• Assheton Jean

     

     
     

    Assheton Jean

     

    Assheton Jean

     

    Hassheton Jean, un Prêtre, apparaît pour être le premier homme d'église, de qui il fut dit pour être considéré par les autorités ecclésiastiques de ce pays, à avoir avancé les idées unitariennes. Dans le cours de sa prédication, il refusa la Trinité et la déité du Saint Esprit, affirmant la propre et simple humanité de Jésus Christ ; et il enseigna que le seul bénéfice, que les hommes recevraient de Jésus, consiste d'être amenés à la vraie connaissance de Dieu. 

    Le 28 décembre 1548, il fut appelé pour apparaître devant l'Archevêque Cramner à Lambeth, où John Whitwel, l'Archevêque d'Almoner et Thomas Langley, Prêtre et Chapelain de Sa Grâce exposèrent un nombre d'hérésies contre lui. Il y a de narré, dans l'abjuration qu'il fit, la teneur dans ce qui suit: 

    "Dans le nom de Dieu, Amen. Devant vous, le plus enseigné Père en Dieu, Archevêque Thomas, Primat et Chef de toute l'Angleterre, Commissaire de notre plus craint Seigneur Souverain, et excellent Prince, Edward VI., par la grâce de Dieu, etc. Moi Jean Assheton Prêtre, de mon cœur pur, de ma libre volonté, volontairement et d'une connaissance sincère, confesse et ouvertement reconnaît que dans les temps passés, j'ai pensé, cru, dis, perçu et affirmé ces erreurs, hérésies, et idées damnables suivantes: que j'ai dis: 1. Que la Trinité des personnes fut établie par la Confession d'Athanase, déclarée par un Psaume, Quicunq. Vult, etc. Et que le Saint Esprit n'est pas Dieu, mais une certaine puissance du Père. 2. Que Jésus Christ, qui fut conçu de la Vierge Marie, était un saint prophète, et spécialement le bien aimé de Dieu le Père ; mais qu'il n'était pas le Dieu vrai et vivant, néanmoins comme il a été vu et vivait, mangeait et buvait. 3. Que ceci est seulement le fruit de la passion du Christ ; que tandis que nous sommes étrangers de Dieu, et n'avons pas de connaissance de son testament, il est plaisant à Dieu par Christ de nous amener à la connaissance de sa sainte puissance par le testament. Cependant où, le dit Jean Assheton, détestant et répugnant toutes et chacune ce mes erreurs dites, hérésies et idées damnables, souhaite, et avec toute sa puissance, croire fermement dans la vraie et parfaite foi en Christ et sa sainte église, proposant de suivre la véritable et sincère doctrine de la sainte église avec un cœur pur et libre, d'un esprit volontaire, souhaite, signifie totalement d'abandonner, de renoncer et rejeter les détestables erreurs dites, hérésies, et abominables idées, garantit et affirme maintenant, 1. Que la Trinité bénie consiste en trois personnes distinctes, et un Dieu la tête: comme Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint Esprit, co-égaux en puissance et esprit. 2. Que Jésus Christ et Dieu et homme, après sa sainte nature, éternellement engendré de son Père, de sa propre substance, et dans son humanité fut conçu par le Saint Esprit incarné, et pour notre rédemption, étant Dieu, devenu Homme. 3. Que par la mort de Jésus Christ nous sommes faits non seulement les partageurs du testament, et ainsi disposons de la connaissance de sa pieuse volonté et puissance, et aussi avons la pleine rédemption et rémission de nos péchés dans son sang."   

    Pour sa rétractation il fixa sa signature, en la présence de l'Archevêque, la déclarant être de son propre agissement. Alors, dans une attitude suppliante, il implora Sa Grâce d'avoir pitié de lui, et en même temps manifeste de lui-même d'obéir fidèlement et humblement aux commandements de la sainte Mère Église, et de se soumettre à toutes repentances, que Sa Grâce puisse penser bon de lui infliger. 

    "Ainsi," dit le Révérend Théophile Lindsey, "par promesse de vivre et crainte des plus difficiles souffrances, dont certains hommes malheureusement furent traités et persuadés de faire abjuration de leurs hérésies, c'est-à-dire, de feindre et de parler contrairement à leur persuasions intérieures. Car presque personne, qui, sur de tels bons fonds comme pour ce Assheton, croyait que Jésus Christ être véritablement un de la race humaine, ou croyait que le Saint Esprit être seulement la puissance du Père ; pourrait d'abord, ou vraiment sur tout être amené à croire ces deux pour être chacun le Dieu très Haut et égaux au Père de tous." 

     

     

    (Vidend. Strype's Mem. of Cranmer, Bk. ii. Ch. viii. p. 179. Lindsey's Hist. View, 1. c.)

     


      DidierLe Roux

     


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