaire de Swinderbing, également dans le Lincolshire, où tout semble indiquer qu'il été pressenti pour y passer sa carrière professionnelle…

    …Sa conscience ne lui permit plus d'entrevoir plus longtemps sa carrière au sein de l'église établie d'Angleterre et expliquera ses motivations dans divers écrits qui suivirent sa déclaration "que de nombreuses doctrines reçues comme vraies sont contraires à la parole de Dieu", il indique :
    "Dans cette situation, je n'ai pas hésité à ne jamais déterminer d'accepter de promouvoir mes préférences dans l'église établie, parce que je ne pouvais pas consciencieusement, et sans équivoques, déclarer mon consentement et assentiment aux trente neuf Articles et liturgies, comme la loi l'exigeait. Et cette détermination que j'ai solidement adhéré plus d'une fois, quand des offres d'avancement m'ont été faites, pour tous autres souhaitables et avantageux intérêts séculaires. Pendant quelques années je n'appréhendais pas que ma conviction m'impliquerait davantage. Dans cette supposition cependant, j'ai été trompé. Et les mêmes principes et raisons qui m'ont jusqu'ici fait décliner pour répéter ma suscription, m'ont forcé à faire à une démission de mes acquis ecclésiastiques, et de tous les avantages que j'avais bénéficiés sur de telles termes. Je suis reconnaissant maintenant, en cela que j'ai été apporté hors d'une situation, dans laquelle je continuais au quotidien, me condamnant, et il a été agréable à la Providence Divine de me mener à une situation, d'où je pouvais témoigner pour la vérité et pour la sainteté de l'évangile, et d'avoir la satisfaction de l'union avec une congrégation de chrétiens, se réunissant à la chapelle d'Essex Street dans Londres, où la prière est avérée et faite seulement au vrai Dieu, le père de notre seigneur Jésus Christ, et où j'aurai toujours plus de raisons pour être reconnaissant, si mon travail semble jusqu'ici réussi, que je peux être un instrument pour favoriser son culte unique, et en même temps servir la grande fin des évangiles, en s'encourageant et en se stimulant et d'autres pour la piété et pour toute la vertu."

    Il est attesté également qu'il a rejoint le mouvement qui s'était créé sous le nom de la Feathers Tavern qui réunissait un certain nombre d'ecclésiastiques qui réclamaient la résiliation de la souscription aux trente neuf articles de foi exigés par l’Église d'Angleterre.
    Quels étaient ces trente neufs Articles de l’Église Anglicane ?!
     



    I
    II
    III
    IV
    V
    VI
    VII
    VIII
    IX
    X
    XI
    XII
    XIII
    XIV
    XV
    XVI
    XVII
    XVIII
    XIX
    XX
    XXI
    XXII
    XXIII
    XXIV
    XXV
    XXVI
    XXVII
    XXVIII
    XXIX
    XXX
    XXXI
    XXXII
    XXXIII
    XXXIV
    XXXV
    XXXVI
    XXXVII
    XXXVIII
    XXXIX

    De la foi dans la Sainte Trinité.
    De la parole de Dieu qui a été faite pour l'homme.
    De la descente du Christ dans l'Enfer.
    De la résurrection du Christ.
    Du Saint Esprit.
    De la suffisance des écritures saintes pour le salut.
    De l'Ancien Testament.
    Des trois Crédos.
    De l'origine du péché.
    De la libre pensée.
    De la justification de l'Homme.
    Des œuvres de Dieu.
    Des œuvres avant la Justification.
    Des œuvres au-dessus et au delà de l'appel du devoir.
    Du Christ le seul sans péché.
    Du péché après le Baptême.
    De la Prédestination et Élection.
    De l'obtention du salut éternel par le seul nom de Jésus Christ.
    De l’Église.
    De l'autorité de l’Église.
    De l'autorité du Concile Général.
    Du Purgatoire.
    Du Ministère dans la Congrégation.
    De parler dans la congrégation dans une langue telle que le peuple ne comprend pas.
    Du Sacrement.
    Du démérite du ministre, qui ne gêne pas l'effet des sacrements.
    Du Baptême.
    Du Repas du Seigneur.
    Des mauvais qui ne peuvent pas manger le corps et le sang du Christ dans l'usuel Repas du seigneur.
    Des deux espèces.
    De la première obligation du Christ a fini sur la croix.
    Du mariage du Prêtre.
    De l’excommunication des personnes.
    De la tradition de l’Église.
    Des homélies.
    De la consécration des évêques et des Ministres.
    Du magistrat civil.
    Des bons hommes chrétiens.
    De la ratification.


     

    Disney a certainement connu Theophilus Lindsey dans ce mouvement et deviendra son collaborateur par la suite au sein de la chapelle Unitarienne d'Essex Street. Edmund Law évêque de Carlisle, dont il avait été aumônier quelques années auparavant faisait partie des signataires de la pétition qui fut présentée à la chambre des communes en 1772.
    Un autre aspect nous fait penser qu'au-delà de ce mouvement de la Feathers Tavern,
    Disney a continuait pendant les années qui ont suivi de fréquenter Lindsey. Tous deux ont épousé des membres de la famille du célèbre Archidiacre Francis Blackburne. Lindsey avait épousé en 1760 Mlle Elsworth Hannah, la belle fille de l'Archidiacre Francis Blackburne et Disney la fille aînée, Jane
    .
    De l'union de Jane et John deux garçons et cinq filles naissaient. Le plus illustre, et très certainement l'aîné était
    John (1779-1857), un avocat admis à la Inner Temple (institution de formation professionnelle destinée aux avocats) et en 1803, il fut appelé au Barreau. Successivement il a travaillé comme Greffier à Bridport en 1807 et Juge de première instance de Dorset in 1818. Leur deuxième fils, Algermon, était major de l'armée. Il est fort probable que Disney ait connu
    Priestley qui souvent été vu dans la maison de l'archidiacre Blackburn, et déjà convaincu de l'unitarisme et a pu jouer un rôle dans ses convictions qui se modifiaient peu à peu.

    Un tournant décisif dans sa vie c'est accompli quand il accepta la charge d'assistant de Lindsey à la chapelle d'Essex Street en 1783. Ils se sont réparti les tâches pendant une dizaine d'années jusqu'au moment où Lindsey décidait de prendre sa retraite bien méritée en 1793 et que
    Disney venait naturellement à la tête de la chapelle. Nous pouvons retrouver ses motivations premières lors d'un sermon, dans cette même année 1793, quand le samedi 21 juillet au sein de la chapelle il rappelait ses raisons de quitter l’Église Anglicane, et plus particulièrement la forme trinitaire employée, pour aller vers ce qu'il croyait fermement être le vrai Dieu...
     

     



    LE DEVOIR RÉCIPROQUE D'UN PASTEUR
     CHRÉTIEN ET D'UNE CONGRÉGATION
    CHRÉTIENNE.

    _______________

    A SERMON,

      PRÊCHÉ

    DANS LA CHAPELLE UNITARIENNE,

    DANS ESSEX STREET A LONDRES,

    SAMEDI 21 JUILLET 1793.

    _____________________________

    PAR JOHN DISNEY, D.D. FSA

    ___________________________

    LONDON :
      ÉDITÉ PAR J. JOHNSON ; ÉGLISE YARD ST. PAUL.
    1793

    _________________________

    A

    SERMON.

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    II CORINTHIENS IV. 5.

    NOUS NE PRÊCHONS PAS NOUS-MÊMES MAIS JÉSUS
    CHRIST NOTRE SEIGNEUR, ET NOUS-MÊMES VOS
    SERVITEURS A CAUSE DE JÉSUS.


    L'apôtre Paul, dans sa deuxième épître adressée aux chrétiens de Corinthe, dément la pratique d'utiliser n'importe quel art ou ruse, n'importe quelle dissimulation ou amplification, pour interpréter la parole de Dieu infidèlement ou trompeusement, et, dans la confirmation de la pureté de son but, il fait appel "à la manifestation de la vérité, se recommandant à la conscience de chaque homme dans l'observation de Dieu."

    Après ce défi public pour n'importe quelle destitution de sa conduite comme un ministre de Jésus Christ et la déclaration solennel de son but de ne pas abuser, par n'importe quelles pratiques privées et injustifiables, la doctrine qu'il s'était engagé de prêcher, mais pour s'attribuer l'approbation de Dieu et de chaque bon homme, il continue d'attribuer les difficultés et les entraves avec lesquelles la religion de Jésus Christ a dû combattre, pour leur vraie cause. Le Dieu de ce monde, comme il l'exprime lui-même, la poursuite de richesse et du plaisir, un dévouement consacré au plaisir du bien-être du soulagement ignoble et de l'indulgence relaxante, la gratification de leurs passions inférieures et de toute leurs occupations de leurs idées pour les choses du monde, avait tant aveuglé les compréhensions des hommes, qu'ils étaient pas pénétrés par la lumière de l'évangile du Christ. Cet excès d'attention aux poursuites animales et séculaires, tellement au-dessous et impropres pour les vues agrandies et nobles maintenant ouvertes à l'humanité par les prêches de Christ et de ses apôtres, jette non seulement un nuage imperméable entre la raison de l'homme et la révélation chrétienne, mais a occasionné une obscurité presque visible. Et alors aussi longtemps que la même cause continuera, le même effet suivra.

    Notre apôtre proclame sa propre mission et la prolonge de sa procession, qu'il a prêché non lui-même, mais notre seigneur Christ Jésus et que lui-même était seulement le serviteur de Jésus pour la propagation de son Évangile. En même temps, il déclare que ce même Dieu, (le Dieu de Christ, de Paul et de toute l'humanité,) qui avait commandé à la lumière de briller de l'obscurité dans le monde naturel, l'avait éclairé avec la connaissance de ' la gloire de Dieu ' qui était sur ' la face de Jésus Christ ' ou dans ' la personne ' de Jésus Christ ', comme la même expression est rendue dans une autre partie de cet épître.

    Paul le plus scrupuleusement désigne la révélation chrétienne pour avoir tiré son autorité et prétention de Dieu, par opposition à Christ et ses apôtres, les instruments employés dans sa promulgation au monde. Il montre Christ ' l'image de Dieu, ' c'est-à-dire dans sa pureté et excellence de caractère, de la même manière Moïse disait, ' à l'image de Dieu, ' il a fait l'homme. ' Nous pourrions en effet considérer cette description de Christ comme référence au évangiles elles-mêmes, comme l'image, ou le miroir, de l'esprit et de la volonté de Dieu. Agréablement de cette représentation nous pouvons aussi comprendre le même apôtre, quand il dit pour notre contexte, que ' Dieu brillait dans leurs cœurs, donnant la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu, sur la face de Jésus Christ, ' - pour signifier, que cette plus parfaite connaissance de la volonté de Dieu qu'il a possédé par lui, a été communiquée pour le but unique de montrer la meilleure connaissance de Dieu, au moyen de la dispense de Jésus Christ. Pendant, que la lumière visuelle est pour l’œil corporel, de même est la lumière de la révélation chrétienne pour la compréhension de l'esprit de l'homme.

    Notre apôtre, comme s'il appréhendait qu'il pourrait être mal compris et, pour une erreur de ce qu'il voulait dire, pour supposer de revendiquer à tord de lui-même qu'on lui a donné des pouvoirs plus extraordinaires, ou, de laisser les futurs prédicateurs de l'évangile qui ne pourraient avoir aucun pouvoir extraordinaire à tout engager pour eux, devrait faire n'importe quelle revendication sur de telles prétentions, le plus raisonnablement observé, avec une grande vérité et justesse de remarque, que ce trésor de connaissance céleste a été remis aux navires de terre, autrement dit, qu'il était instruit aux hommes, et était intenté d'être laissé pour faire sa voie dans le monde sans nouvelle illumination surnaturelle du père des lumières.

    Il est apparent que la conception de cette observation devait pousser les disciples immédiats et les disciples futurs de Christ à envisager l'évangile comme le travail de Dieu et le plan entier du christianisme pour être, ce dont nous sommes persuadés qu'il est vraiment, une révélation de son esprit et sa propre protestation pour les pouvoirs feints et les privilèges assumés du sacerdoce qui avait été énormément abusés et était, donc, probablement pour être continué tant que la faiblesse et la crédulité de l'humanité devaient permettre leurs espoirs et craintes de travailler dessus.

    Paul ayant ainsi désigné et insisté pour que l'évangile de Christ soit de Dieu et qu'il avait employé des agents humains pour prêcher et propager cela au monde, des revenus, avec toute la simplicité d'un apôtre de cette religion bienveillante, mais avec toute la dignité d'un instruit et éloquent érudit, prouvait sa déclaration en ce qui concerne lui-même, par une relation générale des difficultés qu'attendait son ministère. Ses mots propres expliqueront mieux sa signification que n'importe quel paragraphe que nous pouvons donner d'eux. "Nous sommes pressés, écrit il, ', mais non dans la gêne; rendu perplexe, mais non complètement perdu; chassé, mais pas entièrement abandonné, jeté en bas, mais pas tués; portant partout les marques mortelles du seigneur Jésus sur notre corps, que la vie de Jésus aussi puisse être montrée dans le même corps. Car nous, qui sommes vivants, sommes constamment livrés à la mort, que la vie de Jésus peut aussi être montrée dans ce corps moral pour que la mort demeure elle-même dans nous, mais la vie dans vous. Maintenant, ayant cet esprit de foi parlée dans l’Écriture sainte, j'ai cru et donc parlé, nous avons aussi cru et donc parlé : sachant que lui, qui élevé le seigneur Jésus à la vie et nous élève nous par Jésus à la vie, nous élèvera aussi par Jésus et nous présentera avec vous. Maintenant tout ceux qui ont souffert sont pour vos égards, que le goût de l'évangile, abondant dans plusieurs, peut faire action de grâce abondant aussi pour la
    gloire de Dieu. Cependant nous ne sommes pas saints, car quoique notre décrépitude d'homme extérieure notre homme intérieur est renouvelé jour après jour. Pour cette légère affliction, qui n'est sauf pour un instant, a longuement produit pour nous, dans un sens extrêmement abondant, un poids éternel de gloire. Car nous considérons pas les choses, que l'on voit, mais les choses, que l'on ne voit pas : Pour les choses, que l'on voit, sont seulement pour peu de temps; mais les choses, que l'on ne voit pas, sont éternelles. "L'apôtre a donné le reste pour l'évidence de la vérité de l'évangile de Christ sur ses êtres tirés de Dieu et a déclaré que le christianisme s'est dirigé, dans son même visage ou apparence, l'image ou la représentation de sa volonté. Il s'avance alors dans son témoignage respectant lui-même et son propre ministère, déclarant qu'il a prêché non lui-même, mais l'évangile de Jésus Christ notre seigneur, et que dans son caractère ministériel il était le serviteur de ses auditeurs pour l'amour de Jésus, ou pour l'évangile.

    ' Prêcher Christ est un devoir très important et appartient pas seulement aux ministres de la religion, mais à tous les partisans de la vérité pour la révélation chrétienne. Les ministres de l'évangile, quand ils prêchent Christ, devraient particulièrement respecter l'autorité par laquelle son évangile était promulguée, les preuves par lesquelles il est soutenu, les doctrines et les préceptes qu'il enseigne et la sanction d'un état naturel qu'il révèle. C'est leur devoir d'être pratiquant de leur croyance, ni ajouter , ni prendre de loi par laquelle ils professent pour déterminer leur foi et pratique et, autant qu'ils sont capables, avec intégrité, simplicité et pieuse sincérité, pour déclarer tout le conseil de Dieu. Mais tous les membres de la société chrétienne sont bien plus obligés de considérer par la nature de leur procession chrétienne ces choses comme leurs ministres. La grande quantité des chrétiens de chaque dénomination est suffisamment pourvue de la raison et de jugement pour décider pour eux-mêmes, s'ils exercent cette liberté pour Christ qui les a rendu libre; et beaucoup d'entre eux sont abondamment fournis avec toutes les aides subsidiaires des études humaines. L'étude philologique et les pouvoirs de raisonnement de quelques chrétiens éminemment instruits ont été, et peuvent utiliser encore, bien en repoussant le sophisme et le dogmatisme d'autres hommes instruits, mais l'histoire de l'évangile ne fait pas nécessairement l'exigence de plus qu'une plaine compréhension et une disposition naïve et enseignable. Le témoignage de l'histoire me soutiendra dans l'énonciation, qu'il n'y avait pas de contestataires et de corrompus de la foi chrétienne qui se sont unis et leur cause avec les gouvernements civils de ce monde et n'avait pas le pouvoir et la richesse étant joint ensemble pour exciter les dispositifs astucieux des hommes et les unir dans une confédération contre la simplicité, la paix et la charité de l'évangile, et le bon sens de l'humanité auraient empêché les nombreuses tristes corruptions de la parole de la vérité, ou, longtemps avant nos jours, les auraient corrigées et effacées de la foi populaire du monde chrétien.

    Comme des amis chrétiens, disciples du même maître, nous avons une obligation commune de verser notre culte religieux pour le Dieu un et père de tous, agréablement pour les convictions de nos propres esprits. Le ministre qui conduit un tel service religieux, et le peuple qui se joignent à lui, tiennent avec précision le même caractère devant Dieu, le seul objet de leur gratification religieuse, action de grâce, et adoration. Par un consentement commun ils concourent précédemment sous les formes reçues de culte, et leurs prières unies et louanges volontaires, nous pensons, soient offertes au créateur et au gouverneur du monde, accompagnées avec les dispositions qui les recommanderont à lui, et leurs prières retourneront avec l'augmentation du bien sur les cœurs de ceux qui s'adressent avec dévotion à lui dans la sincérité et la vérité.

    Dans cette partie du devoir du ministre qui respecte la prédication et expose la parole de Dieu, et de recommander et d'imposer les fonctions religieuses et morales de l'évangile à ses auditeurs, il n'y a aucune réclamation peu importe toute autre confidence alors que la volonté qui résultera de son être par l'autorité des écritures, et le fondement de son argumentation. La pureté de ses motifs, la force de ses propres convictions, et les douleurs qu'il a pu avoir prises pour informer lui-même, sont certainement autant de recommandations de son caractère personnel en tant que ministre chrétien, mais elles ne devraient avoir aucun effet concluant sur d'autres en tant que personne chrétienne. Les auditeurs chrétiens de la parole, comme les Béréens d'avant, devaient rechercher les écritures, s'enquérir et déterminer pour eux-mêmes si les choses sont alors tels qu'elles sont représentées pour être. La liberté que les principes du christianisme permet, et dont chaque poursuite honnête par la suite que la vérité exige, peut être limitée seulement par la satisfaction personnelle de la recherche directe, et aucune mesure de convenance ne devrait retenir la pleine et libre discussion des sujets religieux, au delà de ce que les règles liées pour chacune des investigations sérieuses sur des vérités importantes, et de l'application honnête du résultat d'une telle enquête pour la situation de chaque homme dans la vie, peut exiger.

    Dans le plein exercice de cette liberté, Moïse et les prophètes, le Christ et ses apôtres, les réformateurs protestants, et les dissidents protestants de chaque description, ont successivement défendu leurs principes et conduites, et ont défendu la base et la superstructure de leurs systèmes respectifs, et le monde, en retour, à coté a été tristement disposé de les considérer en tant qu'également dangereux et injustifiables innovateurs. Cette liberté, cependant, doit être alors intensivement appréciée, car on la réclame universellement, pour cette même mesure d'elle, qui est, dans n'importe quel pays ou dans toutes les circonstances, exercées par un corps de chrétiens, est également le droit de tous. Mais, plus en particulier dans toutes les sociétés chrétiennes volontaires qui ne sont pas précédemment à l'étroit par aucun engagement contradictoire avec l'état, le plaisir de cette liberté de l'évangile pour tous ses membres, doit être un principe constitutif dans sa formation, et essentiel pour son existence. Aucune apologie n'excusera la privation d'elle pendant un moment, ni n'importe quelle prétention pour préserver la paix justifie l'interruption d'elle. Les principes de la liberté religieuse sont inséparables des principes du christianisme, du protestantisme général, et d'une dissidence protestante du protestantisme d'état. Une église chrétienne ne doit pas être exclusivement reliée à aucun gouvernement civil en tant que tel, mais est autorisée également à la protection de tous.

    Ce court et général rapport de l'ampleur des principes de votre liberté chrétienne, et de mes propres, est une justification suffisante de notre rassemblement ensemble dans cet endroit pour adorer l'unique Dieu vivant et vrai. Et à condition que nous entretenons ces principes de la liberté chrétienne, et une conviction que l'adoration religieuse et l'action de grâce devraient être payées seulement à Jéhovah, et à aucun autre, je crois que nous serons autorisés de nous réunir ensemble afin du culte religieux, et de l'instruction religieuse. Est-il possible d'imaginer le temps qui viendra quand nos esprits abandonneront ces principaux caractères du christianisme, et du protestantisme, puis, mais jusque là, ce sera notre devoir de suivre nos nouvelles convictions, sans n'importe quelle imputation d'apostasie de la religion de l'évangile, ou les principes du protestantisme. En attendant, nous sommes liés pour suivre la vérité selon notre sérieuse persuasion présente au sujet d'elle, et de juger par nous-mêmes.

    Le sujet présent a été suggéré par la nouvelle situation dans laquelle, pour la première fois, j'ai tenue devant vous ce jour.

    Quand j'ai démissionné de mon ministère, et toutes mes perspectives dans l'église d'Angleterre, j'ai abandonné, pour un principe de devoir, une situation plus souhaitable pour moi en ce qui concerne des personnelles accommodations, des amitiés personnelles, et des attachements locaux, mais, pour la teneur de la doctrine de l'église établie, et plus particulièrement de la forme trinitaire de son culte, elle était contradictoire avec l'intégrité, (sous mes convictions de l'unité appropriée de Dieu, et celle où il doit seulement être adoré,) pour rester un ministre, ou un membre, d'une église de ces articles, de la foi, et de la liturgie dont je ne pouvais pas donner mon consentement. Cette démission, faite sous la pression des difficultés et des découragements presque particuliers pour moi, a, cependant, été la source de plus grands conforts et bonheurs à mon avis, à cette heure présente, et je suis persuadé que cela continuera d'être ainsi pour la fin de ma vie.

    Plus de dix ans se sont maintenant écoulés depuis que je suis devenu ministre assistant dans cette congrégation. L'appui dont votre contenance et approbation ont été les moyens pour moi dans l'heure de l'épreuve, et les attentions affectueux que j'ai éprouvés depuis le commencement de notre relation, ont droit à cette reconnaissance soutenue, et je fais confiance, que la même bonne compréhension dont nous avons jusqu'ici améliorée avec notre meilleure connaissance encore, et un rapport plus proche avec les uns les autres.

    Ce n'est, donc, aucune petite satisfaction pour moi, que la démission inattendue de mon dernier digne collègue, qui est très justement estimé par vous, a été suivie de la mienne étant nommé son successeur, et j'ai plus aisément admis cet appointement volontaire et unanime des administrateurs de cette chapelle, parce que j'ai eu une persuasion assurée qu'il rencontrerait votre accord général. Je serais maintenant injuste envers vous et moi-même de ne pas ajouter, que la vérité de cette persuasion a été confirmée en termes très satisfaisants et sans réserve. Je commence sur ma charge, pas en effet sans beaucoup d'inquiétude et de sollicitude, mais avec toute la satisfaction à la laquelle on peut permettre un esprit honnête de dériver si honorablement d'un raccordement : je commence sur elle avec un désir ardent de favoriser la meilleure connaissance de la vérité et de la pureté de notre christianisme commun, et la pratique de toute la vertu, et, j'espère, avec cette juste dissidence également de mes propres capacités de décharger ces fonctions importantes avec le degré de solvabilité pour vous et pour moi, alors réveillera l'attention la plus ininterrompue, et un vigoureux exercice pour ma part.

    Nous sommes généralement d'accord pour croire l'unité de l'unique cause suprême pour tout ceux dont il est le seul objet de louange et d'adoration religieuse, que pour craindre Dieu et garder ses commandements, et pour aimer nos prochains comme nous-mêmes, comporte le devoir entier de l'homme, et que là sera une résurrection des morts. 'Ajoutons à notre foi, vertu, connaissance, modération, patiente, piété, bonté fraternelle, et charité : pour, si ces choses sont en nous, et abondent, elles nous feront que nous ne serons pas stériles, ni infructueux dans la connaissance de notre seigneur Jésus Christ.'

    Conjointement essayons de favoriser, par chaque mot et contrat, charité chrétienne et amour fraternels parmi chaque description des hommes. Pouvons nous, en cultivant ces vertus parmi nous-mêmes, devenir des exemples distingués pour d'autres. L'harmonie de notre société résulte de notre bonnes idées et confiances réciproques, et notre relation récente est établie, je crois, par notre connaissance mutuelle précédente de l'un l'autre. Mai cette grande source de notre confort commun et édification demeurent, sous la bénédiction de Dieu, dans la paix et l'amour ininterrompus. Elle peut également résister aux attaques les plus téméraires de nos ennemis ouverts, et chaque secret et tentative clandestine pour déranger les plus chères consolations de la vie humaine.

    Pour conclure. Nous, mes frères, sommes comme une ville placée sur une colline, exposée à chaque œil de passage. Si, donc, nous nous attachons à nos principes dans le sérieux, et sommes désireux d'être approuver par Dieu et par l'homme, nous devons être attentifs et vigilants dans toutes les fonctions de notre procession chrétienne. La pureté de notre foi religieuse ne nous servira à rien à moins qu'elle soit accompagnée d'un caractère véritablement religieux et vertueux, personne ne veut que notre ardeur pour la liberté religieuse soit de n'importe quelle utilité réelle pour nous, à moins que nous laissions librement la même part à d'autres, que nous réclamons et exerçons nous-mêmes.

    Enfin. Laissez-moi vous rappeler l'occasion qui a été donnée aux adversaires du christianisme dans les âges les plus jeunes de l'église pour hurler, 'combien considérablement est fait cet amour des chrétiens pour les uns les autres !' Nous connaissons tout ce que l'écriture indique de l'amour fraternelle, les premiers chrétiens l'ont recommandé pour leur exemple, et devenu pour nous imposé pour sa pratique, dans nos jours, par chaque parole et acte.

     

    FIN


     

    Les œuvres de Disney comme auteur sont conséquentes, on peut retrouver les mémoires de Syke, Jebb and Jortin, un volume des sermons, et divers tracts. Il faut rappeler the Book of Common Prayer réformé pour l'utilisation de la congrégation, première édition en 1792 avec des aditions d'hymes et psaumes en 1802. Il a publié "Four Sermons on Chrismans day", 1771- "thoughts on licencing Alehouse", 1776 – "Reasons for quitting the church of Englend", 1783 – "Memoirs of the Life and Writings of Arthur Ashley Sykes, DD", 1785 – "Dialogue beetwen a common Unitarian Christian and a Athanasian," 1784 – "The Works Theological, Medical, political and Miscellaneaous, of John Jebb, M.D. F.R.S. whith Memoirs of the Life of the Author," 3 vol, 1787 – "Discourses on various Subject, to which are added, Consideration on Pluralities, by Samuel Disney LLB, late vicar of Haistead, Essex, with a Preface," 1788 – "A Deffence of Whorship Public, in ansvers to Gilbert Wakefield, and Paine's Age of Reason, a Sermon," 1792 – "Sermon," vol.1 and 2 1793, and 2 et 4 in 1816 – "The receproque Duty of a Christian Minister and a Christian Congregation, a Sermon," 1793 – "A caution to Young persons against Infidelity, a Sermon," 1796 – "A Sermon preached at the Unitarian Chapel, Essex street, on the Dead of the Rev. Priestley," 1804 – "Memoirs of Thomas Brand Hollis, esq." 1808 –

    Disney
    a continué son ministère à la tête de la chapelle jusqu'en 1805, quand il se sentait obligé de démissionner en raison de sa santé qui devenait mauvaise. Il est mort après un long combat contre la maladie dont un auteur dira : "Qu'il a combattu non seulement avec une fermeté virile, et avec une constance héroïque."
    Sa conduite droite et désintéressée avait tant gagné les bonnes grâces de Brand Hollis, qu'il lui offrit une propriété à Hyde, près d'Ingatestone, où il put honorablement passer les dernières années de sa vie. Thomas Belsham deviendra son successeur...
     

     
      DidierLe Roux

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